La Freebox Révolution n’a pas fini de nous étonner. Plus de 13 ans (!) après son lancement, la Freebox v6 continue de recevoir des mises à jour. Et ces mises à jour ne corrigent pas seulement des bugs, elles ajoutent aussi de nouveaux services. Des clients rapportent l’apparition d’Apple TV+ sur le Player.
Player Freebox Révolution. Image Free.
Le service vidéo d’Apple est accessible depuis le menu « Vidéo à la demande », sous TF1+ qui a été ajouté récemment également. Les Freenautes peuvent s’abonner au tarif habituel de 9,99 €/mois et profiter d’un essai gratuit de sept jours.
La Freebox Révolution n’est pas le meilleur appareil pour regarder les programmes Apple TV+ (elle n’est pas compatible 4K et consomme plus qu’une Apple TV), mais il faut saluer sa longévité sans commune mesure. Les autres box sorties à la même époque n’évoluent plus depuis des années. Lancée en 2013 par Orange, la Livebox Play (v3) a reçu sa dernière mise à jour en 2019, par exemple.
Apple TV+ est facile à trouver sur la Freebox Révolution, juste en dessous de TF1+. pic.twitter.com/GWPtBL1VKF
— Cyrille Varnier - The Big Picture (@cvrlh) April 20, 2024
Il faut dire que Free se met tout seul dans l’obligation de poursuivre le suivi logiciel de la Freebox Révolution en commercialisant toujours celle-ci aujourd’hui. Une mise à jour parue le 10 avril a réparé la prise en charge de la diffusion à distance pour YouTube et Netflix, corrigé un problème de lecture dans Prime Video ainsi que changé la page d’accueil du navigateur web, entre autres choses.
Sachant que Netflix, Prime Video et Apple TV+ sont maintenant présents sur la Freebox Révolution, il ne manque plus que Disney+ comme grande plateforme de vidéo. Free avait indiqué en 2022 que Disney bloquait la disponibilité de son service sur la box, mais une pub récente pour Disney+ sur l’écran d’accueil laisse penser que la situation pourrait évoluer.
Proton continue d’enrichir son catalogue de services. Les abonnés à ProtonMail peuvent désormais être alertés si leurs identifiants et autres mots de passe sont en fuite et revendus dans les coins sombre du net.
Image : Proton.
Proton explique que sa fonctionnalité va scruter le dark web pour identifier et alerter les utilisateurs si leur adresse Proton fait l’objet d’une fuite. Plus précisément, la plateforme va surveiller en permanence certains hubs de partages d’identifiants, comme les forums de pirates et autres sites de revente. Elle préviendra également si un utilisateur s’inscrit à un service qui est piraté par la suite.
Une fois la nouveauté activée, l’utilisateur n’a pas grand-chose à faire. Le système de Proton enverra une alerte lorsqu'il détecte quelque chose d’anormal, partageant des données complètes sur la fuite (données compromises, service affecté, etc). Des conseils seront aussi prodigués pour éviter de futurs ennuis. Cette « surveillance du Dark Web » se basera sur un code couleur pour montrer quels identifiants doivent être changés en priorité. Elle présentera toute les fuites ayant affecté un compte sur les deux dernières années.
Image : Proton.
Pour le moment, la nouveauté est à aller chercher dans le panneau latéral dans Proton Mail, Proton Calendar ou Proton Drive (en passant par un navigateur). Un unique bouton sert à activer la détection, et il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’elle se fasse oublier. À l’avenir, Proton envisage de prévenir les utilisateurs directement via une notification Android ou iOS, et de laisser le choix de surveiller ses noms de domaines personnalisés. L’abonnement ProtonMail est facturé 5 € par mois, mais revient moins cher en s’engageant sur un ou deux ans.
Bien qu’il ne soit plus vendu par Apple depuis l’arrivée de la génération M3, le MacBook Air M1 continue d’être commercialisé par les revendeurs, qui rivalisent de promotions. C’est Cdiscount qui fait le plus fort en ce moment en proposant l’ordinateur portable dès 899 €.
Pour l’avoir à ce prix-là, il faut saisir lors de la commande le code « APPLE30 » qui applique une remise supplémentaire de 30 €. C’est la version de base équipée de 8 Go de mémoire et de 256 Go de stockage qui est à ce tarif.
MacBook Air M1. Image MacGeneration.
Autrement, le MacBook Air M1 est vendu 939 € sur Amazon, à la Fnac, chez Darty ou encore chez Boulanger. Il est proposé ailleurs à 999 €, son nouveau tarif hors promotion.
Même s’il est sorti il y a plus de trois ans, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage.
Apple poursuit ses emplettes dans le domaine de l’intelligence artificielle. La Pomme a acquis en décembre dernier la start-up parisienne Datakalab, révèle Challenges. Le montant de l’opération n’est pas connu.
Apple Park. Image Apple.
Fondée en 2017 par les frères Xavier et Lucas Fischer, Datakalab était spécialisée au départ sur l’analyse des visages. Sa technologie était utilisée pour détecter le port du masque en période de Covid ainsi que pour mesurer les émotions des spectateurs au cinéma.
En 2022, la start-up composée d’une dizaine de personnes a pivoté en se focalisant sur la compression des algorithmes utilisés en intelligence artificielle. Les chercheurs français ont publié des travaux sur la quantification, une méthode pour réduire la complexité des calculs et ainsi accélérer la vitesse d’exécution des tâches sur les appareils finaux. Apple semblant décidée à faire tourner en local un modèle de langage maison dans iOS 18, l’optimisation des temps de traitement est cruciale.
D’après Challenges, les deux fondateurs de Datakalab n’ont pas rejoint Apple. À l’inverse, plusieurschercheurs se sont envolés pour Cupertino et officient désormais dans ses équipes d’IA.
Jusqu’à la sortie de la puce M3, le Mac mini était étonnamment bien placé lorsqu’il s’agissait d’adopter une nouvelle puce Apple Silicon. À en croire Mark Gurman, le petit ordinateur d’Apple devrait cette fois faire l’impasse sur le M3, pour mieux adopter le M4 soit fin 2024, soit début 2025.
Apple avait quelque peu repositionné le Mac mini dans sa gamme d’ordinateurs de bureau avec la génération actuelle sortie en janvier 2023. Celle-ci dispose en effet d’une configuration avec une puce M2 Pro en son cœur, que l’on peut envisager comme un « Mac Studio light ».
Les volumes de vente des ordinateurs de bureau étant nettement plus faibles que les ventes d’ordinateurs portables, Apple n’a pas forcément intérêt à mettre en permanence sa gamme à jour. L’iMac 24” qui vient de fêter ses trois ans, avait quant à lui fait l’impasse sur le système sur puce M2. La question ne devrait pas tarder à se poser également pour le Mac Studio et le Mac Pro, qui avaient été tous deux présentés à la WWDC en juin dernier. En début d’année, le même Mark Gurman indiquait qu’Apple travaillait sur un M3 Ultra que l’on pourrait retrouver dans un Mac Pro au second semestre de cette année.
Dans l’univers automobile, les rappels ont perdu de leur sens avec l’émergence des ordinateurs sur roue qui peuvent être mis à jour à distance. C’est régulièrement le cas chez Tesla, où un « rappel » massif consiste en réalité à la diffusion d’une nouvelle version du logiciel maison à toutes les voitures du constructeur américain. Le dernier rappel en date concernant le Cybertruck est toutefois bien différent : les 3 878 camions produits à ce jour devront tous passer entre les mains d’un technicien Tesla pour corriger un problème matériel. Et pas un léger : l’accélérateur peut en effet rester bloqué enfoncé, ce qui entraînerait à coup sûr un accident.
Ce problème a été découvert dans le courant de la semaine dernière et il est si grave que Tesla a immédiatement interrompu la chaîne de production du véhicule. Comme le détaille ce propriétaire sur TikTok, la protection placée sur l’accélérateur s’est décollée et elle est venue se coincer sous un élément de l’habitacle, bloquant la pédale dans sa position enfoncée, ce qui veut dire que le Cybertruck accélère constamment. Fort heureusement, il n’a pas paniqué et a freiné à fond, ce qui revient à annuler l’accélération et arrêter les trois tonnes d’acier, mais on comprend l’urgence de la situation.
D’après Tesla, le problème viendrait de l’utilisation non approuvée d’un lubrifiant lors de l’installation en usine de la protection sur l’accélérateur. Des restes de ce lubrifiant pourraient laisser la protection glisser sur le métal sous-jacent et créer la situation si dangereuse rencontrée notamment par ce propriétaire. Le constructeur a indiqué aux autorités américaines que l’accélérateur a été modifié sur la chaîne de production et que le problème ne devrait plus survenir.
Pour les quasiment quatre mille Cybertruck sur les routes américaines, la solution passe par l’ajout d’un rivet à la base de la pédale. C’est une correction qui ne coûte rien et ne demande que trente secondes environ, à défaut d’être très élégante. Dans un véhicule vendu 100 000 $, c’est un petit peu grossier, mais c’est la méthode Tesla dans toute sa splendeur : efficace, rapide et pas cher.
Au passage, ce rappel permet d’avoir une meilleure idée sur la production du Cybertruck depuis son lancement l’hiver dernier. Quelques mois plus tard, la production reste manifestement sur une petite échelle, encore très loin des objectifs annoncés par Tesla. Il faut dire que le ticket d’entrée à 80 000 $ n’aide pas et on ne sait toujours pas quand le modèle entrée de gamme, facturé 61 000 $ tout de même, sortira. Le constructeur est de toute manière probablement limité avant tout par des problèmes d’approvisionnement à ce stade.
Est-il réellement envisageable de se déconnecter complètement d'Internet ? Si cela s'avère possible, quelles sont les raisons pour lesquelles cela mériterait d'être envisagé et comment pourrait-on y parvenir sans que cela ne devienne une source de fatigue ?
Vous êtes peut-être déjà quelqu'un qui accorde une grande importance à la protection de sa vie privée sur le web. Vous veillez à ne révéler aucune information personnelle superflue et il vous arrive même de fournir des données erronées lorsque des sites web vous demandent des informations personnelles qui ne vous semblent pas nécessaires.
Cependant, certaines informations vous concernant, telles que votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone, peuvent être trouvées sur divers sites Internet légitimes. Les sites qui agrègent ces données collectent joyeusement ces informations, les compilent dans des profils personnels qu'ils peuvent ensuite vendre ou exploiter de différentes manières, et cela de manière tout à fait légale.
Mais la loi leur impose également d'effacer vos données si vous en faites la demande. Incogni, une initiative de Surfshark, qui est un fournisseur de VPN et de services de sécurité bien établi, se propose de devenir votre partenaire pour la protection de votre vie privée. Ce service vous aide à demander l'effacement de vos données auprès de multiples agrégateurs.
Quelles sont les informations que collectent les agrégateurs de données, ou data brokers ?
Que nous le voulions ou non, nos informations personnelles sont éparpillées sur Internet. Chaque fois que vous acceptez des cookies, téléchargez une application, ou même accomplissez une tâche aussi banale que de visiter un site web, les courtiers en données recueillent des informations telles que votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone, et ils peuvent potentiellement les vendre à des tiers intéressés.
Ces informations personnelles, une fois collectées, peuvent être utilisées pour vous envoyer des spams, des appels de démarchage et des publicités ciblées. Elles peuvent également tomber entre les mains de fraudeurs ou de voleurs d'identité, ce qui pourrait vous motiver à vouloir les faire supprimer définitivement.
Cette étude de Surfshark montre que parmi les 491 plus grands courtiers en données analysés, 30 ont déjà subi des violations de données à une ou plusieurs reprises, résultant en une perte moyenne de 125 millions de points de données.
Vous pouvez bien sûr demander la suppression de ces données par vous-même, mais cela requiert du temps et des efforts. De plus, il est évident que la plupart des courtiers en données sont réticents à l'idée de supprimer vos informations.
Qu'est-ce qu'Incogni et comment fonctionne-t-il ?
Fort heureusement, Surfshark a identifié ce problème et propose Incogni en réponse, un outil de confidentialité des données qui demande la suppression de vos données auprès de nombreux courtiers en votre nom. Tout cela est réalisé sous l'égide du Règlement général sur la protection des données (GDPR) et du California Consumer Privacy Act (CCPA).
Incogni sert d'intermédiaire entre vous et les entreprises qui rassemblent vos données, en assurant la confidentialité de celles-ci tout en vous faisant économiser du temps. En termes simples, vous bénéficiez d'un grand bouton rouge qui purgera vos informations personnelles et fera appliquer les lois existantes sur la protection des données sans nécessiter de votre part d'interagir directement avec les courtiers. Incogni fonctionne comme un mandataire qui envoie des demandes de suppression de données (sans pour autant vérifier si les courtiers possèdent réellement vos données) et vous rapporte ensuite leurs réponses, sans toutefois valider de façon active que vos données ont été supprimées.
Incogni est donc, pour le dire simplement, un outil de confidentialité qui automatise le processus de demande de suppression de vos données des bases de données des courtiers. Normalement, vous devriez naviguer sur Internet pour identifier les courtiers en données détenant vos informations personnelles, les contacter un à un, et leur demander de les supprimer. Ce serait un processus long et laborieux.
Le processus est en réalité assez simple. Vous créez un compte avec votre courriel et un mot de passe. Vous entrez ensuite votre nom complet et votre adresse, ce qui, selon Incogni, est nécessaire pour les demandes de suppression de données. Après cela, vous donnez à Incogni une procuration (très) limitée pour agir en votre nom. Vous choisissez un forfait mensuel ou annuel, et vous êtes prêt à commencer.
Vous interagissez avec Incogni via un tableau de bord en ligne simple. Juste après votre inscription, vous verrez le nombre de courtiers avec lesquels Incogni collabore (environ une centaine) et le nombre prévu pour recevoir les demandes de suppression. Incogni utilise un algorithme interne pour décider lequel de ces courtiers est susceptible d'avoir vos données et lance immédiatement le processus de demande de suppression.
Une fois cette étape franchie, il ne vous reste plus qu'à laisser Incogni agir pendant un certain temps. Comme le note la société, les courtiers disposent légalement de 30 à 45 jours pour répondre, et certains prennent tout ce temps. Durant le processus, vous pouvez recevoir des courriels de certains courtiers, bien que la majorité des réponses par courriel soient gérées directement par Surfshark.
Quel est le coût d'Incogni ?
Vous pouvez obtenir un mois de protection avec Incogni pour 11,49 $. Cependant, même si les données sont supprimées une fois, elles peuvent être recueillies à nouveau, il est donc recommandé de choisir l'abonnement annuel pour une suppression continue des données, qui coûte 5,79 $ par mois (ce tarif représente une réduction de 50 % par rapport à l'abonnement mensuel).
Notez toutefois que pour l'instant, Incogni n'est pas encore disponible en version française.
