Invités à s'exprimer pour les 25 ans du Commodore 64 (les lecteurs nés après 1975 sont priés d'emprunter cette allée) l'ancien fondateur de cette société, Jack Tramiel, et Steve Wozniak (photo) ont raconté quelques anecdotes.
Wozniak a expliqué que lui et Jobs avaient approché Commodore afin de lui vendre l'Apple I pour quelques milliers de dollars. Steve Jobs y aurait vu un moyen de trouver asile dans une société, d'avoir des actions et de gérer au chaud l'avenir de leur bébé.
Une offre rejetée par Commodore qui préféra aller plus vite et développer sa propre machine, le PET 2001, moins performant que l'Apple I mais plus économique. "On faisait des ordinateurs pour les masses, ils [Apple] les faisaient pour les classes" a déclaré amusé Tramiel. Et d'ajouter que le meilleur moyen de gêner la concurrence était de pratiquer des prix bas, car en les maintenant trop élevés on ne faisait que l'entretenir.
Au bout de quelques années Commodore ferma finalement boutique "on a donné à Apple quelques processeurs qui nous restaient" se souvient Tramiel.
Il a aussi évoqué ses négociations avec le jeune Bill Gates "Bill Gates est venu me voir pour essayer de me vendre son Basic. Tout ce qu'il voulait c'était 3$ par exemplaire vendu avec chaque Commodore 64. Je lui ai répondu que j'étais déjà marrié". Et de proposer au patron de Microsoft d'acheter son Basic pour 25 000$ et sans autre forme d'accord. "Six semaines plus tard Bill Gates est revenu me voir, il a pris ses 25 000$ et depuis il ne m'a plus jamais parlé."
Wozniak a expliqué que lui et Jobs avaient approché Commodore afin de lui vendre l'Apple I pour quelques milliers de dollars. Steve Jobs y aurait vu un moyen de trouver asile dans une société, d'avoir des actions et de gérer au chaud l'avenir de leur bébé.
Une offre rejetée par Commodore qui préféra aller plus vite et développer sa propre machine, le PET 2001, moins performant que l'Apple I mais plus économique. "On faisait des ordinateurs pour les masses, ils [Apple] les faisaient pour les classes" a déclaré amusé Tramiel. Et d'ajouter que le meilleur moyen de gêner la concurrence était de pratiquer des prix bas, car en les maintenant trop élevés on ne faisait que l'entretenir.
Au bout de quelques années Commodore ferma finalement boutique "on a donné à Apple quelques processeurs qui nous restaient" se souvient Tramiel.
Il a aussi évoqué ses négociations avec le jeune Bill Gates "Bill Gates est venu me voir pour essayer de me vendre son Basic. Tout ce qu'il voulait c'était 3$ par exemplaire vendu avec chaque Commodore 64. Je lui ai répondu que j'étais déjà marrié". Et de proposer au patron de Microsoft d'acheter son Basic pour 25 000$ et sans autre forme d'accord. "Six semaines plus tard Bill Gates est revenu me voir, il a pris ses 25 000$ et depuis il ne m'a plus jamais parlé."