Témoignages : vous et vos achats de nouveaux Mac
Sur un coup de tête ou après mûre réflexion, fréquemment ou au bout de plusieurs années… quels sont vos critères pour vous décider à changer d'ordinateur ? C'était la question de notre appel à témoins qui s'intéressait aussi à l'éventuel parasitage (faible en fin de compte) des smartphones et tablettes dans vos plannings d'achats.
Un peu plus de soixante lecteurs de MacG ont répondu dans notre forum. Il en ressort l'utilisation de différentes méthodes.L'achat compulsif ou plutôt achat plaisir existe, mais il n'est pas si fréquent parmi les témoins. À l'autre extrême, certains d'entre vous appliquent quasiment des règles de gestionnaire de parc informatique pour décider s'il est temps de retirer une machine du service. Entre les deux, la plupart font vieillir leur machine ou se donnent un intervalle de renouvellement relativement court.
La première motivation à un changement est bien sûr de répondre à un besoin. Le prix des matériels Apple n'est pas un obstacle pour tout le monde, mais tout de même. « Il y a souvent eu des coups de cœur en plus de 30 ans d'Apple. Mais c'est le porte-monnaie qui a souvent décidé quand renouveler le matériel, sachant que j'ai plusieurs Mac. Entre 4 et 6 ans est la période moyenne de renouvellement » explique Melaure chez qui, par ailleurs, les appareils iOS sont considérés comme des outils complémentaires et n'orientent donc pas les achats de Macintosh.
Marco_la_frite se cale sur à peu près la même durée, environ 5 ans, en prenant soin, dit-il, de n'acheter que le modèle qui suit d'un an la sortie d'une nouvelle génération « pour éviter les problèmes des lancements des nouvelles machines ». Et chez lui, l'iPad a finalement été préféré au portable acheté à son épouse « l'ordinateur je n'y comprends rien, la tablette c'est impeccable » dit-elle.
D'autres poussent leurs machines jusqu'au bout, avec à la clef des délais de renouvellements assez longs. Kerala a depuis 5 ans un iMac qu'il envisage de garder encore au moins 4 ans. Chez macintosh_plus, les seules excuses valables sont un Mac HS ou à bout de course. L'évolution des besoins n'arrive qu'en troisième critère « En général, je prends toujours du neuf sur le site d'Apple. Par contre, pour le traitement de la vidéo ça sera un hackintosh, car l'iMac ne m’intéresse pas et le Mac Pro est indisponible en plus d'être hors de prix. »
Pour nikomimi, pas d'urgence non plus à changer à tout bout de champ, lui qui surfe sur un MacBook blanc de 2006 avec Snow Leopard. Les coups de coeur se portent plutôt vers les téléphones, mais l'iPhone 5 n'a pas encore remplacé son 4S.
Sur Mac plus que sur PC, des virages technologiques ont émaillé les dernières années. Waterfront ne planifie pas ses achats, mais les Macintosh Quadra sur Motorola 68040 - « quelle galère les Quadra 700 et leur virgule flottante » — et le passage à Intel furent de bonnes excuses. Pour le reste, notre lecteur se garde de tirer des plans sur la comète :
Dans le même esprit, Raf profite des sauts technologiques pour passer à la caisse - SSD, Retina, Thunderbolt - et comme Marco_la_frite, il n'achète qu'à partir de la première révision de ces Mac de nouvelle génération.
La capacité à faire durer sa machine intervient dans le choix des configurations pour DVD, qui va changer ce qui est possible (RAM, disques) avant de passer à autre chose. Sauf que l'évolution du matériel, telle qu'elle se présente aujourd'hui dans certaines gammes, vient gripper cette stratégie :
Cette approche est également celle de Sly54 qui a préféré le Mac Pro pour ses capacités d'évolution sur le stockage, la carte graphique et la RAM « ce qui me permet de garder plus longtemps la machine ».
MachX parle aussi évolution et redoute que cela soit de moins en moins possible au fil des transformations matérielles. Son MacBook de la fin 2006 a reçu plus de RAM et un disque dur plus gros, c'est assez pour surfer sur le Web. Son Mac mini de la fin 2009 est passé au SSD et à plus de mémoire aussi :
Quant à son vieux portable, la question de son renouvellement se pose face à l'iPhone qui remplit très bien son rôle de terminal Internet.
Chez jfuntel, le premier critère est d'ordre… fiscal, tout simplement. Ni une, ni deux : « J'ai besoin de frais, j'achète un Mac. Je change également de portable ou d'iPad, d'iPhone pour la même raison fiscale. » Vient ensuite seulement l'ancienneté de la machine qui s'épuise et épuise son utilisateur.
Pas d'achat impulsif chez ces quelques lecteurs qui cogitent, soupèsent, planifient leurs renouvellements de matériels. Ainsi Madalvée applique son propre théorème :
Six mois de réflexion, c'est grosso modo le délai que s'impose Sebfi pour préparer une nouvelle acquisition. Depuis 2009, les Mac, les iPhone et maintenant les iPad ont tous respecté cette méthode. Pour IP, le changement a lieu tous les quatre ans, au profit de matériel milieu de gamme de moins d'un an. Ça, c'est valable pour la maison, à son travail un Mac peut tenir 8 ans. Mac pour le travail, Mac pour la maison, sucellus distingue aussi les deux cas de figure :
Pour la maison, les choses sont plus compliquées avec une petite dose de hasard et des économies réalisées chaque mois en prévision du grand jour :
En guise de coup de dés malheureux, il y a eu l'achat d'un iPad deux mois avant la sortie du mini qui aurait peut-être mieux convenu à notre lecteur, explique-t-il.
Enfin, C1rc3@0rc déroule une longue explication, fort d'une expérience en gestion de parc. Il n'est pas tendre avec l'évolution du matériel Apple dont il juge qu'elle va en perdant en qualité. D'où ses conseils de prendre des machines « légèrement surdimensionnées » de manière à pouvoir les faire durer dans le temps. De préférer les Mac dont les composants sont accessibles et si possible de les acheter sur le refurb pour baisser le prix. Il écarte d'un revers de la main les Mac Retina et les derniers iMac qu'il ne juge pas encore assez mûrs
RZE fonctionne plutôt sur « l'envie et le plaisir » avec des achats qui ne sont pas toujours le reflet d'un besoin impérieux : « Le MacBook Air 11" sans avoir réellement un besoin de mobilité et le MacBook Pro 15" Retina sans être un professionnel de l'image. »
Et quoi qu’Apple prépare pour la fin 2014, notre lecteur se tient prêt pour changer. Quant à ses téléphones, de l'iPhone 1 au 4, tous ont été achetés la semaine de leur lancement avec revente ensuite sur les sites de recyclage de mobiles. La même méthode est utilisée pour ses Galaxy S2, S3 et bientôt son S4.
Enfin, à plusieurs reprises dans les commentaires est revenue l'antienne sur la facilité à revendre un Mac d'occasion. Certains prennent expressément des machines haut de gamme pour assurer une revente encore plus aisée. D'autres ajoutent systématiquement un contrat AppleCare et ils revendent leur Mac au bout de deux ans, ce qui laisse encore un an de garantie et rassure le nouveau propriétaire.
Globalement, il ressort de la plupart des réponses que les Mac sont des machines capables de durer dans le temps et qui peuvent être transmises sans gros problèmes à d'autres utilisateurs lorsqu'elles commencent à vieillir.
Le cycle de vie d'un Mac est long, par contre on voit ces interrogations autour d'un matériel qui va en se fermant, où les possibilités d'extensions sont moins importantes encore qu'elles ne l'étaient déjà. Ce qui oblige dès lors à soigneusement choisir sa configuration pour ne pas être trop juste, trop vite. La forme que va prendre le successeur du Mac Pro sera intéressante à analyser à cet égard.
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image : ThinkGeek
Un peu plus de soixante lecteurs de MacG ont répondu dans notre forum. Il en ressort l'utilisation de différentes méthodes.L'achat compulsif ou plutôt achat plaisir existe, mais il n'est pas si fréquent parmi les témoins. À l'autre extrême, certains d'entre vous appliquent quasiment des règles de gestionnaire de parc informatique pour décider s'il est temps de retirer une machine du service. Entre les deux, la plupart font vieillir leur machine ou se donnent un intervalle de renouvellement relativement court.
La première motivation à un changement est bien sûr de répondre à un besoin. Le prix des matériels Apple n'est pas un obstacle pour tout le monde, mais tout de même. « Il y a souvent eu des coups de cœur en plus de 30 ans d'Apple. Mais c'est le porte-monnaie qui a souvent décidé quand renouveler le matériel, sachant que j'ai plusieurs Mac. Entre 4 et 6 ans est la période moyenne de renouvellement » explique Melaure chez qui, par ailleurs, les appareils iOS sont considérés comme des outils complémentaires et n'orientent donc pas les achats de Macintosh.
Marco_la_frite se cale sur à peu près la même durée, environ 5 ans, en prenant soin, dit-il, de n'acheter que le modèle qui suit d'un an la sortie d'une nouvelle génération « pour éviter les problèmes des lancements des nouvelles machines ». Et chez lui, l'iPad a finalement été préféré au portable acheté à son épouse « l'ordinateur je n'y comprends rien, la tablette c'est impeccable » dit-elle.
D'autres poussent leurs machines jusqu'au bout, avec à la clef des délais de renouvellements assez longs. Kerala a depuis 5 ans un iMac qu'il envisage de garder encore au moins 4 ans. Chez macintosh_plus, les seules excuses valables sont un Mac HS ou à bout de course. L'évolution des besoins n'arrive qu'en troisième critère « En général, je prends toujours du neuf sur le site d'Apple. Par contre, pour le traitement de la vidéo ça sera un hackintosh, car l'iMac ne m’intéresse pas et le Mac Pro est indisponible en plus d'être hors de prix. »
Pour nikomimi, pas d'urgence non plus à changer à tout bout de champ, lui qui surfe sur un MacBook blanc de 2006 avec Snow Leopard. Les coups de coeur se portent plutôt vers les téléphones, mais l'iPhone 5 n'a pas encore remplacé son 4S.
image : Vectronic
Sur Mac plus que sur PC, des virages technologiques ont émaillé les dernières années. Waterfront ne planifie pas ses achats, mais les Macintosh Quadra sur Motorola 68040 - « quelle galère les Quadra 700 et leur virgule flottante » — et le passage à Intel furent de bonnes excuses. Pour le reste, notre lecteur se garde de tirer des plans sur la comète :
« J'aurais toujours pu m'amuser à prédire que tous les 5 à 10 ans, le changement de Mac allait être nécessaire, mais l'intérêt d'une telle planification m'a toujours semblé relatif… Les prédictions établies au-delà de quelques mois ont toujours été assez fantaisistes et plus proches de l'examen d'une boule de cristal qu'autre chose, en particulier dans le domaine du matériel informatique. »
Dans le même esprit, Raf profite des sauts technologiques pour passer à la caisse - SSD, Retina, Thunderbolt - et comme Marco_la_frite, il n'achète qu'à partir de la première révision de ces Mac de nouvelle génération.
La capacité à faire durer sa machine intervient dans le choix des configurations pour DVD, qui va changer ce qui est possible (RAM, disques) avant de passer à autre chose. Sauf que l'évolution du matériel, telle qu'elle se présente aujourd'hui dans certaines gammes, vient gripper cette stratégie :
« Pour moi, le critère de l'évolutivité est important, ça me permet de faire tenir une machine dans le temps (la mienne va avoir 6 ans). C'est pour cela que l'évolution des produits jetables Apple (MacBook Pro Retina et MacBook Air) ne m'enchante guère. Je ne sais pas si je resterai sur Mac si cela s'accentue. »
Cette approche est également celle de Sly54 qui a préféré le Mac Pro pour ses capacités d'évolution sur le stockage, la carte graphique et la RAM « ce qui me permet de garder plus longtemps la machine ».
MachX parle aussi évolution et redoute que cela soit de moins en moins possible au fil des transformations matérielles. Son MacBook de la fin 2006 a reçu plus de RAM et un disque dur plus gros, c'est assez pour surfer sur le Web. Son Mac mini de la fin 2009 est passé au SSD et à plus de mémoire aussi :
« Ce que j'aime sur ces deux machines, c'est l'extrême facilité avec laquelle on peut les faire évoluer. Jusqu'à présent j'ai toujours considéré que pour bien faire, il fallait disposer d'un Mac de bureau et d'un portable. Je me pose de plus en plus la question de la pertinence d'un tel choix » écrit MachX, qui espère que les prochains Mac ne fermeront pas ces possibilités « Je serai très attentif à l'évolutivité du Mac mini, me refusant à acquérir un iMac qu'on ne peut pour ainsi dire pas upgrader facilement. »
Quant à son vieux portable, la question de son renouvellement se pose face à l'iPhone qui remplit très bien son rôle de terminal Internet.
Chez jfuntel, le premier critère est d'ordre… fiscal, tout simplement. Ni une, ni deux : « J'ai besoin de frais, j'achète un Mac. Je change également de portable ou d'iPad, d'iPhone pour la même raison fiscale. » Vient ensuite seulement l'ancienneté de la machine qui s'épuise et épuise son utilisateur.
Achats mûris, achats programmés
Pas d'achat impulsif chez ces quelques lecteurs qui cogitent, soupèsent, planifient leurs renouvellements de matériels. Ainsi Madalvée applique son propre théorème :
« Je revends mes Mac quand ils ne peuvent plus me fournir la moitié de la somme de la machine convoitée, donc je suis "au top" de la technologie, mais toujours dans le bas de gamme Apple, en alternant MacBook et mini. Parallèlement, j'ai des achats coup de cœur de vieux matériels pro donc je goûte aussi aux avancées d'Apple. »
Six mois de réflexion, c'est grosso modo le délai que s'impose Sebfi pour préparer une nouvelle acquisition. Depuis 2009, les Mac, les iPhone et maintenant les iPad ont tous respecté cette méthode. Pour IP, le changement a lieu tous les quatre ans, au profit de matériel milieu de gamme de moins d'un an. Ça, c'est valable pour la maison, à son travail un Mac peut tenir 8 ans. Mac pour le travail, Mac pour la maison, sucellus distingue aussi les deux cas de figure :
« Je finis mon amortissement puis j'essaye de faire tenir le poste 1 année de plus (4 ans en moyenne), cela rassure la comptable et elle crie moins quand j'arrive avec la facture de mon poste à 2000€ au lieu d'un PC à 1500€. »
Pour la maison, les choses sont plus compliquées avec une petite dose de hasard et des économies réalisées chaque mois en prévision du grand jour :
« J'ai tendance à faire tenir ma machine le plus longtemps possible […] à partir de là, je surveille les rumeurs pour caler mon achat avec comme critère l'ancienneté de la machine actuellement en vente. En clair, si elle est sortie il y a moins de 8 mois je l'achète, si elle est sortie il y a plus de 12 mois j’attends la suivante. Entre ces 2 dates, c'est un coup de dés. »
En guise de coup de dés malheureux, il y a eu l'achat d'un iPad deux mois avant la sortie du mini qui aurait peut-être mieux convenu à notre lecteur, explique-t-il.
Enfin, C1rc3@0rc déroule une longue explication, fort d'une expérience en gestion de parc. Il n'est pas tendre avec l'évolution du matériel Apple dont il juge qu'elle va en perdant en qualité. D'où ses conseils de prendre des machines « légèrement surdimensionnées » de manière à pouvoir les faire durer dans le temps. De préférer les Mac dont les composants sont accessibles et si possible de les acheter sur le refurb pour baisser le prix. Il écarte d'un revers de la main les Mac Retina et les derniers iMac qu'il ne juge pas encore assez mûrs
« Finalement, pour moi, la procédure d'acquisition et de renouvellement commence par une évaluation statistique de l'utilisation des logiciels les plus sollicités pour voir si le gain de performance apporté par une nouvelle machine est substantiel. À moins de 50%, ça ne vaut pas le coup. Sachant qu'aujourd'hui les processeurs Intel stagnent sur 3 générations (deux Tok). Dans l'absolu, la durée d'utilisation d'une machine devrait être de 5 à 6 ans. »
Coup de coeur
RZE fonctionne plutôt sur « l'envie et le plaisir » avec des achats qui ne sont pas toujours le reflet d'un besoin impérieux : « Le MacBook Air 11" sans avoir réellement un besoin de mobilité et le MacBook Pro 15" Retina sans être un professionnel de l'image. »
Et quoi qu’Apple prépare pour la fin 2014, notre lecteur se tient prêt pour changer. Quant à ses téléphones, de l'iPhone 1 au 4, tous ont été achetés la semaine de leur lancement avec revente ensuite sur les sites de recyclage de mobiles. La même méthode est utilisée pour ses Galaxy S2, S3 et bientôt son S4.
Enfin, à plusieurs reprises dans les commentaires est revenue l'antienne sur la facilité à revendre un Mac d'occasion. Certains prennent expressément des machines haut de gamme pour assurer une revente encore plus aisée. D'autres ajoutent systématiquement un contrat AppleCare et ils revendent leur Mac au bout de deux ans, ce qui laisse encore un an de garantie et rassure le nouveau propriétaire.
Globalement, il ressort de la plupart des réponses que les Mac sont des machines capables de durer dans le temps et qui peuvent être transmises sans gros problèmes à d'autres utilisateurs lorsqu'elles commencent à vieillir.
Le cycle de vie d'un Mac est long, par contre on voit ces interrogations autour d'un matériel qui va en se fermant, où les possibilités d'extensions sont moins importantes encore qu'elles ne l'étaient déjà. Ce qui oblige dès lors à soigneusement choisir sa configuration pour ne pas être trop juste, trop vite. La forme que va prendre le successeur du Mac Pro sera intéressante à analyser à cet égard.
Sur le même sujet :
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