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« Far West » des réseaux sociaux selon Macron : le constat est là, mais quelles solutions concrètes ?

Greg Onizuka

vendredi 21 novembre à 22:00

Services

Emmanuel Macron a remis une pièce dans la machine en dénonçant une nouvelle fois le « far-west » des réseaux sociaux. L’expression n’est pas nouvelle, la préoccupation non plus, mais elle revient dans un contexte où l’espace numérique continue d’évoluer à une vitesse que la politique peine à suivre. Entre ingérences, désinformation et protection des mineurs, le Président veut afficher une fermeté retrouvée. Reste que le numérique d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’Internet des années 2010 : les problèmes ne se situent plus seulement dans les contenus, mais profondément dans la mécanique des plateformes elles-mêmes.

L’un des principaux soucis, c’est que c’est le pays de l’homme de droite qui détient les clés pour faire plier les réseaux sociaux. L’homme de gauche ne pourra rien faire sans. Image domaine public.

C’est là que le discours présidentiel semble marquer le pas. Parler de « loi du plus fort » et de dérives incontrôlées a une force symbolique, mais réduit un écosystème extraordinairement complexe à un western de série B. Les grandes plateformes ne fonctionnent plus comme des places publiques avec quelques énergumènes à maîtriser ; ce sont des usines à données, propulsées par des algorithmes qui optimisent avant tout l’attention, parfois au détriment du bon sens. À ce niveau-là, ce n’est pas un shérif qu’il faut, mais une équipe d’ingénieurs capables de comprendre ce qui se passe dans les entrailles du monstre.

La question de la désinformation illustre parfaitement ce décalage. Macron y voit un défi démocratique majeur, ce qu’il est, mais il le présente encore comme un problème de contenus nuisibles circulant librement. La réalité est plus sournoise : la désinformation est devenue une conséquence structurelle du modèle même des plateformes. Quand un système de recommandation valorise la provocation parce qu’elle génère plus de temps d’écran, quand la modération repose pour l’essentiel sur des filtres automatisés dont personne — pas même leurs concepteurs — ne maîtrise totalement les effets secondaires, on ne peut pas espérer régler le problème avec un simple serrage de vis réglementaire. Ce serait comme demander à une plateforme vidéo de moins promouvoir le sensationnalisme tout en conservant un modèle publicitaire qui en dépend. Le cœur du système pousse dans une direction ; la politique lui demande d’aller dans l’autre.

Le Président revient aussi sur la protection des mineurs et la fameuse « majorité numérique ». Là encore, l’intention est difficile à critiquer. Mais l’efficacité réelle reste sujette à caution. Les plateformes ont inventé depuis longtemps l’art de la contournabilité : inscription via comptes tiers, accès par VPN, serveurs privés, tout concourt à rendre ces garde-fous largement théoriques. La vraie dépendance, celle qui joue sur la dopamine et les boucles de recommandation, ne disparaît pas parce qu’on fixe une limite d’âge. Et d’ailleurs, elle ne concerne pas seulement les adolescents ; les adultes s’y font happer avec la même facilité.

Si l’Europe est petite face à des géants comme les USA ou la Chine, la France seule est encore plus petite. Image France Diplomatie, CC0.

Au chapitre de la souveraineté numérique, le discours affiche de l’ambition, mais les matériaux manquent. L’idée de reprendre le contrôle sur les géants du numérique revient régulièrement, mais sans politique industrielle cohérente derrière. L’Europe fabrique peu de matériel, n’opère pas de grandes plateformes sociales, ne possède pas d’alternative solide aux infrastructures publicitaires américaines, et accuse encore un retard notable sur les LLM destinés au grand public. On peut toujours imaginer une Europe pesant réellement sur le numérique mondial, mais le chemin pour y parvenir n’est jamais évoqué concrètement dans ces interventions politiques.

Ce qui frappe, au final, c’est le décalage entre la gravité du constat — réel — et la nature des réponses proposées, qui donnent parfois l’impression de s’attaquer aux symptômes plutôt qu’à l’architecture de fond. Le débat public est saturé, les campagnes électorales sont parasitées, la polarisation augmente : tout cela est vrai. Mais il devient difficile de prétendre résoudre ces dynamiques sans toucher aux mécanismes qui les fabriquent, à savoir les modèles de recommandation, les algorithmes d’amplification ou les systèmes de modération automatisée.

La croisade présidentielle a le mérite de remettre le sujet sur la table. Mais si l’on veut sortir du « far-west », il faudra peut-être accepter que le vrai travail se situe très loin des tribunes politiques, dans les logs, les datasets et les architectures des systèmes qui façonnent — bien plus qu’un discours — ce que voient des millions de citoyens chaque jour.

TeamGroup présente un SSD externe avec bouton d’autodestruction. Si si.

Greg Onizuka

vendredi 21 novembre à 21:00

Matériel

Vous avez des envies irrépressibles de vous prendre pour un agent secret ? Ou mieux, vous en êtes un, transportant des fichiers confidentiels de Londres à New York, en passant par Moscou (sacré détour au passage) ? TeamGroup a le SSD qu’il vous faut, afin de parer à toute éventualité.

Si la marque ne vous dira pas grand chose, c’est pourtant dans le plus grand silence l’un des plus gros fournisseurs de mémoire dans le monde : créée en 1997 à Taïwan, elle fait partie des dix plus grandes entreprises du domaine. Elle a divisé ses activités en trois groupes distincts, avec TeamGroup pour le grand public, T-Force pour les gamers, et T-Create pour les objets un peu plus exotiques. C’est cette dernière division qui nous intéresse aujourd’hui.

Vous avez peur pour vos données ? TeamGroup lance un SSD qui peut s

Vous avez peur pour vos données ? TeamGroup lance un SSD qui peut s'autodétruire

L’objet du délit est un SSD externe d’un type un peu particulier, qui vient compléter celui interne qu’on a déjà vu en juillet : il est doté d’un bouton qui, une fois appuyé, va détruire de manière irrémédiable les données présentes sur les puces de mémoire. La méthode est radicale, et irréversible : si le bouton est pressé alors que le SSD est branché à un ordinateur, le mécanisme en place va s’assurer de la destruction de toute la puce, supprimant définitivement les données présentes, et transformant le SSD en joli presse-papier.

Le souci d’un SSD externe, contrairement à son pendant interne, reste qu’un bouton... ça s’appuie par mégarde, surtout si le boîtier se balade dans un sac. Pour éviter toute manipulation malencontreuse, le mécanisme de destruction n’opère que s’il est branché à un ordinateur. De plus, pour pouvoir enclencher la mise à mort de la puce mémoire, il faut non seulement enfoncer le bouton avec une certaine force, mais aussi le glisser vers le haut.

Disponible dans quelques semaines en version 256 GB, 512 GB, 1 TB ou 2 TB, l’entreprise n’a pas encore indiqué les tarifs auxquels elle compte placer ses SSD pour James Bond et autres Ethan Hunt en herbe. Reste que le P35S n’est pas un SSD externe que l’on peut conseiller à tout le monde : avec une telle tentation placée en plein milieu du boîtier, le risque est grand de voir un bambin, un collègue un peu taquin, ou une personne curieuse appuyer sur le bouton...

Choisir son écran professionnel : ce qui compte vraiment 📍

Article sponsorisé

vendredi 21 novembre à 17:50

Services

Travailler devant un écran toute la journée, c'est une chose. Mais lorsque la précision chromatique conditionne la viabilité d'un projet, le choix de son moniteur devient un investissement stratégique plutôt qu'un simple achat périphérique.

Entre les discours commerciaux et la profusion de spécifications techniques, comment distinguer ce qui relève du gadget et ce qui transforme réellement la qualité du travail quotidien ?

La question centrale tient en quelques mots : l'écran restitue-t-il fidèlement ce qu'on lui demande d'afficher ? Cette interrogation apparemment simple recouvre pourtant plusieurs dimensions techniques qu'il convient d'examiner avec méthode.

Les fondamentaux de la reproduction chromatique

La couverture des espaces colorimétriques constitue le premier critère discriminant. Le sRGB représente l'espace standard du web. Pour l'impression, l'Adobe RGB s'impose avec sa gamme élargie dans les cyans et les verts. Les vidéastes scruteront le Rec.709 pour la diffusion télévisuelle ou le DCI-P3 pour le cinéma.

Le Delta E mesure l'écart entre la couleur demandée et celle affichée. Un Delta E inférieur à 3 garantit que l'œil humain ne perçoit pas de différence. En deçà de 2, on entre dans le domaine professionnel. En deçà de 1,5, on atteint une fidélité que seuls les travaux les plus exigeants requièrent. L'uniformité de la dalle garantit qu'une couleur reste identique du centre aux angles, sans déviation perceptible.

L'étalonnage : usine contre terrain

Les moniteurs professionnels sortent d'usine avec un rapport d'étalonnage individuel. Chaque dalle reçoit un calibrage avant expédition, avec ses mesures consignées dans un certificat nominatif. Une dalle 10 bits affiche plus d'un milliard de couleurs contre 16,7 millions en 8 bits, produisant des dégradés plus lisses. Les tables LUT 3D en 16 bits permettent un contrôle encore plus fin du mélange RGB. L'étalonnage matériel, proposé sur certains modèles haut de gamme, ajuste directement la table de correspondance (LUT) interne du moniteur sans modifier les données de sortie de la carte graphique, préservant ainsi toute la profondeur de couleur disponible. Cette approche, plus précise que l'étalonnage logiciel, s'avère déterminante pour les photographes d'art et les vidéastes exigeants.

La résolution : au-delà des pixels

Un écran 27 pouces en 2560 × 1440 pixels (QHD) offre 109 pixels par pouce, confortable sans mise à l'échelle agressive. La 4K à 3840 × 2160 pixels monte à 163 ppp, proche du Retina mais nécessitant parfois des ajustements de taille de police. La 5K, avec ses 5120 × 2880 pixels sur 27 pouces, atteint 218 ppp — une densité comparable aux écrans Retina d'Apple, idéale pour visualiser des détails infimes. Le format 16/9 convient à la plupart des usages professionnels.

Connectique et fonctionnalités de productivité

L'USB-C moderne transmet données, vidéo et alimentation sur un câble unique. Le Thunderbolt 4 autorise le chaînage de plusieurs écrans et offre des débits de 40 Gb/s, essentiels pour la manipulation d'actifs haute résolution. Le commutateur KVM intégré permet de contrôler deux machines avec un seul clavier et une seule souris. Les modes d'affichage spécialisés évitent les manipulations chronophages : Chambre Noire pour l'obscurité, CAO/FAO pour le contraste des lignes techniques, Animation pour éclaircir les zones sombres sans surexposer.

Certifications et ergonomie

Les certifications Pantone Validated et Calman Verified attestent que des organismes indépendants ont vérifié les performances colorimétriques. Ces labels garantissent la reproduction fidèle de la bibliothèque Pantone et la précision pour la post-production vidéo. L'ergonomie physique conditionne le confort : réglages en hauteur, inclinaison, pivot et mode portrait. Les technologies de protection oculaire deviennent déterminantes lors de sessions prolongées. Le rétroéclairage Flicker-Free élimine le scintillement, la réduction de lumière bleue atténue la fatigue, le traitement antireflet évite les éblouissements.

Panorama des gammes professionnelles chez BenQ

Dans l'écosystème des moniteurs destinés aux métiers de l'image, deux grandes familles se distinguent par leur orientation métier.

La série PD (DesignVue) : pour les créatifs polyvalents

Cette gamme s'adresse aux designers graphiques, architectes et créateurs de contenu nécessitant une excellente fidélité chromatique sans atteindre les exigences maximales de la photographie d'art ou du cinéma. Le PD2705Q, en format 27 pouces QHD, couvre 100 % du sRGB et du Rec.709 avec un Delta E inférieur ou égal à 3.

Son étalonnage d'usine, ses certifications Calman Verified et Pantone Validated, ainsi que son USB-C en font un outil polyvalent pour la création quotidienne. La compatibilité HDR10 permet de prévisualiser du contenu vidéo dans ce format pendant l'édition. Le PD2705Q représente ainsi un compromis efficace entre précision et accessibilité.

Le PD2705U décline cette philosophie en montant à la 4K. En 27 pouces avec une résolution de 3840 × 2160 pixels, il couvre 99 % du sRGB et du Rec.709 avec profondeur 10 bits et Delta E inférieur ou égal à 3. La luminosité atteint 250 cd/m² en usage standard, poussée à 350 cd/m² en mode HDR10.

L'USB-C délivre 65 watts d'alimentation tout en transmettant signal vidéo et données. Le mode M-Book synchronise automatiquement le profil colorimétrique avec celui d'un MacBook Pro, assurant une cohérence chromatique entre les deux affichages. Le commutateur KVM intégré facilite le travail sur deux systèmes. Pour qui recherche une dalle 4K précise et abordable, le PD2705U constitue un choix rigoureux.

Le PD2730S se distingue par sa résolution 5K (5120 × 2880 pixels) sur dalle 27 pouces, atteignant une densité de 218 pixels par pouce — l'équivalent du Retina. Cette densité exceptionnelle s'avère particulièrement pertinente pour les designers 3D, animateurs VFX et développeurs de jeux vidéo qui manipulent des détails au niveau du pixel.

Sa couverture atteint 98 % du P3, 100 % du sRGB et 100 % du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2 — une précision supérieure aux autres modèles PD. Le contraste de 2000:1 et la luminosité de 400 cd/m² surpassent également le PD2705U. Le Thunderbolt 4 fournit 90 watts de puissance et autorise le chaînage de moniteurs supplémentaires. Le panneau Nano Matte, certifié TÜV, diffuse la lumière ambiante sans altérer la saturation, offrant un confort visuel remarquable lors de sessions prolongées. Pour les professionnels exigeant une définition maximale alliée à une ergonomie irréprochable, le PD2730S s'impose comme la référence 5K de la gamme DesignVue.

Le PD3226G, en 32 pouces 4K, cible les créatifs recherchant un grand espace de travail doublé d'une fluidité inhabituelle : son taux de rafraîchissement de 144 Hz, rarissime sur un moniteur professionnel, séduit les game designers, les animateurs 3D et les monteurs vidéo habitués aux mouvements rapides. Sa couverture atteint 95 % du P3, 100 % du sRGB et 100 % du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2. La luminosité de 400 cd/m² et la compatibilité HDR10 permettent de prévisualiser fidèlement du contenu HDR.

Le Thunderbolt 4 délivre 90 watts et supporte le chaînage de deux écrans 4K à 144 Hz — une prouesse technique. Le commutateur KVM intégré et le Hotkey Puck G3 (télécommande Bluetooth pour basculer rapidement entre modes colorimétriques) optimisent les workflows hybrides Mac/Windows. Le panneau Nano Matte antireflet complète l'ensemble. Pour qui recherche un grand format alliant précision chromatique et réactivité, le PD3226G offre une combinaison unique sur ce segment.

La série SW (PhotoVue) : précision absolue pour photographes et vidéastes

Cette gamme repousse les exigences en termes de fidélité chromatique. Le SW272Q, en 27 pouces QHD, couvre 99 % de l'Adobe RGB, 100 % du sRGB et 98 % du DCI-P3. Son Delta E descend à 1,5 ou moins, entrant dans la catégorie de précision où les experts eux-mêmes peinent à distinguer les écarts.

La table LUT 3D 16 bits affine le mélange RGB au-delà des capacités standard. Le traitement antireflet certifié TÜV Rheinland utilise une résine propriétaire qui atténue éblouissements et réfléchissements sans altérer la saturation. Pour les professionnels recherchant une définition 2K alliée à une précision chromatique absolue, le SW272Q constitue un choix rigoureux.

Le SW272U décline cette philosophie en montant à 400 cd/m² de luminosité maximale contre 300 pour le SW272Q, avec une couverture P3 de 99 % au lieu de 98 %. Ces différences, bien que marginales sur le papier, peuvent s'avérer déterminantes pour certains workflows vidéo HDR.

Le SW321C, en 32 pouces 4K, constitue la référence pour les photographes et vidéastes exigeants. Avec 99 % d'Adobe RGB, 100 % de sRGB/Rec.709 et 95 % de DCI-P3/Display P3, sa couverture embrasse tous les espaces de travail professionnels. Le Delta E inférieur ou égal à 2 garantit une reproduction chromatique d'une fidélité exemplaire.

La technologie d'uniformité de dernière génération ajuste plusieurs centaines de zones pour maintenir cohérence et luminance constantes sur toute la dalle. La table LUT 3D 16 bits permet un contrôle chromatique d'une finesse inégalée. Compatible HDR10 et HLG, il prend en charge les cadences vidéo natives 24P/25P/30P sans ralentissement.

L'USB-C délivre 60 watts d'alimentation tout en transmettant signal vidéo et données. Le panneau Nano Matte Pro, certifié TÜV Rheinland Reflection-Free, simule la texture du papier à l'écran — une sensation tactile inattendue qui facilite l'anticipation du rendu imprimé. Le logiciel Paper Color Sync simule le rendu d'impression en fonction du papier et de l'imprimante choisis, permettant d'anticiper le résultat final avant le tirage.

L'étalonnage matériel via Palette Master Ultimate, exclusif à la gamme SW, ajuste directement la LUT interne du moniteur avec une sonde colorimétrique externe, sans toucher aux données de sortie de la carte graphique. Cette approche préserve toute la profondeur de couleur et garantit une précision supérieure à l'étalonnage logiciel. Pour qui recherche la référence absolue en matière de fidélité chromatique avec support vidéo HDR, le SW321C s'impose comme un standard de l'industrie photographique.

Synchronisation et workflows hybrides

Les environnements de travail contemporains mêlent souvent macOS et Windows, ordinateur portable et station fixe. Le mode M-Book synchronise automatiquement le profil colorimétrique de l'écran avec celui d'un MacBook Pro, assurant une cohérence chromatique entre les deux affichages. La technologie ICCsync adapte et synchronise instantanément les profils ICC lors d'un changement de mode colorimétrique, que ce soit via le logiciel Display Pilot ou depuis les commandes du moniteur lui-même.

Le logiciel Palette Master Ultimate, fourni avec les écrans de la gamme PhotoVue et compatible avec la gamme DesignVue, permet un étalonnage précis avec une sonde colorimétrique externe. Pour les modèles SW, l'étalonnage est matériel : il modifie directement les valeurs dans la LUT de l'écran sans toucher aux données de sortie de la carte graphique, préservant ainsi toute la profondeur de couleur disponible. Pour les modèles PD, Palette Master Ultimate propose un étalonnage logiciel guidé, sans nécessiter d'expertise préalable, suivant des menus visuels clairs conformes aux standards internationaux.

Considérations pratiques

Un lecteur de carte SD intégré, bien que pratique pour les photographes, souffre parfois d'un emplacement peu accessible. Certains modèles le nichent dans un renfoncement latéral qui complique l'insertion et le retrait. Ce détail ergonomique, négligeable en apparence, devient irritant au quotidien. Les visières antireflet amovibles, fournies avec certains moniteurs haut de gamme, limitent les réflexions parasites dans les environnements lumineux. Leur présence ou absence peut influencer le choix selon les conditions de travail habituelles. Le support VESA 100×100 mm autorise le montage sur bras articulé, libérant de l'espace sur le bureau et offrant une flexibilité de positionnement supérieure au pied d'origine.

Au-delà des spécifications

Choisir un écran professionnel transcende la simple lecture d'une fiche technique. L'expérience quotidienne dépend de la cohérence entre les spécifications annoncées et leur mise en œuvre effective. Un rapport d'étalonnage d'usine nominatif, des certifications tierces vérifiables et une couverture documentée des espaces colorimétriques distinguent les outils professionnels des produits grand public maquillés en matériel sérieux.

La décision finale reposera sur l'adéquation entre les exigences du métier et les capacités du moniteur : un designer travaillant principalement pour le web trouvera dans un PD2705Q une base solide et polyvalente. Un designer 3D ou un animateur VFX privilégiera le PD2730S pour sa définition 5K exceptionnelle. Un professionnel du motion design appréciera la fluidité 144 Hz du PD3226G. Un photographe d'art réalisant des tirages grands formats exigera la précision d'un SW321C.

Et entre ces pôles, les modèles PD et SW de BenQ couvrent un spectre large de besoins professionnels, chaque professionnel devant évaluer ses exigences réelles plutôt que de succomber à la surenchère technique.

OVHcloud : un Summit 2025 sous le signe de l’intelligence artificielle

Nicolas Furno

vendredi 21 novembre à 17:01

Intelligence artificielle

OVHcloud organisait hier son « Summit 2025 », un événement annuel qui est l’occasion pour le plus gros hébergeur européen à la fois de présenter ses nouveautés pour l’année à venir et de permettre à ses clients de se rassembler pour découvrir ses solutions. MacGeneration a été convié, à la fois comme client et comme membre de la presse, et accompagné de mon collègue Cédric, nous avons passé la journée à la Maison de la mutualité dans le cinquième arrondissement parisien. Je ne surprendrai probablement personne en indiquant que le sujet phare de cette journée était l’intelligence artificielle, nous sommes en 2025 après tout.

Image MacGeneration.

L’objectif de l’entreprise roubaisienne n’est pas de concurrencer OpenAI, Anthropic ou Google en entraînant ses propres modèles de langage pour créer une solution complète dans le monde de l’IA. En revanche, OVHcloud se positionne en tant qu’acteur local qui gère ses propres centres de données sur le continent pour proposer à ses clients tout le nécessaire pour faire tourner des modèles sur des serveurs européens, voire français. Selon les besoins, l’hébergeur propose une offre qui va de modèles clés en main ou bien une infrastructure complète, capable de gérer leurs propres modèles s’ils veulent garder davantage de contrôle.

Des cartes graphiques refroidies à l’eau pour faire tourner les modèles de langage

OVHcloud gère ses propres centres de données et intègre ses baies de serveur en colocation dans de plus en plus de lieux dans le monde et ses utilisateurs peuvent exploiter directement ce matériel pour faire tourner leur intelligence artificielle. Pendant le Summit 2025, un gros acteur français de la tech a ainsi détaillé l’infrastructure qu’il a mise en œuvre pour répondre aux besoins de ses clients. Elle est composée de plusieurs instances virtuelles dans le cadre du Public Cloud, la gamme que nous utilisons aussi à MacGeneration, dont quelques-unes équipées d’une puissante carte graphique de Nvidia. C’est un incontournable pour faire tourner rapidement les grands modèles de langage sous-jacents à toute IA générative.

Même si on reste sur des machines virtuelles et non directement sur du matériel, ce genre d’infrastructure reste assez complexe et coûteuse à mettre en œuvre. Néanmoins, ce n’est même pas suffisant selon les profils des clients : dans certains cas encore plus spécifiques, les serveurs physiques ne doivent pas quitter un lieu précis et les solutions d’hébergement traditionnelles ne suffisent plus. Pour répondre à ces demandes, OVHcloud a justement présenté OPCP, pour « On-Prem Cloud Platform », une baie de serveurs créée par ses soins et installée dans les locaux de l’acheteur. Ces baies pourront naturellement servir à l’IA, puisqu’elles embarquent les mêmes solutions que ce qui est proposé dans les centres de données.

Octave Klaba, de nouveau PDG d’OVHCloud, sur la scène de la conférence inaugurale du Summit 2025 pour parler notamment d’intelligence artificielle. Image MacGeneration.

Tous ces composants matériels sont gérés par OVHcloud, qui se distingue historiquement de ses concurrents par une intégration verticale unique sur le marché. L’entreprise dispose de sa propre usine dans le nord de la France pour assembler des serveurs qui sont refroidis par eau, directement au niveau de la puce. C’est un choix qui remonte au début des années 2000 et qui s’est avéré payant à l’ère de l’IA. Alors que la consommation électrique des GPU indispensables au bon fonctionnement des modèles explose, le refroidissement par air que l’on trouve traditionnellement dans les centres de données atteint ses limites. Ou plutôt, cette méthode classique demande beaucoup plus d’énergie, ce qui a des conséquences tant financières qu’environnementales.

OpenAI déploie les conversations de groupe avec ChatGPT dans le monde entier 🆕

Félix Cattafesta

vendredi 21 novembre à 16:31

Intelligence artificielle

Mise à jour le 21 novembre — Une semaine seulement après le début de l'expérimentation, OpenAI annonce le déploiement des discussions de groupe dans ChatGPT à l’échelle mondiale. Cette nouvelle fonctionne donne donc la possibilité de discuter avec d’autres utilisateurs comme dans une messagerie instantanée classique, sauf que ChatGPT est toujours à l’affût pour rendre service. Le déploiement va prendre quelques jours, donc un peu de patience si vous ne voyez pas encore cette nouveauté — elle n’est pas encore arrivée sur les terminaux de la rédaction.


Article original publié le 14 novembre — Il sera bientôt possible de discuter à plusieurs avec ChatGPT. OpenAI vient d’annoncer le lancement d’une « expérimentation » dans une poignée de pays permettant de créer une conversation de groupe incluant l’assistant. L’entreprise y voit un outil intéressant pour ceux voulant collaborer sur des projets, pour les étudiants ou plus simplement pour trouver un restaurant convenant à tout le monde lors d’une discussion entre amis.

Image OpenAI

Ces conversations de groupe permettront d’utiliser la plupart des fonctions habituelles : génération d’image, envoi de documents, recherche en ligne. Les réponses seront données par le récent GPT-5.1 Auto, ce qui semble sous-entendre qu’on ne pourra pas directement demander le plus pointilleux modèle Thinking. OpenAI affirme avoir appris à son bot à gérer ce type de conversations à plusieurs, ne parlant que quand cela est nécessaire et pouvant être mentionné directement en cas de besoin. Il pourra réagir aux messages avec des emojis et accéder aux photos de profil, par exemple pour les modifier.

En pratique, une nouvelle icône devrait apparaître en haut d’une conversation permettant de créer un groupe. Le lien pourra être envoyé jusqu’à 20 personnes, sachant que chaque membre pourra le partager de son côté. Les invités devront alors renseigner un nom et ajouter une photo pourra rendre la lecture plus fluide. Une nouvelle catégorie « discussions de groupe » apparaîtra dans la liste des conversations.

Image OpenAI

La nouveauté va dans un premier temps être lancée en test au Japon, en Corée du Sud, en Nouvelle-Zélande et à Taïwan. Elle y sera disponible pour les utilisateurs gratuits comme payants, un déploiement plus large est prévu si les retours sont bons. OpenAI indique qu’il s’agit d’une première étape vers de nouvelles expériences partagées avec ChatGPT.

OpenAI n’est pas la première à lancer ce genre de contexte. Meta a par exemple déployée Meta AI à travers ses différentes plateformes (Messenger, WhatsApp, Instagram…). Dès 2023, Microsoft essayait d’intégrer son Copilot dans Skype.