Le Mac App Store enregistre 15 nouvelles apps par mois en moyenne

Mickaël Bazoge |

En dehors de l'App Store pour l'iPhone et l'iPad, les autres boutiques d'applications lancées par Apple ne connaissent pas un succès phénoménal. L'échoppe pour l'Apple Watch enregistre plus de départs que de nouveautés, celle de l'Apple TV végète, tandis que le Mac App Store n'est que l'ombre de son cousin iOS. C'est confirmé par AppFigures, qui fournit des outils statistiques aux développeurs.

La boutique d'Apple pour le Mac enregistrerait 15 nouvelles applications en moyenne… chaque mois, selon les stats compilées par AppFigures. L'App Store iOS accueille 15 nouvelles apps… toutes les 20 minutes ! Il faut dire qu'il y a un monde ou deux entre les deux magasins : l'App Store contient 2 millions d'applications, contre 31 000 sur le Mac App Store.

Autre découverte, les jeux sont la deuxième catégorie la plus fournie dans la boutique Mac : on en dénombre 5 000 environ, contre 5 500 pour les utilitaires. Les apps de productivité sont troisième avec 4 000 représentantes. Manifestement, on joue sur Mac !

avatar Darkgam3rz | 

Sur le Mac App Store le souci, c’est souvent… le prix

avatar Paquito06 | 

@Darkgam3rz

“Sur le Mac App Store le souci, c’est souvent… le prix”

Je suis d’accord, mais deja que c’est pas Walmart, imagine si les prix augmentent un peu, y aurait encore moins de monde interessé…

avatar iPop | 

@Paquito06

Je ne pense pas que ce soit le prix parce que les applications PC plafonne généralement dans les 100-200.
Il y a eu beaucoup de bonnes et belles applications et pourtant toutes disparues.
C’est la fin🥲

avatar frankm | 

@Darkgam3rz

Oh choupi, il paye son mac k x SMIC, et il veut pas dépenser 20€ pour une appli. 👻

avatar Darkgam3rz | 

@frankm

Oui et ?

avatar l3chvck | 

[Modéré. MB]

avatar moua | 

Combien d’apps sur watchOS ?

Avec 9 apps hors Apple réellement utilisés, j’ai l’impression d’avoir fait le tour.

avatar BeePotato | 

En même temps, je ne vois pas pourquoi il y aurait beaucoup plus de nouvelles applications que ça chaque mois pour Mac.
Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un problème lié à l’App Store lui-même — il faudrait pouvoir comparer avec le nombre mensuel de nouvelles applications hors App Store.

avatar Kenny31i | 

@BeePotato

Une tetrachié d’application géniales existent sur Mac hors App Store. Quand il y a un équivalent App Store il est souvent moins bien fourni en plus d’être plus cher.
J’utilise HyperDock depuis 10 ans, la version MAS est allégée de plusieurs fonctionnalités.
J’utilisais SIP qui est passé chez Setapp, Sketch qui a quitté le MAS, Waltr qui n’y a jamais été, et plein d’autres.
Puis le MAS c’est l’enfant maudit soyons honnête. Tout le monde s’en cogne.
Je ne compte plus le nombre d’applications que je n’ai pas acheté parce que la version Mac était un achat supplémentaire alors que c’est pour certaines, pas toutes, un copié-collé de la version iPad (Reeder, Mela, Paprika, FamilyTree) C’est d’autant plus horripilant quand on voit que cette même app depuis Apple Arcade est une app Universelle (Gris par exemple). Donc aucune raison de ne pas la distribuer comme telle puisque c’est possible.

avatar BeePotato | 

@ Kenny31i : « Une tetrachié d’application géniales existent sur Mac hors App Store. »

Je ne parlais pas du nombre d’applications existantes, mais du nombre de nouvelles applications.

Même en comptant les applications hors App Store, je soupçonne que ce nombre est beaucoup moins élevé sur MacOS que sur iOS et iPadOS. Je vois au moins deux raisons à cela :
• Marché nettement plus petit, avec un nombre de clients et de développeurs sans communce mesure avec ce qu’on trouve sur iOS.
• Usage très différent. Un smartphone est un engin qu’on peut dégainer rapidement pour s’occuper d’une petite tâche rapide et avec plein d’interactions possibles avec le monde qui nous entoure. Ça ouvre donc la porte à l’existence d’une myriade de petites applications dédiée juste à une petite tâche bien précise. Ces applications n’auraient aucun sens sur un Mac.

Il est donc assez vain d’essayer d’analyser le succès de l’App Store pour MacOS juste sur la base du nombre donné ici, sans disposer du nombre total de nouvelles applications apparaissant chaque mois pour MacOS (et il est loufoque de comparer directement l’App Store pour MacOS à son homologue pour iOS, comme d’autres ici l’ont fait).

avatar raoolito | 

moi je dis fake news 😅

plus sérieusement peut-être que ce sont des jeux apple arcade? perso quand je veux un jeu sur mac c là que je vais

avatar switch | 

Signature, renforcement (hardened app) et notarisation, puis validation (humaine je l'espère) par la papauté Cupertinienne, ça fait beaucoup pour nombre de développeurs.
Un bon vieux .pkg ou .dmg signé et un site web peuvent être suffisants pour diffuser une application. C'est bien plus de travail pour les développeurs qui doivent gérer eux-mêmes la partie relative aux paiements, mais ça peut en valoir la peine.
Le problème principal de l'AppStore est que malgré "l'effet vitrine", nombre de développeurs ne gagnent pas grand chose, le problème n'étant pas uniquement le pourcentage de comm prélevé par Apple lors de chaque vente…

avatar Krysten2001 | 

@switch

Si les développeurs ne gagnaient pas grand chose, tout le monde ne s’y serait pas lancé et ne gagnerai pas autant.

avatar fte | 

@Krysten2001

"Si les développeurs ne gagnaient pas grand chose, tout le monde ne s’y serait pas lancé et ne gagnerai pas autant."

15 apps par mois, je pense qu’on peut sans crainte de se tromper affirmer que ce n’est pas "tout le monde".

Quant à pourquoi pas "tout le monde", on peut émettre des hypothèses telles que emmerdement maximum pour bénéfices nuls donc aucune raison de se le coltiner puisque ce n’est pas obligatoire oh putain heureusement c’est mort sinon. Juste une hypothèse.

avatar BeePotato | 

@ switch : « Un bon vieux .pkg ou .dmg »

J’ai une préférence pour un bon vieux ZIP. 😉

Un paquet d’installation est inutile pour l’immense majorité des applications et il est donc suspect lors qu’il apparaît pour une application qui ne devrait pas en avoir besoin ; et le concept d’image-disque, qui n’était déjà pas bien clair pour le grand public lorsqu’il est apparu, est devenu franchement obsolète maintenant que le média physique dont il est censé être la version dématérialisée a disparu depuis longtemps.

avatar switch | 

Certes un fichier .zip pourrait suffire mais en pratique ça n'est pas le cas, en premier lieu car il ne peut pas être signé va souvent se décompresser dans le dossier Téléchargements et poser des problèmes lors du lancement de l'application. On peut certes lancer une appli depuis n'importe quel emplacement sur Mac, mais l'idéal est quand même que l'app soit placée dans le dossier idoine.
Les .dmg ne servent plus à grand chose car ils n'apportent rien de vraiment spécial à l'installation d'une app, hormis une icône d'image disque sur le bureau.
Le format .pkg permet de réaliser plein d'ajustements fins lors de la construction du paquet, et s'avère absolument indispensable pour qui veut installer proprement une application et pouvoir régler en amont la version de macOS minimum, l'emplacement, et au travers des shell scripts de pré et post install les autorisations, les attributs étendus, etc… avant le premier lancement de l'application. Tout développeur Mac sérieux le sait et proposera au minimum un .pkg, au mieux un .pkg dans un .dmg.

avatar BeePotato | 

@ switch : « Certes un fichier .zip pourrait suffire mais en pratique ça n'est pas le cas »

Ben si, pourtant. Ça se fait, et ça fonctionne bien.

« en premier lieu car il ne peut pas être signé »

Il n’a pas besoin de l’être : c’est son contenu (l’application) qui l’est.

« va souvent se décompresser dans le dossier Téléchargements et poser des problèmes lors du lancement de l’application. »

En dehors du très rare souci souligné récemment par Howard Hoakley avec le déplacement automatique par sécurité (mais qui ne concerne que bien peu d’applications), je ne vois pas quels problèmes ça va poser. Je suis preneur d’un éclaircissement sur ce sujet.

Il y a plus de problèmes liés au lancement d’applications directement depuis leur image-disque (par des utilisateurs qui n’ont pas compris ce qu’est censé représenter ce concept et ce qu’on est censé en faire après téléchargement).

« On peut certes lancer une appli depuis n'importe quel emplacement sur Mac, mais l'idéal est quand même que l'app soit placée dans le dossier idoine. »

Il n’y a pas d’idéal, ni de dossier idoine.
Il y a juste (mais ça n’a pas toujours existé) des dossiers pré-créés par Apple pour faciliter le rangement d’applications aux utilisateurs qui n’ont pas de préférences particulières. Et il y a parfois des applications mal écrites et qui ne fonctionnent pas correctement (voire pas du tout) si elles ne sont pas rangées dans un de ces dossiers. Mais ça ne fait pas pour autant une règle absolue pour les autres applications ni les autres utilisateurs.

« Le format .pkg […] s'avère absolument indispensable pour qui veut installer proprement une application »

Non.

« et pouvoir régler en amont la version de macOS minimum »

Non.

« l’emplacement »

Oui, mais il se trouve justement que le développeur ne devrait pas (pour les applications classiques) avoir son mot à dire sur l’emplacement où sera rangée son application. C’est l’utilisateur qui choisit ça.

« Tout développeur Mac sérieux le sait et proposera au minimum un .pkg, au mieux un .pkg dans un .dmg. »

Houlà ! Fort heureusement, la réalité est autre et on ne croise qu’assez rarement des paquets d’installation pour des applications qui n’en ont pas besoin.

avatar switch | 

Je ne me souviens pas avoir téléchargé un .zip contenant une application depuis des années. Tous les développeurs sérieux proposent à minima un .pkg, car l'immense majorité des utilisateurs savent qu'il y a un dossier "applications" et que c'est à ce seul endroit qu'ils faut d'abord y chercher/trouver les apps.
Tout me porte à croire que vos vos sources d'approvisionnements en applications sont comme vos affirmations, probablement très "alternatives"…

avatar fte | 

@switch

"Je ne me souviens pas avoir téléchargé un .zip contenant une application depuis des années. "

Moi pas plus tard qu’hier. Postman.

avatar switch | 

Un bon exemple en effet. L'éditeur de Postman sait parfaitement que son produit s'adresse clairement à des pros, pas au grand public. Ce n'est pas pour rien que toutes applis téléchargeables depuis l'AppStore sont stockées comme .pkg chez Apple. Encore heureux qu'ils utilisent leurs technologies…

avatar fte | 

@switch

"L'éditeur de Postman sait parfaitement que son produit s'adresse clairement à des pros, pas au grand public."

S’adresser à des pros dispense d’être sérieux donc ? 🤪

avatar BeePotato | 

@ switch : « Je ne me souviens pas avoir téléchargé un .zip contenant une application depuis des années. »

Je n’ai pas prétendu que c’était très utilisé. Ce ne l’est hélas pas, en grande partie en raison de la préconisation d’Apple, pendant longtemps (je ne sais pas ce qu’il en est maintenant, n’étant pas allé revérifié depuis longtemps), de favoriser les images-disques pour la distribution d’applications pour MacOS.
Mais le fait que ce n’est pas la solution la plus utilisée ne signifie pas pour autant qu’elle n’est pas bonne — ni qu’elle n’est pas la meilleure solution.

« Tous les développeurs sérieux proposent à minima un .pkg »

Il n’y a donc pas beaucoup de développeurs sérieux pour MacOS. 🤣
Car comme je l’ai dit au-dessus, il y a fort heureusement peu de développeurs qui font cette grossière erreur de débutant d’utiliser un paquet d’installation quand ce dernier est inutile.
L’approche la plus utilisée hors App Store est l’image-disque contenant juste l’application à copier (plus une image de fond pour expliquer aux utilisateurs qu’il faut copier l’application dans le dossier Applications (généralement présenté là via un lien symbolique), rappelant que ce mode de distribution n’a rien de bien évident pour nombre d’utilisateurs).

« car l'immense majorité des utilisateurs savent qu'il y a un dossier "applications" et que c'est à ce seul endroit qu'ils faut d'abord y chercher/trouver les apps. »

Mais non, c’est dans C:\Program Files qu’est ce seul endroit, voyons. 😉
Il y a effectivement toute une génération d’utilisateurs de MacOS qu’on a poussés à croire qu’une application ne pouvait trouver place qu’en vrac à côté de toute les autres dans un — pardon, « le » — dossier nommé Applications. Mais il ne savent pas. Ils croient, c’est tout.

« Tout me porte à croire que vos vos sources d'approvisionnements en applications sont comme vos affirmations, probablement très "alternatives"… »

Je ne vois pas bien le rapport. Mais il est sûr que j’évite autant que possible de m’approvisionner en applications dont les développeurs montrent un manque de connaissance de la plateforme par le choix d’une méthode de distribution inadaptée — ça ne m’inspire pas confiance (ou ça fait du boulot supplémentaire pour inspecter le paquet d’installation et confirmer qu’il ne fait rien d’utile de plus que ce qu’aurait permis une simple copie manuelle).

Quant à mes affirmations, elles reposent juste sur une connaissance de longue date de cette plateforme en tant qu’utilisateur et développeur, ainsi qu’une nette préférence pour certains aspects de l’ergonomie de cet OS qui m’amène à ne pas vouloir avoir la sensation de me retrouver face à une installation d’application Windows.

avatar switch | 

- Les autorisations du dossier "Applications" sont spécifiques car elles incluent des autorisations au système, ce qui n'est habituellement pas le cas des dossiers de l'utilisateur. C'est donc bien le bon emplacement pour y stocker les applications, nonobstant le fait que ce dossier est disponible pour tous les utilisateurs.
- Dans un .dmg on devrait logiquement trouver un .pkg, mais certains éditeurs (Google par exemple) se s'embête pas avec ce détail et place Google Chrome.app dans le .dmg, ce qui ne manque pas de créer des pbs avec les utilisateurs "étourdis" (pour ne pas dire paresseux) qui "oublient" de glisser l'appli vers l'alias du dossier "Applications". Cela ne pourrait pas se produire en utilisant un .pkg.
- Une appli téléchargée ou lancée dans le dossier "Téléchargements" peut se voit attribuer des attributs étendus qui vont faire s'afficher un message si l'application est lancée depuis cet emplacement, même si elle est correctement signée.
- La procédure "parfaite" (pour une appli hors AppStore) qui ne produit aucun message est le lancement d'un .pkg signé et notarisé placé dans un .dmg signé. Mais il faut admettre que c'est du boulot en plus et qu'il est pénible de devoir passer par les fourches caudines de Cupertino, ce qui explique que seuls les plus sérieux s'y coltinent.

avatar BeePotato | 

@ switch : « - Les autorisations du dossier "Applications" sont spécifiques car elles incluent des autorisations au système, ce qui n'est habituellement pas le cas des dossiers de l’utilisateur. »

Pourrait-on avoir une description précise de ce que sont ces autorisations spéciales (parce que « des autorisations au système », ça ne signifie rien de précis ou même vaguement clair) et de ce qu’elles permettent qui n’est pas accessible aux applications installées ailleurs ?

« Dans un .dmg on devrait logiquement trouver un .pkg »

Encore une fois : non, sauf si l’installation de l’application est complexe (avec des morceaux à copier à droite, à gauche).
Apple n’en parle plus dans sa documentation actuelle, qui se focalise, pour la distribution d’applications, sur l’App Store. Mais avant, on pouvait lire ça dans la doc :

“Most applications in OS X do not need to use an installer. To make installation and removal easy, OS X provides bundles.
[…]
The reason to use bundles is somewhat obvious if you have installed many applications in OS X: applications in the form of a bundle can be installed simply by dragging the application to the destination folder in the Finder.”

« Une appli téléchargée ou lancée dans le dossier "Téléchargements" peut se voit attribuer des attributs étendus qui vont faire s'afficher un message si l'application est lancée depuis cet emplacement, même si elle est correctement signée. »

C’est un comportement normal et attendu (et qui n’est pas vraiment lié à l’emplacement, mais au fait d’avoir marqué pour mise en quarantaine suite au téléchargement).
Je ne vois pas en quoi forcer l’utilisateur à ouvrir un programme d’installation et cliquer plusieurs fois sur « Continuer » est plus léger.

avatar fte | 

@switch

"Tout développeur Mac sérieux le sait et proposera au minimum un .pkg"

😂

avatar switch | 

Je serais curieux de savoir si vous êtes développeur Mac, juste pour voir vos créations et la façon dont vous les diffusez… Mais le réponse sera très probablement non.

avatar fte | 

@switch

"Je serais curieux de savoir si vous êtes développeur Mac, juste pour voir vos créations et la façon dont vous les diffusez… Mais le réponse sera très probablement non."

C’est ce qui arrive avec les jugements à l’emporte-pièce : on se plante.

Je l’ai été et j’ai sans doute réalisé un des logiciels les plus utilisés sur Mac pendant une décennie, pour une entreprise que tout le monde ici connaît bien, mais c’était dans une autre vie.

Mais surtout, je suis un fin appréciateur des jugements du sérieux de professionnels sur un critère unique. C’est absolument hilarant.

Et c’est ce que je manifestais donc, mon hilarité causée par ce jugement de très haut vol. Hilarité encore augmentée par ce deuxième commentaire.😭

Bon week-end.

avatar switch | 

Si vous avez ri tant mieux, ça ne fait jamais de mal. Je connais le Mac depuis 1984, alors je serais très curieux de savoir quel logiciel "les plus utilisés sur Mac pendant une décennie" vous avez réalisé et pour quelle entreprise. Mais si vous parlez d'avant OSX, alors c'est sur qu'à l'époque on n'utilisait pas les .pkg…

avatar fte | 

@switch

"Je connais le Mac depuis 1984"

Formidable.

Argument d’autorité ? Connaître… bibliquement ? Ou connaître de nom ? Est-ce supposé être un gage de sérieux ?

Jouons à celui qui a la plus grosse : mon premier Mac était un Mac Plus. Mais mes mimines avaient pianoté sur l’ancêtre alors que le Mac n’existait pas encore, un Lisa vrai de vrai, et pour autant que je saches, l’un des seuls exemplaires en Europe.

J’étais un gamin en culottes courtes, des étoiles plein les yeux, et je venais de trouver ce que serait mon métier.

avatar Jean-Jacques Cortes | 

Comme on peut installer un programme sur un Mac sans passer par la boutique Apple, les éditeurs préfèrent garder l’argent pour eux au lieu de verser les fameux 30% à la pomme.

avatar raoolito | 

@Jean-Jacques Cortes

Clairement ca vient de là oui

avatar fte | 

@Jean-Jacques Cortes

"Comme on peut installer un programme sur un Mac sans passer par la boutique Apple, les éditeurs préfèrent garder l’argent pour eux au lieu de verser les fameux 30% à la pomme."

Ah mais non. Apple le dit bien, l’AppStore est la plus fantastique invention depuis le feu, les développeurs ont tellement à gagner à l’utiliser, voyez comme ils sont heureux sur iOS, la preuve ils l’utilisent tous. Ils devraient faire la queue pour avoir le bonheur de distribuer leur app sur la plus fantastique boutique depuis l’invention de marcher sur deux pattes.

Pourtant pas.

Peut-être que l’AppStore n’est pas si fabuleux en fait. Peut-être même que c’est pas fabuleux du tout, et que personne n’en voudrait si ce n’était pas obligatoire. Et comme ça ne l’est pas, il n’y a que quelques égarés qui s’y perdent.

Ou alors c’est juste une question de pognon. Mais je ne pense pas. En particulier pas pour les apps gratuites. Il y a autre chose que le pognon.

Je pense que ce quelque chose est l’emmerdement pour aucun bénéfice. Et je pense que ce n’est pas différent sur iOS. Sauf que sur iOS, on n’avait ps le choix.

avatar BeePotato | 

@ fte : « Apple le dit bien, l’AppStore est la plus fantastique invention depuis le feu, les développeurs ont tellement à gagner à l’utiliser, voyez comme ils sont heureux sur iOS »

Je ne me rappelle pas avoir lu ce discours au sujet de l’App Store pour MacOS.
Attention à ne pas le confondre avec l’App Store pour iOS.

« Peut-être que l’AppStore n’est pas si fabuleux en fait. »

Ou peut-être que si. Impossible de le savoir sur la seule base du nombre donné ici, qui est bien insuffisant pour juger de quoi que ce soit.

« Et je pense que ce n’est pas différent sur iOS. »

Je pense au contraire que ça l’est (pas le même type d’applications, pas les mêmes prix, pas le même nombre d’applications par développeur, pas les mêmes développeurs, etc.).

avatar Oracle | 

Comparer la popularité de MacAppSore vs iOS AppStore serait plus pertinent en comparant le nombre d’applications existantes sur PC et sur Mac.

Si dans le cas du Mac il est impossible de donner un chiffre rigoureusement fiable puisque la diffusion se fait aussi via le web, ça ne doit pas non plus être impossible de faire des estimations.

Si on arrive à la conclusion que 10% des dev Mac utilisent le Mac AppStore, c’est pas la même chose que si le chiffre montre à 50%.

avatar hervemac | 

En même temps une fois qu’on a les app qu’on utilise au quotidien, il n’y a plus rien à faire sur le store hormis les update.

avatar PtitXav | 

Diffuser sur le Mac AppStore est identique à diffuser sur l’AppStore IOS. La seul différence est le fait que les app Mac peuvent demander un accès plus large aux données que sur iOS.
La notarisation c’est surtout pour les app hors Mac AppStore afin qu’elles soient autorisées par le système. On peut aussi ajouter que maintenant les Mac Mx ont accès à la plupart du catalogue AppStore.

avatar melaure | 

C’est vraiment ricule, mais éditeur micro aime se faire siphonner 30% du prix de vente ???

Perso en tant que consommateur si j’ai le choix entre le MacAppStore et le store de l’éditeur, je prend le deuxième. Apple est déjà plus riche que riche alors les éditeurs galèrent souvent …

avatar pat3 | 

J’ai l’impression d’assister à un très vieux débat aux prémisses fausses: la comparaison entre le Mac, App Store, et l’App Store iOS n’a pas lieu d’être ; le premier est obligatoire, depuis qu’il y a un store sur iPhone, le second a été créé bien après que les développeurs aient développé des tonnes d’applications pour Mac, qu’ils ont depuis des décennies, distribuées par leurs propres moyens, et il continue de n’être nullement nécessaire - les utilisateurs ont la possibilité de télécharger des applications depuis n’importe quel site Web, applications, qui peuvent être gratuites, payantes, libres.

Le Mac et l’iPhone sont deux marchés complètement différents. Leur poids est d’ailleurs sans commune mesure sur le marché des applications en général, et dans les revenus d’Apple, en particulier.

Il faudra bien admettre un jour que les développeurs indépendants sont les ouvriers à la tâche de notre temps : ils attendent au point de rendez-vous que le camion ramasseur d’ouvriers à la journée, viennent proposer du travail : tous ne sont pas élus, certains sont bons pour revenir le lendemain, quelques rares sont embauchés sur la durée, d’autres rarissimes réussissent à monter leur propre plate-forme pour laquelle ils embaucheront à leur tour.

Sur le marché des applications , il y a beaucoup plus d’offres que de demande ; les plates-formes qui proposent du travail ont beau jeu d’imposer leurs conditions.

On sait depuis le début que le principal intérêt du Mac, App Store et la visibilité par rapport aux usagers moyens du Mac, qui, aujourd’hui, après leur premier achat de Mac, ne savent même pas qu’il existe d’autres moyens que le Mac App Store d’accéder à des applications. La presse Mac qui est leur deuxième source d’information après leur entourage ne leur présente majoritairement que des applications qui sont sur le Mac App Store.
On pourra râler dans ces colonnes, et MacG, peut écrire des marronniers les uns après les autres sur la situation du Mac App Store, les faits sont là, et comme toujours, ils sont têtus.

On gagnerait du temps à passer à autre chose, ou bien réellement apporter tous les éléments nécessaires à cette discussion, si discussion il y a.

avatar MachuPicchu | 

Je pense que c’est d’ailleurs assez inquiétant pour les plateformes VR et AR d’Apple. C’est typiquement le genre d’appareils où le succès auprès du public va complètement dépendre des apps tierces, vu que ce sont plutôt des apps lourdes au développement conséquent qui en feront le succès, comme les jeux, les réseaux sociaux, les plateformes de streaming vidéo. Pour ce qui est d’Apple, je les vois mal aller au delà des kits de développement bien sûr, ainsi que la cartographie, la traduction en AR voire un peu de productivité (un genre de mélange de FaceTime et de la suite iWork avec meetings virtuels), voire éventuellement de l’automatisation basée sur la vision. Ça suffirait pour démarrer et donner un aperçu du potentiel de la technologie, mais pas assez pour vraiment apporter un succès durable. Vu que la relation entre les développeurs et Apple est loin d’être excellente, je doute sur le succès de la plateforme : les développeurs ignorent l’apple TV et l’Apple Watch, pourquoi est-ce que ça serait différent pour l’AR et la VR?

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