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À défaut de CarPlay, le groupe GM va ajouter Apple Music à ses voitures

Nicolas Furno

lundi 15 décembre à 22:50

Mobilités

General Motors s’est rangé aux côtés de Tesla et de Rivian, dans le camp des anti-CarPlay (et Android Auto, pas de jaloux). Le constructeur de Detroit a choisi il y a bientôt trois ans de cela de créer une expérience logicielle unique en se basant sur le système d’exploitation de Google et surtout ses propres services, fermant la porte au passage à la projection des écrans de smartphones sur ses tableaux de bords. Un choix qui a été maintes fois critiqué, mais GM s’y tient jusque-là et continue d’enrichir son offre de services directement proposés par ses soins.

Apple Music sur le millésime 2026 de la Cadillac VISTIQ. Image GM.

Le groupe annonce justement l’arrivée d’Apple Music dans certains de ses véhicules, preuve au passage que Cupertino n’est pas fâché par l’absence de CarPlay. Comme souvent dans le monde des constructeurs automobiles historiques, le déploiement ne sera pas aussi simple qu’une mise à jour distribuée à tout le parc, même si la plupart des voitures sorties avec le nouveau système basé sur Android Automotive devraient en bénéficier. Les voitures de GM ne sont plus très nombreuses sur nos routes européennes et on ne sait même pas si la nouvelle se limite à son propre pays.

Quoi qu’il en soit, les voitures électriques sorties depuis 2024, les millésimes 2025 et 2026, donc, devraient avoir droit à la nouveauté. Le groupe promet aussi son arrivée sur les futurs modèles, dont la Bolt de Chevrolet qui fera son retour l’année prochaine aux États-Unis. Dans le haut de gamme, chez Cadillac principalement, il y a même de l’audio spatial grâce au Dolby Atmos, codec justement pris en charge par Apple Music depuis 2021. La VISTIQ millésime 2026 est la première voiture du groupe à le gérer, grâce à ses 23 haut-parleurs répartis dans tout l’habitacle.

Test du lossless et du Dolby Atmos sur Apple Music

Test du lossless et du Dolby Atmos sur Apple Music

On peut saluer l’effort de GM pour ajouter des services et les prendre en charge pleinement… ou alors noter que CarPlay aurait permis de bénéficier du service d’Apple depuis le premier jour et surtout sans surcoût. Comme c’est la voiture qui se connecte aux serveurs d’Apple, la question du paiement des données transférées via la connexion cellulaire se pose. De fait, l’accès à Apple Music se fait dans le cadre de l’offre OnStar, une offre de services qui remonte au milieu des années 1990 et qui servait à l’époque de système d’appels d’urgence, de suivi en cas de véhicule volé ou encore de GPS amélioré.

La Bolt de Chevrolet sera sans doute la voiture la moins chère du groupe (moins de 30 000 $ en entrée de gamme), avec Apple Music intégré au tableau de bord. Image GM.

Trente ans plus tard, ce même OnStar regroupe tous les services connectés que GM compte bien vendre à ses clients et qui est la véritable raison de son choix d’abandonner CarPlay et Android Auto, en dépit des excuses données par ses dirigeants. Comptez au minimum 10 $ par mois pour accéder à Apple Music… avec votre propre abonnement Apple bien sûr, le tarif ne comprenant que l’accès à internet pour les services de streaming musical, pas les services eux-mêmes. Les conducteurs qui ne sont pas abonnés au service d’Apple pourront le faire depuis l’écran de la voiture, mais dans tous les cas, ce n’est pas GM qui paie.

Notons pour finir que cette intégration n’est pas une exclusivité, Tesla puis Rivian proposent tous deux exactement le même mécanisme. Un accès à Apple Music depuis l’écran de la voiture, à condition toutefois de payer le constructeur pour l’accès à internet mobile.

Apple Music se fait enfin entendre dans les Tesla

Apple Music se fait enfin entendre dans les Tesla

Rivian intègre Apple Music et l

Rivian intègre Apple Music et l'audio spatial dans ses véhicules, avec une option payante

ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 : l'IA s'invite sur votre Mac (et votre PC) 📍

Article sponsorisé

lundi 15 décembre à 20:14

Services

L'intelligence artificielle débarque sur votre bureau, au sens propre. ONLYOFFICE franchit un cap avec sa version 9.2 en intégrant un agent conversationnel capable d'automatiser vos tâches documentaires, de fouiller dans vos fichiers et de remplir des formulaires à votre place. Le tout sans jamais quitter votre machine, grâce au support des modèles locaux.

ONLYOFFICE a sorti récemment la version 9.2 de sa suite bureautique gratuite pour Windows, Linux et macOS. La nouveauté qui retient l'attention ? L'arrivée d'un véritable agent conversationnel d'intelligence artificielle, directement intégré à l'application de bureau.

Une première dans l'écosystème des suites bureautiques grand public qui mérite qu'on s'y attarde.

Un agent IA qui fait bien plus qu'assister

Contrairement aux assistants d'écriture que l'on croise désormais un peu partout, l'agent IA d'ONLYOFFICE ne se contente pas de reformuler vos phrases ou de corriger vos fautes. Il agit comme un véritable bras droit numérique, capable d'interagir avec vos fichiers, votre système de fichiers et vos documents de manière autonome.

Concrètement, on peut lui demander de générer un nouveau document, de retrouver un fichier perdu dans les méandres de votre disque dur, d'extraire le contenu d'un PDF sans même l'ouvrir, ou encore de remplir automatiquement un formulaire administratif en suivant vos instructions.

L'idée n'est pas simplement de faciliter la rédaction, mais d'automatiser des tâches répétitives qui grugent du temps au quotidien. Besoin de lister tous les fichiers récents dans un dossier spécifique ? De comprendre la structure d'un document complexe avant de l'ouvrir ? De transformer une plage de dates vague en dates précises dans un formulaire ? L'agent s'en charge. On tape une instruction en langage naturel, et l'IA exécute. C'est aussi simple que cela en apparence, mais la promesse derrière est ambitieuse : rendre les workflows documentaires plus fluides et moins chronophages.

La souveraineté des données comme argument de poids

Là où ONLYOFFICE marque un point intéressant, c'est dans sa gestion de la confidentialité. L'application permet de connecter différents fournisseurs d'IA : Anthropic, OpenAI, TogetherAI, OpenRouter... Mais aussi, et c'est crucial, Ollama. Pour ceux qui ne connaissent pas, Ollama est une solution qui permet d'héberger localement des modèles de langage sur sa propre machine. En clair, vos données ne quittent jamais votre ordinateur. Aucun envoi vers le cloud, aucune fuite potentielle, aucune dépendance à une connexion internet stable.

Dans un contexte où les questions de confidentialité et de souveraineté numérique deviennent de plus en plus prégnantes, cette approche hybride séduit. Les entreprises sensibles, les professions réglementées ou simplement les personnes soucieuses de protéger leurs informations peuvent ainsi bénéficier des avantages de l'IA sans en subir les inconvénients. ONLYOFFICE ne fournit pas de clés API, c'est à chacun de se procurer la sienne auprès du fournisseur choisi. Une manière de rester neutre et de laisser l'autonomie aux utilisateurs finaux.

MCP : la personnalisation poussée à son paroxysme

Pour ceux qui aiment bidouiller et adapter leurs outils, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 introduit également le support des serveurs MCP. Cette fonctionnalité permet de configurer des tâches automatisées sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques d'une personne ou d'une organisation.

On quitte alors le terrain de l'assistant générique pour entrer dans celui de l'outil façonné selon ses propres routines de travail. C'est une couche de sophistication supplémentaire, destinée à ceux qui veulent aller plus loin dans l'automatisation.

Deux niveaux d'IA pour deux usages distincts

Il faut bien distinguer l'agent IA, qui agit comme un assistant global capable de manipuler fichiers et système, du plugin IA intégré directement dans les éditeurs. Ce dernier propose des outils contextuels, comme la correction grammaticale et orthographique dopée à l'intelligence artificielle. On sélectionne un texte, on clique sur l'onglet IA dans la barre d'outils, et le plugin repère et corrige les erreurs. Pratique pour peaufiner un document avant de l'envoyer, sans avoir à jongler entre plusieurs applications.

Ces deux niveaux d'IA coexistent et se complètent. L'un travaille en coulisses sur l'ensemble de votre environnement documentaire, l'autre intervient ponctuellement au cœur même de vos documents. Cette dualité offre une flexibilité bienvenue.

Des améliorations annexes qui comptent

Au-delà de l'IA, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 apporte son lot de raffinements. Les raccourcis clavier sont désormais personnalisables, ce qui ravira ceux qui ont leurs propres habitudes ancrées depuis des années. L'enregistrement de macros fait également son apparition, permettant d'automatiser des séquences d'actions sans écrire une seule ligne de code. Enfin, l'outil de rédaction des PDF s'enrichit d'une personnalisation de la couleur de masquage, un détail qui compte lorsqu'on manipule des documents sensibles.

Une suite gratuite qui continue de séduire

ONLYOFFICE reste fidèle à son positionnement : proposer une alternative open source, gratuite et compatible avec les formats Microsoft Office.

La version Desktop ne coûte rien, fonctionne sur les trois principaux systèmes d'exploitation (Windows, Linux, macOS), et bénéficie d'un développement continu. Téléchargeable gratuitement, elle franchit avec cette version 9.2 un cap en intégrant l'IA de manière native et réfléchie, sans imposer un modèle unique ni forcer la main sur la collecte de données.

Pour ceux qui cherchent une suite bureautique performante, respectueuse de la vie privée et capable de s'adapter à des workflows modernes, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 mérite clairement un essai. L'IA n'y est pas un gadget marketing, mais un outil pensé pour gagner du temps et automatiser l'ennuyeux. Et ça, c'est précisément ce qu'on attend d'une bonne technologie.

Pour en savoir plus sur cette mise à jour, l'annonce officielle détaille l'ensemble des nouveautés.

Comme prévu, Meta abandonne la version Mac de l'app Messenger

Pierre Dandumont

lundi 15 décembre à 19:25

Logiciels

C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.

Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.

Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait pas par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta ne permet malheureusement pas d'utiliser l'app iPad sur les Mac Apple Silicon, une fonction qui dépend du bon vouloir des développeurs. X avait fait ce choix l'année dernière, avant de changer d'avis récemment.


  1. Il faut soutenir les petits développeurs, ne l'oubliez pas.  ↩︎

Deux boîtiers pour SSD capables d'atteindre 40 Gb/s en promotion

Pierre Dandumont

lundi 15 décembre à 16:50

Matériel

Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.

Le boitier SSD d'Orico.

Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.

Le modèle d'Ugreen.

Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.

Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.

Apple peut fermer un compte vieux de 25 ans sans recours à cause d’une mauvaise carte cadeau

Nicolas Furno

lundi 15 décembre à 16:33

AAPL

Apple a brusquement fermé le compte d’un développeur australien sans recours. Comme il le détaille sur son blog, Paris Buttfield-Addison a perdu son compte Apple vieux d’environ 25 ans (il a été créé à l’époque d’iTools, pour les plus anciens sages parmi nous) du jour au lendemain suite à l’utilisation d’une carte cadeau Apple compromise. L’entreprise a clôturé le compte dans la foulée et n’a proposé aucune solution, si ce n’est d’en créer un nouveau, ce qui n’est pas une option envisageable. Outre qu’il perdrait toutes les données et tous les achats numériques associés au précédent compte, ce développeur perdrait aussi l’accès à ses apps actuellement en vente sur l’App Store.

La carte Apple, un cadeau empoisonné ? Image MacGeneration, logo Apple et photo de base Peter Neuman sur Unsplash.

L’article publié le 13 décembre a déjà fait beaucoup de vagues pendant le week-end, si bien qu’un haut placé à Cupertino a finalement appelé le principal intéressé en lui promettant du nouveau ce lundi 15 décembre. On peut espérer que la situation se terminera bien pour Paris, qui bénéficie d’une médiatisation rare et par la même occasion d’un moyen de pression sur Apple, même si les premiers retours ne sont pas positifs. Quoi qu’il en soit, c’est une bonne piqûre de rappel …