Apple… avant l'iMac

Jean-Baptiste Leheup |

À quoi ressemblait Apple… avant ? Avant l'iPhone, avant l'iMac, avant le Mac ? Tournons ensemble quelques pages de l'histoire de la marque à la pomme… Aujourd'hui, nous nous transportons jusqu'au 5 mai 1998, veille de la présentation de l'iMac par Steve Jobs, patron par intérim d'Apple.

Car oui, en 1998, Steve Jobs n'est pour Apple qu'un CEO par intérim, l'entreprise étant toujours officiellement à la recherche de la perle rare pour occuper le poste. Ce titre, il l'occupe depuis l'éviction de Gil Amelio au début du mois de juillet 1997 — une éviction que Steve Jobs a largement contribué à organiser depuis le strapontin du conseil d'administration qu'il a rejoint en tant que conseiller, lors du rachat de NeXT quelques mois plus tôt.

L'équipe de Gil Amelio déjà largement revue en février 1997

Steve Jobs ne s'est pas contenté de s'emparer de la tête de l'entreprise, il y a aussi placé ses meilleurs lieutenants. C'est ainsi que petit à petit, on a vu apparaître dans l'organigramme de l'entreprise Avie Tevanian, en charge du système d'exploitation, et Jon Rubinstein, en charge de la conception matérielle, tous les deux compagnons de route de Steve Jobs chez NeXT. À l'inverse, Guerrino de Luca et Ellen Hancock, les bras droits de Gil Amelio, ont dû céder leurs places.

avatar gwen | 

Il a surtout tué le newton. L’une des plus belle invention d’Apple qui reste aujourd’hui inégalée malgré les iPhones et iPad.

avatar raoolito | 

@gwen

Je n’echangerais mon iphone ou mon ipad pour un newton pour rien au monde !!

avatar gwen | 

@raoolito

Le newton est clairement dépassé aujourd’hui. Mais il y avait d’excellentes idées à garder pour l’iPhone ou l’iPad. Un système de fichier qui est arrivé bien tard sur ces derniers mais également un copier coller extrêmement novateur avec un glissement des éléments sur le côté.

avatar YetOneOtherGit | 

@gwen

"Il a surtout tué le newton"

Quelque soit l’attachement qu’on puisse avoir à ce beau produit c’était commercialement une impasse.

avatar Danny Wilde | 

@gwen

Le Newton est dans le monde de la théorie
Peut être intéressant techniquement mais trop cher et pas adapté au marché

HandSpring avec Jeff Hauwkins a transformé l’essai et de manière spectaculaire

Qu’est ce qu’un iPhone si ce n’est un Treo amélioré (avec sa fameuse bibliothèque d’applications) qui est lui même un Newton

Apple a pris sa revanche depuis
La boucle est bouclée

avatar gwen | 

@Danny Wilde

Le newton en tant qu’objet est totalement hors jeu en effet. Mais le système avait d’excellentes idées facilement utilisables dans le monde de l’iPhone. Je trouve ça dommage d’avoir tout balayé d’un coup.

Même si l’iPhone était en couleur à sa sortie j’ai eu l’impression d’une régression après le newton et les Palms que tu cites.

avatar Bruno de Malaisie | 

Quelle horreur cette gamme de produits en 1995!!!!
Pas simple de faire ses emplettes chez  dans le temps...
À part pour les super connaisseurs...

avatar Dodo8 | 

Hors sujet mais la présentation sur iPhone a changé aussi pour vous pour la liste des articles depuis la dernière maj ? Tout est plus gros comme si on était à une taille intermédiaire entre le mode compact et le mode normal.

avatar fullphil | 

@Dodo8

Oui, pas persuadé que ce soit pour le mieux... je préférais avant

avatar povpom | 

@Dodo8

Oui mais seulement pour les Favoris. Les autres sections sont restés idem.

En mode Favori, j’ai perdu les images en onglets. Les dates et horaires de publication. La possibilité de glisser pour (dé)classer en favori.
Cale semble transitoire cette affaire.

avatar mat16963 | 

@povpom

Ah oui en effet 🤮 c’était beaucoup mieux avant !

avatar YetOneOtherGit | 

Le plus surprenant c’est que cette époque reste un. âge d’or pour certains ici : ils étaient alors le cœur de cibles d’Apple, avait le sentiment d’être des marginaux rebels atypiques et ont l’illusion qu’Apple leur doit quelque chose pour leur abnégation d’alors 😄😄😄

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Logique. En ce temps être utilisateur Mac était synonyme d’hérésie. Personne ne mettait 1 centimes sur l’entreprise, les produits et encore moins sur son avenir. En ce temps, nous étions du coté obscure de la force.
L’iMac fut le coup de semonce. L’Apple expo avait été fou ! (Faut vraiment que je me décide à scanner le catalogue officiel).
L’iPod a commencé à changer la donne, mais c’était l’iPod et non le Mac qui régnait. On se moquait du pentium et de ses déperditions de données, mais ça restait encore un marché de niche.
Le passage à intel fut le coup de grâce.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

Les contre-coup d’un marketing s’appuyant sur le clivage et l’adhésion irrationnelle.

Certains me font penser à des amoureux transits éconduits et cocufiés 😄

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Je ne saurais dire d’où venait le clivage, mais dire que ça venait du marketing est très douteux. Ceux qui ont vécu cette époque se souviennent qu’au mieux on trouvait un pub dans un magasine spécialisé, sinon c’était juste la communauté qu’on arrivait à trouver (dans mon cas vivant en campagne, ça se traduisait par rien).
Ce qui est sûr, c’est que lorsque tu disais que tu avais un Mac chez toi, tu prenais tarif.

Je ne suis pas non plus sûr que c’était irrationnel. De tout temps Windows à fonctionné avec peu d’ergonomie. Je faisais du lan avec AppleTalk entre mon 5400 et mon 7200 sur diablo à une époque où c’était l’enfer pour faire ça avec deux PC (quand c’était possible).

C’est comme tout, il y avait des faiblesses des deux côtés et la question était de savoir sur lesquelles on se focalisait (c’est toujours le cas).

Oui, certains l’ont vécu comme une guerre personnelle, mais le contexte poussait aussi un peu à ça. Acheter un ordi à l’époque, c’était vraiment un privilège. Et il y avait déjà beaucoup de boites qui étaient resté sur le bas côté (amstrad, amiga, bull, atari...).

Je trouve dommage de voir ça avec la lecture actuelle et d’avoir de la condescendance pour. C’était un autre monde. Bien avant que beaucoup ai un Windows et OS X sur la même machine.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Je ne saurais dire d’où venait le clivage, mais dire que ça venait du marketing est très douteux."

Les reste du très puissant marketing d’Apple qui avait construit une image de marque puissante et qui s’était beaucoup appuyée sur la classique force d’adhesion par le clivage : d’abord face à IBM, puis face à MS.

Appartenir à la communauté Apple c’était être différent avoir un Life Style différent.

Et ne te trompes pas, ce n’est pas là une critique mais au contraire un jugement administratif 👍

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Je ne sais pas si la pub infusait suffisamment. À l’époque il y en avait quand même très peu de visibles par le grand public. Je parle de la période post think différent et iMac. Perso, j’adorais mon mac, mais je ne me sentais pas dans une communauté et le marketing d’Apple était pour moi inexistant. C’est un point de vue très personnel, mais qui était quand même partagé par les 4-5 personnes qui avaient aussi des macs. Qui utilisaient le Mac pour la musique qui était très en avance.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Je ne sais pas si la pub infusait suffisamment."

Sur cette période je n’ai pas de souvenir particulier mais sur les décennies précédentes le marketing d’Apple et sa force de communication furent un fer de lance très puissant.

L’iconique campagne 1984 lancée dans le cadre du très onéreux super ball fut une des campagnes les plus onéreuses de son temps pour un produit informatique et Apple fût longtemps une entreprise misant énormément sur ce marketing.

Autre point, je ne connais pas ton âge, mais j’ai le sentiment que tu sous-estime fortement le taux de pénétration de l’informatique dans les foyers occidentaux dans les années 80 et 90 ainsi que la place médiatique de la révolution micro-informatique dans les médias et l’inconscient collectif à partir du début des années 80.

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Déjà parler de 80 et 90 en même temps est compliqué. En 80, le grand public savait à peine que ça existait. Et dans les années 90 quand il y en avait 1 dans la maison, c’était déjà assez exceptionnel. Après, il y avait des cas particuliers (à la maison, nous avions un amstrad et un atari ST). Le Mac SE a suivi juste après.

L’iconique 1984 et le super ball, c’est très américain et le prix n’a rien à voir avec la diffusion dans la population cible. Perso, je n’ai su que ça existait que bien plus tard, parce que j’étais abonné canal (fondateur d’ailleurs) et qu’en ce temps, il diffusait le football américain (avec un gars qui parlait américain avec au moins un accent du Texas). Je ne dis pas que la pub n’existait pas. Je dis qu’elle a eu un impact très limité pour le grand public consommateur européen de mac. En tout cas, on lui donne souvent un place prépondérante alors qu’il y avait objectivement des canaux de diffusions très limité.
Je rappelle juste que le média de l’époque c’était la télé, on qu’on n’y voyait jamais de pub d’Apple, ni d’ordi, ni quoi que ce soit qui avait rapport.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Je rappelle juste que le média de l’époque c’était la télé, on qu’on n’y voyait jamais de pub d’Apple, ni d’ordi, ni quoi que ce soit qui avait rapport."

On sous-estime toujours les réalités de l’époque.

Dés la fin des années 80, la notoriété spontanée de la marque Apple était conséquente, le taux de pénétration de la micro-informatique dans les foyer CSP+ de l’ordre de 50% et globalement en occident de l’ordre de 15% tous foyers confondues.

Ce n’est nullement dévalorisant pour Apple que de constater que dés les années 80 ils avaient réussi à se construire une image de marque forte au delà même de leurs cibles.

Apple était simplement l’entreprise iconique d’une révolution micro-informatique très largement médiatisée.

La place symbolique du micro-ordinateur dans la société des années 80 est plus que conséquente :
- Les médias en parlaient très régulièrement (L’exemple US le plus iconique est le fait que Times en fît l’homme de l’année en 1982, mais en France aussi les news-magazines, les quotidiens et les télévisions en faisaient un sujet clé)
- Les politiques, le plan informatique pour tous, le Centre Mondial de l’Informatique de JJSS
- Les ouvrages nombreux
- Des économistes, des sociologues, des philosophes ... parlant de cela dans les médias
- Le sentiment pour les CSP+ que ne pas avoir un ordinateur à la maison c’était obérer l’avenir de ses enfants
- Une presse spécialisée pléthorique
...

La micro-informatique est une star des années 80 et Apple en est clairement le centre de gravité symbolique.

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Je suis entièrement d’accord si on s’attardent aux CSP+, qui ont été de gros moteurs.
Toutefois en ce temps, j’en faisais clairement pas partie. D’où ma vision un peu différente.

Ça n’est pas une honte que d’avoir un excellent service de comm et de le faire parfaitement fonctionner. C’est l’impact que je discute. L’impact sur la masse-média et l’utilisateur lambda.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"C’est l’impact que je discute. L’impact sur la masse-média et l’utilisateur lambda."

Et c’est là où nous divergeons sur la situation dans les années 90 à l’issue des années 80 😉

Tu sous-estimes fortement, pour moi, le sentiment d’appartenance à une « aristocratie» qu’avait réussi à faire naître Apple dans sa communauté avec un clivage extrêmement fort par rapport aux autres offres.

Et en plus Apple avait la force d’être l’outsider à la marge ce qui est un puissant moteur d’adhésion pour certains.

L’adhésion aux offres d’Apple dans les années 90 reposait sur une part irrationnelle d’adhésion à une marque et à une image assez conséquente.

Et quand Apple a enfin redressé la situation une part de cette communauté fidèle dans les années 90 contre vent et marée c’est sentie trahie de ne plus être au cœur des attentions d’Apple.

Un Apple triomphant vendant des Mac à des niveaux conséquents et captant la plus part des profits de l’industrie micro-informatique, alors même qu’Apple ne répond plus à leurs désirs est pour certains de ces anciens absolument insupportable.

Pour eux Apple devrait payer chèrement le fait d’avoir abandonné ce qu’ils imaginent être une orthodoxie qu’ils imaginent incarner.

Notons au passage que ces derniers ont durant des années annoncés ici le prochain abandon du Mac par Apple alors même que celui-ci se portait absolument remarquablement d’un point de vue business.

La réussite d’une stratégie ne flattant pas leurs désirs de microcosme de plus en plus marginale est vécue comme une inacceptable insulte personnelle par ces aigris.

avatar Derw | 

@YetOneOtherGit

J’arrive après la bataille…

En fait vos divergence viennent clairement de vos histoires personnelles. Pour ce que j’en ai compris @YetOneOtherGit, vous faisiez partie à l’époque des privilégiés qui avaient accès à tout ça et j’ai même l’impression que vous y avez participé d’une façon ou d’une autre (en France ? Aux USA ?). Vous avez donc votre vision de privilégier de cette histoire.

Apparemment, l’histoire de @Nesus est elle beaucoup plus proche du français moyen et donc de la mienne (et encore avait-il 2 ordis à la maison alors qu’on n’avait même pas un Minitel). En 90, la seule expérience avec l’informatique que j’avais eu était d’avoir touché une fois ou deux un TO7 au collège 6 ou 7 ans plus tôt. Pas d’ordi au lycée… sur la foule de copains et connaissances que j’avais, un seul avait eu un ordi : un Commodore. A part lui, 0 % de mon entourage ne souhaitait en posséder un. 0% n’avait même idée de ce qu’on pouvait faire avec. Bref, personne n’en avait rien à f…tre ! Quand Michel Chevalet parlait informatique à la télé, les conversations autour de la table reprenaient et personne ne l’écoutait… Je n’ai pourtant pas grandi chez les Ténardier…

C’est pourquoi je trouve votre vision de l’influence de l’informatique sur la population occidentale assez cocasse, privilégiée et d’un certain côté, américaine…

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Ce qui est sûr, c’est que lorsque tu disais que tu avais un Mac chez toi, tu prenais tarif. "

C’est toujours valorisant d’avoir une posture clivante et marginale 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Je ne suis pas non plus sûr que c’était irrationnel. De tout temps Windows à fonctionné avec peu d’ergonomie. Je faisais du lan avec AppleTalk entre mon 5400 et mon 7200 sur diablo à une époque où c’était l’enfer pour faire ça avec deux PC (quand c’était possible). "

J’ai profondément détesté tout ce qui était de l’ordre des compatibles PC et des systèmes MS jusqu’à NT, pas de soucis.

Et oui avant de se perdre l’approche d’Apple était bien plus élégante.

Après pour moi en dehors des stations Unix il n’y avait rien de sérieux 😄😉

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Faut avouer que, quand on voyait ce que les unix ou Next donnaient, Mac OS était très en retard. Par contre, c’est l’offre des machines qui faisaient quand même défaut pour l’unix.

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"c’est l’offre des machines qui faisaient quand même défaut pour l’unix."

Les tarifs quand l’offre de station de travail Unix était pléthorique et très dynamique : Sun, HP, IBM, Silicon Graphics, DEC...

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Oui, sauf qu’avoir une machine SUN relevait du miracle. Fallait savoir qu’elles existaient et fallait réussir à en acheter une...

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Oui, sauf qu’avoir une machine SUN relevait du miracle. Fallait savoir qu’elles existaient et fallait réussir à en acheter une..."

Ce n’était clairement pas des machines de particuliers 😉

avatar Nesus | 

@YetOneOtherGit

Pourtant il y avait tout dans les rayons de Surcouf... 🤫

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Pourtant il y avait tout dans les rayons de Surcouf... 🤫"

???

Pas souvenir d’avoir vu des stations Unix à Daumesnil 🤯

avatar YetOneOtherGit | 

@Nesus

"Je trouve dommage de voir ça avec la lecture actuelle et d’avoir de la condescendance pour. "

Je n’ai strictement aucune condescendance et je suis un grand admirateur de l’aventure d’Apple qui est une des plus intéressante qui soit.

Je moque juste ce pour qui la période la plus faible d’Apple est un âge d’or, nuance.

avatar horatius | 

@YetOneOtherGit

Ce n’était pas un âge d’or, c’était aussi l’envie de bosser avec un outil qu’on trouvait plus agréable que Windows, car dans mon cas c’était la seule alternative. Et il faut le dire, avec l’obligation de se demerder seul sans soutien au contraire des services info, donc apprendre plein de trucs.

avatar YetOneOtherGit | 

@horatius

"Ce n’était pas un âge d’or"

Nous sommes bien d’accord 😉

avatar horatius | 

Il faut se souvenir combien c’était difficile d’être un utilisateur à l’époque. Faire acheter un Mac dans mas Fac en 97 ou 98, c’était du sport sans parler des quolibets.

avatar YetOneOtherGit | 

@horatius

"Faire acheter un Mac dans mas Fac en 97 ou 98, c’était du sport sans parler des quolibets."

Et peut-être à juste titre d’ailleurs 😉

avatar horatius | 

@YetOneOtherGit

Ben finalement non, vu la suite :-)

avatar YetOneOtherGit | 

@horatius

"Ben finalement non, vu la suite :-)"

La plus grande part de ceux qui ont fait la suite n’était pas issue de ceux qui achetaient à cette époque.

Ne pas acheter de Mac alors me semble largement défendable 😉

avatar horatius | 

@YetOneOtherGit

La dessus d’accord avec toi, mais heureusement que dans ces années la on était quelques uns à y croire encore.

avatar YetOneOtherGit | 

@horatius

"mais heureusement que dans ces années la on était quelques uns à y croire encore"

Et c’est très respectable cette forme de fidélité à une vision.

Sur ces années là j’étais sur NeXT et le retour de SJ m’a rempli de joie, une disparition d’Apple eu été une grande perte pour la dynamique de l’industrie.

avatar oomu | 

@YetOneOtherGit

même sentiment de joie à l'annonce de la fusion d'apple par NeX..Heu du rachat de NeXT par Apple.

avatar oomu | 

@YetOneOtherGit

oui.

avatar XiliX | 

J'en ai bavé devant le Spartacus. Quelle belle machine, mais aussi quel prix...
Mon retour chez Apple était signé iMac Lime

avatar max intosh | 

@XiliX
Mon premier Mac fut aussi un IMac lime, offert à mon ex en 99 en cadeau de rupture... 10 ans plus tard elle me l’a rendu, je l’ai toujours, il est en parfait état.

avatar oomu | 

" Et il a assumé la partie la plus ingrate du boulot, en se séparant de près de la moitié des salariés de l'entreprise, qui est passée en deux ans de 16 000 à 9 300 employés. "

AAAAW le POV choupinouuuuuuu !

-
1997, c'était presque totalement quoi que oui complètement absurde d'investir sur du mac (sauf bien sur d'être professionnellement lié à un logiciel spécifique mac.. mais wouf quoi!)

avatar pat3 | 

Acheter un mac à cette époque, c’était aussi avoir une machine homogène et fonctionnelle pour ses activités et non faire de l’informatique.
Mon premier mac était un performa tant décrié, mais tu mettais un magnétoscope derrière et tu récupérais tes fichiers vidéo. Sur PC, fallait jongler avec les cartes, les configurations et les versions de logiciels pour arriver au même résultat.

Et puis il y avait une communauté : t’arrivais sur mac, tu tombais sur MacFR, MacBidouille, MacG, TidBits.fr, Cuk.ch, Mac-et-vidéo, la liste des utilisateurs de ClarisWorks et des tas d’autres, sur MacFR tu posais une question de béotien il y avait quelqu’un pour te prendre par la main et te guider jusqu’à l’étape suivante.
La plupart des gens qui peuplaient ces listes n’étaient pas informaticiens, mais des utilisateurs, certains chevronnés, qui avançaient en s’entraidant.
Ça, ce n’était pas le marketing d’Apple, et ça a contribué au fait qu’Apple n’a pas coulé complètement avant l’iMac, parce qu’une fois acheté son mac, on ne se sentait ni démuni devant une machine complexe mais armé d’un outil facile à prendre en main, ni seul devant son ordi mais accompagné d’une communauté bienveillante.

On n’a plus qu’un ersatz de cette époque aujourd’hui, c’est sans commune mesure.

Parmi tous les gens autour de moi qui ont acheté leur premier ordi à cette époque, ceux qui avaient choisi le mac c’était pour la facilité d’usage (et aussi, à partir de l’iMac Bondy Blue , pour le design). J’en connais très peu qui ont changé de crémerie depuis, et aussi beaucoup qui ont changé seulement deux fois de machines en vingt ans. Leurs besoins n’étaient pas nécessairement énormes, mais ils étaient satisfaits.
Le mac n’était pas un choix de techos - et ne l’est toujours pas aujourd’hui.
Les utilisateurs du Mac, ca reste encore beaucoup de lambdas qui ne veulent pas s’emerder avec un ordinateur. C’est d’ailleurs à eux qu’Apple vend l’iPad comme un ordi simplifié.

Donc il y a certainement une nostalgie de cette époque, mais elle n’est pas que le fruit d’un narcissisme consumériste. C’est aussi la nostalgie d’une époque de découverte de l’informatique et d’internet (l’informatique grand public ça démarrait à peine à cette époque, de nombreux foyers n’avaient pas d’ordinateur, on n’avait pas besoin d’ordi pour faire ses études - pour la plupart de ceux qui n’étaient pas dans des branches scientifiques, seulement pour les rendus finaux de mémoires).
Et bon, ok, il doit aussi y avoir de la nostalgie d’une jeunesse révolue, mais ça, c’est une autre histoire… 🙂

avatar horatius | 

@pat3

Et tu oublies les newsgroups. Le nombre de fois où j’ai été sauvé grâce à fcsm.

avatar YetOneOtherGit | 

@pat3

Témoignage sympathique qui pour moi tiens plus d’un âge d’or d’une sensation de faire partie des pionniers que d’un âge d’or du Mac.

- Tu pourrais trouver des témoignages du même acabit pour d’autres plateformes (Atari ST, Amiga, PC, Stations Unix ... )
- Tu pourrais trouver des témoignages du même acabit pour d’autres époques plus éloignées de la découverte de la chose informatique en fonction de l’âge.

Au final pour citer Simone Signoret : « Même la nostalgie n’est plus ce qu’elle était »

Mes nostalgies à moi c’est par exemple l’époque à la fin des années 80 où il fallait déployer des trésors d’inventions pour obtenir sur bande le code source de GCC, passer plusieurs jours à adapter les makefile pour le compiler et commencer à découvrir C++ sur une station Sun dont la documentation papier remplissait plusieurs mètres d’étagères🤓

avatar YetOneOtherGit | 

1998 & 1999 furent les deux pires années aves des volumes de ventes de 2,9M d’unités.

Il aura fallut attendre l'exercice 2010 pour cumuler un peu plus de 100 millions de Mac vendus depuis l'exercice 1984 soit 27 exercices.

En sept exercices de 2011 à 2017 ce sont 128 millions de Mac qui ont été vendus.

En trois exercices de 2015 à 2017 ce sont 58 millions de Mac qui ont été vendus

C’est sous la direction de TC qu’il y a eu le plus grand nombre de Mac vendus 🤑

avatar lesurfeurfou | 

Je me souviens de cette période 96/97/98 ou le sujet du switch Mac/pc était sur la table au sein de l’agence. Quand l’iMac est arrivé il y a eu comme un grand ouf...

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