Résultats financiers T4 2016 : Apple en termine avec son annus horribilis

Anthony Nelzin-Santos |

Apple clôt son année fiscale 2016 avec la première baisse de son chiffre d’affaires annuel en quinze ans. Ses résultats sont plombés par les fluctuations des devises et le ralentissement de l’économie chinoise, mais aussi par la stagnation de la gamme Mac et surtout le plafonnement des ventes d’iPhone.

Leur annonce a été avancée de deux jours, comme pour en finir au plus vite. Dans deux jours justement, Apple présentera de nouveaux Mac : avec l’iPhone 7 et l’Apple Watch Series 2, elle sera prête à ouvrir son année fiscale 2017 sur les fêtes de fin d’année. Et à oublier cet annus horribilis.

Les bureaux d’Apple à Results Way (Cupertino). Image Apple.
Les bureaux d’Apple à Results Way (Cupertino). Image Apple.

Chiffre d’affaires

Luca Maestri avait préparé les esprits à une nouvelle chute du chiffre d’affaires trimestriel de la firme de Cupertino. Le directeur financier d’Apple n’avait pas menti : à 46,85 milliards de dollars, le chiffre d’affaires baisse pour le troisième trimestre de rang, de 9 % cette fois.

Alors que les ventes d’iPhone 6s avaient plafonné à 75,9 millions d’exemplaires, le premier trimestre n’avait connu qu’une toute petite progression de 1,71 %. Ajoutez-y trois trimestres de baisse à deux chiffres, et Apple finit logiquement l’année sur une note négative.

Son revenu atteint « péniblement » 215,6 milliards de dollars, une baisse de 7,7 %, la première depuis 2001. Son chiffre d’affaires annuel atteignait alors 5,36 milliards de dollars — son bénéfice trimestriel atteint aujourd’hui 9 milliards de dollars, pour un total de 45,7 milliards de dollars sur l’année.

Autant dire qu’il n’y a donc pas péril en la demeure, même si cette baisse de 18,8 % est frappante. La forte croissance d’Apple en 2015 semblait avoir démenti la thèse de l’« atterrissage » de la société, mais cette année 2016 ressemble à un crash. Toutes les sociétés technologiques ont souffert de la conjoncture, mais aucune autant qu’Apple.

Ventes d’iPhone

Elle paye là sa « dépendance » à l’iPhone, qui représente les deux tiers de son activité, et dont les ventes ont baissé pour la première fois cette année. Cette baisse s’est poursuivie au quatrième trimestre, au cours duquel 45,513 millions d’iPhone ont trouvé preneur (–5,27 %). Une baisse ralentie par le lancement de l’iPhone 7, intervenu à la toute fin du trimestre, mais dont les effets ne se feront pas vraiment sentir avant le prochain trimestre.

Malgré un ralentissement sensible de ses ventes, Apple sera parvenue à vendre plus de 200 millions d’iPhone cette année, 211,9 millions pour être précis. Les pessimistes retiendront le chiffre de 8,4 %, comme le taux de la baisse des ventes, alors que les optimistes retiendront le chiffre d’un milliard, comme la barre symbolique — franchie ce trimestre — du nombre d’iPhone vendus depuis 2007.

Ventes d’iPad

Sans surprise, les ventes d’iPad baissent pour le onzième trimestre d’affilée, et peinent à atteindre les 9,3 millions d’unités. Il faut toutefois noter que le rythme de cette baisse ne cesse de réduire : 24,73 % au premier trimestre, 18,79 % au deuxième, 8,97 % au troisième, et seulement 6,23 % au quatrième.

Le pire semble être passé, à la faveur peut-être d’un plus grand nombre de renouvèlements, mais plus probablement d’un certain succès de l’iPad Pro, notamment dans le monde de l’entreprise. Son effet se voit notamment dans le panier, qui est passé de 433 à 459 dollars dans l’année. Au total, Apple a écoulé 45,6 millions de tablettes ces douze derniers mois (–16,9 %).

Ventes de Mac

Le Mac finit l’année comme il l’a commencé, c’est-à-dire dans le rouge. À deux jours d’un special event qui lui sera entièrement consacré, Apple reconnait à peine l’existence de sa gamme d’ordinateurs. Et pour cause : ses ventes baissent pour le quatrième trimestre consécutif, de 14,42 % cette fois, pour atteindre 4,9 millions d’unités.

La situation actuelle du Mac rappelle celle de 2013, où un manque patent de nouveautés s’était conjugué avec des turbulences économiques pour faire baisser les ventes de 9,78 %. Avec 18,5 millions d’unités vendues, elles baissent cette année de 10,2 %. Vite, une nouvelle gamme !

Services et autres produits

Aux antipodes du matériel, le logiciel et les services ont connu une très forte croissance cette année. Avant de promettre des revenus récurrents à long terme, ils permettent d’enchainer les bonnes nouvelles à court terme, comme cette hausse de 24,4 % de leur chiffre d’affaires. Les services, parmi lesquels iCloud et Apple Music, pèsent 24,4 milliards de dollars sur l’année, plus encore que le Mac.

La catégorie fourre-tout des « autres produits » a connu une année plus contrastée. Si Apple domine le marché des casques Bluetooth par l’entremise de sa filiale Beats, les ventes d’Apple TV n’ont pas décollé et celles d’iPod sont réduites à peau de chagrin, tandis que l’activité de l’Apple Watch varie considérablement selon les saisons. Reste qu’à 11,1 milliards de dollars sur l’année, cette ligne comptable gagne 10,6 %.

Pour le premier trimestre 2017

« Les résultats solides de notre trimestre de septembre concluent une année fiscale pleine de succès », assure Tim Coué. À défaut de pouvoir s’enthousiasmer des ventes d’iPhone et de Mac, le CEO d’Apple se dit ravi « par la dynamique de notre activité de services, qui a gagné 24 % pour établir un nouveau record », et se félicite du succès du lancement de l’iPhone 7 et de l’Apple Watch Series 2.

Des lancements qui, renforcés par une nouvelle gamme de Mac à la veille des fêtes, devraient permettre de redémarrer la machine Apple. Luca Maestri, le directeur financier de la société, table ainsi sur un chiffre d’affaires compris entre 76 et 78 milliards de dollars au T1 2017, contre 75,872 milliards au T1 2016.

Aller plus loin

En marge de ces résultats, notez ces quelques chiffres, donnés pêle-mêle :

  • la société a « rendu » 9,3 milliards de dollars aux actionnaires ce trimestre ;
  • son programme de rachat d’actions et de versement d’un dividende atteint ainsi 186 milliards de dollars ;
  • le 10 novembre prochain, elle versera d’ailleurs un dividende de 0,57 $ par action à tous les actionnaires de référence au 7 novembre ;
  • la marge nette d’Apple s’établit à 21,2 % sur l’année ;
  • les ventes à l’international représentent 64,5 % de son activité.

Les annonces effectuées à l’occasion de la conférence téléphonique qui a suivi l’annonce de ces résultats, sur MacGeneration et iGeneration :

avatar BitNic | 

"cet annus horribilis" : Vite donnez-moi un mouchoir...

avatar PiRMeZuR | 

Aucune croissance n'est éternelle et il ne fallait pas être un génie pour prédire qu'Apple finirait par arriver au sommet.

Ce qui est choquant, c'est la somme insensée, sans cesse réévaluée, de dividendes versés aux actionnaires. Si on les compare aux impôts qu'Apple évite de payer dans la plupart des pays et au prix d'un produit, on se rend compte du scandale : il s'agit d'un transfert pur et simple de l'économie réelle vers la finance. Des classes moyennes vers les plus fortunés. De l'argent qui, s'il était normalement prélevé, serait redistribué à la population sous forme de services et d'aides afin de réduire les inégalités. Mais qui se retrouve en fait capté par les hedge funds et les gros patrimoines.

avatar Paquito06 | 

@PiRMeZuR

En l'occurrence, le dividende est de $0.57 au Q4, pareil qu'au Q3 du coup.
Tax Rate 26% (average) pour le Q1 17, c'est pas vilain.

avatar awk | 

@PiRMeZuR

Apple pait globalement 25% d'impôts sur ses bénéfices, soit 5% de plus que la moyenne des entreprises du Fortune 500

La rentabilité n'est pas crée par l'optimisation fiscale, celle si ne fait que l'améliorer assez marginalement.

Ces propos ne sont en rien une défense de l'optimisation fiscale, mais pas la peine de raconter n'importe quoi pour s'y opposer ?

avatar stemou75 | 

C'est un peu toujours la même histoire : quand une société atteint le sommet, elle réussit à se tirer toute seule des balles dans les pieds. IBM dans les années 90, Microsoft il y a dix ans et maintenant Apple : ça fait quand même un petit moment que nous voyons des choix pour le moins étranges pour la gamme produit.

Pas de renouvellement pendant plusieurs années de certaines gammes, design du produit phare inchangé aussi pendant 3 ans, du "pro" qui n'a rien de pro, des logiciels dévalorisés ou abandonnés, de nouveaux lancements très mal gérés, des accessoires au design bâclé, des gammes produits se compliquant....

L'Apple Watch a été bien repositionnée en série 2, Apple Music a été corrigé, l'Apple TV devient très intéressante. Mais quand même : on se demande parfois où tout cela veut aller. On se demande s'il y a encore un pilote dans l'avion.

avatar reborn | 

@stemou75

Niveau PC ça se renouvelle ? Le design de référence est celui d'Apple, les CPU ne gagnent plus en puissance..

avatar Rez2a | 

@stemou75

La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle entreprise fait mieux qu'Apple, et en quoi ?

Je veux bien accepter la thèse selon laquelle une entreprise qui arrive au sommet finit par se flinguer, mais quand je me pose les questions suivantes : "est-ce que j'ai envie d'un autre téléphone que mon iPhone 7 ?", "est-ce qu'une montre connectée m'attire plus que mon Apple Watch ?", "est-ce que je pourrais citer un meilleur ordinateur globalement que mon iMac 5K ?", la réponse est à chaque fois "non".

On est tous d'accord que les produits ne sont pas parfaits. Le Mac Pro est pratiquement mort, le design de l'iPhone n'a pas vraiment bougé, le MacBook Pro n'en parlons pas, il a déjà plus de 8 ans. J'aimerais bien une 1080M dans mon iMac aussi, et que mon iPhone prenne moins les traces de doigt.

Mais pourtant ça se vend. Parceque les produits ne sont pas nuls, loin de là.

En fait, certains designs étaient tellement efficaces que personne n'a encore réussi à faire mieux (je pense aux MacBook que tout le monde a fini par copier, ou aux iMac qui n'ont pas de vraie concurrence sur leur segment).

Apple n'avance pas assez vite pour vous, mais Apple avait tellement d'avance qu'elle peut se le permettre. Si ils pensent avoir mis le doigt sur LE design, ils le font évoluer incrémentalement.

Pourquoi tout réinventer, pour faire surprenant et moins bien ? Pourquoi aucune autre boite ne sort ce fameux ordi qui vous fera oublier les MacBook Pro, si Apple est tellement en retard, les autres auraient dû avoir largement le temps de les dépasser, non ?

Le Mac Pro est même l'exemple parfait de ce qu'il fallait pas faire, en fait.
À la présentation, on a été beaucoup à faire "oh putain, ils sont forts, ils ont tout réinventé". 3 ans après, les gens s'arrachent le modèle N-1 qui a vachement moins d'inconvénients. Avec le recul, ils auraient dû rester là-dessus plutôt que chercher l'effet "wahou".

avatar awk | 

@Rez2a

"La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle entreprise fait mieux qu'Apple, et en quoi ?"

Dans le domaine d'Apple : aucune

Les niveau de CA et de Résultat reste stratosphérique, Apple vient juste de bouclé le deuxième meilleur exercice de son histoire qui est juste moins bon que le prodigieux exercice 2015 avec ses du CA de 27,8% de CA et +35% de bénéfices ?

La marge est plantureuse, le CA colossale, la trésorerie hallucinante, es bénéfices plantureux ... seul la croissance marque un coup d'arrêt et est en replis par rapport au prodigieux exercice 2015.

Beaucoup aimeraient avoir des soucis de ce type.

avatar Rez2a | 

@awk

J'ai peut-être mal tourné mon post, mais je parlais de "faire mieux" au sens "faire de meilleurs produits", pas "avoir de meilleurs résultats trimestriels" :)

avatar awk | 

@Rez2a
Un bon produit est un produit qu'il permet à celui qui le fabrique de faire de bons bénéfices ???

Le reste n'est que romantisme deplacé ???

avatar occam | 

@awk :

Trois choses m'ont frappé :
1 - La bonne tenue des services, qui grimpent constamment depuis Q1/13.
2 - Le secteur services dépasse pour la 1ère fois le secteur Mac.
3 - Croissance annuelle du CA Mac (“Mac year-over-year revenue growth”) : À la baisse, depuis cinq trimestres. Ce n'est plus une oscillation saisonale, c'est une tendance ferme. Mais au vu du résultat général, le Mac devient de plus en plus “expendable”.

Pour des visualisations très réussies illustrant ces points, cf. également Jason Snell sur SixColors.
https://sixcolors.com/post/2016/10/apple-financial-results-live-coverage/#more

avatar awk | 

@occam

Oui la montée en puissance de tout ce sui n'est pas vente de matériel est assez intéressante d'autant plus que bien des offres ont un gros potentiel de croissance

AppleMusic n'en est qu'à ses prémices, le potentiel d'ApplePay est très loin n'est qu'en phase de déploiement...

avatar awk | 

@occam

Merci pour le lien ?

avatar carabat | 

C'est bien gentil de se tripoter sur des résultats stratosphériques, on peut aussi s'interroger sur la manière dont elle s'y prend pour en arriver là.

Apple pratique le capitalisme sauvage, pur et dur, de bout en bout, l'horreur économique la plus absolue. Alors OK ce n'est pas la seule dans ce cas là, mais cela ne change rien à l'affaire.

Perso, j'aimerais déjà qu'Apple et consorts payent pleinement leurs impôts comme il se doit, là où il se doit, plutôt que de fonctionner en mode parasite. Et que l'on puisse réglementer au niveau mondial afin que ces multinationales ne se fassent plus des montagnes de fric sur le dos de populations corvéables à merci et en sacrifiant notre belle planète (mais là je rêve, malheureusement).

Si certains se tirent à fond sur la nouille avec les bénéfices engrangés par Apple, en revanche si on regarde tout cela de bien plus près ça produit plutôt un sentiment d'écoeurement.

On dit souvent que bien mal acquis ne profite jamais, avec Apple c'est plutôt bien mal acquis profite à fond.

avatar awk | 

@carabat

Le résultat n'est que très marginalement le fruit de l'optimisation fiscale.

Le taux d'imposition d'Apple s'établit aux alentours de 25%

Quand à faire d'Apple l'archétype du capitalisme sauvage il ne doit pas te rester grand chose pour définir un grand nombre de secteurs d'activité dont les pratiques feraient passer Apple pour d'aimable fouriéristes ?

avatar awk | 

La masse des explications du pourquoi et du comment des résultats d'Apple tiens du concours à celui qui trouvera la plus triviale de toute, c'est très impressionnant ??

Quand vous avez le temps il faudrait se pencher sur l'explication de la situation au proche orient, cela devrait produire des perles ?

avatar Paquito06 | 

@awk

Tu oublies l'affaire Kim Kardashian ou encore l'effet Donald Trump qui impact drolement les ventes! ?

avatar awk | 

@Paquito06

Et aussi l'activité solaire c'est vrai ???

avatar trackos | 

Tim Coué...trop bien trouvé ?

avatar xx-os | 

@jackhal
Vu qu'ils avaient fait le plein en Chine l'année précédente... ça relativise pas mal quand même... et vu la "mauvaise année" comparée à la précédente... 2017 sera exceptionnelle comparée à 2016... vu que seul vous intéresse le rapport n/n-1

avatar awk | 

Il n’y a pas de raison que je ne me prête pas au jeu du CFO amateur ?

La croissance forte d’une entreprise se fait toujours sur l’existence d’eldorado qu’ils soient de l’ordre de l’offre ou du territoire.

Le smartphone n’est plus l’eldorado qu’il fût sur bien des territoires, le taux d’équipement atteint des limites, les fréquences de renouvellement ralentisse de par la maturité des offres.

Quant aux territoires qui sont toujours des marchés à grand potentiel car le taux d’équipement y est encore assez faible, leurs situations macro-économique et politiques fait qu’ils sont pour l’instant plus des relais de croissance aussi fort.

Le PC n’est plus un Eldorado depuis bien longtemps et Apple est le dernier acteur à en tirer des profits substantiels.

La tablette a été un Eldorado de courte durée qui après une croissance vertigineuse est rapidement arrivé à saturation pour devenir avant tout un marché de renouvellement.

Le marché des objets connecté est en devenir et nul n connaît sa taille.

Bref les acteurs de l’offre matériel vivent un trou d’air et son tous condamné à trouver des relais de croissance fort ce qui est toujours un grand défi.

Qui trouvera le prochain Eldorado de l'offre matériel ?

Qui trouvera les offres qui forceront une nouvelle dynamique de renouvellement sur les divers produits ?

Les territoires qui sont de possibles Eldorados retrouveront-ils le potentiel de croissance qui est théoriquement le leur ?

Voici quelques unes des questions auquel sont confronté les acteurs du secteurs et plus encore Apple qui a connu une très longue phase de croissance exceptionnelle.

avatar FraGalm | 

Cela justifie une stagnation des ventes pas une baisse de cet ampleur. Le mal est hélas plus profond.

avatar powergeek | 

Apple, la boîte qui fait $100 millions de bénéfices par jour !!!

avatar rikki finefleur | 

powergeek
avec ou sans fraude... ?
Là est la question..

avatar awk | 

@rikki finefleur

Apple pait globalement 25% d'impôts sur ses bénéfices, soit 5% de plus que la moyenne des entreprises du Fortune 500

La rentabilité n'est pas crée par l'optimisation fiscale, celle si ne fait que l'améliorer assez marginalement.

Ces propos ne sont en rien une défense de l'optimisation fiscale, mais pas la peine de raconter n'importe quoi pour s'y opposer ?

avatar rikki finefleur | 

Une seule phrase à dire à Tim.

" Méfiez vous des boules de pétanque.
La révolution est en marche.. "

Ha flute, cela fait 2 phrases.

avatar awk | 

@rikki finefleur

Cela lui en touche une sans remuer l'autre, dixit Jacques Chirac ?

avatar killabling | 

C'est vrai qu il s'en sorte bien mais le but d1 entreprise est de toujours maintenir les ventes mais la sa continue a baisser...
Qu en sera t'il dans 10ans, vu que tout le monde trouve que cela est tout a fait normal que les baisses s enchainent??
C'est quand meme 9% de plusieurs Milliards qui se barrent autres parts que dans les poches d'Apple,non?

avatar awk | 

@killabling

C'est une année de baisse qui suit une année de croissance stratosphérique (+27,8% en CA, +35% en résultats) l'exercice qui se clôture reste 15% au dessus de celui de 2014.

Comme dégringolade continue on a vue mieux, il est bien trop tôt pour annoncer un phénomène de ce type ?

avatar xx-os | 

Laisse tomber... tous refusent de comprendre ça... on a beau leur expliquer, ça leur en touche une sans bouger l'autre ! c'est tellement plus simple de croire leur propre raisonnement : trop chère, plus d'innovations et bla bla bla... Seul avantage, 2017 sera donc exceptionnel puisque en ratio avec 2016 : mais je te le donne en mille, on aura malgré tout, toujours les mêmes arguments... Chacun a sa chapelle, n'en démord pas et plie l'actualité à ces certitudes contre vents et marées !

avatar awk | 

@xx-os

"Laisse tomber... tous refusent de comprendre ça"

Mon enjeu n'étant pas de convaincre ce n'est pas grave.

Je donne des éléments de mise en perspective, en profite qui veut.

Si quelques lecteurs en tire un vague enseignement c'est déjà pas inutil ?

avatar Chanteloux | 

Le type se jette dans le vide du 50ème étage. Passe devant le 45ème: "jusqu'ici tout va bien". Passe devant le 40ème étage: "jusqu'ici tout va bien". Passe devant le 35ème étage: "jusqu'ici tout va bien". Passe devant le 30ème étage: "..... Etc.

avatar awk | 

@Chanteloux

Oui, mais non ?

avatar awk | 

Juste pour mettre les chose en perspective, si non compare à l'exercice 2014 :

- CA +18%
- Résultats +15,6%

Donc oui nous sommes en régression après l'exceptionnelle années 2015 qui avait connu une croissance délirante du CA de 27,8% et des bénéfices de 35% !!!

Cela relativise quand même pas mal l'annus horribilis ?

avatar xx-os | 

Et grâce à la conjoncture de 2 phénomènes concomitants, impossible à reproduire de manière annuelle : la sortie des versions "plus" et l'entrée à plein dans le marché chinois...

avatar IceWizard | 

@PiRMeZur
"Ce qui est choquant, c'est la somme insensée, sans cesse réévaluée, de dividendes versés aux actionnaires. Si on les compare aux impôts qu'Apple évite de payer dans la plupart des pays et au prix d'un produit, on se rend compte du scandale : il s'agit d'un transfert pur et simple de l'économie réelle vers la finance."

Ah oui, vraiment ? Bah vas-y compare les chiffres et communique les nous. Nous somme tous curieux de connaître le ratio argent du scandale/revenu Cupertino. Et ne ressort pas l'histoire de l'irlande, cette filliére d'évasion fiscale n'existant plus depuis le 1 Janvier 2015.

Et même si l'Irlande n'avais pas changé sa législation, 14 milliards de $ détournés sur 10 ans, cela fait 357 millions de $ par trimestre, alors qu'on parle là de 9,3 milliards versés en UN trimestre. A titre de comparaison, cela ferait 4% de la somme totale. Pour infos l'état français fout en l'air entre 15 à 25 milliards d'euros CHAQUE trimestre.

A part ça, le Katar annonce fièrement qu'il est en train de dépenser 200 milliards de $ pour la préparation du championnat de football de 2022, ce qui ne semble faire réagir personne, du moins chez les geeks. Après tout, c'est pour le foot, donc c'est le bien pour l'humanité.

avatar awk | 

@IceWizard

Surtout l'optimisation fiscale améliore le résultat mais ne le créé pas très loin s'en faut, nous sommes à un taux d'imposition des bénéfice d'Apple de 25% ce qui est conséquent.

Même en imaginant une taxation à 33% Apple resterait très très rentable ?

avatar Chanteloux | 

C1rc3...
"Le Macbook retina, un netbook indigent, issu d'un choix des plus volontaire de prendre le pire et de concevoir le plus inutile et inadapté qui soit".
C'est ce genre de commentaire qui vous fait perdre hélas de la crédibilité. Manque de nuances, d'objectivité, de pertinence aussi.... Je suis trés satisfait de ce Mac, son seul défaut évident selon moi c'est son prix. Tous ceux que je connais et en ont un sont également satisfaits... Alors nuancez un peu svp.!

avatar awk | 

@Chanteloux

C'est un des dada de notre camarade : Le MacBook est une abjection incarnant toute les perfidies d'Intel, Cook et Ive réunis ?

avatar FollowThisCar | 

Quand même bien triste mais une évolution inévitable ? Pas sûr. La Pomme reste une énorme entreprise qui fait des profits monstres et qui dispose toujours de sa montagne de réserves de plus de 238 milliards de $. Aucune inquiétude pour elle, ni son staff dirigeant.
Prenons l'exemple d'Eddy Cue qui vient juste d'empocher 60 millions de $. A ce niveau de revenus, plus personne ne se soucie du lendemain : l'équipe de Tim n'en a plus rien à foutre, ni rien à perdre.

Et donc, ils ont beau jeter des milliards et des milliards de $ en R&D, toujours aucun nouveau produit génial à l'horizon pour l'étape prochaine. Alors ils se contentent de traire les clients et ramener de la thune. Bravo pour çà c'est réussi, même si c'est un peu en baisse cette année.

Par contre pour nous autres les clients c'est une autre affaire. Ils ne se donnent même plus la peine de faire semblant de s'occuper de nos désirs et besoins. A moins d'un miracle improbable, je ne vois vraiment pas quand je vais renouveler mes Macs, car rien de ce qui sort désormais de Cupertino ne donne envie d'y investir des sous difficilement épargnés.

PS. Et hop, une fois mon avis posté, je réactive illico Clockwork pour éviter l'agressivité habituelle des quelques tordus qui sévissent ici. Merci encore Anthony pour l'extension, et amitiés aux autres lecteurs.

avatar Rez2a | 

@FollowThisCar

C'est un peu paradoxal je trouve, si Apple et son staff ont tellement de thunes qu'ils n'ont aucune raison de s'inquiéter, j'en déduis justement que le dernier truc qu'ils ont envie de faire, c'est sortir des produits plan-plan sans originalité pour traire les clients et engranger encore plus de thunes.

Comme tu le dis, ils en ont assez pour n'avoir aucune inquiétude ; même si l'entreprise encaissant plusieurs plantages complets d'affilée, ça ne changerait rien. Même si ils arrivaient à ruiner la boite, les dirigeants resteraient multimillionnaires. Leurs vies personnelles sont faites.

Du coup, le seul truc qui leur reste à faire, c'est dépenser toujours plus en R&D et essayer de sortir LE produit burné qui va prendre la place de l'iPhone. Ça prend énormément de temps, et rien ne garantit le succès.

Je sais que c'est du marketing, mais pour le coup, quand Apple dit qu'ils essaient simplement de sortir les meilleurs produits qu'ils peuvent faire sans forcément viser la rentabilité, je pense qu'il y a un fond de vérité.

J'attends beaucoup des années qui viennent, ils ont forcément des trucs géniaux, peut-être pas encore dans les cartons, mais sur la planche à dessiner.

avatar alan1bangkok | 

j'aime bien Tim Coué moi .?
Tim une photo !?

avatar FraGalm | 

Apple est dirigée par un gestionnaire et un designer. On a des beau produits très cher au contenus technologique de plus en plus à la ramasse. Résultat, des ventes qui d'écroulent (Oui une baisse à 2 chiffre c'est une cata...)
J'espère sincèrement qu'ils vont se reprendre....

avatar awk | 

@Fra.Galm.

C'est simple en fait ?

On se demande pourquoi il y a des cons qui se font chier à faire de difficiles études alors qu'en fait le business c'est un truc trivial à la portée du 1e con venu ?

avatar occam | 

@awk

« On se demande pourquoi il y a des cons qui se font chier à faire de difficiles études alors qu'en fait le business c'est un truc trivial à la portée du 1e con venu »

Dunning et Kruger ont apporté des éléments de réponse, qui impliquent malheureusement que les plus concernés seront les moins aptes à en profiter...
?

avatar awk | 

@occam

???????????

avatar ancampolo | 

Perso je reverai que ma societe atteignent un 1/100eme de ce chiffre mais bon dans notre pays on me prendrait 60%...le reve americain...

avatar SMDL | 

@ancampolo

Non. En France avec Le centième, tu aurais largement de quoi t'offrir les services de fiscalistes qui réduiraient à moins de 25% la facture, donc moins qu'au USA.

avatar awk | 

@SMDL

Sans provocation on peut d'ailleurs se demander pourquoi et comment Apple paît autant d'impôts ?

avatar awk | 

@ancampolo

Tu fantasmes la fiscalité US

Et un contrôle de l'IRS te fera prendre nos services fiscaux pour des disciples de Ghandi ?

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