Ulysses 13 : des objectifs pour vous aider à écrire tous les jours

Florian Innocente |

"Le numéro de chance" c'est ainsi que l'éditeur d'Ulysses qualifie la nouvelle version 13 de son éditeur de texte qui sort aujourd'hui, simultanément, sur macOS et iPhone/iPad.

Les deux Ulysses sur macOS et iOS ont en commun la quasi totalité des nouveautés et corrections. Ceux qui se servent quotidiennement d'Ulysses (pour des romans, des articles, pour alimenter un blog…) peuvent suivre plus en détails leur historique d'activité pour mesurer ce qu'ils ont rédigé et la masse d'écriture qu'il leur reste.

On définira ainsi des objectifs quotidien de nombre de signes à écrire (ou de mots, ou de pages, ou de paragraphes, voire de lignes…) sur une base quotidienne et cette progression est illustrée par une jauge circulaire.

Les différents critères de calcul (signes, pages, lignes…)

Une petite fenêtre que l'on peut détacher pour la garder toujours sous les yeux va montrer votre avancée vers l'objectif défini et le rythme à tenir. Cela peut se révéler très utile pour se motiver soi-même ou lorsqu'on est face à un impératif de rendu à une date précise (pour les pigistes par exemple).

Ces informations peuvent être partagées, vers Rappel, Notes ou vers des réseaux sociaux. Ulysses tient également compte de votre planning de travail, vous pouvez lui dire que le week-end ou d'autres jours sont systématiquement chômés.

Ces données participent à alimenter votre historique d'écriture où vous verrez le volume de votre production du jour, la moyenne journalière, votre record et le total accompli durant la semaine. Les gros amateurs de statistiques pourront exporter ces chiffres vers un tableur.

Lorsqu'on a besoin d'intégrer des blocs de code dans un document, ceux-ci sont distingués du texte autour par des aplats de couleur, la police appliquée est automatiquement du monochasse et l'import/export au format adapté pour GitHub est assuré. Ulysses 13 annonce 40 langages de programmation reconnus et la coloration de leur syntaxe

Parmi les autres améliorations, plus petites mais bien pratiques il y a l'affection de couleurs pour les mots-clefs ajoutés à vos textes. Ou encore, les images que l'on glisse dans les textes qui peuvent maintenant apparaître en couleurs (c'est une option dans les Préférences), jusque-là elles s'en tenaient à un monochrome plus discret.

D'un côté comme de l'autre vous pouvez tester l'application pendant 14 jours avant de choisir l'une des deux formules d'abonnement fixées à 4,99 €/mois ou 39,99 €/an (11,99 €/6 mois pour les étudiants). Un principe de souscription adopté depuis un an par l'éditeur. Comme toujours, l'application est traduite en français.

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avatar 406 | 

Vivement Ulysse 31 =))

avatar matthew3321 | 

@406

Je plussoie ?

avatar byte_order | 

Je suis Nono, le petit robot, l'ami d'Ulyssss !

avatar C1rc3@0rc | 

406
"Vivement Ulysse 31 =))"

?

@byte_order
"Je suis Nono, le petit robot, l'ami d'Ulyssss !"

Vous avez fumé un truc pas frais?

avatar Picaweb | 

« la police appliquée est automatiquement du monoplace »

Je suis peut-être trop néophyte dans le domaine, mais que signifie une police « monoplace » ?

avatar occam | 

@PicaWeb

J’imagine que Florian entend par là une police monochasse, une police non proportionnelle (dite monospace en anglais).
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chasse_(typographie)

C’est du moins ce qu’indique l’éditeur :
« Code blocks can now span as many paragraphs as needed, and they’re always set in a monospace font in the editor and during export. »

Mais : sobriquet PicaWeb et néophyte en typographie ?
Vous n’allez quand-même pas nous faire croire cela ?

avatar Picaweb | 

@occam

Merci beaucoup pour ces précisions !

(Je sais rester modeste sur mes connaissances ?)

avatar Florian Innocente | 
Je vais reprendre ton "monochasse" qui sera mieux que le "monospace" (et mieux encore que le "monoplace" que macOS m'a automatiquement mis sans que je ne fasse gaffe ??‍♂️).
avatar C1rc3@0rc | 

@occam

Certes le terme et le plus adequat mais la traduction commune c'est "police a espacement fixe". Ce qui est logique comme police de caractères pour des parties de citation de "code" de programmation.

«Mais : sobriquet PicaWeb et néophyte en typographie ?
Vous n’allez quand-même pas nous faire croire cela ?»

Peut etre une reference aux Pokemon...

avatar Finouche | 

@PicaWeb

Une police monospaced plutôt, c’est à dire que tous les caractères occupent le même encombrement et sont donc alignés verticalement, ce qui facilite la lecture du code.

avatar byte_order | 

@Picaweb
> mais que signifie une police « monoplace » ?

Qu'elle patrouille sans coéquipier.

avatar KimchiMan | 

@byte_order

?

avatar xavier25 | 

Excellente app qui a remplacé scrivener et evernote sur Mac et iOS pour moi.

avatar C1rc3@0rc | 

@xavier25

«Excellente app qui a remplacé scrivener et evernote sur Mac et iOS pour moi.»

J'avais fait la bascule dans l'autre sens (enfin j'avais degagé tres vite Evernote lorsqu'un IT m'a fait lire les CGU...) et Scrivener me semble etre moins limité qu'Ulysse qui me semble vraiment conçu pour l'ecriture de nouvelles. Apres, peut etre que les nouvelles versions sont moins restrictives?

avatar xavier25 | 

@C1rc3@0rc

En fait scrivener est très bien, il a plein de qualités, mais écrire n’est pas mon activité principale, juste un hobby et finalement Ulysses me suffit pour écrire des petits textes, et en plus, me permet d’écrire tout ce que j’écrivais dans evernote classés en dossiers et sous dossiers. La synchronisation est pratique, les options de mise en forme nombreuses. Pour moi qui classe des textes allant de la nouvelle au code informatique c’est juste génial de tout avoir dans une même app. Après l’organisation de type roman de scrivener est finalement assez facile à reproduire dans Ulysses, il suffit de créer des sous dossiers (personnages, lieux etc). En fait j’ai sauté le pas car la synchronisation de scrivener était imparfaite et c’est ce qui m’a fait switcher je crois au départ. Et quand Ulysses est devenu payant par abonnement j’ai eu l’offre à 25€ par an qui pour mon usage est franchement pas cher.

avatar C1rc3@0rc | 

@xavier25

Ok merci pour cette reponse. Toujours bien d'avoir des retours d'experiences reelles.
J'avoue que la synchro pour moi c'est pas du tout un critere de choix. J'ai tendance a faire mon possible pour eviter tout ce qui est cloud et a ce niveau Scrivener - que j'ai sur Mac et iPad Pro - me satisfait pleinement.

avatar lll | 

Toutes ces applications à abonnement ont l'air très bien pour ceux qui les utilisent régulièrement. Pour moi qui trouve Ulysses clair mais qui n'écris qu'un peu le week-end, c'est quand même l'impression de jeter l'argent par les fenêtres.

Je ne suis pas pour la limite d'utilisation au temps, mais pour les petits utilisateurs, je me demande si d'autres modèles intermédiaires ne sont pas possibles.

avatar Grug | 

il existe énormément d'alternatives extrêmement abordables, et souvent, à mon humble avis, (bénéficiant d'Ulysse par setapp) bien meilleures et plus ouvertes.

avatar Malum | 

5 € par mois c’est moins de la moitié d’une place de cinéma.

avatar Grug | 

Oui, mais à force, ça fait quand même beaucoup si il faut payer une place de cinéma (même à demi tarif) à tout l'amphi… ;)

avatar C1rc3@0rc | 

«5 € par mois c’est moins de la moitié d’une place de cinéma.»

Ça dépend d’où et 1 cinema par mois c'est deja une bonne consommation.

Mais la on ne parle pas d'un loisir, mais d'un outil de production.
A 60€ en achat unitaire ça peut être considéré comme raisonnable mais le souci c'est le modèle de l'abonnement enfermant et impliquant de payer toujours plus cher!

Pour l’écrivain qui s’achète sa machine pour 5 ans ça veut dire que le soft va coûter 250€, pas 50...

avatar KimchiMan | 

@lll

Scrivener est un bon remplaçant. Un peu austère de prime abord, mais très agréable et puissant après la période d'initiation.

avatar lll | 

Merci ! Je vois qu'ils proposent 30 jours d'évaluation alors j'essaierai.

N'empêche, quand je pense que beaucoup d'écrivains publiés n'utilisent que Word et s'en accommodent, je me demande si je ne ressemble pas au narrateur de La vérité sur l'affaire Harry Quebert quand il achète un nouvel ordinateur « dans l'espoir qu'il serait vendu avec de bonnes idées et d'excellents synopsis. Mais en vain. »

:)

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