Quand la maîtrise du logiciel ne fait pas de miracle

Arnaud de la Grandière |


Si Apple a démontré avec succès que son modèle de maîtrise totale du matériel jusqu'au logiciel était tout à fait viable, d'autres sociétés étaient en mesure d'en faire autant : HP avec webOS, Nokia avec Symbian et Meego, et RIM avec QNX.

Les trois sociétés bénéficient d'une envergure enviable et avaient toutes les moyens de se battre pied à pied avec Apple, les fabricants de tablettes et smartphones à base d'Android et Windows Phone ayant pour l'essentiel abandonné leur souveraineté à Google et Microsoft qui édictent seules la voie à suivre.

Malgré la stature de ces trois géants, ils ont pourtant chacun accumulé des erreurs incompréhensibles. Produits mal finis, stratégie nébuleuse, investissements hasardeux, ils ont chacun brûlé leurs cartouches dans un fiasco qui dépasse l'entendement.

Nokia, comme un lapin pris dans les phares

Si Nokia bénéficie toujours aujourd'hui de la première place mondiale des fabricants de téléphones grâce à son hégémonie sur le marché des feature phones, elle ne s'en est pas moins faite doubler par la bande dans le domaine des smartphones, qui rapportent beaucoup plus.



Moralité, la part de Nokia dans les bénéfices rapportés par l'industrie de la téléphonie mobile a fondu comme neige au soleil, passant de 1,22 milliards à 122 millions d'euros en un an, et Apple, bien que ne bénéficiant aujourd'hui que de 4,3 % de parts de marché, a obtenu la première place à une vitesse fulgurante.



Pire encore, Nokia n'a pas su s'adapter à cette nouvelle concurrence : bien qu'elle eut à sa disposition deux systèmes d'exploitation pour le marché des smartphones, elle s'est avérée incapable de répondre techniquement à la nouvelle donne. De guerre lasse et acculée à un changement de stratégie après le limogeage de son PDG, Nokia finit par abandonner son indépendance et se jeter dans les bras de Microsoft, quittant le club très fermé des constructeurs disposant de leur propre OS, un comble pour le premier fabricant mondial. Les premiers téléphones de Nokia à exploiter Windows Phone 7 seront disponibles le 16 novembre, reste à voir s'ils permettront au fabricant finlandais de redresser la barre.

D'autre part, bien qu'elle ait produit des tablettes avant l'iPad, Nokia n'a pour l'heure fait aucune annonce sur ce domaine qui lui permettrait pourtant de se diversifier.

Research In Motion, comme son nom ne l'indique pas

A l'arrivée de l'iPhone, Research In Motion bénéficiait d'une place enviable : l'aptitude des BlackBerry pour la messagerie mettait ces appareils en bonne place sur le marché des smartphones, particulièrement dans le monde de l'entreprise. Forte de ce modèle qui a fait son succès, RIM s'est accrochée à cet acquis avec un entêtement qui laisse pantois.

Alors que le fabricant canadien s'enorgueillit de concevoir ses appareils de bout en bout, son immobilisme lui a été fatal : sachant qu'elle était le fer de lance des smartphones avant l'arrivée de l'iPhone et d'Android, c'est elle qui a subi de plein fouet cette nouvelle concurrence.

RIM a bien tenté de réagir avec le BlackBerry Storm, reprenant à son compte l'interface tactile, et avec sa tablette PlayBook, mais l'un comme l'autre se sont fait incendier par la critique pour leur manque de fonctionnalités. Six mois après sa mise sur le marché la PlayBook est toujours incapable d'utiliser des emails sans l'aide d'un téléphone BlackBerry, et la mise à jour du système, reculée au début 2012, s'en avérera toujours incapable, un comble pour une société qui a fait sa réputation sur sa messagerie (lire Android sur PlayBook : pas avant 2012).



Les résultats de RIM s'en sont lourdement fait sentir : elle ne cesse de perdre des parts de marché, les ventes de la PlayBook sont anémiques, et les bénéfices net chutent de 47 %. Les conséquences de ces résultats ne se sont pas fait attendre, la bourse sanctionne RIM dont l'action dévisse. La dernière catastrophe en date vient de frapper : sa capitalisation boursière est désormais inférieure à la valeur de ses actifs. Les investisseurs semblent avoir perdu tout espoir de rémission rapide pour le constructeur canadien, qui se trouve en situation particulièrement délicate, sans que son conseil d'administration ne semble décidé à donner de signe fort, conservant ses deux CEO en poste en dépit d'une telle bérézina.

HP, la valse hésitation

Que dire des incroyables retournements de veste à répétition du numéro un mondial du PC depuis quelques mois ? Après avoir racheté Palm pour 1,2 milliards de dollars fin avril 2010 sous la houlette de son CEO Mark Hurd, HP affiche de grandes ambitions pour webOS, qui sera non seulement intégré à ses imprimantes, à une tablette qui promet de donner du fil à retordre à l'iPad, et même sur ses propres PC. Cette politique audacieuse s'accompagne d'un double affront pour Microsoft, le partenaire de toujours, puisque non seulement HP affaiblit Windows Mobile qu'elle exploitait précédemment sur ses téléphones, mais pire encore elle menace d'entrer directement en concurrence avec la firme de Redmond sur sa chasse gardée. Un tel camouflet augurait du meilleur pour la suite, qui n'en fut que d'autant plus décevante.




Après avoir limogé Mark Hurd en août 2010 pour une sombre affaire de conflits d'intérêts, HP lancera le TouchPad en juillet 2011. Trop lourde, trop épaisse, trop lente, la tablette de HP se fait laminer par la critique et connait un échec cuisant à son lancement. Un mois plus tard, HP annonce l'arrêt de la commercialisation des appareils basés sur webOS, et la séparation de sa division PC pour se focaliser sur le logiciel et le service à la manière d'IBM. Elle brade ses TouchPad invendus pour 99 $, et se voit contrainte de fabriquer une dernière fournée de tablettes pour honorer ses commandes auprès de ses fournisseurs, dans une opération coûteuse.

HP change à nouveau de CEO en septembre : Meg Whitman finit par revenir sur la décision de se séparer de la fabrication de PC en octobre, après des semaines d'incertitude. Le sort de webOS quant à lui reste dans le flou le plus complet. Des rumeurs laissaient entendre que la division webOS pourrait être purement et simplement fermée, ce que HP a mollement démenti sans pour autant donner la moindre feuille de route pour son OS.

Triumvirat de l'échec

HP, RIM et Nokia avaient tout pour réussir : un statut de premier plan, des compétences indiscutables, et leur propre système d'exploitation, une arme décisive dont seule Apple peut se prévaloir en dehors d'elles. De Sony à HTC, tous les autres fabricants ont dû se rabattre sur une solution de tierce partie dont elles ne maîtrisent pas la feuille de route, et qu'elles peuvent tout au plus personnaliser sans que cela ne leur offre d'avantage décisif les unes par rapport aux autres. Si les spécificités du marché de la téléphonie mobile ont permis à Android de marquer des points, celui des tablettes ne leur a pas permis jusqu'ici de transformer l'essai : l'iPad semble indétrônable. On pouvait espérer que ces trois sociétés, fortes de leurs atouts indiscutables, auraient de bonnes chances de jouer leur rôle sur ce marché, il n'en a rien été.

Alors qu'iOS, Windows Phone et la prochaine version d'Android présentent chacun un modèle qui lui est propre, et si webOS était le premier OS concurrent d'Apple à montrer la voie, aucune de ces trois société n'a trouvé sa raison d'être sur le marché mobile en proposant des produits engagés et cohérents. Ce n'est pas le tout d'avoir un système d'exploitation, encore faut-il savoir quoi en faire. Les fabricants ont eu du mal à appréhender la rupture incarnée par l'iPhone et l'iPad, perclus qu'il sont par la logique purement matérielle où la concurrence se fait strictement au niveau des performances chiffrées, contrairement à Apple qui propose un produit qui ne s'arrête pas à ces basses contingences matérielles. De fait, les tablettes et smartphones Android, tout dépendants qu'ils sont de Google, restent désespérément dans cette optique puisque c'est la seule à leur portée, sans parvenir à dépasser cette logique de marchand de tapis pour se pencher sur l'essence même de leurs produits. HP, Nokia et RIM avaient les moyens de dépasser de la tête et des épaules cette surenchère tristement prosaïque, mais n'en ont jamais tiré parti. RIM elle-même, alors qu'elle était pionnière du smartphone, n'a pas vu le vent tourner (lire RIM : un vent de panique à la sortie de l'iPhone).

On ne peut que s'étonner face à un tel gâchis dû à des politiques hasardeuses et un manque de volontarisme manifeste, particulièrement pour des sociétés d'une telle envergure.
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#nokia #HP #RIM
avatar nogui | 
@Aski "Pour résumer l'article : "Apple a sorti un produit révolutionnaire et tout les autres c'est forcément des nazes parce que c'est pas pareil. Vous êtes justes tellement lobotomisés que vous êtes incapables de voir au-delà." A un moment donné va bien falloir se casser un peu plus le bol et donner de vrais arguments à tes propos .. Même si ils sont pas bons mais au moins , faire marcher sa citrouille ! Ben oui c'était Halloween y'a pas longtemps ! :) Au moins l'auteur de l'article donne des arguments et des faits ... Fait nous donc profiter de ta clairvoyance à nous, les lobotomisés ... On est tous à l'écoute ... à moins que tu ne saches que cracher par terre ...
avatar Un Vrai Type | 
L'article met peut-être un peu trop Apple en comparaison (mais c'est le seul qui reste indépendant OS + hardware) mais le fond n'a absolument rien de fanboyisme primaire. Pour les raisons, il y a la recette miracle du design qui dirige tout. En effet, ce n'est pas parce qu'une compagnie fait un OS et du hard qu'ils sont compatibles entre eux. Je sais de quoi je parle, je bosse dans le domaine comme indépendant, je voyage donc d'entreprises en entreprises et très souvent, la même histoire se répète. Ho l'exploitation a découvert une nouvelle façon d'organiser les serveurs (disons en cloud). Pas de bol, la mise en production de certains produits prennent maintenant 2 jours et causent pleins de soucis de stabilité... Un audit est lancé. C'est la même boite, ils maitrisent l'hébergement et le service, mais à aucun moment une entité supérieure insuffle une vision, une direction, un but COMMUN aux 2 entitées. On râle souvent sur les pingreries d'Apple, mais justement, l'équilibre est simple : On ne peut pas tout avoir. Alors comment fait-on ? Des compromis. Et en téléphone portable comme en amour, les histoires les plus longues sont celles des bons compromis.
avatar nogui | 
@lukasmars "Marrant ceux qui crachent sur la puissance. Apple qui annonçait des chiffres lénifiants pour le 4S ( processeur 2x plus puissant, graphismes 7 x plus puissants ??? ) alors que l'iphone 4 n’a jamais ramé et est connu et reconnu pour sa fluidité ! Donc puissance inutile mais ô combien mise en avant. Mais quand c'est Apple c'est permis, c'est de bon goût." TOTALEMENT VRAI !! Marrant aussi ceux qui n'acceptent pas les critères de puissance du 4S comme nouveauté, en disant que ce dernier iPhone n'apportent rien de plus, pas de nouveau look, de nouvel écran, blabla, contrairement au GS2 .. Sauf quand les tablettes et autres smartphones bombent le torse avec leur GHz et leur RAM sur-gonflés devant iPad et iPhone... Mais quand c'est Samsung c'est mieux , c'est une grande avancée ....
avatar Un Vrai Type | 
@ oomu : Pour moi, l'exemple même qui prouve sans conteste qu'Apple couve longtemps ses produits, c'est la touche "éteindre" disponible dès 1984 sur les Machintosh et qui n'a servit qu'avec l'arrivée de Mac OS 6. Mais plus typiquement, Mac OS X, c'est des "core". L'histoire se répète toujours : 1) Apparition de fonctions non documentée, quelques preuves de concepts accessibles aux plus passionnés (et fous). 2) Un "Core Machin" arrive officiellement dans XCode, on remarque qu'Apple l'utilisait ici et là. 3) Des applis tièrce exploitent le core trucs, Mac OS X aussi. 4) Les autres Applis Apple l'utilisent (parfois), des applis spécifiques naissent. Je pense que le point 4) est l'origine du point 1. Je pense que Time Machine a été pensé, designé, dirigé, insufflé 4 ans avant son apparition... Et l'histoire de la naissance de l'iPhone ne me donne pas tord. 4 ans de concurrence interne, de fusion d'idée, d'attente technique, de rachat de technologie AVANT la mise à nue devant le grand public, 4 ans d'entente entre le hard et le soft...
avatar nogui | 
L'histoire se répète .. encore et encore .. D'un coté UN modèle avec UN OS taillé pour. De l'autre , plus de choix certes, MAIS x modèles tous aussi différents en terme de puissance , de faillibilité. L'utilisateur simple, encore une fois, s'y perd ... Ha oui l'OS est le même !! .. Pas évident, car pour Android, on aura une sur-couche fabricant ET une sur-couche opérateur .. Quelle jolie soupe ! En plus l'OS ne réagira pas pareil suivant le modèle et sa puissance , mais c'est pas grave , on montre toujours l'OS sur le support le plus performant, sous son meilleur jour, quitte à avoir des surprises sur d'autre smartphones. D'autres vont dire que le choix c'est bien ... pas sur, sauf pour noyer le poisson ! Et si Samsung sort autant de modèles c'est surement pas pour faire plaisir aux utilisateurs et leur permettre de trouver chaussures à leur pieds. C'est surtout pour essayer d'inonder le marché, sans trop se casser le bol à trouver LE produit idéal .. Sans parler du fait qu'on y arrive ou pas bien sûr ! " Donc facile, on sort un smartphone, même moyen, et après, avec Android et on surfe sur la vague "système-ouvert-top-du-top-c'est-mieux-on-peut-tout-faire
avatar madaniso | 
Nokia is back ! hahaha
avatar Batracien | 
@sekhmet : 'Argument qui font fantasmer les ado de sexe masculin, dont la population s'en fout totalement.' Elle me fait pas fantasmer la Xoom! Je dirais plus iPad ou dans un autre registre, iPhone, MacBook Air!
avatar lmouillart | 
@nogui rien que pour la taille je l'écran, j'en veux un grand +4,2" mon épouse celui de la taille d'un IPhone, tu peux te triturer la tête comme tu veux excepté en ayant un écran qui s'agrandit a la demande tu ne pourra pas satisfaire les deux. Idem pour ceux qui préfère un clavier physique. Apple est obligé pour ces raison de segmenté les gammes de laptop. Elle ne le fait pas sur les smartphone car iOS n'est pas aussi souple qu'Android à ce niveau.
avatar DG33 | 
@worldice [04/11/2011 15:19] Comment l'icone iTunes sur l'iPhone peut rester à droite alors que normalement ils sont attirés ? L'astuce consiste à insérer sur le sprinboard des raccourcis de pages web ayant une icône de la taille d'un pixel.
avatar nogui | 
@lmouillart "rien que pour la taille je l'écran, j'en veux un grand +4,2" " Mais poses toi les vraies questions ! Depuis quand veux tu un écran plus grand ?? Depuis toujours ? hum hum ... Depuis que Samsung te propose plus grand ? Et dans ce cas pourquoi ? Tu rêvais de quelle taille au tout début ? A quelle taille vas tu t'arrêter pour satisfaire définitivement tes envies ?? Tant que les fabricants te proposeront plus grand ? juste pour vendre et te créer un besoin inutile ... A partir d'un moment faut savoir changer de produit, et passer à la tablette .. un téléphone reste un téléphone non ?
avatar Starfox | 
@Rigat0n : 12marie a raison, c'est juste que la capture d'écran a été retournée. On peut bouger les icônes depuis iOS 1, je vois encore Steve Jobs en faire la démonstration lors de la présentation de l'iPhone.
avatar hartgers | 
Les histoires de taille d'écran sur smartphone sont ridicules. Certains en veulent toujours plus, mais ils oublient qu'Apple, c'est Apple. Si Apple a sorti son iPhone avec cette taille d'écran, c'est qu'elle a été réfléchie en long et en large depuis fort longtemps. Pareil pour l'iPad. Si Apple change, ce sera pour SES raisons, pas parce que ça représente 10% de PDM supplémentaire. Apple tire sa puissance de principes forts : – Elle se moque des études de marché, elle les précède – Elle se moque des aboiements des actionnaires, ces gardes-fous de la rentabilité qui empêche l'innovation – Elle se moque des consommateurs quand il s'agit de pérenniser un produit : s'il faut supprimer ou modifier un produit, qu'importe les conséquences – Elle a posé en AMONT des briques qui font qu'iOS est iOS, que Mac OS X est Mac OS X. Chaque chose a été mûrement réfléchie et a servi à l'avenir. Qui aurait cru que l'anecdotique iPod apporterait autant au Mac, à la téléphonie, aux tablettes ? – Elle dispose d'une culture d'entreprise cohérente – Elle est capable de nous émerveiller, nous pauvres consommateurs bêlants. Et ça c'est fort !
avatar hartgers | 
@Starfox : elle n'a pas été retournée puisque tous les éléments de l'interface sont à la bonne place, sauf l'icône d'iTunes. les majuscules sont bien au début des titres, la barre supérieure montre l'heure dans le bon sens, avec AM à la fin, le voyant de batterie est bien à droite, etc.
avatar Rigat0n | 
@Starfox : Non, mais elle a pas été retournée, je l'AVAIS l'iPod Touch 1 sous iOS 1.0.x, on ne pouvait PAS bouger les icônes jusqu'à la "mise à jour de janvier" qui coutait d'ailleurs 17€ pour les iPod Touch et était gratuite pour les iPhone. Et au tout début, l'icone iTunes était comme ça, point. Re-regardez la 1ere keynote de l'iPhone, si vous voulez. Si je vous le dit, vous pouvez me croire, non ?
avatar Rigat0n | 
@Starfox : Je vais même être encore plus précis : - iOS 1.0 ne disposait pas de l'appli iTunes, elle n'est pas présente sur la première keynote. - iOS 1.1 ajoute iTunes : elle est alors placée à la dernière ligne à droite, sans doute pour une question de design, je sais pas... C'est comme sur la capture. - la mise à jour de janvier correspond à peu près à la sortie de iOS 1.1.3, permet entre autre d'ajouter des signets sur l'écran d'accueil (les webapps) et donc de bouger les icônes. Du coup, plus d'icone à droite, ça serait pas logique. - iOS 2.0 ajoute l'AppStore et la mise à jour de janvier est intégrée dedans.
avatar Switcher | 
@Cowboy Funcky Je n'ai pas développé à dessein mon propos, je soulignai juste le rapport entre le texte de l'article et ce qui s'est passé il y a 20 ans, témoignage que l'histoire aime les répétitions. Ayant [i]vécu[/i] cette époque, merci pour l'iceberg, mais c'est un peu frais pour la saison. ;) Je maintiens que l'incompétence a fait se casser la gueule à l'Atari des Tramiel, au Commodore d'Irvin Gould et a failli emporter l'Apple poast-Spindler dans les années 90. A cette époque, les héros des années 80 avaient disparu de la scène (Sinclair, Amstrad, Thomson, Dragon, le MSX : combien de divisions en 1995 ?) Le monde a changé, pas les principe de Dilbert, ahahah.
avatar Avenger | 
"Si Apple a démontré avec succès que son modèle de maîtrise totale du matériel jusqu'au logiciel..." Maîtrise totale??? Là, cela me fait bien rire.
avatar hartgers | 
@Aveneger : celui qui ne fait pas d'erreurs n'est pas humain. Si Apple se trompe sur certains points, on ne peut pas dire que leur modèle n'est pas maitrisé.
avatar Archaon42 | 
Tant qu'on aura des cheveux blancs à la tête d'entreprises dont ils ne comprennent plus rien... Tant que ces cheveux blancs penseront salaires, politique et actionnaires... Tant qu'ils ne céderont pas leur place... Tant que le sang frais devra "faire ses preuves"... Tant qu'ils ne prendront plus de riques...
avatar Switcher | 
@Archaon42 Vu qu'on peut avoir des cheveux blancs à 20 ans… :) Et, aux dernières nouvelles, les nouvelles générations ne sont jamais meilleures que les précédentes. Juste différentes. Les erreurs restent les mêmes (les gens apprennent rarement de leurs conneries). C'est humain.
avatar 8enoit | 
Chez bcp de concurrents d'Apple, c'est "qu'aiment les consommateurs?" "On va le faire et le leur vendre pour gagner des sous". Chez Apple, on innove, cette question n'a donc aucun sens puisque les consommateurs n'ont jamais vu ce qu'Apple va sortir. Donc on fait un truc le meilleur possible.
avatar Marc-Alouettes | 
@Avenger : "Si Apple a démontré avec succès que son modèle de maîtrise totale du matériel jusqu'au logiciel..." Maîtrise totale??? Là, cela me fait bien rire. OK, maîtrise à 90%, mais combien pour les autres (entre 5 et 50% maxi) Rira bien qui rira le dernier !

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