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Les rayons cosmiques ne causeraient pas d'erreurs dans la RAM

Pierre Dandumont

mardi 18 novembre à 17:30

Matériel

Depuis des dizaines d'années, une des excuses quand un programme a un gros bug va être « C'est pas moi, c'est Murphy » « Ce sont les rayons cosmiques ». En effet, et c'est un fait communément admis (et a priori faux), les fameux rayons cosmiques pourraient modifier la valeur d'un bit dans de la mémoire vive, et donc causer un plantage. Ou pire, comme en Belgique en 2003 (à Schaerbeek), modifier le résultat d'une élection : un candidat avait reçu 4 096 votes en trop, une erreur qui a été attribuée à un rayon cosmique, ou plus exactement à une erreur de la mémoire vive de la machine à dépouiller.

Une représentation imagée des rayons cosmiques. Image CNRS.

La solution classique pour éviter les erreurs en question va être d'utiliser de la mémoire ECC, à correction d'erreur. C'est une technologie qui permet de détecter et de corriger les erreurs dans certains cas, et de les détecter dans d'autres. Elle est rarement employée, car elle a un coût, qui est généralement simple à calculer : une barrette de mémoire doit contenir neuf puces au lieu de huit dans une configuration classique. Apple, avec certains Power Mac et ses Mac Pro, a longtemps intégré de la mémoire ECC, mais a abandonné cette technologie avec les puces Silicon.

Une barrette de RAM ECC, avec neuf puces. Image Crucial.

Mais des chercheurs qui viennent de publier une étude sur arXiv — une plateforme de prépublication —, eux, pensent que les rayons cosmiques ne provoquent pas d'erreurs. Pour le prouver, ils sont étudiés le comportement de deux superordinateurs espagnols. Le premier est un système équipé de mémoire DDR3 avec correction d'erreurs, le second une sorte de prototype de test basé sur des puces mobiles, qui intègrent de la mémoire LPDDR3 (comme celles de nos smartphones et Mac) à la même fréquence, mais sans correction d'erreurs au niveau matériel. Les deux centres de données sont placés dans une région proche, à une altitude faible (environ 100 mètres au-dessus du niveau de la mer) et dans une zone assez proche de deux stations capables de mesurer le flux des rayons cosmiques.

Et les conclusions de l'étude, avec de nombreuses analyses statistiques dont nous vous passons les détails, montrent qu'il n'y a pas de corrélation entre le niveau d'émissions des rayons cosmiques et les erreurs dans la mémoire vive des deux centres de données. Pour eux, les rayons cosmiques n'influent pas sur la mémoire vive de solutions (à peu près) modernes et les personnes qui l'affirment habituellement le font généralement sans avoir réellement vérifié cette possibilité. Ils expliquent tout de même que l'altitude à laquelle se trouve le centre de données pourrait avoir un impact (l’atmosphère fait office de bouclier), mais que cette hypothèse n'a pas été testée.

Les erreurs existent bien tout de même

Il faut bien prendre en compte un point : si les chercheurs considèrent que les rayons cosmiques ne causent pas d'erreurs dans la mémoire vive, ils n'affirment évidemment pas qu'il n'y a pas d'erreurs. Elles sont parfaitement documentées et les contrôleurs ECC peuvent comptabiliser les erreurs corrigées et celles qui ne le sont pas, mais les causes possibles ne sont pas les rayons cosmiques. Il peut s'agir de puces défectueuses, de parasites, de défauts liés à la qualité de l'alimentation, etc.

Parfois, l'erreur est visible. Nous avons modifié un bit de cette image.

Enfin, il faut le rappeler, les erreurs arrivent aussi sur nos appareils. Mais dans les faits, elles posent rarement de réels problèmes. D'une part, elles sont bien moins nombreuses statistiquement sur un appareil avec 8 ou 16 Go de RAM que sur un superordinateur doté de plusieurs milliers de gigaoctets de mémoire vive, et d'autre part, elles sont parfois sans effet. Si un bit qui change de valeur se trouve dans une zone inutilisée, il n'a évidemment aucun effet. Et si une erreur (et donc pas un rayon cosmique) change la valeur d'un bit de la vidéo que vous êtes en train de regarder, vous ne verrez probablement pas qu'un pixel de l'image a vu sa couleur subtilement changer pendant 1/30 de secondes. Mais de temps en temps, comme expliqué au début, l'erreur peut avoir des conséquences, qui vont plus loin qu'un écran bleu.

Le MacBook Pro M5 avec 24 Go de RAM à 1 799 € et d’autres configs spéciales en promo

Stéphane Moussie

mardi 18 novembre à 16:52

Mac

Darty fait une remise intéressante sur une configuration bien précise du tout nouveau MacBook Pro M5. Le modèle doté de 512 Go de stockage et 24 Go de RAM est en promotion à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Avec ses 24 Go de mémoire, soit 8 de plus que l’entrée de gamme, cette configuration se montre plus confortable pour des usages un peu exigeants.

MacBook Pro M5. Image MacGeneration.

Les 16 Go conviennent aux usages courants, mais si vous branchez un ou plusieurs écrans 4K et que vous faites tourner des applications lourdes — montage vidéo, développement, etc. — un supplément de RAM n’est pas superflu. D’autant qu’on ne peut pas en ajouter après l’achat. Sur un MacBook Pro, 24 Go est globalement un choix cohérent, sachant que la machine peut monter jusqu’à 32 Go.

Pour le reste, le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et équipé d’un très bel écran. Il faut simplement savoir que quand il est sollicité à fond pendant un long moment, il se montre un peu bruyant, une habitude que ces prédécesseurs silencieux nous avaient fait perdre. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et devraient être nettement plus coûteux.

Autre configuration spéciale à tarif préférentiel : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 1 To de SSD et 24 Go de RAM à 2 699 € au lieu de 3 049 €. Dans un autre genre, toujours chez Darty, il y a l’iMac M4 en version 16 / 512 Go à 1 499 € au lieu de 1 749 €.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles 🆕

Christophe Laporte

mardi 18 novembre à 15:54

Ailleurs

Mise à jour 15:55 — Le problème est désormais résolu, assure Cloudflare. Les causes de cet incident n’ont toutefois pas encore été précisées.

Mise à jour 15:33 — Le problème n’est pas totalement résolu au moment où nous écrivons ces lignes. Dans sa dernière mise à jour, publiée à 15h22, Cloudflare indique « travailler toujours à la résolution de ce problème ». Reste que de nombreux sites sont revenus en ligne, à commencer par X. Les difficultés rencontrées par Cloudflare entraînent par ailleurs des ralentissements généralisés sur une partie du web.

Article original — Grosse secousse sur le web ce midi : une panne d’envergure chez Cloudflare a rendu inaccessibles de très nombreux sites et services en ligne. En tentant de naviguer sur une multitude de plateformes, les utilisateurs ont constaté des erreurs de chargement, des pages blanches et des ralentissements massifs. Pour l’heure, l’origine exacte de la panne reste inconnue.

Sur son site, Cloudflare a communiqué à plusieurs reprises sans pour autant donner d’explication précise. À 12h48, l’entreprise indiquait « enquêter sur une dégradation interne de ses services », tout en précisant que certaines fonctionnalités pouvaient être affectées de manière intermittente. Cloudflare assurait alors être « concentrée sur le rétablissement du service ».

À 13h21, le ton se voulait un peu plus rassurant : Cloudflare évoquait un début de retour à la normale, tout en prévenant que les clients pouvaient toujours « observer un taux d’erreurs supérieur à la normale » le temps de finaliser les opérations de remédiation.

Nombre de services ont été touchés par cette panne !

Quand 20 % du web vacille

Pourquoi une panne chez Cloudflare a-t-elle autant d’impact ? Parce que l’entreprise occupe une place centrale dans l’infrastructure du web moderne. Elle fournit à des millions de sites des services de protection contre les attaques DDoS, d’optimisation du trafic et de mise en cache. Lorsqu’un acteur aussi incontournable trébuche, les effets se font ressentir à l’échelle mondiale : une partie du web devient tout simplement inaccessible.

La panne a touché un large éventail de services, notamment X, Discord, GitHub Pages, Shopify, OpenAI, ChatGPT, Slack, Feedly, mais aussi plusieurs sites d’actualités, forums et plateformes de streaming dépendant de l’infrastructure Cloudflare. Au total, Cloudflare revendique protéger près de 20 % du web. Il n’est donc pas surprenant de voir une telle pagaille. Ironie du sort, même Downdetector — l’outil habituellement utilisé pour suivre les pannes en temps réel — est lui aussi perturbé. Un signe supplémentaire de l’ampleur du problème.

Chrome : Google publie un patch d’urgence pour une faille activement exploitée

Félix Cattafesta

mardi 18 novembre à 15:40

Logiciels

Il est urgent de mettre Chrome à jour. Google vient de déployer un patch d’urgence colmatant une faille de sécurité ayant été utilisée par des acteurs tiers. « Google est conscient qu’une méthode d’exploitation de la faille CVE-2025-13223 circule dans la nature », a averti l’entreprise dans un bulletin de sécurité publié lundi.

La dernière mise à jour disponible. Image MacGeneration

La faille en question est liée à un problème dans le moteur JavaScript V8 de Chrome. Ce type de vulnérabilité peut conduire à une corruption de la mémoire et potentiellement à l’exécution de code arbitraire. La version 142.0.7444.176 du navigateur pour Mac corrige le tir. Il s’agit sinon de la 142.0.7444.175/.176 pour Windows, et de la 142.0.7444.175 pour Linux.

Vous pouvez mettre le navigateur à jour en allant dans le menu « … » en haut à droite, rubrique Aide puis À propos de Google Chrome. Il faudra relancer le logiciel pour que les changements s’appliquent après téléchargement. Les utilisateurs de navigateurs basés sur Chromium (Microsoft Edge, Brave…) ont tout intérêt à vérifier rapidement l’arrivée d’une mise à jour côté éditeur, ces navigateurs partageant le même moteur.

La faille a été signalée par le groupe d’analyse des menaces de Google, qui remonte régulièrement des failles du genre utilisées par des acteurs malveillants. Google ne donne pas d’indications supplémentaires pour des raisons de sécurité, préférant attendre que la majorité des utilisateurs aient installé le correctif.

Il s'agit de la septième faille zero-day de Chrome exploité dans des attaques et colmatée par Google cette année. Six autres ont été corrigés en mars, mai, juin, juillet et septembre. La mise à jour corrige également une seconde faille de même nature dans JavaScript V8, CVE-2025-13224. Elle n’est pas, à ce stade, connue comme étant exploitée activement.

pCloud fait dégringoler le prix de ses forfaits cloud à vie pour le Black Friday ! 📍

Article sponsorisé

mardi 18 novembre à 15:10

Services

Les promotions pCloud du Black Friday sont là !

Entre le 17 et le 29 novembre, pCloud solde ses formules à vie avec des réductions qui oscillent entre 53 et 60 %. Pour ceux qui suivent le secteur, c'est l'une des rares occasions où un stockage cloud se paie une seule fois, définitivement.

Ce que propose réellement le pack 3en1

Le pack à 599 € regroupe trois services : 5 To d'espace, le module de chiffrement Encryption, et Pass, leur gestionnaire de mots de passe. Sans la réduction, l'addition grimpe à 1 497 €. Ce n'est pas du marketing : c'est leur tarif habituel, consultable sur leur site hors promotion.

L'intérêt ? Ne plus réfléchir pendant vingt ans à renouveler un abonnement. Les 22 millions d'utilisateurs que revendique pCloud témoignent d'une certaine pérennité de l'entreprise, un critère non négligeable quand on achète quelque chose à vie.

Le chiffrement : pas juste un argument commercial

pCloud Encryption fonctionne côté client. Concrètement, vos fichiers sont verrouillés sur votre machine avant d'être envoyés. Même les employés de pCloud ne peuvent techniquement pas y accéder. La clé reste sur vos appareils. C'est ce qu'on appelle une architecture zero-knowledge.

Pourquoi ça compte ? Parce que la plupart des services cloud chiffrent vos données... mais conservent les clés. Ce qui signifie qu'une réquisition judiciaire, un piratage de leurs serveurs, ou une simple erreur humaine peut exposer vos fichiers. Avec Encryption, ce scénario devient caduc.

pCloud est domicilié en Suisse, ce qui le soustrait aux juridictions européennes et américaines plus intrusives. Vos données reposent soit au Luxembourg, soit aux États-Unis, vous choisissez. Cette latitude géographique n'est pas anodine si vous travaillez avec des informations sensibles.

L'ergonomie au quotidien

pCloud Drive monte comme un disque dur classique sur Windows, Mac ou Linux. Pas d'interface web obligatoire, pas de manipulation laborieuse. Vous glissez un fichier dans ce dossier, il se synchronise. Vous le supprimez, il disparaît du cloud. C'est transparent.

Les applications mobiles intègrent un téléversement automatique des photos, utile pour libérer l'espace d'un iPhone saturé. La fonction Souvenirs vous rappelle les clichés pris à la même date les années précédentes. Le scanner de documents transforme votre smartphone en photocopieur portable. Des détails, mais qui épargnent l'installation d'applications tierces.

pCloud Photos et l'éditeur : nouveautés incluses

Depuis peu, pCloud propose une galerie photo intelligente. Vos images s'organisent chronologiquement, vous naviguez par année, vous excluez les dossiers de travail pour ne garder que les souvenirs personnels. Rien de révolutionnaire, mais c'est intégré et ça fonctionne sans abonnement supplémentaire.

L'éditeur photo permet des retouches basiques : huit filtres (Retrofilm, Vintage, Duotone...), ajustements de luminosité, contraste, recadrage. Pas de quoi remplacer Lightroom, mais suffisant pour corriger un cliché avant de le partager. Et tout se fait dans l'interface, sans exporter vers une application externe.

Les tarifs déchiffrés

  • Pack 3en1 (5 To + Encryption + Pass) : 599 € au lieu de 1 497 €
  • 1 To seul : 199 € au lieu de 435 €
  • 2 To seul : 279 € au lieu de 595 €
  • 10 To seul : 799 € au lieu de 1 890 €

Un abonnement mensuel à 10 € pour 2 To coûte 1 200 € sur dix ans. Ici, vous déboursez 279 € une fois. L'amortissement survient avant trois ans. Après, c'est du bonus.

Les limites à connaître... et une promotion à ne pas louper !

Le chiffrement Encryption n'est pas inclus dans les formules de base, uniquement dans le pack 3en1 ou en achat séparé. Si la confidentialité totale est votre priorité, vérifiez bien ce que vous achetez.

Enfin, à vie signifie la durée de vie du service. pCloud existe depuis 2013, mais aucune entreprise n'est éternelle. Cela dit, leur modèle économique (paiements uniques, pas de frais récurrents) les rend moins dépendants d'une croissance effrénée. C'est un point en leur faveur.

Cette promotion s'adresse à ceux qui saturent de payer chaque mois pour stocker leurs fichiers. Elle convient aux indépendants qui manipulent des données clients, aux photographes qui accumulent des téraoctets de RAW, aux particuliers qui veulent centraliser photos, documents et mots de passe sans se ruiner.

Si vous hésitez entre plusieurs services cloud, pCloud ne joue pas dans la même catégorie tarifaire que les abonnements classiques. L'investissement initial est plus lourd, mais il se dilue rapidement. Et la fenêtre se referme le 29 novembre.

👉 Je fonce sur l'offe pCloud du Black Friday 2025