Mellel 3.4 exporte les tables de matière en PDF

Nicolas Furno |

Mellel [3.4.0 / Démo – Français – 38,99 € – 101 Mo - RedleX] a été mis à jour et le traitement de texte reçoit plusieurs améliorations importantes. En premier lieu, les documents avec une table des matière peuvent désormais être exportés en PDF sans perdre l’organisation interne. Jusque-là, le logiciel savait gérer chaque titre en tant que référence uniquement en interne, mais l’information était perdue à l’export. Désormais, le document PDF contient aussi sa table de matières, ce qui facilite considérablement la navigation dans les longs documents.

Mellel génère désormais des PDF avec tables de matière. On voit ici le même document dans le traitement de texte (gauche) et dans Aperçu (droite) : l’interaction est totalement préservée. Cliquer pour agrandir

Si vous utilisez des annotations, le logiciel peut également les exporter au passage. Mellel passe aussi au 64 bits, avec la promesse de performances en progrès, notamment pour la fonction Coup d’œil. On peut aussi compter sur d’autres améliorations sur la majorité des fonctions, mais aussi de l’interface, même si ça ne se voit pas forcément.

Les fenêtres sont plus proches de l’esprit Yosemite, mais il faut bien reconnaître qu’en matière d’interface, Mellel accuse un petit peu le poids des années. Ce traitement de texte reste en revanche un modèle du genre en matière de fonctions et si vous devez écrire de longs documents très structurés (comme un mémoire ou une thèse), c’est un outil parfaitement adapté et toujours stable. Surtout avec cette mise à jour qui conserve la table des matières à l’export.

Mellul fonctionne à partir de Snow Leopard et son interface est toujours (mal) traduite en français. Outre cette version complète vendue 39 €, on peut se limiter à Mellel Lite, version allégée qui ne contient ni table de matières, ni références croisées, ni bibliographie. Chacune de ces fonctions peut-être achetée 6,99 € à l’intérieur de l’application. Une version de démonstration est disponible pour tester avant achat.

avatar Le docteur | 

Nisus le fait aussi, OpenOffice aussi, depuis longtemps. On attend encore que Pages et Word pour Mac le fasse, mais à mon avis on attendra encore longtemps

avatar iPop | 

@Le docteur :
PAGES exporte les sous titres en PDF et ce, depuis longtemps.

avatar Pieromanu | 

@Pandarama :
Une excellente gestion des longs documents, ainsi que des langues multiples au sein d'un même document. Mellel gère mieux le rtf que Word aussi. Il y a certainement d'autres avantages, je ne liste que quelques uns de ceux qui m'ont fait passé à ce logiciel, que j'utilise à côté de Scrivener et Pages. J'aimerai bien me passer totalement de Word pour mes articles mais de nombreux éditeurs l'utilisent, soupir...

avatar occam | 

« Quels avantages par rapport à Word

D’abord, l’immense avantage de ne pas être l’usine à gaz mal fagotée qu’est devenu Word.

Microsoft est peut-être en train de réinventer Windows. Mais pour Office, et certainement pour Word, il faudrait en effacer même le souvenir, et tout recommencer à zéro.

Ensuite, Mellel est un outil de traitement de texte pour les linguistes ou pour le travail dans un environnement multi-langues.

C’est probablement le meilleur outil pour traiter des systèmes d’écriture différents dans le cadre d’un même ouvrage. Si d’aventure vous avez à présenter et à documenter des textes complexes en langues occidentales à côté d’autres, p.ex. en arabe ou hébreu à côté du français ou de l’anglais, ou même seulement du grec ou du cyrillique à côté du latin, Mellel est le premier choix.

Comme Nisus, même plus encore, Mellel offre une excellente intégration avec BookEnds, le meilleur gestionnaire bibliographique natif pour OS X.

À noter que cette semaine, BookEnds, Scrivener, Nisus, DevonThink Pro Office, Tinderbox et quelques autres logiciels de cette teneur sont offerts à –25% durant le SummerFest 2015.

avatar jipeca | 

Même si l'interface ne correspond pas aux canons esthétiques du moment (Quelle importance d'ailleurs ?) ça reste autrement plus clair que Word (quel fouilli).

Et par ailleurs, quelle réactivité chez Mellel ! Après des problèmes de fonctionnement d'une version acquise sur le MAS (toujours sans réponse d'Apple d'ailleurs) et en avoir informé Mellel, Mr Ori REDLER a réglé mon problème en 48 heures. Je sais aussi que son intervention partait simplement d'un souci du client, ce qui n'est manifestement pas celui d'Apple.
Donc : Besoin de Mellel ? Acheter en direct, c'est plus sur.

avatar occam | 

Pour connaître MS Word sur MS-DOS depuis 1984, et sur Mac depuis 1986, je persiste et signe: Word est devenu une usine à gaz mal fagotée.
Cela n'a pas toujours été le cas.

L'argument "logiciel indispensable pour un professionnel tant le format est un standard en entreprise": j'entends ça très souvent. À l'analyse, c'est presque toujours fallacieux.
D'abord, il n'y a pas de format unique Word, comme il n'y a pas de format unique Office. Beaucoup de clients utilisent encore un workflow .doc et .xls, alors que Microsoft force l'adoption de .docx* et .xlsx depuis 2007.

Quand je prépare un texte pour publication, on spécifie le plus souvent "Word". Je rends tous mes textes en .RTF, sans exception (sauf quand LaTEX est accepté). Jamais le moindre problème.

À la base de .docx et .xlsx, il y a la spécification Office Open XML et l'Extensible Application Markup Language (XAML) pour la programmation VBA. Quand on analyse ce qui en est effectivement utilisé en entreprise, cela ne fait souvent qu'un faible pourcentage. Deux exemples des six derniers jours:

- Hier, j'ai dû faire un raccord de documents OOXML vers une base de données d'entreprise sur SQL server. Word m'était donné comme "indispensable". En fait, la seule partie fournie par Word était un logo, corporate identity, tout le reste pouvait se faire idem en texte pur + markdown. Je vois la même chose dans 4 cas sur 5.

- Mercredi dernier, le statisticien Hadley Wickham, créateur de ggplot2 pour R, et un des protagonistes de R-Studio, nous présentait ses nouveaux packages pour R, dont un pour filtrer et importer les données au format .xlsx/OOXML dans R. Dixit Hadley: « La spécification du format chez Microsoft est éparpillée sur quelques 5000 pages. Tout ce qu'un programmateur doit savoir sur ce format pour y créer l'interface peut s'apprendre en 30 minutes. Cherchez l'erreur. »

avatar Moonwalker | 

Un excellent logiciel.

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