Alors que leur succès à tout entreprendre pouvait être considéré comme insolent, force est de constater que l'introduction en bourse d'une partie du capital de Google lors d'une première offre publique a été un demi échec pour les gourous Larry Page et Sergey Brin. Rescapés de l'éclatement de la bulle des nouvelles technologies, ils devraient toutefois - avec l'action "GOOG" - devenir le baromètre de ce secteur habitué à des péripéties versatiles. La cotation du titre vient donc enfin d'être agréée par le gendarme de la bourse américaine (SEC) et fera rapidement son entrée sur le Nasdaq. A deux reprises, la société californienne a du revoir à la baisse le prix visé et le nombre d'actions émises au public. On ne connait pas encore exactement le volume des premiers échanges, mais selon les dernières estimations, le public pouvait poser une option sur 5,5 à 19,6 millions d'actions, portant sur un montant de 1,86 milliards de dollars au lieu de la projection initiale de 3,5 milliards de dollars. Le prix de l'action débute donc à 85 dollars en première quotation, alors que les prévisions allaient auparavant vers une fourchette indicative allant de 108 à 135 dollars.

Plusieurs raisons contribuent à la tiédeur de l'accueil d'éventuels acheteurs, dans un marché déjà timide malgré un reprise récente du Nasdaq. Les enchères à  la hollandaise, choisies pour définir le prix d'achat des actions Google, sont "très complexes" et ont pu susciter du "scepticisme", selon Scott Kessler, analyste de Standard and Poor's. Ensuite, Larry Page et Sergey Brin ont eu l'indélicatesse de donner une interview à Playboy, alors que les autorités boursières américaines (SEC) imposent une certaine discrétion avant une IPO. Enfin, une attribution non signalée de stock-options cédées au personnel venait jeter un peu plus le trouble sur un rapport contractuel précédent l’IPO faisant par ailleurs état d’un éventuel risque de perte de plusieurs marques déposées.

[MàJ 19h22] L'action Google a fait un bond de 22.05 % à l'ouverture pour s'élever à 103.74 dollars.

Finale, le célèbre éditeur de partitions auquel nous consacrions un aperçu il y a quelques mois, vient d'être mis à jour par Coda Music. Finale 2005 paraît donc dans un nouveau millésime, quelque peu en avance sur le réveillon cette fois. Cette nouvelle version, compatible avec Jaguar ou un système plus récent, est disponible en pré-enregistrement sur le site de l'éditeur, où une liste complète des nouveautés peut être consultée. Principalement, on relèvera une amélioration de l'assistant de lancement et de sa fenêtre dédiée, un perfectionnement du comportement des indications de reprises lors de la lecture d'une composition ou d'un arrangement, ainsi que l'apparition de Finale Performance Assessment, ou FPA, une application autonome et gratuite permettant de lire des documents Finale à la façon d'un plug-in, en vue, par exemple, d'un partage de partitions avec des élèves.

Alors que les dates de l'Apple expo n'ont pas vraiment fait l'unanimité, le salon prévoit de se focaliser plus sur le marché européen que par le passé. La Pomme mettra en avant ses solutions pour ses marchés de prédilection sur le Vieux Continent (professions médicales, avocats...).

Si les projets de FreeScale pour le G4 se concrétisent, Apple pourrait être tenté de retarder le passage de sa gamme d'ordinateurs portable vers le G5. En octobre, la filiale bientôt indépendante de Motorola présentera un G4 à double coeur. On sait pour l'heure que cette puce incorporera un contrôleur-mémoire capable de gérer de la mémoire SDRam DDR2 ainsi qu’un contrôleur Gigabit Ethernet. Cette puce devrait utiliser le bus Rapid IO et sera cadencée à plus de 2 GHz. En attendant la disponibilité de ce PowerPC dual core, le partenaire historique d'Apple commercialisera une nouvelle version plus rapide du MPC 7447A, processeur qui équipe actuellement la gamme des PowerBook.

Que Steve Jobs le veuille ou non, iPod est condamné un jour ou l'autre à intégrer des fonctions que l'on retrouve sir les PDA. Le journaliste s'appuie entre autres sur les propos du directeur marketing de iTiver qui estime que ses baladeurs permettront d'éditer des données d'ici 12 à 15 mois. En attendant, l'affichage de photos devrait se généraliser sur ce type d'appareils. Que va faire Apple ?

Les écrans bleus, les virus, les fichiers perdus, le comportement erratique de Windows ont eu raison de John Dodds qui a récemment décidé de passer sur Mac. L'homme ne regrette pas son choix, mais tout n'est pas parfait selon lui. Certaines choses déstabilisent un utilisateur habitué au PC. Toutefois, il ne s'imagine pas un instant revenir à Windows...

La récente passe d'armes entre Real Networks et Apple est suivi de près par les médias spécialisés. Dans cet article, Jean-Baptiste Su ne peut pas s'empêcher de faire un parallèle entre le refus d'Apple de licencier Mac OS dans les années 80 et son système de DRM pour iPod. Espérons que l'issue soit plus heureuse cette fois-ci pour la société de Cupertino.