Dropzone 4 passe à son tour à… on vous laisse deviner

Nicolas Furno |

Dropzone 4 est désormais disponible et cette mise à jour majeure signifie aussi changement de modèle économique. Inutile de faire durer le suspense plus longtemps, vous avez sûrement déjà deviné de toute manière. Comme tant d’autres avant elle, l’app adopte ainsi en effet celui de l’abonnement, avec une app gratuite au téléchargement et un paiement de 1,99 € par mois pour débloquer toutes ses fonctions. Vous pourrez toujours la tester gratuitement pendant 14 jours avant de vous décider.

Dropzone 4 en action, avec l’offre d’abonnement qui débloque toutes ses fonctions.

Cet utilitaire existe depuis plus de dix ans. L’app se loge désormais dans la barre des menus de macOS et elle fonctionne comme une zone de dépôt pour vos fichiers. Dropzone peut simplement stocker un document de manière temporaire, pour simplifier un glisser/déposer complexe entre deux autres apps, par exemple. Elle peut surtout appliquer un « traitement » sur ce fichier, qu’il s’agisse de le mettre en ligne sur un serveur, ou bien de le déplacer dans un dossier précis du Mac, ou encore de l’envoyer par mail ou avec AirDrop. D’autres actions peuvent encore être installées et vous pourrez même en créer avec un langage de script.

Dropzone fonctionnait jusque-là sur un modèle premium classique, où l’app devait être payée une fois, puis à chaque mise à jour majeure. Son concepteur explique toutefois que ce modèle n’est pas rentable et que la survie de l’app dépendait d’un autre modèle. Celui de l’abonnement s’est imposé logiquement pour lui permettre de continuer à maintenir son app à jour. Reste à savoir si les utilisateurs suivront, d’autant que l’augmentation est salée quand on considère que Dropzone 3 était vendue 10,99 €, soit le prix de six mois d’abonnement aujourd’hui.

Pour faire passer la pilule, Dropzone 4 a plusieurs nouveautés à faire valoir. L’interface a été revue, elle est plus simple et varie du sombre au clair en même temps que macOS, quand l’ancienne versions se contentait d’une présentation sombre. Cette mise à jour corrige aussi des bugs liés à Catalina, elle intègre une action Google Drive par défaut et change le service pour raccourcir les liens (c’est désormais TinyURL).

Dropzone 4 dispose aussi d'une nouvelle icône.

Dropzone 4 est proposée uniquement sur le Mac App Store dans un premier temps, mais on pourra prochainement aussi la télécharger directement depuis le site de l’éditeur ou en profiter via un abonnement Setapp. Son interface n’est proposée qu’en anglais, et OS X 10.10 est nécessaire au minimum.

avatar SebAshtian | 

Bubye Dropzone! Ciao ciao 👋

avatar joelcro | 

Je comprends que les développeurs souhaitent vivre de leur travail, tout à fait logique. Mais j’ai bien peur que beaucoup finissent dans le mur avec ces abonnements. J’ai l’impression que beaucoup de ces applications ne sont pas rentables et qu’ils voient dans l’abonnement un graal pour le devenir. J’ai un doute sur l’atteinte de cet objectif. S’il y a un problème de rentabilité, soit on revoit la stratégie, soit on arrête les frais et on passe à autre chose. Mais la base reste que le marché a été mal évalué, si cela a été fait.
Le développeur indépendant aurait-il du mal à savoir s’arrêter face à un constat d’échec? Ne prend-il pas en compte le marché, étant persuadé que sa création est LA killer app que tout le monde voudra?

avatar nespresso92 | 

@joelcro

Au regard du chiffre d’affaire généré par les abonnements je doute guère que ce business model soit contre productif.

avatar joelcro | 

@nespresso92

Pour des poids lourds qui sont nécessaires à des secteurs d’activité ou des logiciels qui ont su s’imposer sur un marché porteur je suis d’accord. Mais pour des utilitaires au marché limité et dont la rentabilité pour l’acheteur est plus que limite tels que celui-ci, je demande à voir. J’espère pour eux que je me trompe. Je leur souhaite.

avatar Danny Wilde | 

@joelcro

Idem

avatar Biking Dutch Man | 

@joelcro

Je ne pense pas que ce soit une question de poids-lourd ou pas, c’est une question de prix par rapport au service rendu. Adobe est le bon exemple, leurs prix sont peut être acceptables pour un usage professionnel mais pas pour un usage privé. Et même en usage professionel, il y a des solutions gratuites souvent économiques et de très bonne qualité, cela vaut la peine de comparer et parfois de prendre des risques.

avatar occam | 

@nespresso92

"Au regard du chiffre d’affaire généré par les abonnements"

Vous le connaissez ? Quel est-il ?

avatar nespresso92 | 

@occam

Je n’ai plus le chiffre en tête. Il a été donné lors des résultats d’Apple.

avatar fousfous | 

Mouais sinon pour les dossiers temporaires autant utiliser le bureau et pour le partage utiliser le menu de partage intégré à macOS.
Déjà que je vois pas trop l'intérêt de cette, alors avec l'abonnement...

avatar Norandy | 

@fousfous

Pareil

avatar Almux | 

Fort probable que cette fonction soit bientôt intégrée, avec sa propre interface, nativement dans l'OS par Apple...

avatar LeSedna | 

Bye bye

Ancienne license = 6 mois d’abonnement

Je les comprends c’est mieux pour eux d’avoir une rentrée d’argent MAIS faut être raisonnable ET laisser lapp fonctionner si on arrête de payer si on a payé autant que sa valeur, sans offrir les update.

avatar lillegubben | 

Franchement il faut arrêter la surenchère, je reconnais aussi qu'il faut que les développeurs puissent vivre de leur travail, qu'ils développent pour iOS et Windows et surtout qu'ils développent de nouvelles applications. J'ai déjà du mal à lâcher 10€ par mois à Adobe, non pas que Photoshop ne les vaille pas, mais c'est la rente qui me dérange.
J'ai laissé tomber 1password car payer un tiers du prix mensuel de Photoshop c'était abusé, même si le service est là, j'ai l'impression qu'on cherche à nous capter par l'habitude (c'est pourquoi je n'ai pas pu passer sur affinity photo) pour ensuite nous enfermer dans des abonnements.

avatar iPop | 

C’est quand même assez cher : 24 euro à l’année.
5 euro , pas plus.

avatar pb23 | 

Ce ne sont pas des « rentes » mais l’économie de la fonctionnalité : paiement à l’usage et maintenances et mises à jour incluses

avatar lewax | 

Je comprend pas... si il y avait un service de synchro ou autre chose qui nécessite un server ou quelque chose du genre, je comprendrai l’abonnement mais la, ça fait cher l’utilitaire.

avatar socotran77 | 

Je l'avais pas c'est sur que je l'aurais jamais

avatar Filou53 | 

"... plusieurs nouveautés à faire valoir. L’interface a été revue, elle est plus simple et varie du sombre au clair..."
oui bien sûr, l'interface est TOUJOURS mieux qu'AVANT ! Vraiment ???
"Cette mise à jour corrige aussi des bugs liés à Catalina,..."
Ben, il ne manquerait plus que cela !
"elle intègre une action Google Drive par défaut"
Pourquoi pas
" et change le service pour raccourcir les liens (c’est désormais TinyURL)"
Bof

C'est pas vraiment cela qui me fera passer à l'abonnement.
Je resterai donc sur la 3 voilà tout.
Après, Sayonara Dropzone.

Sur le Mac, cela va aussi être à 2 vitesses:
- les pros qui pourront/devront se payer plein d'abonnements
- les utilisateurs normaux (du moins, ceux qui ne gagnent pas au lotto ;-)
et qui se rabattront sur les applications d'Apple

Mais je ne suis non plus pa sûr que les 'petits' développeurs s'y retrouveront. Triste pour eux

avatar kiddsoso | 

iGen passe à son tour à... on vous laisse deviner

avatar joelcro | 

@kiddsoso

Désolé mais la çà n’a rien à voir.

avatar Ro | 

On se demande comment les développeurs ont réussi à vivre pendant tooooutes ces années ! 🤔
#bullshit

avatar Lolo43d | 

Allez, une de plus 😡😡😡.

A part les plus fortunés d’entres nous qui vont payé de 2€ à 5/€/6€ par mois en moyenne pour une dizaine de leurs logiciels, nous pouvons parier sur les bons nombres d’éditeurs correspondants qui vont nous « quitter » dans quelques années...

avatar ataredg | 

Le vrai titre : Dropzone 4 passe à son tour à la poubelle.

avatar Simeon | 

Tant que Little Snitch ne passe pas à l'abonnement, tout va bien.

Plus sérieusement, je trouve incroyable le tournant de ces dernières années: j'installais auparavant les majs sans me poser trop de questions. Maintenant, je m'en méfie comme de la peste. La plupart des ajouts des applis que j'utilise sont soit esthétiques, soit dispensables, quand il ne s'agit pas simplement d'une mise à jour payante pour que les choses fonctionnent à nouveau. Un abonnement pour de nouveaux gadgets ? Non, merci.

L'expérience OSX semble aussi se dégrader un peu plus chaque année.

Bref, tant que mon workflow fonctionne, ma nouvelle politique est de n'installer que les mises à jour de sécurité d'OSX et de Safari.

avatar occam | 

@Simeon

Mon expérience également.
Mais pour un environnement de travail, c’est inacceptable.

avatar alan1bangkok | 

ni chaud ni froid
je m'en passe sans soucis
Chacun sa politique

avatar occam | 

@alan1bangkok

Le problème étant que chaque nouvelle app, chaque service qui passe en abonnement diminue d’autant l’intérêt d’iOS.

Nous composons avec un système dispendieux et cloîtré en raison de sa sécurité relative et de la multiplicité des apps qui étendent immensément l’utilité des engins.

Mais les frais constants d’abonnements cumulés atteindront inévitablement un seuil à partir duquel l’installation d’une nouvelle app sur abo ne sera plus viable.
Ajoutez à cela le cycle des mises à jour d’iOS compatibles, risquant de forcer l’upgrade de l’i-machin pour garder la compatibilité d’une app indispensable. En faisant le bilan, on se rend compte que l’on peut souvent avoir les services en ligne, à moindre frais ou gratuitement, et quasi-indépendamment de l’OS et de la plateforme.

À brève échéance, l’abo peut paraître salvateur pour certains éditeurs. Il est une manne et une licence à imprimer de l’argent pour Apple. Mais un système app-centrique ne survit que s’il offre assez d’avantages, à moindres frais, par rapport au web ou au net. Passé en mode abo « chaotique », à la longue, comme tout système de rentes, il risque de s’auto-subvertir et d’empoisonner tout l’écosystème.

avatar alan1bangkok | 

@occam

je ne paie plus , je méprise
qu'ils s'adressent à l'intendance
j'ai gardé un bidule sous IOS et pris un autre sous le robot vert
j'essaie de survivre
Une seule règle pas un sous pour des abonnements applications
je préfère commander une sole meunière que je considère comme un investissement et non une dépense

avatar kitetrip | 

Je m'en passais avant.
Alors je peux m'en passer aujourd'hui.

avatar wolwerine69 | 

Et hop, un de plus.
ils auraient pu proposer un modèle comme Fantastical, qui soit hybride.

avatar switch (non vérifié) | 

1,99€ * 12 mois = 23,88 € par an: c'est clairement trop cher pour ce type d'utilitaire.
Une dizaine d'euros maximum serait plus raisonnable, payable en une fois pour 1 an, à charge pour l'utilisateur de renouveler l'abo si le logiciel lui convient.

avatar bugman | 

Trop gourmand ? Je pense.
Vous allez tous finir à l’abandon avec vos abonnements de miséreux.

avatar Grug | 

Inclus dans Setapp.
Mais en abonnement unique il faut vraiment être fan.

avatar DonPedro | 

Non et mille fois non pour les abonnements (pour les particuliers). D’autant qu’en l’occurence, on me le filerait gratuitement que je bènerais vite fait.

avatar mouahahaha | 

Les abonnements c'est un attrape couillon. Les mecs en branlent pas une, sortiront 1 màj/an au mieux et vont espérer que les couillons qui paient l'abo de leur applications n'en est pas des masses d'autres pour qu'il n'est jamais, ou le plus tard possible, de problèmes financiers qui les forcent à regarder et réduire ses dépenses en coupant tout ce qui est superflu...

Puis bon le coup du "JE choisis tel prix pour l'achat unique mais je perds des sous pour vous en bon philanthrope que je suis". Franchement si c'est pas un aveux qu'il prend ses utilisateurs pour des crétins fini...

avatar byte_order | 

En même temps, la clientèle cible est celle qui est connue pour avoir le plus de pouvoir d'achat et le moins de goût pour se compliquer la vie numérique...

avatar Bigdidou | 

@byte_order

« En même temps, la clientèle cible est celle qui est connue pour avoir le plus de pouvoir d'achat et le moins de goût pour se compliquer la vie numérique... »

Voilà.

avatar socotran77 | 

Je me pose tout de même la question quand je vois que nous sommes une ÉCRASANTE majorité, ici, à dénigrer tous ces abonnements, que cinq devenir tous ces vendeurs d'abonnements ! Ont ils déjà fait le calcul de leurs pertes de clientèle ou bien alors tous les contestataires ne sont qu'ici !!!?
En tous les cas, pour ma part, je ne céderais JAMAIS ! J'accepte uniquement les abonnements pour des services (Dropbox, films...) mais aucun pour de simples logiciels, même s'ils incluent un hébergement dont je n'ai que faire !

avatar Bigdidou | 

@socotran77

« Je me pose tout de même la question quand je vois que nous sommes une ÉCRASANTE majorité, ici, à dénigrer tous ces abonnements »

L’écrasante majorité est celle,qui je s’exprime pas ici à ce sujet.

avatar switch (non vérifié) | 

Nous avons été très très mal habitués depuis les débuts de la micro, en utilisant des logiciels piratés ou en récupérant ou en distribuant des numéros de série.
Les éditeurs historiques (Microsoft et Adobe en tête) ont pu ainsi très largement diffuser leurs logiciels. C'était le bon vieux temps…mais la fête est finie !
Avec l'arrivée d'internet, coder des applis qui ne fonctionnent qu'un temps est faisable, et s'en est fini des codes d'enregistrement: désormais l'existence et la validité des licences passe par internet.
Adobe et Microsoft ont ainsi récupéré des dizaines de milliers d'utilisateurs, et l'abonnement est devenu la norme.
Les licences "perpétuelles" ne l'étaient jamais: il suffisait q'une mise à jour système rende un/des frameworks obsolètes pour qu'un logiciel cesse de fonctionner du jour au lendemain. C'est pourquoi nombre de pros dans de nombreux segments d'activité continuent d'utiliser des couples matériel/logiciels/OS parfois très anciens.
L'idéal serait de payer au temps réel d'utilisation de l'application: on y est déjà dans certains domaines pro, mais je pense que ça n'arrivera pas avant longtemps pour le grand public.
J'ai acheté récemment un logiciel de réparation de vidéos au prix très élevé de 69 €.
J'aurais largement préféré payer 10 € pour un an d'utilisation, et ne pas renouveler la licence ensuite.
L'avenir est donc aux logiciels en abonnement: si leur prix est raisonnable tout le monde y trouvera son compte. Sinon, n'achetez pas, ou mieux… codez vos propres applications: vous verrez, c'est passionnant !
Je suis certain que quand vous aurez passé quelques milliers d'heures à apprendre à coder et quelques milliers d'autres à réaliser une bonne application, vous voudrez la distribuer et en assurer le support gratuitement…

avatar Serge 001 | 

Je possédais des licences pour Dropzone 2 et 3. Et j'ai découvert FilePane, petit utilitaire pas cher du tout et dix fois plus polyvalent que Dropzone.
https://mymixapps.com/filepane

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