« Don't make me steal » : le manifeste des futurs ex-pirates
« Don't make me steal » est le message de participants de la conférence Lift à l'industrie du film au sujet du piratage. Plutôt de se cacher derrière des prétextes plus ou moins fallacieux, les initiateurs de ce manifeste exposent clairement les raisons de leur mécontentement et proposent quelques pistes pour enrayer l'hémorragie.
« Soyons francs, nous sommes en 2011 et l'on s'attend toujours à ce que nous allions à la boutique du coin pour louer un film. Bien sûr, nous pourrions utiliser iTunes. Mais quel cinéphile veut regarder un film doublé ? Il est si difficile et frustrant de se procurer un film en toute légalité. Voilà pourquoi les gens sont souvent tentés par la facilité. Torrent, Open Subtitles et boom, 30 minutes plus tard vous êtes comme au cinéma. » explique les organisateurs de cette initiative. « [Les fournisseurs de contenu] nous voient comme l'ennemi. Mais nous ne le sommes pas ! Nous aimons les films, et la plupart d'entre nous comprennent que les films ont un coût. »
Ce manifeste est simple : « je promets de ne plus jamais télécharger de films illégalement si une alternative légale respectant certains critères voit le jour ». Ces critères sont au nombre de cinq :
Un peu moins de 6.000 personnes ont à l'heure actuelle signé ce manifeste dont on doute qu'il soit entendu avant longtemps.
« Soyons francs, nous sommes en 2011 et l'on s'attend toujours à ce que nous allions à la boutique du coin pour louer un film. Bien sûr, nous pourrions utiliser iTunes. Mais quel cinéphile veut regarder un film doublé ? Il est si difficile et frustrant de se procurer un film en toute légalité. Voilà pourquoi les gens sont souvent tentés par la facilité. Torrent, Open Subtitles et boom, 30 minutes plus tard vous êtes comme au cinéma. » explique les organisateurs de cette initiative. « [Les fournisseurs de contenu] nous voient comme l'ennemi. Mais nous ne le sommes pas ! Nous aimons les films, et la plupart d'entre nous comprennent que les films ont un coût. »
Ce manifeste est simple : « je promets de ne plus jamais télécharger de films illégalement si une alternative légale respectant certains critères voit le jour ». Ces critères sont au nombre de cinq :
- le prix : les locations ne devraient pas dépasser le tiers du prix d'un ticket de cinéma, les locations de séries TV ne devraient pas dépasser le tiers du prix des locations de films, l'achat d'un film ne devrait pas dépasser le prix d'un ticket de cinéma, tandis qu'un abonnement mensuel ne devrait pas dépasser le prix de 3 séances ;
- la langue : on devrait pouvoir regarder le film dans toute langue dans laquelle il est disponible, et on devrait pouvoir changer de langue après l'achat (et créer des sous-titres le cas échéant) ;
- les aspects pratiques : le contenu payé est immédiatement disponible, sans publicité, et est disponible à travers un moteur de recherche (année, réalisateur, langue, pays, genre, etc.) ;
- le choix : la date de lancement est la même dans le monde entier, et l'on peut télécharger tout le catalogue sans restriction de pays ;
- les droits d'accès : les films sont interopérables et dépourvus de tout DRM.
Un peu moins de 6.000 personnes ont à l'heure actuelle signé ce manifeste dont on doute qu'il soit entendu avant longtemps.
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