« Les produits Apple sont une aubaine pour le monde de l'entreprise et de l'éducation »

Stéphane Moussie |

25 milliards de dollars, c'est ce que pèse le monde de l'entreprise dans le chiffre d'affaires annuel d'Apple. C'est faible dans l'absolu — le CA 2015 fut de 233 milliards — mais c'est en progression de 40 % sur un an.

Le partenariat avec IBM a-t-il entraîné un essor des produits Apple en entreprise ? La confrontation avec le FBI a-t-elle eu un impact sur la réputation d'Apple ? Nous avons posé ces questions à Yoann Gini, consultant et formateur certifié, qui nous explique également la démarche derrière son service de DSI externalisée récemment lancé.

Yoann Gini est également l'auteur d'un livre sur OS X Server édité par MacGeneration

MacGeneration : Le FBI a fini par déverrouiller l'iPhone 5c du tueur de San Bernardino, mais après des semaines de recherche et de bataille contre Apple. De plus, la méthode employée ne fonctionne pas avec les iPhone plus récents. Au bout du compte, est-ce que cette affaire n'est pas une excellente campagne marketing — involontaire — pour Apple auprès des directions des systèmes d'information (DSI) ?

Yoann Gini : Dans les milieux à forte implication sécuritaire, iOS avait déjà fait ses preuves. Par exemple, d'après les informations à ma disposition, l’OTAN avait formellement interdit l’usage d’Android dans ses bureaux au bénéfice d’iOS (je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd'hui). Seuls les DSI ayant des problèmes de territorialité et ayant mal lu la documentation du MDM (mobile device management, logiciel permettant de gérer une flotte d'appareils, ndlr) ont des problèmes avec iOS aujourd’hui.

Avec cette affaire du FBI, Apple étend effectivement sa notoriété auprès des DSI moins impliqués dans la sécurité et auprès du grand public, et c’est une bonne chose !

Il faut rappeler que l'iPhone 5c en question était un appareil professionnel appartenant au comté de San Bernardino, l'employeur du terroriste. Cet iPhone n'était pas configuré avec un MDM. Est-ce que ça t'étonne qu'une administration publique ne gère pas les appareils de ses employés avec un MDM ? Qu'est-ce que cela aurait changé si cet iPhone avait été administré de la sorte ?

Ça ne m’étonne pas, ici comme ailleurs les organisations privées et publiques sont à la traine sur la gestion de terminaux mobiles. Les équipes IT ont toujours du mal à se faire aux nouvelles pratiques et quand il est question de réfléchir avec autre chose que des GPO (stratégies de groupe, ndlr) Windows, ça devient toujours compliqué. Surtout que le côté anti Apple est encore présent aujourd’hui.

Dans le cas qui nous intéresse, disposer d’un MDM aurait tout simplement permis à l’entreprise de déverrouiller l’iPhone en un clic et sans aucune perte de données.

Pourquoi ce côté « anti Apple » est-il toujours présent aujourd'hui ? Est-ce qu'Apple n'en fait pas assez ou s'y prend mal pour avoir les faveurs des DSI ?

Apple a fait ce qu’il faut et s’y prend bien auprès des DSI. Le problème c’est le refus de la formation de la part des informaticiens. Cette tendance n’est pas propre au monde PC, c’est exactement la même chose dans le monde Apple.

Prenez un IT habitué à faire du Mac depuis des années et parlez-lui de flotte d’iPad et de MDM, il vous dira qu’il n’est pas là pour jouer. Proposez-lui de se former à la gestion de terminaux Apple avec l’aide des programmes VPP (programme d'achat d'apps en volume, ndlr), DEP et d’un MDM et il vous dira qu’il ne voit vraiment pas l’intérêt. C’est la même chose dans le monde PC.

Image Apple

Une partie de ton travail est donc aussi de faire de l'évangélisation en faveur des produits Apple ?

Pas forcément en faveur des produits Apple, mais d’une informatique raisonnée. Le système d’information d’une entreprise est un réseau complexe qui va coûter de l’argent à l’origine, durant son fonctionnement, et s’il est bien conçu il va en rapporter également.

Mon travail en tant que DSI conseil est d’expliquer à mes clients les choix stratégiques dans leur gestion de l’information numérique. Pour qu’à la fin, l’outil informatique soit vu comme un avantage et non une contrainte.

En cela, les produits Apple sont une aubaine. Ils ne coûtent quasiment rien à l’exploitation, la majorité des logiciels nécessaires à leur gestion en PME sont gratuits et ils offrent un confort de fonctionnement pour l’utilisateur final qui est inégalable. Si l’entreprise investit correctement dans la formation de ses employés (qui reste un passage obligé quand on parle d’usage professionnel, même sous Mac) le rapport gain de productivité/investissement sera sans pareil.

Tu as récemment créé une société, Abelionni, qui fournit un service de type DSI externalisé aux PME. Pourquoi s'être lancé dans cette démarche ?

J’exerce depuis 2008 en tant que « simple » consultant et force est de constater que sur le marché européen nous avons un souci : que ce soit dans le monde PC ou encore plus dans le monde Mac, il n’y a pas d’acteur sérieux capable d’apporter une prestation adaptée au monde des PME.

Ma vision du monde est simple, et elle est partagée par mes clients : une PME doit exprimer un besoin fonctionnel, à charge du prestataire de faire en sorte que ça marche dans les contraintes données.

Un exemple très simple, je pense pouvoir dire que la majorité des décideurs qui liront cet article et ayant un partage de fichiers dans leur entreprise n’auront jamais entendu des questions comme : quel est le cycle de vie de vos données ? Quelles sont les interactions entre services ? Quelles sont vos contraintes règlementaires ? Avez-vous réfléchi aux problématiques d’auteur, de relecteur et de propriétaire d’un document ? Ces questions sont des points préalables à toute gestion de données et ne sont quasiment jamais abordées.

De la même manière, il est du devoir du prestataire d’aider le client à comprendre les tenants et aboutissants du XaaS (anything as a service, ndlr) en matière de stratégie d’entreprise. La plupart des prestataires laisseront le choix ou orienteront sur la solution qui leur rapporte le plus.

Pour ma part, je prends toujours le temps d’expliquer à mes clients les implications économiques et stratégiques de ces choix. De mon point de vue, OS X, iOS, Windows et tout le reste, c’est de la matière première. C'est au prestataire d’assembler et de configurer cela dans l’intérêt du client final.

J’ai créé Abelionni dans cette optique. À noter que mon entreprise ne fait que du conseil, je ne revends pas de matériel ou de licences logicielles et ne touche aucune commission d’apporteur d’affaires. C’est un choix que je m’impose afin de rester le plus neutre et objectif dans mon travail.

À quelles PME s'adresse Abelionni ?

Principalement celles qui n’ont pas de DSI ou qui cherchent à l’externaliser. Et bien évidemment à celles qui disposent d’un service d’infogérance simple et qui souhaitent mieux.

À savoir que mon offre de DSI externalisée est en quantité limitée. Une centaine de Mac m’occupe environ deux jours par mois de travail en gestion, plus les éventuelles réunions avec les comités de direction. De fait je limite le nombre d’entreprises sous contrat à 5 ou 6 par personne physique. Pour le moment je suis seul et au fil des demandes je chercherai à embaucher.

Image Apple

Pourquoi une PME voudrait-elle externaliser sa DSI ? Est-ce qu'une DSI externe, comme tu le proposes, peut être aussi efficace qu'une interne ?

L’intérêt d’une DSI externe se trouve dans le détail. Selon la taille de l’entreprise, le budget sera le même que pour une ou deux personnes qualifiées embauchées à plein temps, mais les compétences ne seront pas les mêmes. L’expérience dont je dispose ainsi que la variété de situations auxquelles je fais face tous les jours fait qu’il est impossible à une personne interne d’être au même niveau. Le problème ne vient pas de la personne, mais de son quotidien.

Dans mon activité de DSI externe, je n’ai pas un seul jour identique, et même si je mutualise les procédures techniques entre mes clients pour avoir un ensemble homogène et robuste, les procédures métiers sont différentes. De fait, lorsqu’un client me soumet une question j’ai toutes les chances de l’avoir déjà rencontré. Et si ce n’est pas le cas, j’ai à ma disposition un panel de situations éventuellement analogues qui me permet de répondre efficacement.

Mais est-ce qu'une DSI externe n'a pas une réactivité et une connaissance de l'entreprise inférieures à une DSI interne ?

En effet, la contrepartie d’une DSI externe est le temps de réaction. Cela se compense de plusieurs manières, entre autres avec la mise en place d'une procédure d’exploitation standardisée, automatisée et robuste. J’utilise pour les parcs de mes clients des méthodes de gestion habituellement utilisées pour les grandes entreprises. Cela me permet de réduire au minimum les actions humaines lors des configurations de postes de travail ou d’environnement utilisateur. Cela, combiné avec du matériel de rechange sur place (ancien Mac déclassé par exemple) et un groupe de référents informatiques volontaires au sein de chaque client, permet un fonctionnement optimal pour le client.

S'agissant de la connaissance du client, je ne pense pas qu’il y ait une très grosse différence, entre autres parce que je limite le nombre de clients par personne physique (entre 5 et 10 selon la taille des clients). Quand cette limite est atteinte, je ne prends plus de client sous contrat de DSI tant que je n’ai pas embauché un nouveau collaborateur. Chaque collaborateur étant contraint à un planning intégrant obligatoirement un petit nombre de clients suivis, un jour par semaine de recherche et documentation, et le reste en demande ponctuelle.

Cela me permet d’appliquer à ceux qui travailleront pour moi les méthodes qui m’ont permis de gagner mon expérience actuelle et ainsi garder ma société au plus haut niveau technique possible.

Ce fonctionnement permet aussi une autre chose : je suis capable de fournir un dossier du personnel externe pour les prestations de DSI. Un certain nombre de mes clients travaillent dans des domaines fortement audités : bancaire, pharmaceutique, sécurité… Pour toutes ces entreprises (et les autres), mon fonctionnement permet de garantir une conformité règlementaire sans failles.

Le partenariat entre Apple et IBM autour de l'entreprise s'est étendu au Mac l'année dernière. Dans le même temps, IBM a annoncé qu'il allait s'équiper de 200 000 Mac. Est-ce que tu as constaté un essor particulier du Mac dans les entreprises dernièrement ?

Oui, avec l’aide des Apple Store et de leurs équipes spécialisées nos entreprises prennent de plus en plus au sérieux l’usage du Mac comme outil de travail. Il reste encore des barrières psychologiques à faire tomber et des préjugé à enterrer, mais la demande est de plus en plus forte.

Entre autres, les décideurs ont une meilleure compréhension de l’informatique et du long terme. Je rencontre de plus en plus de monde totalement à l’aise avec les choix CAPEX ou OPEX. Si le Mac peut coûter plus cher en investissement initial, il tiendra bien plus longtemps et coûtera radicalement moins en support et gestion durant l’exploitation. Il pourra également subir plusieurs cycles de vie en descendant les strates de performances nécessaires en fonction des profils.

Anecdote amusante, les produits Apple ont une telle durée de vie quand ils sont gérés par un prestataire compétent que pour un de mes clients nous avons dû mettre en place un scénario de remplacement de machine par ancienneté. Le Mac dépassant très facilement les 5 ans de durée de vie en entreprise, nous nous retrouvions avec les nouveaux employés ayant des machines neuves et les anciens des machines « moins neuves ». De sorte à valoriser l’ancienneté, le cycle d’achat lors de l’arrivée d’un nouvel employé donne la machine neuve à un employé existant et prépare la machine ancienne pour le nouvel arrivant.

Apple a récemment lancé l'iPad Pro 9,7". On voit que la firme positionne de plus en plus ses tablettes comme des outils professionnels, capables de remplacer des ordinateurs traditionnels, selon elle. Est-ce que les entreprises sont demandeuses en tablettes ?

La demande existe, mais se concrétise difficilement, le problème est la manière de gérer la donnée d’entreprise et c’est de la faute des outils de bases de données qui jusqu’à présent ont toujours échoué à s’implanter de manière efficace en entreprise.

Pour la plupart des sociétés, les données importantes sont des tableurs Excel sur un point de partage en accès direct. L’iPad impose de travailler en mode synchronisé et non en accès direct, et l’usage d’un tableur est assez difficile. C’est ce qui pose problème dans la plupart des cas, la modélisation des données de l’entreprise est trop limitante.

Les cas de déploiement de flottes d’iPad les plus courants en entreprise aujourd’hui sont dans les usages commerciaux où il est essentiellement question de présentation de brochures et de saisie de commandes sur des outils web.

De manière plus récente, les gestions de chantier et des fiches d’interventions sur site passent de plus en plus sur iPad et surtout sur iPhone. Les logiciels standardisés dans le domaine sont de plus en plus fréquents et permettent de répondre à la plupart des demandes sans passer par un développement spécifique.

Au final, les organismes les plus consommateurs de tablettes de nos jours sont les écoles avec les projets de cartable numérique. L’iPad est un véritable joyau pour cela.

Justement, iOS 9.3 qui est disponible depuis le mois dernier contient des fonctions exclusives aux établissements scolaires. Qu'est-ce que cette version change ?

iOS 9.3 apporte au monde de l’éducation une normalisation de l’expérience utilisateur et de fait une rationalisation des prix.

Jusqu’à présent quelques gros éditeurs de MDM avaient leur propre application pour permettre aux enseignants de contrôler une salle de classe, mais pas tous. Avec iOS 9.3, Apple a introduit l’application En Classe qui est gratuite et utilisable par tous les fabricants de MDM.

De fait, l’expérience d’une école à l’autre est maintenant normalisée et les plus petites bourses peuvent fonctionner avec un MDM aussi simple que Profile Manager fourni avec OS X Server.

À côté de cela, iOS 9.3 avec Apple School Manager (bientôt disponible en France) va permettre le support efficace des iPad partagés. Jusqu’à présent nous étions obligés de former les enseignants à l’usage d’Apple Configurator v1 pour personnaliser et dépersonnaliser les iPad pour leurs cours. Une opération fastidieuse et lourde qui ne collait pas vraiment à l’idée que l’on se fait d’un produit Apple.

Le nouveau scénario permet à un iPad correctement administré, épaulé d’Apple School Manager et d’un MDM, d’être utilisable très simplement par plusieurs élèves. L’action de personnalisation et dépersonnalisation de la tablette étant aussi simple que de toucher sa photo sur l’écran d’accueil.

D'après toi, l'iPad peut lutter face aux Chromebook, qui sont moins chers et qui ont un clavier ?

Sans aucun problème. Contrairement à tous ses concurrents, l’iPad dispose d’un catalogue éducatif hors du commun et offre une expérience utilisateur sans pareil. Le clavier et le prix ne font pas le poids face aux besoins métiers. Que ce soit dans le monde éducatif ou celui de l’entreprise, un outil informatique est là pour répondre à un besoin et non à une liste de caractéristiques techniques.

avatar Flash | 

"Si le Mac peut coûter plus cher en investissement initial, il tiendra bien plus longtemps"

Les gars, il faut arrêter avec cette légende urbaine.. Ca en devient risible. Un bon PC (pas un truc à 300€ au Carrefour, évidement) te tiendras tout aussi longtemps si ce n'est plus si c'est un PC monté soigneusement.

Dommage, le mec s'est décrédibilisé en une phrase.

avatar bibyfok | 

Avoir moins de support, c'est prouvé. Avoir une durée de vie plus longue? C'est les mêmes composants donc c'est clairement des conneries.

avatar mat 1696 | 

@bibyfok :
c'est (ou c'était) plutôt lié à OS X qui ne ralenti pas avec le temps et permet d'installer les derniers systèmes sur de vieils machines.

avatar bibyfok | 

Si une boite contrôle ce que les end users installent sur leurs machine, ton windows restera "rapide".
L'OS ne crée pas au fil du temps des process qui vont le ralentir, c'est l'ajout de programmes/services qui vont le faire. Et aucun soucis pour installer un Windows 10 sur un pc vieux de 6-8 ans --> La config requise: Proco monocore 1Ghz, 1Go de Ram, 16Go de HDD, 800*600...

avatar oomu | 

"Ça ne m’étonne pas, ici comme ailleurs les organisations privées et publiques sont à la traine sur la gestion de terminaux mobiles. Les équipes IT ont toujours du mal à se faire aux nouvelles pratiques et quand il est question de réfléchir avec autre chose que des GPO (stratégies de groupe, ndlr) Windows, ça devient toujours compliqué. Surtout que le côté anti Apple est encore présent aujourd’hui.
"

que voilà qui parle en bon fossoyeur de services internes et qui a un produit à vendre (lui: l'externalisé).

Je prône l'inverse : les services externalisées sont toujours à la traîne pour répondre en urgence aux mutations des besoins d'une entreprise et reviennent toujours à la charge pour facturer toujours plus. (jeu concours: devinez de quel coté de la barrière je bosse.)

avatar esseferio | 

oui, mais sans la masse salariale :) Le rêve de tout bon DGF, en somme :)

avatar oomu | 

commentaire de @Flash

"
"Si le Mac peut coûter plus cher en investissement initial, il tiendra bien plus longtemps"

Les gars, il faut arrêter avec cette légende urbaine.. Ca en devient risible. Un bon PC (pas un truc à 300€ au Carrefour, évidement) te tiendras tout aussi longtemps si ce n'est plus si c'est un PC monté soigneusement.

Dommage, le mec s'est décrédibilisé en une phrase.
"

La question en réalité ne se pose pas. pour des raisons pratiques (un matériel s'abime qu'on le veuille ou non) et de responsabilités (vivre sans filet quand vous êtes responsable d'un parc ? hahahha..non), on prend toujours une prestation de support technique.

Le point au final n'est donc pas "mac ou pc" selon un TCO mais si vous avez la possibilité de prendre un support qui répond à vos attentes pour le matériel que vous visez (et si ce dernier répond à l'appel d'offre.. mais on peut s'arranger là).

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En université et grande école, je ne crois pas à l'hégémonie d'Apple.
Oui les produits Apple sont séduisants, par exemple l'Apple TV pour présentation en amphithéatres;

On branche l'apple tv au réseau filaire ou wifi, un cable au vidéoprojecteur, le prof vient avec son ipad, pouf ça MARCHE ! (surtout grâce à la négociation en bluetooth 4 et wifi adhoc entre l'ipad et l'apple tv, ce qui évite de menacer la sécurité du réseau wifi ou réseau filaire interne)

MAIS: c'est un univers quasi exclusif Apple. Et non, en milieu éducation, y a pas les moyens (ni la possibilité) de plier tout le monde (prof, vacataire, employé, intervenants extérieurs, étudiants) à du Apple récent.

Non seulement c'est cher (multipliez par salles) et non universel.
Rien n'est universel (pas même les miracast, intel widi, etc quand on met dans la boucle des videoprojecteurs de conférences et apple et des exigences de qualité: mix !).

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De toute façon, la question n'appartient pas entièrement à un DSI: les utilisateurs viennent avec leur propre matos. LA FLEXIBILITÉ est la BASE.

avatar MaTMaC | 

"De toute façon, la question n'appartient pas entièrement à un DSI: les utilisateurs viennent avec leur propre matos. LA FLEXIBILITÉ est la BASE."

Là, tu m'excuseras mais je ne suis PAS DU TOUT d'accord !

Si tu veux maitriser ton parc, c'est a toi et uniquement a toi de délivrer des appareils que tu auras toi même testés et validés. Que l'on parle de smartphone, tablettes ou PC/Mac.

Idem pour les applications autorisées sur smartphone et tablettes. Tu dois être en mesure de contrôler ce qui peut être utilisé et ce qui ne peut pas l'être.
Imposer un password pour déverrouiller un iPhone par ex, qui permet de chiffrer les données.
Et pour ça il faut a minima un EMM ou un connecteur Active Sync qui permette de le faire (Notes Traveler par ex).

La connexion d'un PC au réseau de l'entreprise, qui n'appartient pas à l'entreprise DOIT être contrôlée (VLAN invité ou WIFI dédié par ex).

C'est au DSI de faire valoir les bonnes pratiques et d'imposer son point de vue.

Ceci étant, ça dépend des entreprises et l'importance que l'on accorde à la sécurité des données.

Après chacun voit midi à sa porte !

avatar byte_order | 

> LA FLEXIBILITÉ est la BASE.

Toutafé.
D'ou l'importance de l'interopérabilité.
Et c'est clairement pas là que Apple est la meilleure, elle qui n'hésitera jamais à faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs.
Bon, sauf quand clairement elle ne peut plus s'y refuser, des années après avoir tenter d'avancer seule dans sa solution privée.

Dernières en date : Metal vs Vulkan et Lightning plutot que USB-C...

C'est dans ses gênes.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Et c'est clairement pas là que Apple est la meilleure, elle qui n'hésitera jamais à faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs.
Bon, sauf quand clairement elle ne peut plus s'y refuser, des années après avoir tenter d'avancer seule dans sa solution privée.
[…]
C'est dans ses gênes. »

Non, et l’histoire de cette société le prouve.

avatar byte_order | 

PowerPC vs Intel
FireWire vs USB2
Lightning vs USB3
Thunderbolt vs USB-C
AAUI ethernet port vs RJ45 port
AppleTalk vs TCP/IP
Pascal vs C
ObjectiveC vs C++ ou Java (bis repetita)
QuickDraw 3D vs OpenGL
Metal vs Vulkan (bis repetita)
OpenTransport (STREAMS vs sockets...)
Mac OS Classic vs OS multitâche préemtif à memoire virtuelle

et j'en oublie sûrement un paquet...

avatar patrick86 | 

"PowerPC vs Intel"

PowerPC n'a jamais été spécifique Apple.

"FireWire vs USB2"

FireWire n'est pas propriété ni exclusivité Apple, par Apple et pour Apple uniquement.

"Lightning vs USB3"

Lightning n'a pas pour but de s'opposer à l'USB3.
S'il y a une connectique qu'Apple a mise en avant, à une époque, avant l'usb 3, c'est Thunderdolt.

"Thunderbolt vs USB-C"

Thunderbolt n'est pas propriété ni exclusivité Apple et ne s'oppose pas à l'USB-C. Ces deux technologies partagent d'ailleurs le même connecteur, depuis la version 3 du Thunderbolt.

Vous mélangez tout et n'importe quoi.

Mais vous en oubliez effectivement, tels que la gestion native de Active Directory et LDAP dans OS X, mais aussi WebDAV et SMB (par défaut depuis Mavericks) ; le PDF en natif depuis des années, la gestion d'un grand nombre de périphériques standards, le prise en charge de formats de partitions autres que ceux d'Apple (FAT32, ExFAT), etc.
Bref. Un certain nombre de choses, qui rendent plus facile l'intégration dans Mac dans un réseau Windows, que l'inverse.

avatar byte_order | 

Le choix de rester sur du CPU PowerPC en arrangeant des benchmarks pour faire croire que c'était aussi performant qu'un Intel, c'est le choix d'Apple à l'époque.
Pour en changer 5 ans plus tard.

> FireWire n'est pas propriété ni exclusivité Apple, par Apple et pour Apple uniquement.

Bah tiens. Comme si Apple n'était pas du tout à l'origine de cette techno, n'avait pas tenté de le promouvoir face à USB2 plutôt que de rejoindre les efforts en cours sur l'USB 2 puis 3 ?
Qu'est devenu FireWire ?

> Lightning n'a pas pour but de s'opposer à l'USB3.

Bah tiens. D'ailleurs, depuis qu'Apple a sorti ce bus, y'a aussi un port USB3 sur tous les iDevices, Pencil compris.
Oh wait.

> Apple [et] ne s'oppose pas à l'USB-C

Bien sûr. D'ailleurs il fait tout pour remplacer Lightning par de l'USB-C. Y compris pour supprimer le port Jack.
Oh wait bis.

> Mais vous en oubliez effectivement,

Oui. Coté logiciel.
Apple a embrassé, après la mort de Mac OS Classic, tout un univers Unix qui lui a apporté sur un plateau beaucoup de fonctions d'interopérabilités dont Windows manque cruellement en effet.

Mais coté matériel, son précieux moyen de lock-in, elle a toujours le gêne du port/bus/protocole/architecture propriétaire en premier lieu et si ça échoue a s'imposer suffisamment, on change en essayant d'être radical pour dire que finalement, on change tout et tout d'un coup.

L'intéropérabilité c'est pas leur dada car cela va à l'encontre de leur modèle économique de vendre *leur* matériel.

avatar patrick86 | 

"Bah tiens. D'ailleurs, depuis qu'Apple a sorti ce bus, y'a aussi un port USB3 sur tous les iDevices, Pencil compris."

iPad Pro 12" utilise l'USB3.
Encore une fois, lightning sait transporter USB, en version 2 ou 3 selon les appareils.

Lightning permet à Apple d'avoir un contrôle sur les périphériques connectables aux iDevices, mais ça n'a rien à voir avec une opposion au protocole USB. Seul l'iPod firewire ne se connectait pas en USB à un PC ou Mac. Tous les autres, puis les iPhone et iPad, le font.

"Bien sûr. D'ailleurs il fait tout pour remplacer Lightning par de l'USB-C. Y compris pour supprimer le port Jack."

Vous oubliez le MacBook et son type-C.

"Apple a embrassé, après la mort de Mac OS Classic, tout un univers Unix qui lui a apporté sur un plateau beaucoup de fonctions d'interopérabilités"

Donc, quand elle fait ses trucs à elle c'est mal, mais quand elle prend du standard existant, c'est de la fainéantise ?
Ok d'accord...

--

Vos propos sont l'archétype de l'anti Apple qui veut critiquer tous ses produits, sans les connaître.

Informez-vous un peu dessus et revenez après.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Mais coté matériel, son précieux moyen de lock-in, elle a toujours le gêne du port/bus/protocole/architecture propriétaire en premier lieu et si ça échoue a s'imposer suffisamment, on change en essayant d'être radical pour dire que finalement, on change tout et tout d'un coup. »

Non.

« L'intéropérabilité c'est pas leur dada car cela va à l'encontre de leur modèle économique de vendre *leur* matériel. »

Encore moins. Rendre son matériel le moins interopérable possible avec les autres, c’est un argument de vente ? Curieuse idée.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Apple a embrassé, après la mort de Mac OS Classic, tout un univers Unix qui lui a apporté sur un plateau beaucoup de fonctions d'interopérabilités dont Windows manque cruellement en effet. »

À quelles fonctions ce passage fait-il référence, au fait (vrai curiosité) ?

avatar BeePotato | 

@ byte_order :
« PowerPC vs Intel »

Ça ne consistait absolument pas à « faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs ».

« FireWire vs USB2 »

Le FireWire avait été développé avant l’USB et pour des usages différents.
Ce n’était pas « une techno perso », puisque partagée avec qui le voulait.
Et l’USB 1, puis 2, ont été proposés sur les Mac en parallèle du FW, qui restait disponible (bien que pas sur toutes les machines) pour de bonnes raisons — là encore, des usages différents.

« Lightning vs USB3 »

Connecteur développé pour présenter des avantages par rapport aux connecteurs USB (et non au protocole, puisqu’il l’utilise, y compris l’USB 3). Donc pas un cas de « faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs ».

« Thunderbolt vs USB-C »

Même remarque que pour le FireWire. Et l’avenir du Thunderbolt passe justement par le connecteur USB C. Donc, là encore, rien à voir avec «

« AAUI ethernet port vs RJ45 port »

Utilisé à une époque où les transceivers étaient communs — et utilisés par bien d’autres qu’Apple — parce que le RJ45 n’était pas encore universel.
Donc, là encore, pas « faire blabla… ».

« AppleTalk vs TCP/IP »

Créé pour répondre à des besoins différents — et supprimé à partir du moment où Apple a ajouté ce qu’il fallait pour qu’on puisse répondre à ces besoins sur TCP/IP. Créé, aussi, à une époque où TCP/IP n’était pas universel, et où le matériel nécessaire à son usage coûtait bien plus cher que des boîtiers LocalTalk.
Un cas on ne peut plus éloigné de l’idée de « faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs ».

avatar BeePotato | 

« Pascal vs C »

Pascal n’a pas été créé par Apple. Il s’agissait juste d’un choix de langage comme un autre, à une époque où le C n’avait pas encore cette omniprésence qu’on lui a connue plus tard (en particulier grâce à ses dérivés).
Donc rien à voir avec l’idée de « faire sa propre techno etc. ».

« ObjectiveC vs C++ ou Java (bis repetita) »

Un choix pas fait par Apple, mais par NeXT.
Un langage qui n’est pas une création d’Apple ni de NeXT, et ne peut donc répondre au critère de « faire sa propre techno ».
Et un choix qui était évident à l’époque face au C++ (rappelons que Java n’existait pas alors). On n’aurait pas eu la merveille qu’est Cocoa sans ce choix.

Rappelons, en revanche, que pour WebObjects, Apple a décidé de faire un passage à Java histoire de pouvoir profiter d’une « techo inventée ailleurs ». ;-)

« QuickDraw 3D vs OpenGL »

Là encore, un produit développé pour répondre à des besoins différents, avec une API de plus haut niveau. Cependant, le choix aurait peut-être pu être fait de faire une surcouche à OpenGL, donc cet exemple est le premier à se rapprocher vaguement du concept de volonté d’éviter une dépendance à une technologie tierce.
Mais il faut rappeler qu’OpenGL à l’époque du début du développement de QD3D était très loin d’être très répandu et de s’imposer comme choix évident.

« Metal vs Vulkan (bis repetita) »

Là, beaucoup plus que pour l’exemple précédent, on est très probablement dans un cas de volonté de non-dépendance (mais qui amène à se gratter la tête, franchement).
Bravo, il y en avait un dans toute la liste ! :-P

« OpenTransport (STREAMS vs sockets...) »

Rien à voir avec le fait de ne pas vouloir dépendre de… de quoi, au fait ?
Ça proposait juste une approche différente.
Donc là encore, non.

avatar BeePotato | 

« Mac OS Classic vs OS multitâche préemtif à memoire virtuelle »

On ne pouvait sortir un exemple plus éloigné que celui-là ! La dépendance aurait été une dépendance à quoi ?
Cette approche du multitâche est juste un héritage des caractéristiques du système d’origine, un tout petit système prévu pour faire tourner une interface graphique sur une machine dotée de 128 ko de RAM, et développé sans envisager le moins du monde qu’il pourrait se retrouver être la base d’une famille d’OS durant vingt ans.

Vraiment, là, strictement rien à voir avec l’idée de ne pas vouloir dépendre d’une technologie développée ailleurs.
La meilleure preuve en est que, quand ce système est arrivé au bout de ce qu’il pouvait fournir, c’est ailleurs qu’Apple s’est décidée à aller chercher une technologie pour le remplacer (après avoir, naturellement, essayé de développer en interne le remplaçant, mais sans être extrêmiste à ce sujet comme le montre la décision finale).

« et j'en oublie sûrement un paquet... »

Je suis surpris de ne pas avoir vu cité l’ADB, mais ça non plus, ça n’aurait rien eu à voir avec ce soi-disant esprit de fermeture.

Non, ce qui a été oublié, c’est un peu d’analyse, qui aurait permmis, comme je l’ai fait, de se rendre compte que cette histoire de « ne jamais hésiter à faire sa propre techno perso plutôt que d'accepter d'être redevable d'une techno inventée ailleurs » qui serait « dans les gènes » d’Apple, c’est du flan.
Oh, je ne dis pas que ça façon de faire n’arrive jamais : il y avait bien un exemple et demi dans la liste qui relevait de cet esprit. Mais ça fait bien peu, par rapport à tout le reste, pour expliquer que « c’est dans les gènes ».

Non, ça ne l’est pas. L’histoire le prouve. Mais pour ça, il faut encore la connaître.

avatar oomu | 

@byte_order 20/04/2016 - 17:40

c'est du révisionnisme. Selon l'angle que l'on prend et les exemples qu'on mettra en avant ou non, on peut avoir la conclusion que l'on souhaite.

A une époque, on pouvait défendre qu'Apple était ouverte et en progrès. Mais on pouvait aussi prouver le total contraire. Cela dépend.

La réalité est qu'Apple est pragmatique; Tous ses choix, ouverts ou fermés, libres ou propriétaires, sont dictés par une seule considération: protéger et améliorer son écosystème pour vendre des machines.

>PowerPC vs Intel

PowerPC était un standard Motorola/IBM/Apple puis une plateforme ouverte (sous licence, genre ARM). Le trademark PowerPc c'est IBM.
http://www.thefreelibrary.com/Motorola+Computer+Group+to+Develop+Systems+Based+on+the+New+PowerPC...-a017578628

>FireWire vs USB2
Firewire était un standard et n'a jamais concurrencé usb2
Apple fut parmi les premiers à promouvoir usb (le 1), et Firewire était comme Thunderbolt une solution professionnel pour les besoins professionnels.
Tout comme usb3, Apple a attendu les solutions usb2 d'intel.

>Lightning vs USB3
ios est une plateforme propriétaire et fermée. Similaire au Mac de 1984. Le logiciel reste cependant ouvert aux standards réseau et fichier usuels, contrairement au Mac de 1984.

>Thunderbolt vs USB-C
TB ne concurrence pas USB 3 (je pense que vous voulez dire 3 et non C. C est le connecteur standard de Usb 3/3.1 et TB3).
Apple a intégré usb3/usb-c dans grosso modo la même période que la concurrence. Modulo le fait qu'Apple est devenue leeeEEEnte à renouveler tout ses mac.

TB comme Firewire est une solution professionnelle pour des besoins professionnels. C'est en quelque sorte l'état de l'art du moment et est facturé comme tel (avec certifications, câble longs, matériels performants etc).

avatar oomu | 

>AAUI ethernet port vs RJ45 port

Apple comme quasi tous les constructeurs de PC de la Grande Epoque de la Micro utilisait des normes réseaux propriétaire. Ethertalk et Appletalk.
Ailleurs, c'était Token Ring, et j'en passe.

>AppleTalk vs TCP/IP

TCP/IP s'est imposé bien plus lentement qu'on ne l'imagine maintenant dans nos souvenirs émerveillés.

>Pascal vs C
???

Pascal a toujours été un langage populaire dans les milieux académiques. C'est gentil de l'associer à Apple, mais elle n'y est pour rien.
Mais j'adhère à l'idée que Pascal était une perte de temps.

>ObjectiveC vs C++ ou Java
Objective-C n'appartient pas à Apple.
C'est un projet du MIT
Et pendant un temps elle utilisa le compilateur obj-c de GNU avant de passer à LLVM.

LLVM est certes un projet fortement poussé par Apple vu qu'elle embaucha UN de ses fondateurs quelques années après le début du projet, mais c'est aussi un logiciel opensource dont le copyright n'appartient pas qu'à Apple.

>QuickDraw 3D vs OpenGL
Pas bien différent de Direct 3D.
et OpenGL était passé ouvert que quelques années auparavant. Mais c'était un univers très unix (sgi, hp, sun).
Steve Jobs supprima QuickDraw 3D pour faire migrer à OpenGL

Metal vs Vulkan (bis repetita)
Similaire à DirectX 12.
Et le problème de toute façon est très profond : OpenGL est en perte de vitesse manifeste malgré les efforts du groupe Kronos. Pas d'investissement face à Microsoft.
Vulkan est une réaction aux développements annoncés de Metal et DirectX 12. Toute façon c'est quoi ? descendre plus bas niveau avec une API + pauvre pour écrire des shader... le problème est donc le langage des shaders...

>OpenTransport (STREAMS vs sockets...)
on gratte là.

>Mac OS Classic vs OS multitâche préemtif à memoire virtuelle
hors sujet.

Mac Os Classic était comme Windows 3.x/95 : un os primitif qui avait fait son temps contrairement à Unix et les systèmes dérivés de BSD Unix.

>et j'en oublie sûrement un paquet...
oui

avatar BeePotato | 

@ oomu : « >AAUI ethernet port vs RJ45 port
Apple comme quasi tous les constructeurs de PC de la Grande Epoque de la Micro utilisait des normes réseaux propriétaire. Ethertalk et Appletalk. »

Mais ça n’a même rien à voir avec ça ! Les transceivers AAUI, c’était juste un moyen d’utiliser un Ethernet parfaitement standard, mais au moment où il n’était pas encore unifié autour du 10Base-T.
Comme je l’ai déjà dit, c’était une technique on ne peut plus classique à cette époque.

avatar oomu | 

>et j'en oublie sûrement un paquet...

ho oui, vous en avez oublié.

Exemple:

-
Postscript, qu'Apple adopta pour créer l'imprimante Laser. Cela aida postscript a devenir un standard et à faire le bonheur d'Adobe.

-
AAC.

Apple utilisa AAC qui est un standard industriel ouvert MPEG initié par Dolby plutôt qu'un format propriétaire tel Sony ou Microsoft.

-
MPEG.

Apple a participé lourdement à MPEG en particulier pour Mpeg 4, fournissant sous licence dit "raisonnable et non discriminatoire" (tout un roman héhé) des pans de quicktime.

-
WIFI

Apple fut parmi les premiers à vendre des machines avec Wifi. Elle ne tenta pas d'imposer un wifi propriétaire malgré qu'elle n'a jamais eu la capacité de faire des puces wifi pour mac.

Avant que le terme Wifi fut formellement établi, Apple utilisait le terme Airport, qui a progressivement était bouffé par Wifi.

Elle n'a pas inventé WIFI.

-
OS X lui même qui dérive de NeXTStep qui lui même dérive du Micro-kernel MAC et de Unix qui eux même dérivent de...

Os X fut reconstruit par dessus un micro-noyau mach récent et une couche unix BSD (freebsd) et des morceaux du projet GNU.

Elle s'en est accommodé, a construit par dessus, a respecté la licence, à travailler avec, même si la chasse au code GPL a commencé avec l'éviction de wget pour curl et l'arrêt des mises à jour de bash (pile au moment où bash est passé GPL3... héhéhé...quel filou il était ce Stevie :) )

-
Webkit.

Reprise du projet KHTML, sous licence LGPL
ça va, Apple a survécu à cette arrivée massive de la VARICELLE ! (hiiiiiiiii)

-

c'est du PRAG-MA-TIS-MEUH

La seule idéologie qu'Apple respecte en choix de technos

Son principe de base est effectivement de vendre du matériel et de contrôler ses coûts et technologies, c'est exact.
Mais depuis le Retour De Stevie 2.0, elle a mis de l'eau dans son vin, a cessé les positions technologiques idéologiques et bosse avec tout ce qui l'arrange.

MS a mis + de temps...

avatar françois bayrou | 

Amenez le goudron et les plumes !

avatar oomu | 

oui tout de suite, j'arrive, minute.

avatar rikki finefleur | 

Bizarrement les pme investissent massivement dans la virtualisation, alors qu'apple ne le permet pas..

Donc rendre service auprès des DSI est curieux ou publicitaire

avatar patrick86 | 

"dans la virtualisation, alors qu'apple ne le permet pas.."

Apple permet la virtualisation d'OS X sur du matériel Apple.

avatar byte_order | 

Trop cool : vous pouvez virtualiser Mac OS X... mais il vous faut absolument un Mac pour le faire.

Ah ah. Excellent.
Et sinon, Apple propose un serveur capable de virtualiser correctement 20 Macs par exemple ?

avatar patrick86 | 

"Apple propose un serveur capable de virtualiser correctement 20 Macs par exemple ?"

Vous posez cette question parce que vous connaissez déjà la réponse. Mais ce n'est pas le propos ici de toute façon.

Le fond de mon propos est : vous reprochez à des solutions techniques (Mac Mini comme serveur ici), de ne pas pouvoir satisfaire les usages auxquels elles ne sont pas destinées. Ça n'a pas de sens.

C'est comme reprocher à un mini tracteur de ne pas pouvoir tracter une remorque de 25 tonnes.

avatar byte_order | 

Non, ce que l'on reproche c'est que pour certains usages il n'y a pas de solutions coté Apple. Et que du coup affirmer arbitrairement que les solutions Apple seraient une aubaine pour l'entreprise nous semblent très subjectifs.

Le monde de l'entreprise a besoin d'une remorque de 25 tonnes bien plus probablement que d'avoir 25 mini tracteurs capables de tracter chacun 1 tonne...

Apple a parfaitement le droit de préférer vendre 25 mini tracteurs :-)
Mais dire que les mini tracteurs sont une aubaine pour les entreprises face à d'autres solutions, c'est n'importe quoi.

avatar patrick86 | 

"Et que du coup affirmer arbitrairement que les solutions Apple seraient une aubaine pour l'entreprise nous semblent très subjectifs."

Il y a certainement à boire et à manger, en répartition différente selon les points de vues, mais je crois surtout qu'il faut garder à l'esprit que Yoann Gini travail pour les PME et que c'est de ça qu'il parle dans cette interview.

Vous pouvez vous offusquer qu'Apple ne propose pas de solutions viables pour les grands comptes... Mais ça ne contredit pas le propos qui traite des PME. ;-)

"Mais dire que les mini tracteurs sont une aubaine pour les entreprises face à d'autres solutions, c'est n'importe quoi."

Rejeter complètement cette idée, c'est du n'importe quoi aussi.

Si le propos est exagéré, seule la demi-mesure peut ramener du sens.
Il faut traiter et parler des cas selon leurs particularités et ne pas tout mettre dans un même panier.

avatar byte_order | 

Je ne rejette pas l'idée, je dis qu'il y a mieux pour moins cher pour les TPE en matière de serveurs qu'une solution a base de produits Apple.

Ce que je rejette, par contre, c'est l'affirmation sans argument qu'une solution a base de produits Apple est "inégalable" et "sans pareil", en particulier pour des besoins de NAS (S étant pour Services de nos jours, pas juste storage) d'une TPE/PME.

avatar patrick86 | 

"S étant pour Services de nos jours, pas juste storage"

C'est exactement mon point.

Prenons un exemple concret : j'ai une petite structure dans laquel on utilise une cinquantaine de Mac, iPad et iPhone + quelques PC. Bien, si je souhaite offrir des services de base (mail, calendrier, partage de fichiers), configurer les appareils avec des profils, gérer des comptes réseaux (+comptes mobiles sur les Mac portables) et profiter d'un cache pour les téléchargements de logiciels Apple et apps (sur l'app store), OS Server me sera plus utile qu'un NAS. Parce qu'il propose nativement les services de bases que je souhaite ET avec une bonne intégration ET via une configuration plutôt rapide et peu complexe.

avatar byte_order | 

Euh, tous les NAS de nos jours font ça aussi, pas uniquement du "storage".
Avec une interface Web (et souvent une application Android et iOS) d'administration facile, cf DSM ou TurboNAS., qui nécessite pas d'avoir absolument un Mac a portée de main pour pouvoir administrer a distance le serveur...

Reste la gestion des profils, qui me semble pas reposer sur des technos hyper standards, et là ni OS X Server ni un NAS ne saura le faire correctement sur un parc hétérogène. Par curiosité, je regarderais, tiens.

avatar oomu | 

@byte_order

"Trop cool : vous pouvez virtualiser Mac OS X... mais il vous faut absolument un Mac pour le faire.

Ah ah. Excellent.
Et sinon, Apple propose un serveur capable de virtualiser correctement 20 Macs par exemple ?
"

ben vous imaginez qu'Apple va permettre la possibilité d'utiliser ses logiciels cools pour ne pas acheter son matériel ?

L'entreprise VIT DU MATERIEL !

Et puis pourquoi aurais-je l'idée saugrenue de virtualiser Os X sur du matériel non apple, professionnellement parlant ?

Pour Adobe ? alors qu'il y a windows.
Pour Final Cut et Logic sur pc en carton ? Pour ne pas acheter du Mac donc ? pour qu'Apple travaille à se détruire elle même ses ventes ? pourquoi ferait-elle ça à part l'envie de se suicider comme lors du plan de license de Mac Os (un beau suicide en direct, snirf.. que Stevie, qui n'a jamais rien compris au Romantisme a stoppé net...)

Pour faire des serveurs de calculs en rack avec du os x virtualisé ? hohého, jsuis pas un pervers moi, ça sera du linux épuré dans des noeuds de calculs épurés. merci.
Les employés travailleront en bureau virtualisé avec Office virtualisé ou Openoffice et pis c'est tout !

Comprenons nous:

OS X ne concurrence pas linux (oubliez, c'est ter-mi-né).
et qu'Apple s'en contrefout de concurrencer Windows ou Azure, elle vend des MACHINES. Tout ses logiciels n'ont qu'un but : vous donner envie d'acheter LEURS machines. Pas celle de HP, Lenovo, etc

Virtualiser Os X est pratique en développement pour Mac et ios sur un mac. point.

avatar byte_order | 

Je comprends bien la logique.
Une entreprise aura p'tet plus de mal a accepter que la logique pour virtualiser 20 Macs c'est de devoir acheter 20 machines pas du tout virtuelles, elles.

Hors virtualiser des machines sur (beaucoup) moins de machines réelles, c'est un besoin assez courant en entreprise de nos jours.

avatar feefee | 

@rikki finefleur

"Bizarrement les pme investissent massivement dans la virtualisation, alors qu'apple ne le permet pas.."

Et les pépètes pour les multiples licences Windows ça va chez qui ??

N'achetez plus de matos Mr le client mais allez y achetez de la licence Windows à foison ! MIAM !

avatar geoffbuck | 

Beaucoup de monde à l'air de dire qu'Apple n'est pas fait pour le monde de l'entreprise mais une majorité des entreprises Américaines ne fonctionne qu'avec Apple (Je me permet de dire ca car je travaille aux US depuis longtemps). Pourquoi eux y arrivent et pas nous ? Simple question d'un mec qui s'intéresse au sujet sans le maîtriser complètement :)

avatar esseferio | 

"mais une majorité des entreprises Américaines ne fonctionne qu'avec Apple"
Heu... "une majorité" ? Rien que ça ? Autant pour les plus petites des PME je peux l'envisager (j'ai des petites boîtes de prestas qui bossent sur MBP et c'est très bien), autant pour les plus grosses avec une "vraie" IT, j'ai un gros doute...

avatar byte_order | 

Déjà, ya une sorte de préférence nationale qui joue, de la même manière que les américains préfèrent acheter un smartphone Apple (ou un véhicule, hein) car constructeur américain plutôt qu'un smartphone (ou véhicule) concurrent construit en Asie (bien qu'au final cela change rien, Apple faisant vivre indirectement infiniment bien plus d'emplois en Asie que sur le territoire américain alors que dans le même temps elle organise son évasion au fisc américain, bref), ils achètent probablement plus facilement un ordinateur (ou véhicule) de marque américaine qu'autre chose.

Thomson en son temps a vendu nettement plus de TO5 en France que Apple d'Apple II.
Est-ce à dire que le TO5 était une meilleure réponse aux besoins de la France à cette époque qu'un Apple 2 !?

Concernant la "majorité", cela me semble peu probable que ce niveau ai été atteint, sinon les ventes du Mac compteraient nettement plus que ceux des iPhones sur le marché américain, ce qui n'est pas le cas.

Pourquoi pas nous ? Parce que n'ayant pas de constructeur d'ordinateur en Europe, on a pas de reflexe (supra)nationaliste et que du coup on compare et choisi selon nos besoins et contraintes (y compris budgetaires) p'tet un peu plus que selon nos désirs.

avatar astiephi | 

Sérieusement, l'opinion de certains va vraiment devoir évoluer sur le sujet Apple en entreprise.

Yoann est tout sauf fou ou incompétent !

De très nombreuses entreprises passent vraiment au Mac, parfois à 100%, parfois pas..
Et ce ne sont pas que des TPE. On en trouve dans de grandes entreprises, y compris : LinkedIn, Roche, Google, ou... IBM qui en déploie 150 000 depuis août dernier. Ne pas voir cette tendance est de l'aveuglement.

Oui, le Mac est moins cher, parce que sa gestion est incroyablement moins chère (IBM divise ses équipes de support par 5, ça fait un paquet de masse salariale), parce qu'il consomme moins (parlez à Xavier Niel à l'école 42 que j'ai visitée : plus de 600 iMacs), parce que c'est un Unix et que les licences logicielles, c'est pas des CAL à la Windows.

Maintenant, le scenario n'est pas toujours rose, pas toujours bien conduit (il y a vraiment trop peu de gens qui savent s'y prendre avec des parcs de Mac), et il faut surtout surtout surtout, arrêter de raisonner comme dans le monde Microsoft qui coûte une fortune aux entreprises depuis 30 ans.

J'ai géré des parcs de 2000 PCs, des centaines de serveurs. Je ne me souviens pas avoir vu plus qu'une fois ou deux une carte Ethernet, un switch réseau tomber en panne sur 15 ans.

En revanche, je peux vous citer des dizaines de contrôleur RAIDs défectueux, d'alimentations redondantes, d'onduleurs qui font tomber tout un serveur, ou plusieurs serveurs en une fois.

Savez-vous que le taux de panne moyen d'un UPS entretenu est supérieur au taux de coupures EDF en France ? C'est une moyenne, je sais, et des fois on a pas le choix. Mais réfléchissez un peu.

Bref, le débat est long, j'ai lu tous les commentaires, je ne suis pas surpris.... Mais s'il vous plait, prenez du recul et de la perspective.

avatar byte_order | 

> parce qu'il consomme moins (parlez à Xavier Niel à l'école 42 que j'ai visitée :
> plus de 600 iMacs)

C'est vrai pour toutes les machines récentes ça, PC comme Mac. C'est pas le Mac qui consomme moins, mais la techno utilisée dans les processeurs récents, les écrans LED, les GPU. Un parc de PC récents consomment lui aussi beaucoup moins. Un parc de vieux MacPro datant de 2010 consommera bien plus, par exemple.

> Savez-vous que le taux de panne moyen d'un UPS entretenu est supérieur au
> taux de coupures EDF en France ? C'est une moyenne, je sais, et des fois
> on a pas le choix. Mais réfléchissez un peu.

Euh... et ?

Cela me choque pas vraiment qu'un UPS infiniment plus petit que la grille d'alimentation nationale d'EDF soit plus fragile en moyenne. C'est pas son objectif d'être encore plus fiable que EDF (qui l'est beaucoup, faut reconnaître). Son objectif c'est de prendre le relais quand EDF ne l'est ponctuellement plus. Oui, souvent, cela signifie de vérifier régulièrement que le backup marchera et l'on découvre souvent alors qu'un matériel qui l'essentiel du temps vieilli en servant à rien (selon nous, donc ne se "fatiguerait" pas, illusion) a bel et bien vieilli comme tout équipement tournant 24/24.

avatar patrick86 | 

"C'est vrai pour toutes les machines récentes ça, PC comme Mac. C'est pas le Mac qui consomme moins, mais la techno utilisée dans les processeurs récents, les écrans LED, les GPU. Un parc de PC récents consomment lui aussi beaucoup moins. Un parc de vieux MacPro datant de 2010 consommera bien plus, par exemple."

Non, pas uniquement.

Pour équiper l'école 42, ses responsables ont testés tous les tout-en-un du marché — après avoir choisi ce type d'ordinateurs pour l'encombrement réduit. Résultat : les iMac 27" plafonnaient à 85W, quand les autres étaient en moyenne à 130W pour le même travail.

Vous allez me dire, 50W de différence c'est pas grand chose… oui, sur une machine. Mais fois 1000 postes, c'est 50 kW de différence. Là, ça commence à se voir sur le facture ET sur le dimensionnement de l'installation électrique (on passe pas les mêmes sections de câbles, à 50 kW de différence).

Bien sur qu'Apple profite des avancées de technologies récentes en terme de consommation d'énergie. Personne ne dit le contraire. Le fait est qu'Apple y ajoute aussi son propre travail, que ses concurrents ne réalisent pas forcément tous ou, du moins, pas sur toutes leurs machines.

avatar byte_order | 

Logique, vu que l'iMac est un ordinateur portable coincé dans un écran 27'', pas une station de travail 27''. Après, je reconnais, y'a que Apple qui ose proposer ce type de machine.

Perso, un NUC avec un écran 27'' fera pareil coté consommation, mais sans l'aspect all in one top design, mais pour un tarif inférieur (et plus evolutif, désormais).
L'aspect Design pour un "nouveau" parc d'une "nouvelle" et "différente" école à sûrement joué, aussi.

Rien ne dit que si la Piscine avait déjà eu un parc installé depuis 3-4 ans ils auraient choisi de *tout* remplacer par des iMacs pour réduire la facture électrique plutôt que de remplacer seulements les unités trop gourmandes par des NUC par exemple, conservant les écrans existants (et claviers et souris)...

On en reparle dans 3-4 ans quand La Piscine va devoir renouveler son parc.

avatar patrick86 | 

@byte_order :

Vous n'avez que des "arguments" polémiques.

Le comparatif a évidemment été fait avec des machines de capacités équivalentes.

Par ailleurs, la consommation électrique et le design ne sont pas les seules raison du choix des Mac. En effet, dans une école qui vise à former au développement informatique, sur toutes les plateformes les plus courantes, le choix du Mac n'est pas du tout absurde. Il fourni un système Unix ET avec les outils de développement pour OS X et iOS + ceux pour android + possibilité de virtualiser à peu près tout ce qu'on veut d'autre… C'est la solution qui offre le plus de flexibilité dans ce cas concret.

"Rien ne dit que si la Piscine avait déjà eu un parc installé depuis 3-4 ans ils auraient choisi de *tout* remplacer par des iMacs pour réduire la facture électrique plutôt que de remplacer seulements les unités trop gourmandes par des NUC par exemple, conservant les écrans existants (et claviers et souris)..."

Inutile de déblatérer sur "oui, mais si le parc était existant… et blabla…". C'était une nouvelle école avec un parc informatique totalement neuf. Point.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Logique, vu que l'iMac est un ordinateur portable coincé dans un écran 27'', pas une station de travail 27''. Après, je reconnais, y'a que Apple qui ose proposer ce type de machine. »

Ce qui est dommage, car c’est un type de machine bien pratique pour certains usages.

« un NUC avec un écran 27'' fera pareil coté consommation »

Peut-être, mais pas forcément. Ça dépendra de l’écran. Ça dépendra aussi de la consommation en veille de l’écran et du machin (oui, un Mac, on a tendance à le mettre en veille plutôt que de l’éteindre). Et ça dépendra de l’OS qui tournera dessus.
Bref, pas impossible, mais pas non plus si évident.

« Rien ne dit que si la Piscine avait déjà eu un parc installé depuis 3-4 ans ils auraient choisi de *tout* remplacer par des iMacs pour réduire la facture électrique plutôt que de remplacer seulements les unités trop gourmandes par des NUC par exemple, conservant les écrans existants (et claviers et souris)... »

Oui, il est évident pour tout le monde qu’un remplacement de parc ne se décide pas de la même façon qu’une création. Mais ce n’est pas ce dont il était question, et la comparaison des iMac avec les autres solutions s’est donc faite sur la base d’une création de parc, sans récupération d’ancien matériel.

avatar astiephi | 

L'école 42 a fait des tests entre des iMac 27 et les PC équivalents de l'époque et l'écart était énorme en électricité (et clim). De l'aveu du directeur, l'économie en électricité suffit à payer le parc neuf de 600 iMacs tous les ans.

Un NUC, c'est pas un iMac !

Je vous invite juste à mesurer la consommation sur le 230 V de vos appareils en fonctionnement, il y a beaucoup de surprises à la clé.

avatar oomu | 

ne tournons pas autour du pot:

il y a de nombreux pans de l'informatique auquel Apple ne répond pas. Elle s'en fout, elle a parfois vaguement tenté, à demi-coeur.

Exemple: les postes grands comptes. Apple s'en fout, mais total. Y a eu un peu de cela au début des ordinateurs personnels pour entreprises, mais rapidement Apple s'est orienté PME puis Grand Public et indépendants. Totalement assumé avec Steve 2.0. Ce n'est pas son métier, Elle n'a rien à y apporter. Elle n'est pas structurée tel un lenovo ou un supermicro et n'a pas à l'être.

Est-ce que cela signifie qu'Apple n'a pas sa place en entreprise? NON. Quotidiennement j'en vois la preuve.
Mais vous confondez entreprise et professionnels (et on oublie les indépendants et profession libérale), vous forcez le terme entreprise en une seule vision étriqué.
Y a des choix possible avec Apple et d'autres non.

--
Le jeux vidéo: Apple en a rien à fiche, et les fois où elle s'y intéresse elle y pige rien !
ex:
"bon ben faisons faire la console par bandai, ça vend des jouets, ça s'y connait, zut!"
ou
"le jeux vidéo.. hmm c'est ce truc genre jeux de carte, casino etc ? faisons ça pour le game center"
ou
"ok, l'apple tv on va accepter d'en faire une console de jeu mais bridons à mort la taille d'un jeu et imposons que tout marche avec JUSTE la télécommande SIMPLISTE DE BASE ! Nintendo était pas allé assez loin !"

-
Il y a aussi des domaines, dont un qui me tient très à coeur, qu'Apple néglige de plus en plus.

Le point est qu'une société peut pas tout faire bien; Regardez Microsoft.
Il y a des cultures d'entreprises.

et c'est bien

Apprécions Apple pour ses forces.

(après un moment d'angoisse)... cela dit... faire vivre le mac pro, ça serait chouette, Timmy...

avatar astiephi | 

Je ne suis pas tout à fait d'accord.

C'est quoi un poste "Grand Compte" à part une vache à lait en CAL Microsoft ?

Sérieusement, j'ai travaillé en GC, et je vois mal comment ne pas considérer les exemples que j'ai cités, si ce n'est comme des Grands Comptes.

En revanche, oui, Apple ne fait pas tout.

Apple, par exemple, ne fait pas de superordintateurs, mais c'est une superniche ou tout le monde fait faillite (qui se souvient encore de Sun, Cray, SGI ?).

Au niveau des serveurs ?
On peut en discuter longtemps, et ça dépend tellement de ce qu'on veut en faire...

Ce qui m'énerve le plus, c'est les 30 dernières années, ou on prenait d'abord un produit Microsoft, alors que souvent il répondait très mal aux besoins.

Il est temps de penser comme dans la vraie vie... de quels outils ai-je besoin ?

Plutôt que : j'achète un palette de marteaux pas chers, ça m'aidera à planter des vis...

avatar byte_order | 

> Au niveau des serveurs ?
> On peut en discuter longtemps, et ça dépend tellement de ce qu'on veut en faire...

Longtemps ? Vu l'offre matériel en matière de machine serveur chez Apple, cela risque d'etre très court, au contraire.

> Il est temps de penser comme dans la vraie vie... de quels outils ai-je besoin ?
> Plutôt que : j'achète un palette de marteaux pas chers, ça m'aidera à planter des vis...

Exactement. Et dans la vraie vie, quand on a besoin d'un serveur, on installe un serveur sous Linux, Windows Server ou, parfois, BSD. Cela prend la forme d'un PC, d'un NAS ou d'un serveur rackable éventuellement "custom" selon les moyens et les besoins.

C'est la vraie vie des data centers, des salles serveurs et de bon nombre de coffret à serveur(s) en SOHO.
Oh, certes, on peut acheter une palette de machines Apple, mais cela n'aidera pas à faire du RAID hotplug facile ni de la redondance d'alimentation, d'interface réseau, de l'administration à distance depuis n'importe quel type de terminal.

D'une manière plus générale, l'incantation "il est temps de penser comme dans la vraie vie" pour appeler à ce qu'une situation change de ce qu'elle est actuellement, cela m'a toujours fait rire. Si dans la "vraie vie" la situation n'est pas *déjà* celle auquel vous aspiriez, c'est que quelque chose manque pour que tout le monde fasse massivement ce choix.

En gros, si Apple n'est pas plus présent que ça en entreprise, c'est pas forcément de la faute de la culture d'entreprise trop rigide mais aussi du refus de considérer les besoins spécifiques par Apple.

Apple, c'est "my way or the high way" : dites nous vos besoins, nous vous dirons comment vous en passer ! Quand on doit signer un chèque plus élevé que l'offre concurrente, cela passe moyen moyen ce type de position.

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