Google Maps et Plans, deux représentations différentes du monde

Florian Innocente |

Google Maps et Plans d’Apple sont aujourd’hui les services de cartes les plus utilisés sur mobiles, soit directement soit au travers de quantité d’apps tierces. Une popularité qui fait d’eux les postulants au rôle, probablement inédit à ce jour, de carte universelle du monde.

Google avait déjà atteint le milliard d’utilisateurs mensuels en 2012. Lorsqu’on en arrive à de telles proportions, il est intéressant de voir comment leurs deux propriétaires ont conçu et dessiné leurs cartes. Ces documents s’appuient sur des données factuelles mais tout est question ensuite d’interprétations, de choix et de priorité dans leur mise en valeur. Et là, Apple et Google ont pris des chemins souvent opposés.

Justin O’Beirne s’est lancé dans ce feuilleton écrit et illustré, dont il a publié le premier épisode. Pendant quatre ans, entre 2011 et 2015, il a travaillé activement sur Plans en supervisant une partie de son développement et en constituant une équipe internationale. Son propos toutefois n’est pas de dire qui, de Maps ou de Plans, est le meilleur, ou qui vous fera prendre la meilleure route. Il s’intéresse uniquement à la représentation de ces cartes et de leur contenu :

Une exploration de tous les compromis qui entrent dans la conception et la fabrication de cartes comme celles-ci. Ces compromis sont la joie de la cartographie moderne - les milliers de décisions minuscules, apparemment isolées, qui fusionnent en un ensemble, un grand tout.

Il suffit d’observer les deux cartes à l’échelle du continent américain pour voir déjà des différences évidentes. Google nomme les plus grands pays mais pas leurs villes, la végétation est nettement présente et la palette de couleurs plus importante. La représentation d’Apple est plus légère, avec moins de couleurs, les noms des pays sont absents, au profit du nom de ces deux grandes régions du monde et d’une poignée de grosses villes.

crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir

À l’autre extrême, en zoomant jusque dans les rues de New York, Google ajoute plus de stations de métro qu’Apple. Notez aussi comme le nuancier de couleurs d’Apple, cette fois plus riche, allège malgré tout la carte visuellement parlant.

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Apple a choisi des icônes plus réalistes pour symboliser certains hauts lieux de la ville tels que l’Empire State Building ou Time Square. Dans la carte de Google, les blocs symbolisant les immeubles forment une trame nettement plus visible que chez Apple où la couleur retenue est plus claire pour un effet moins massif.

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Pour son exposé, O’Beirne a choisi trois villes où poser sa loupe : San Francisco, New York et Londres et trois endroits phares à l’intérieur de chacune d’elles. San Francisco parce qu’elle est à côté d’Apple et de Google et qu’ils auront certainement soigné sa cartographie, New York et Londres parce qu’elles sont immenses et denses et donc susceptibles de regorger d’informations. Une richesse qui permettra de comparer les choix opérés pour en rendre compte au mieux à l’utilisateur. Les zones rurales sont escamotées de cette étude car peu intéressantes, tout comme les représentations satellitaires.

Les villes

Le premier chapitre de cette étude porte sur les villes, les routes et les lieux d’intérêt. Au fil du temps, Google a très fortement réduit le nombre de villes qu’il présente à l’utilisateur. Cette même zone espacée de six ans le montre de manière flagrante. Précédemment, New York surnageait à peine parmi les villes voisines, désormais elle est au centre de l’attention.

crédit : Justin O'Beirne — 
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Une carte numérique se conçoit selon plusieurs niveaux de zoom. O’Beirne s’est appliqué à compter le nombre de villes indiquées autour des trois métropoles au fur et à mesure que l’on descend dans le plan.

Les choix opérés par Apple et Google diffèrent complètement. Apple a tendance à toujours signaler beaucoup plus de villes que son concurrent, c’est plus net encore au huitième palier d’agrandissement. Au total, pour la région londonienne par exemple, Apple inscrit 202 villes sur la carte contre 92 chez Google.

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Pour les trois métropoles réunies, la moyenne du nombre de villes voisines signalées à chaque niveau de zoom (axe horizontal) — crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir

Les routes

Plans d’Apple et Google Maps diffèrent à nouveau dans le nombre de routes qu’ils font figurer. Là encore le numérique a cet avantage sur le papier de pouvoir faire abstraction de certaines voies de circulation au fur et à mesure que l’on s’élève au-dessus de la carte. Sans quoi, on n’aurait qu’un amas illisible, comme l’illustre l’image en noir et blanc qui veut tout montrer.

À gauche une représentation de toutes les routes de la région de San Francisco avec de gros pavés noirs lorsque la densité est importante — crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir

À niveaux de zoom équivalents, Apple et Google ont fait des choix très différents, la première voulant généralement en montrer plus que le second :

Pour quasiment les deux tiers des paliers de zooms, Google et Apple montrent grosso modo le même nombre de routes. Mais pour les paliers restants, où une carte montrera plus de routes que l’autre, c’est à peu près toujours Apple qui en affiche le plus.

Au même niveau de zoom, Apple et Google ont écrémé la carte pour montrer moins de voies de circulation (mais Apple affiche bien plus de petites routes secondaires que Google) — crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir

Les noms de routes

Lorsqu’on s’intéresse aux noms et aux numéros des routes et autoroutes c’est Google qui en montre le plus, les écarts peuvent être importants. Google inscrit par exemple 7 intitulés contre 0 pour Apple sur la région de SF, ou 9 contre 1 sur Londres. Cette différence se maintient quel que soit le niveau de détails.

crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir
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Il en va de même lorsqu’on se concentre sur le quartier retenu pour chaque ville. Google montre bien plus de noms de rues qu’Apple.

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Dans le cas de San Francisco, O’Beirne a posé une pastille noire sur chaque nom de rue. La différence est éclatante entre les deux cartes où ces points noirs sont au nombre de 28 pour Google et de seulement 7 pour Apple.

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De manière générale, et cette capture d’écran sur New York l’illustre bien, Apple a tendance à présenter plus de villes et de routes alors que Google à l’inverse en affiche moins, au profit d’une plus grande quantité de noms et de numéros de voies.

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Les POI

Les points d’intérêt (POI) témoignent également des différences entre les deux systèmes de cartes. La densité d’informations au niveau d’un quartier est telle qu’il faut obligatoirement faire des choix. À de faibles niveaux de zoom, que faut-il montrer en priorité aux utilisateurs ? Qu’est-ce qui leur sera le plus utile ?

Les deux cartes ont sensiblement le même nombre de POI mais seulement 15% d’entre eux sont identiques. Google a choisi de surtout mettre en valeur les transports public, les stations de bus et métro sont donc plus fortement représentées que chez Apple où il faut zoomer plus pour commencer à en voir.

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Apple met l’accent sur les lieux où l’on se rend : restaurants, musées, magasins, hôpitaux, etc. C’est peut-être aussi ce qui explique pourquoi on trouvera moins de noms de rues sur ses cartes. La place n’étant pas infinie, même sur une carte numérique, il faut choisir entre mettre le nom de lieux importants et faire figurer celui des rues alentours.

Google a apparemment été confronté au même dilemme. Quand bien même il essaie de loger le plus de stations de bus et métro sur ses cartes, il ne les affiche pas nécessairement toutes et il ne met pas leur nom, juste un logo, pour limiter leur encombrement. À San Francisco, il escamote certaines stations mineures car il faut afficher aussi le nom des rues autour.

En rouge les stations manquantes chez Google dont l'icône aurait gêné l'affichage d'un nom de rue — crédit : Justin O'Beirne — Cliquer pour agrandir

Apple a peut-être préféré en faire moins sur les arrêts de transports en commun au bénéfice des POI situés à ces endroits. Google comme Apple ont d’ailleurs des surcouches dédiées aux lignes de transports qui complètent les arrêts dans la carte de base. Encore une fois, ces représentations découlent de choix dictés par la nécessité de faire des compromis.

Il y a tellement de choses à référencer à ce niveau de zoom (routes, places, quartiers, etc), dans un espace si limité que peu de choses peuvent y tenir. Peut-être est-ce la raison pour laquelle Apple n’essaie même pas de marquer les arrêts de transports en commun ? (Peut-être qu’elle sait qu’avec tout ce qu’elle doit étiqueter, l’intégralité des arrêts ne pourraient y figurer ?).

Justin O’Beirne a prévu de publier trois autres chapitres sur ce sujet des approches comparées d’Apple et de Google. Son propos est très intéressant et fouillé, mais il est dommage qu’il n’explique pas davantage les raisons qui ont présidé à tel ou tel choix. Il se place uniquement en position d’observateur impartial alors qu’il a eu pendant quatre ans celui d’acteur.

avatar lll | 

Observations intéressantes ! Je me demande comme vous quelle est la motivation principale de chaque équipe. Il aurait été amusant de voir si les Apple Store sont signalés sur chaque carte, par exemple. Les écoles, les lieux de culte, etc.

En parlant d'acteur devenu observateur critique, j'ai pensé que ce sujet pourrait vous intéresser (l'interview semble assez mal traduite mais le propos est très intéressant) :
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/04/tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees-a-vie-gens-264251

Désolé si vous en avez déjà parlé.

avatar frankm | 

Sur Apple Maps les POI y sont et curieusement certains sont introuvables à la recherche bien que le nom exact soit saisi. Pourtant il est bien sur la carte d'Apple.
Parfois déroutant qu'il soit impossible de trouver en 4 lettres une rue adjacente à sa position actuelle. Le pire c'est quand la rue est listée bien en dernier devant des résultats au USA et autres contrées lointaines !

avatar C1rc3@0rc | 

A priori les motivations et les moyens sont tres differents, mais aussi il y a le temps et l'experience.

La cartographie est un service de base pour les smartphone et tablettes. C'est probablement un des plus utilisés.
Apple et Google en tant qu'editeur d'OS mobile ne peuvent pas se passer d'un bon service de cartographie.

Google vit principalement de la publicité et organise ses services de maniere a favoriser l'exposition publicitaire.

Apple vit de la vente de ses materiels et doit rendre le plus attractif possible et simple ses services.

On sait qu'Apple a d'abord utilisé le service de Google, pour son excellence et du fait que Google a très top développé la cartographie avec des moyens considérables et a une tres grande expertise dans le domaine couplé a un systeme de recherche performant.

Apple est arrivé tardivement, semble-t-il pour réduire le financement de Google, avec une approche très approximative, parcellaire, et lancée bien trop tôt.

Etrangement Google a introduit la fonction hors ligne (alors que pour Google l'interet c'est le inline) alors qu'Apple qui n'a pas que tres peu d'intérêts commerciaux est infoutu de proposer un mode hors ligne.

Si de mon point de vu Google joue dans une catégorie largement supérieure a Apple, les deux approches sont toutefois très améliorables avec des fonctions que manquent encore dont la planification de trajet et l'utilisation hors agglomération.On peut aussi regretter la non présence d'un systeme collaboratif (apport des utilisateurs), d'informations autres que commerciales, meme si Google a ici aussi une très nette avance sur Apple avec une intégration a ses autres services (Earth notamment)

Une des plus grosses ratées d'Apple c'est l'intégration a l'iPhone et plus ratée encore l'Appel Watch: alors qu'Apple pouvait cibler le marché des sportifs et randonneurs, Plan est simplement sans le moindre intérêt et il faut investir sur les des applications tiers, souvent mal réalisées.

avatar bonnepoire | 

Je trouve celle d'Apple plus lisible.

avatar TotOOntHeMooN | 

Oui, plus lisible et plus pertinente en fonction du niveau de zoom appliqué.

avatar byte_order | 

C'est sûr qu'on lit plus rapidement le numéro de l'autoroute au nord de Londres. Comme ça, on perd pas son temps à chercher celle sur laquelle on est...
Du coup on a plus le temps d'apprendre le nom des villes de banlieue autour de Londres...
:-)

avatar sachouba | 

@bonnepoire :
Oui, et Plans est beaucoup plus performant que Google Maps, aussi.

avatar whocancatchme | 

Plans est une sombre daube dans Paris

avatar melaure | 

Idem, et pas que dans Paris. Grosso modo à chaque fois que je l'ai utilisé, il m'a envoyé au mauvais endroit, ou pas été capable de détecter que j'étais déjà dans la rue demandée ...

La seule chose que je souhaite c'est virer définitivement Plans de mon iPhone et avoir celui de Google à la place (et qu'il soit utilisé par les autres applis).

avatar karayuschij | 

Quand je cherche une station de metro je ne la trouve pas sur Plan, sur Google elle me saute tout de suite aux yeux. C'est ça que j'appelle la lisibilité…

avatar florian1003 (non vérifié) | 

En tout cas pour la navigation, Plans est top !

avatar frankm | 

Oui, il faudrait l'ergonomie de Plan et la base de données et la technique de recherche de Google !

avatar Kriskool | 

@florian1003 :
Ah bon ? Niveau navigation je trouve Waze bien plus malin et précis ... Je suis sur Bordeaux et je navigue sur le département tous les jours. Pour moi y a pas photo

avatar Kriskool | 

J'observe que plan ne donne pas la même carte en navigation GPS qu'en observation simple. Je le vois à Bdx au niveau des bassins à flots qui sont colorés en vert comme des espaces verts sur la carte en observation mais lorsqu'on conduit à côté en mode GPS ils deviennent miraculeusement bleu, leur couleur logique puisqu'ils contiennent... de l'eau.
J'ai remonté mille fois cette erreur à Apple comme bien d'autres (oubli de parcs, de golfs, de pistes d'aéroports etc....) sans jamais n'avoir constaté de correction de leur part.

avatar Orange | 

Très intéressant ! Merci d'avoir relayé l'étude.

avatar lll | 

Au passage, je trouve aussi que Plans est plus agréable à l'œil, mais pas toujours plus lisible pour autant. Si seulement Apple pouvait s'en inspirer et ajouter un peu de couleur à son OS... Le renommer MacOS, c'est super, mais ça pourrait aussi bien être OS X Nuage Gris.

avatar iAnonyme | 

Sujet qui n'a rien à voir mais orange a activé les appels wifi !

avatar loupsolitaire97 | 

@iAnonyme :
C'est vrai ? ^^

Orange active les appels Wi-Fi pour quelques clients
https://www.igen.fr/node/96026

avatar Paquito06 | 

Tres sympa la comparaison de ce point de vue.
Pour mon usage, Maps aux US que je trouve plus efficace et detaille, notamment en voiture. Pour le reste du monde, Google Maps y a pas photo... Apple a un retard considerable en Asie et en Europe.

avatar iAnonyme | 

Oh ^^
J'ai pas eu cet article sur l'app désolé je pensais sortir un scoop :-)

avatar Liena | 

Les cartes, un enjeux de représentation politique, de pouvoir et de rapport de domination.

avatar Philactere | 

Les cartes, un enjeux de représentation territoriale, de découverte et de planification.

avatar Philactere | 

@Philactere :
Et en l'occurrence entre Google et Apple l'enjeu est principalement commercial.

avatar Lemmings | 

Globalement je préfère toujours le rendu de Google Maps, plus complet, plus efficace quand on recherche quelque chose dans une ville.
C'est assez symptomatique, la carte "continent" qui n'affiche même pas un seul nom de pays, tout de même !
De plus, on s'en fou un peu de savoir ou est tel ou tel monument, si on le cherche on le verra, mais par contre les rues, routes et stations de transports sont bien plus nécessaires dans notre quotidien.

Au passage, il n'y a que moi que ça chose le non alignement du nom de "Londres" sur sa carte comparé à son point ?

avatar en ballade | 

@reborn :
Cette comparaison ne concerne pas la France et notamment Paris car plans est vraiment loin derrière Google maps. Bref on dirait une traduction d'article anglophone.

avatar Mécréant | 

@reborn:

Globalement, je suis d'accord avec vous, ma préférence va à Google Maps.

Pour ce qui est des monuments importants d'une ville, par contre, je pense qu'ils ont plus leur place "avant recherche" que des magasins, cafés, restaurants, etc. En effet, ces éléments architecturaux sont en général de bons points de repère visuels. De plus, les avoirs sur le plan a priori est intéressant lorsque l'on visite une ville (rien que pour décider l'ordre de visite des monuments). Surtout, je trouve que les plans de Google ne permettent pas de distinguer assez facilement l'importance d'un POI. Par exemple, sur la carte où l'on voit les rives Est et Ouest de Manhattan, l'Empire State Building (bâtiment emblématique) et le Frying Pan (navire faisant office de restaurant) sont sur pied d'égalité pour Google: ce choix me semble discutable (ceci-dit, je ne connais pas New York, peut-être que c'est plus qu'un restau atypique. ¿Un must?).

Quant à l'alignement point-nom, c'est juste un choix de mise en page:
- Google place le point au milieu du nom* (dessus/dessous)
- Apple, comme la plupart des cartes papiers, place le point au coin du nom* (devant/derrière; dessus/dessous)
Le fait de centrer, comme Google, entraîne moins de risque de confusion (deux centres contre quatre coins), mais laisse moins de liberté et, donc, permet d'afficher moins de noms sur la carte

_____
*en fait, c'est plutôt l'inverse: ils placent d'abord le point, puis le nom... ;-)

avatar ragmaxone | 

Plans et plus beau, plus agréable et plus pratique.
Maps est plus efficace, complet et réactif concernant les mises à jour (par exemple travaux).

Je préférerais utiliser Plans, mais Maps me rend mieux service

avatar TotOOntHeMooN | 

Idem.

avatar Lemmings | 

et ou est ?

avatar Philactere | 

Google a fait un bon qualitatif énorme en quelque années. Je me souviens des premières cartes Google, un territoire plat parsemé de routes et de quelque POI. Aucune lecture du territoire, leur seule utilité apparente était alors de pouvoir vendre des POI commerciaux ou localiser précisément une adresse.
On ne pouvait lire ni information sur la nature du territoire (zones bâties, forêts, etc.) ni même les noms des lieux naturels tels que noms de rivières ou chaînes de montagnes.
Google map ressemble maintenant de plus en plus aux cartes papier avec une vrais hiérarchie d'informations selon l'échelle, comme précisé dans l'article, mais s'est surtout élargi vers une cartographie plus riche et nuancée du territoire, on peut commencer a envisager utiliser Google Map pour autre chose qu'une simple recherche d'adresse.

avatar ckermo80Dqy | 

C'est quoi ce français illisible dans le dernier encadré ? Faudrait quand même gaffe à vos traductions de l'anglais. C'est de l'automatique ou quoi ?

avatar lmouillart | 

Google connait précisément la fréquentation par POI, et même au niveau horaire : https://support.google.com/business/answer/6263531?hl=fr

Il est plus que très probable qu'ils utilisent cette information pour mettre en évidence ou masquer certains POI.

---
Ce qui m'ennuie sur Google Maps, c'est que même au niveau de zoom le plus important certains POI n'apparaissent pas (ils sont pourtant référencés, visible sur maps maker ou par recherche directe via le nom). C'est assez pénible, car parfois on connait un lieu, mais pas son nom et on cherche des informations sur ce lieu via un positionnement géographique, et dans ce cas ce n'est pas possible, surtout si la vue streetview n'est pas à jour ou illisible.

avatar Mécréant | 

@Imouillart:

Il me semble que dans ce cas, il est possible de faire une recherche "à proximité" par catégorie. Exemple: fleuriste/magasin/restaurant/papeterie/etc.

avatar robrob | 

On dirait que les villes d'Apple sont affichees en fonction de la distance a la ville affichee la plus proche. Autour de Londres le choix d'Apple n'est pas logique. Biggin Hill plutot que Croydon ca doit venir d'un algo.
Pour le reste je trouve perso que parfois Apple fait mieux niveau lisibilite et des fois moins bien mais sans vrai gagnant de mon point de vue. Par contre niveau recherche de POI, la derniere fois que j'avais essaye Apple Maps etait toujours aussi mauvais.

avatar alan1bangkok | 

en Asie , Plans est inutilisable
Maps et Here loin très loin devant
ailleurs je sais pas et je m'en fout :}

avatar bastou75 | 

Une expérience rigolote (ou déprimant au choix) : essayer La Réunion, magnifique île aux multiples reliefs, sur les deux outils et comparer.....

avatar SMDL | 

@bastou75 :

Déprimante. C'est mon choix :)

avatar swiftrabbit | 

Pour les développeurs il y a aussi l'option MapBox qui devient de plus en plus populaire et pour ceux comme moi qui ne sont pas satisfaits de l'apparence de GoogleMaps https://www.mapbox.com. En plus c'est compatible iOS et Android.

avatar thewindwaker | 

Google a plus d'expérience. Les cartes sont plus complètes.
Et les information intéressantes sont plus visibles.
Et puis il y a street view ...
Maintenant il lui faudrait la clarté de Plan

avatar macbear | 

vivant en Afrique, je peux vous dire que lorsque l'on consulte Plans, on se croirait dans le désert de Gobi, comparé à google Maps très complète et avec des mises à jour fréquentes, des POI, points de repères, etc...

avatar Xav852 | 

Je préfère Google maps, j'ai plus l'habitude avec ce service.
Il faut dire que Apple maps est resté tellement longtemps en bêta que je n'y ai prêté attention que tout récemment ^^

Google maps possède une fonction géniale : dezoomer en double tapant !

avatar Mekhal | 

@Xav852 :
Sur Plans le dezoom se fait en tapant avec deux doigts, un double tap sert à zoomer

avatar enzo0511 | 

Google a une avance considérable qu'apple ne pourra jamais rattraper dans la mesure où ils ont cartographié, photographié et filmé des lieux jusque là inexplorés ou peu accessibles

J'ai eu l'occasion de voir en action les outils marketing qu'on a pu déployer chez Google pour nos clients

C'est juste incroyable

Ca prend tout son sens avec la VR et plein de nouvelles fonctionnalités qui seront prochainement dispo pour tout client lambda et des usages pro ultra poussés

Je rigole quand je me souviens que chez Apple on testait les cartes dans les AS et les sièges pour corriger Plans

Le choc c'est d'avoir travaillé d'abord chez Apple puis chez Google et de voir le fossé entre les 2

avatar simnico971 | 

[Attention pavé]
Au risque de reprendre les commentaires précédents, Plans est excellent en voiture où il met une fessée déculottée à Google, et est généralement plus clair.

Au niveau des images satellite, Google Maps est meilleur la plupart du temps. StreetView est un vrai plus et Flyover un gadget inutile. J'apprécie la vue Relief de Google Maps en activités de plein air, absente chez Apple.

La infos trafic sont de meilleure qualité, plus réactives et à jour chez Google. Cela tient probablement au nombre de terminaux Android en circulation. L'affichage de ces informations sur la carte est également meilleur.

Question cartographie, là encore Google est devant. Si l'on aura aucun problème à aller d'un point A à un point B avec Plans, on manquera souvent d'informations précises à destination ou à pied, forçant à deviner sur les images satellites un chemin privé, une sortie de parking, une promenade, la position exacte de toilettes... Apple ne propose pas non plus les cartes intérieures des centres commerciaux. La clarté de Plans devient austérité et Maps brille de pertinence.

Pour les POI, le relatif retard de Plans est exacerbé par une recherche catastrophique. Certains endroits sont encore très faiblement couverts par la base de données, notamment la campagne et les DOM-TOM, mais même en ville c'est un calvaire car la recherche est absolument débile. Écrivez mal ce que vous recherchez, et même si vous êtes à 100m du POI, votre iPhone vous affichera un point en Amérique du Sud. On finit par ne plus faire confiance à la solution d'Apple, et l'on ouvre directement Google Maps.

D'autant que pendant qu'Apple essaie de remplir sa base de données de POI dans les endroits un peu reculés, Google ajoute d'autres informations très utiles comme les horaires d'ouverture et d'affluence...

—— tl;dr ——
Plans a des atouts : clarté, excellent guidage et Siri, gâchés par une recherche calamiteuse et un manque d'informations. Pendant ce temps Maps rajoute encore plus de détails.

avatar DouceProp | 

J'utilise Plans, Google Maps et Waze... Ils ont chacun leurs qualités et défauts...
Je préfère Waze pour les longs trajets... Pour la maréchaussée en fait. Faudrait qu'Apple achète Waze tiens. Ah ouais et un Street view manque cruellement à Plans quand même... Y'a du boulot...

avatar macinoe | 

Waze appartient à Google depuis février 2014.

D'ailleurs les infos traffic de Google maps proviennent de Waze.

avatar pariscanal | 

Plan tout pourri,
Il tourne dans tous les sens ,à pied grosse daube , on ne peut pas fixer non plus la carte a l écran en ayant un curseur qui indique la direction ,
Ça zooms ça dezoome ,

Trop d effet ,
maps hère j adore ,

avatar misterbrown | 

Je reste un grand FAN de Google Map sur iPhone.

J'ai fait des dizaines de voyages avec lui et son mode offline avec son cache qui permet de faire beaucoup.
Aujord'hui avec le Roaming et Google street view, je n'ai trouvé aucun meilleur outils pour préparer ou vivre son voyage.

avatar Chanteloux | 

Bon. Là aussi, Apple est dans les choux.... Google bien plus lisible.

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