Test du MacBook Pro 15" 2017 (Core i7 à 2,9 GHz)

Anthony Nelzin-Santos |

Vous voulez acheter le modèle le plus puissant de la gamme MacBook Pro ? Il vous en coûtera 3 299 €, soit 100 € de plus que l'an passé (mais toujours 1 700 € de moins que le modèle toutes options que nous avions testé il y a quelques mois). Le MacBook Pro 15 pouces à processeur 2,9 GHz est le vaisseau amiral de la flotte d'Apple — mais est-ce un esquif ou un cuirassé ? La réponse dans notre test.

À la (re)découverte du MacBook Pro 15 pouces

De la même manière que mon collègue Stéphane a « découvert » l'iMac en testant le nouveau modèle 21,5 pouces, j'ai (re)découvert le MacBook Pro 15 pouces en testant ce modèle. J'ai passé mes premiers salaires dans un MacBook Pro 15 pouces à grille-pain Core Duo intégré, revendu pour financer l'achat d'un MacBook Pro 17 pouces à écran « haute définition » mat.

Encore aujourd'hui, j'ai besoin d'un ordinateur portable mais puissant, pour développer des photos et compiler des sites web, faire de la musique et mener des analyses statistiques. Mais après l'abandon du MacBook Pro 17 pouces, je suis passé aux ordinateurs à écrans 13 pouces et processeurs Intel Core i7, gagnant en mobilité ce que j'avais perdu en puissance brute.

À quelques exceptions près, je n'ai pas touché à un MacBook Pro 15 pouces depuis, et c'est la première fois que j'utilise pendant plusieurs jours une machine dotée d'une Touch Bar et d'un grand trackpad Force Touch. Avant de passer aux mesures donc, vous me permettrez de dire quelques mots de ces éléments que vous connaissez peut-être, mais qui me sont largement inconnus.

Le trackpad, d'abord. Le grand trackpad, le large trackpad, l'immense trackpad. L'espace entre le clavier et le trackpad réduit à peau de chagrin, on ne peut plus y reposer l'annulaire et l'auriculaire. Il faut donc les tenir en l'air ou les poser sur le trackpad lui-même, c'est-à-dire choisir entre la fiabilité d'opération (mais la main crispée) et le confort d'utilisation (mais un contrôleur dépassé par la présence de deux doigts supplémentaires).

Autrement dit : en agrandissant le trackpad du MacBook Pro, Apple a compromis la réalisation de gestes quotidiens à un ou deux doigts pour améliorer celle de gestes à trois ou quatre doigts. La société qui mit au point le premier ordinateur portable à trackpad intégré, et vend aujourd'hui un quart de milliard d'appareils tactiles par an, a « bêtement » regressé sur ce plan.

C'est d'autant plus dommage que les avantages procurés par cet élargissement du trackpad sont indéniables : le zoom, le changement de bureau virtuel et l'affichage de Mission Control, ou encore les manipulations complexes dans Logic ou Final Cut, sont grandement facilités. Le retour haptique procuré par le Taptic Engine est toujours aussi agréable, même si l'on pourrait regretter que le développement de Force Touch ne soit pas aussi poussé que celui de 3D Touch sur l'iPhone.

Le clavier, ensuite. Les amateurs de claviers mécaniques n'apprécieront pas sa course courte et sèche, qui renvoie la force de frappe plutôt que de la dissiper, mais d'autres l'adorent. Disons qu'à défaut d'être incontestablement agréable, ce clavier est indubitablement efficace : après quelques jours d'acclimatation, je suis parvenu sans peine à frapper 120 mots par minute avec une fiabilité supérieure à 95 %, la cadence nécessaire pour restranscrire fidèlement un exposé oral.

Et puis ce clavier a des arguments à revendre, comme la stabilité de ses mécanismes papillon « de deuxième génération », ou le rétroéclairage individuel de chacune de ses touches. Attention toutefois : quelques utilisateurs se plaignent d'avoir dû renvoyer leur machine après qu'une ou plusieurs touches sont restées bloquées ou subitement tombées en panne. Ce n'est certainement pas un problème courant, mais c'est un problème clairement identifié de ce nouveau clavier.

À la découverte de la Touch Bar, aussi

Puisque l'on remonte le topcase, parlons de la Touch Bar, enfin. Par où commencer ? Par les extrémités, tiens. On a fait tout un foin du remplacement de la touche esc par un bouton tactile. C'est un faux problème : même s'il est parfois surprenant qu'elle prenne la forme d'un grand bouton Terminer ou d'une petite croix de fermeture, on peut l'atteindre sans viser précisément, l'étendue de sa zone tactile dépassant largement le cadre de ses différentes incarnations.

À l'inverse, on n'a pas dit assez de bien de l'intégration d'un capteur Touch ID dans le bouton d'allumage. Une fois connecté à sa session, et à condition bien sûr de l'avoir configuré, on peut l'utiliser presque partout où le système demanderait sinon un mot de passe, notamment à la sortie de veille. Il facilite encore les achats en ligne grâce à Apple Pay… ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle (et puis soyons francs : en France du moins, et sur le web en particulier, Apple Pay est encore peu répandu.)

Entre les deux, les choses sont plus… complexes. La Touch Bar casse le paradigme de la manipulation indirecte qui fait la spécificité de la plateforme Mac : l'affichage est sur le plan vertical (mais la Touch Bar est sur le plan horizontal), le clavier et le trackpad travaillent ensemble sur le plan horizontal (mais la Touch Bar entre en concurrence avec les deux). Elle ne demande pas seulement un temps d'adaptation, mais une refonte des modes d'interaction avec macOS.

Or Apple n'a pas (encore ?) mené ce chantier : même en se forçant à l'utiliser, il est souvent difficile de trouver un intérêt concret à la Touch Bar. Quand elle ne duplique pas des raccourcis clavier ou des éléments de la barre d'outils, elle présente des éléments confondants d'inanité, comme les minuscules aperçus faisant office de barre de défilement dans Photos. Ce n'est pas comme si l'écran permettait d'afficher des miniatures de taille raisonnable et le trackpad permettait de défiler rapidement et précisément !

Tout n'est pas à jeter : dans Final Cut ou Logic, ou encore dans Sketch et Affinity Photo, elle montre comment elle pourrait faciliter la manipulation de certains curseurs et objets, ou plus généralement de fonctions cachées dans des sous-menus et/ou innaccessibles par des raccourcis clavier. Mais les utilisateurs de ce genre d'applications ont déjà des habitudes de travail bien établies, et ne sont peut-être pas ceux qui adopteront le plus rapidement la Touch Bar.

Vous me direz qu'elle peut mettre le pied à l'étrier de nouveaux utilisateurs de ces applications complexes, et qu'elle n'est pas tout à fait inutile dans Safari ou le module d'édition de Photos. Vous avez bien raison, mais cela ne me fera pas oublier cette sensation que sur un plan purement conceptuel, Apple a choisi la mauvaise machine pour inaugurer cette technologie, même si elle n'avait sans doute pas d'autre choix sur les plans techniques et tarifaires.

Dans ses propres applications, Apple fait montre d'un manque cruel d'ambition, la Touch Bar fournissant rarement une alternative supérieure à l'interface conventionnelle. Pire : elle fait parfois montre d'une incohérence troublante, lorsque Pages et Notes fournissent deux jeux complètement différents de boutons, ou lorsque les boutons de fermeture apparaissent à droite des boutons plutôt qu'à la place de la touche esc. Cela n'aide pas les utilisateurs à se familiariser avec la Touch Bar, et ne pousse les développeurs tiers à se fouler.

Et puis en tapant vite, on peut changer la luminosité ou le volume par erreur, parce que le gras du doigt effleure la barre en allant chercher un « à » ou un tiret un peu haut. La deuxième ou la troisième révision de la Touch Bar sera peut-être incontournable, mais en attendant, elle n'est pas particulièrement convaincante. Au moins n'est-elle pas une nuisance.

Une machine puissante, mais…

Pour être tout à fait complet sur les composants externes, il faudrait encore mentionner l'écran Retina offrant une résolution de 227 ppp et une luminosité de 500 nits, et prenant en charge l'espace colorimétrique P3 et le codage des couleurs sur 10 bits. Ou la webcam offrant une « qualité HD » passable, occupant la bordure la plus épaisse, ou plutôt la moins fine puisque celles du MacBook Pro sont bien plus discrètes que celles de l'iMac. Ou encore les hauts-parleurs offrant un son étonnamment ample et profond, et surtout un volume suffisant pour sonoriser une pièce.

Les machines utilisées dans les comparaisons suivantes. Cliquer pour agrandir

Mais passons plutôt aux composants internes, comme le processeur Intel Core i7-7820HQ, doté de quatre cœurs cadencés à 2,9 GHz. Comme tous les processeurs Intel Core récents, il prend en charge le Turbo Boost, qui lui permet d'atteindre jusqu'à 3,9 GHz sur un seul cœur. Et comme tous les processeurs Intel Core i7, il prend en charge l'Hyper-Threading, qui « transforme » les quatre cœurs physiques en huit cœurs logiques. Ce n'est pas négligeable, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga non plus.

Pour beaucoup d'applications en effet, même celles qui sont bien adaptées au multi-threading, la fréquence brute importe plus que le nombre de cœurs. Cela explique que l'iMac 27 pouces haut de gamme réalise certaines tâches presque deux fois plus rapidement que le MacBook Pro haut de gamme : son processeur Intel Core i5 quadricœur ne prend certes pas en charge l'Hyper-Threading, mais il est cadencé à 3,8 GHz, et n'est pas limité par les mêmes restrictions énergétiques.

Le test synthétique Geekbench. Cliquer pour agrandir

D'une génération de MacBook Pro à l'autre, les gains sont limités mais pas négligeables, de l'ordre de trois secondes à la minute dans l'exportation d'un clip 5K dans Final Cut. L'apport de la bonne dotation en RAM de série (16 Go, même si l'on peut regretter l'absence d'une option 32 Go, qui serait fort utile dans Final Cut ou Logic) et du SSD capable de débits supérieurs à 3 Go/s (qui peut désormais être soutenu par du stockage Thunderbolt 3 à sa hauteur) dans le confort général d'utilisation est indéniable.

Nos traditionnels tests applicatifs. D'une génération à l'autre, les gains sont limités, mais on n'attendait pas autre chose. La différence entre les 13 et 15 pouces est claire, plus grand nombre de cœurs et meilleure dotation en RAM obligent, mais l'écart avec l'iMac se creuse.Cliquer pour agrandir

Un confort seulement troublé par le ronronnement des ventilateurs : les pales fractionnées inaugurées par le MacBook Pro 15 pouces « accroissent le flux d'air », selon Apple, mais n'empêchent pas la mise en route précoce du système de refroidissement. Au moins est-il efficace, maintenant toujours la température des composants à un niveau raisonnable, et assurant le retour rapide à la température de base.

Les ventilateurs se mettent notamment en route lorsque la carte graphique dédiée, une AMD Radeon Pro 560 à 4 Go de VRAM GDDR5, est mise à contribution. Si elle n'est pas aussi « robuste » que la Radeon Pro 580 à 8 Go de VRAM GDDR5 de l'iMac 27 pouces, seule à même de résister aux workflows 3D et VR les plus exigeants, elle est tout de même fort capable. Entre deux « trucs de pro », vous pourrez jouer à des jeux relativement récents en 1080p entre 40 et 60 i/s, ce qui est toujours ça de pris.

Le test synthétique Valley Benchmark, qui se rapproche du comportement d'un jeu. Cliquer pour agrandir

Si la dernière génération de composants n'est pas beaucoup plus puissante que la précédente, elle est un peu plus économe. Ainsi le MacBook Pro 15 pouces 2017 a tenu 1h41 dans notre test d'autonomie « 100 % », qui consiste à épuiser la batterie le plus rapidement possible, soit un bon quart d'heure de plus que son prédécesseur.

Nos traditionnels tests d'autonomie. Cliquer pour agrandir

L'écart est moins significatif dans notre test plus empirique, qui consiste à utiliser la machine comme nous le ferions pendant une journée de travail typique, mais j'ai été épuisé avant la batterie… après plus de 7h40 d'utilisation. Reste que les MacBook Pro 15 pouces 2014 frôlaient les neuf heures dans le même exercice.

…moins impressionante que par le passé

On ne va pas faire la fine bouche : cette machine est clairement l'ordinateur portable le plus puissant jamais vendu par Apple. Mais avec le repositionnement de la gamme tout-en-un, l'écart entre le MacBook Pro et l'iMac s'est creusé, le premier n'est plus tout à fait une version mobile du deuxième. Or Apple présente le MacBook Pro 15 pouces comme une station de travail transportable, suivant en cela les usages d'une majorité de clients.

Ou du moins, la division « marketing » d'Apple présente le MacBook Pro 15 pouces comme une station de travail. La division « design industriel », elle, voit toutes les machines comme des blocs d'aluminium à raboter. La division « ingénierie » est sans doute très fière de sa « touche de génie », mais elle aurait sans doute pu mieux impliquer la division « logiciels » pour rendre la Touch Bar plus utile. Cette machine est comme disjointe, différents composants l'entrainant dans différentes directions.

Tout cela vous passe au-dessus ? Bien, prenons un argument beaucoup plus prosaïque : alors que le MacBook Pro 17 pouces que j'évoquais en introduction valait 2 499 €, ce MacBook Pro 15 pouces coûte 3 299 €, sans pouvoir se prévaloir de la même domination sur les autres machines du segment. Cela ne l'empêche pas de se vendre, mais c'est sans doute un choix moins évident que par le passé. Ce n'est pas un esquif, ce n'est pas un cuirassé… c'est un vieux grément qui se demande ce qu'il fait là.

3 299 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Puissance appréciable
  • Écran magnifique
  • Ensemble clavier/trackpad convaincant

Les moins :

  • Prix
  • Ventilateurs assez présents
  • Touch Bar pas toujours convaincante
Tags
avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@Dr. Kifelkloun

Oui Apple perd le marché de l'éducation aux USA mais il ne l'ont jamais eu et pas vraiment voulu. Vendre un truc à 500 boules fragile comme du cristal à des gamins de primaire et de collège.,...
Sinon mon gamin est entouré de macs @home mais c'est ma Surface Pro qu'il veut et il a raison. Collégien je lui ai laissé le choix entre mon MBAir et ma SP4, il a sans hésiter pris la SP4. MacOS Windows ce ne que sont des outils pour lui, il est jeune et vient d'iOS. Quand on va chez Saturn il ne va pas sur le grand stand Apple il va aller directos au petit corner Samsung.
Il n'est pas encore dans la mouvance Apple ça fait bien, donc je sais que ce sont de vrais choix mais le jour est proche où il voudra un iPhone juste parce que tout ces copains en ont un, et parce qu'il voudra faire des iMessages avec des ballons à la con qui explosent ou un bob l'éponge dans les SMS.

avatar Malum | 

Juste comme ça, vous qui avez un tel jugement, pouvez-vous nous détailler ce que vous avez inventé, produit, distribué, vendu avec quelle croissance et quel chiffre d'affaires ces quatre dernières années ? À l'aune de votre réussite on pourra juger de la pertinence de votre commentaire de clown lorsqu'une entreprise rien qu'avec un de ses produits fait plus de CA que MacDonald's ou Starbuck ou Coca Cola ou Nike. Un seul de ses produits. Une entreprise qui domine le marché des montres connectées, des Smartphones de sa catégorie, des tablettes de sa catégories (et des tablettes tout court) etc. Une entreprise que le MIT, certes de petites réputation à côté je suppose de la vôtre, classe parmi les plus innovantes au monde.

avatar rikki finefleur | 

Malum
Une entreprise qui sait fort bien utiliser les paradis fiscaux pour ne payer les services qu'on lui offre et qu'elle utilise (sécurité, route, éducation et cie ..)

Cela vous l'oubliez dans votre description, cher Malum.

Bel exemple.....
Voilà pourquoi il faut boycotter ces sociétés qui recourent a des boites intermédiaires fantômes comme cette société qui dupent les gens et les pays dans lequel elle vend ses babioles.

Ca au niveau de la filouterie, Apple sait aussi innover, et il n'y aucune raison de lui donner mes sous. Quand Apple sera plus clean on en reparlera.

Quand sur 20 000 euros de bénéfice en France les sociétés payent + de 6 000 euros d’impôts
Apple ne paye que 1 euro sur 20 000 euros de bénéfice. 1 euro !

Pensez vous qu' un pays puisse avoir une organisation et des infrastructures avec un tel montant de non impôt , ou bien que ces sociétés détruisent concurrence et lien social dans lequel elle vend ?

Ces sociétés pirates devraient être éjectées du paysage.

Rappelez vous 1 euro pour 20 000 euros de bénéfice. Beaucoup de gens aimeraient pouvoir payer une telle non somme. Ou plutôt un pourboire en monnaie de cuivre.

As-t-on envie de donner des sous à cette société ?

avatar jazz678 | 

@rikki finefleur
"Bel exemple.....
Voilà pourquoi il faut boycotter ces sociétés qui recourent a des boites intermédiaires fantômes comme cette société qui dupent les gens et les pays dans lequel elle vend ses babioles."

Voilà un bien bel exemple de commentaire reac a 2 balles.
À quand donc la "Million Man March" Anti Apple dans les rue de nos villes?

Apple vend parceUe les gens achètent. Les gens achètent parce qu'ils en en envie et qu'ils en ont besoin. Aussi parce qu'ils en ont les moyens (pas tous?).
Est-ce le bon prix? Oui puisque les gens achètent.
Tu vois c'est cousu de fil blanc mais c'est immuable.

"Ces société pirates"
Wow rien que ça

"As-t-on envie de donner des sous à cette société ?"
À ton avis? ?

avatar rikki finefleur | 

20 000 euros de benef , 1 euro pour les impots.
En monnaie de cuivre ou en pièces de 20 centimes ?

Les impots ne sont pas un don, mais un remboursement des services que tu utilises.

avatar Dodo8 | 

@rikki finefleur
L'élément caractéristique de l'impôt est qu'il est prélevé sans contrepartie directe. Ce n'est en rien un remboursement, simplement une contribution à l'entretient de la force publique.

avatar jazz678 | 

@rikki finefleur

"mais un remboursement des services que tu utilises. "
L'impôt est une contribution aux dépenses publiques de l'état. Ce n'est pas un remboursement vu que c'est toi qui paye

avatar Vanton | 

@rikki finefleur

Le problème c'est que presque toutes les boites majeures font de même.
Dans un monde totalement ouvert les états sont dépassés pour lutter contre l'évasion fiscale. Les multinationales s'en donnent donc à cœur joie.

avatar Dr. Kifelkloun | 

@Malum tu mélanges tout...
On te parle de Mac et tu parles de tous les produits Apple et de résultats financiers.
Qu'est-ce-que le MIT vient faire dans ce charabia???

PS: je me trouve à 5 min du MIT. Viens voir si tu veux combien d'étudiants et d'employés locaux sortent avec des nouveaux MBP...

avatar Malum | 

Pour les Mac une récente étude (moins d'un mois) donne que plus de 20 % des possesseurs de Windows machine vont probablement acheter un Mac dans les six mois qui viennent, dans l'autre sens ils ne sont que quelques pour-cents. Les MacBook Pro de la dernière génération se sont vendu 15 % de plus que ceux de l'année précédente et ce malgré, les campagnes de dénigrement, l'avis tronqué et biaisé de CR (biaisé dans le sens où ils ont rejeté le modèle à cause de variations trop importante de tenue de batterie y compris pour celui qui avait sa durée minimale nettement supérieure à la moyenne et parce que CR à refuser de regarder en quoi ses résultats étaient aberrant alors qu'ils avaient fait une modification de recharge de pages qui n'est pas dans l'utilisation normale du navigateur et qu'il faut bidouiller pour aller la chercher dans Safari) qui a reconnu dans un second test ce qu'ils avaient déjà reconnu l'extraordinaire écran, les performances au top etc.
Donc pour le Mac - et avec les Nouvelles machines qui sont là et le futur iMac Proet le nouveau Mac Pro - Apple se porte plutôt bien.

avatar Marco787 | 

@ Malum

L'avis de CR n'était pas du tout aberrant, tronqué ou biaisé. Surprenant, peut être.

Après qu'Apple se soit penché sur le sujet (autonomie faible et très variable d'une machine à l'autre), une défaillance réelle est bien apparue. Mais pas au niveau de la méthodologie CR, mais bien d'Apple. Après qu'Apple ait corrigé sa défaillance, CR a fait tourner ses tests, qui ont montré un bien meilleur résultat, et donc une révision de leur note.

http://www.consumerreports.org/apple/apple-releases-fix-to-macbook-pros-in-response-to-consumer-reports-battery-test-results/

Par ailleurs, dire que la méthodologie CR "n'est pas dans l'utilisation normale du navigateur".

Le point n'est pas d'utiliser une fonctionnalité cachée du menu Dev, mais de simplifier le test. Il serait tout à fait possible de faire sans cette fonctionnalité, mais dans ce cas, la programmation du test serait bien plus lourde puisqu'il faudrait écrire un code bien plus long pour inclure des références à des centaines de sites différents. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?

Leur méthodologie est très valide, puisqu'elle simule l'ouverture de nouvelles pages Internet, par opposition à des pages déjà ouvertes, et donc déjà stockées en mémoire, et donc très peu consommatrices en ressources et batterie. Vous même, vous n'ouvrez toujours que la ou les quelques mêmes pages ? J'en doute.

avatar Simeon | 

"Juste comme ça, vous qui avez un tel jugement, pouvez-vous nous détailler ce que vous avez inventé, produit, distribué, vendu avec quelle croissance et quel chiffre d'affaires ces quatre dernières années ? À l'aune de votre réussite on pourra juger de la pertinence de votre commentaire de clown..."

J'en ai marre de cet argument débile.

Ce n'est pas parce que je ne sais pas jouer de la guitare que je n'entends pas les fausses notes de mon cher neveu.

avatar Marco787 | 

@ Simeon

On ne peut plus d'accord

avatar Espcustom | 

Direct j'achète ce modèle sans TB!

avatar Malum | 

La comparaison d'un portable d'il y a 5 ans avec rien en commun et infiniment plus pauvre en matériel, de plus sans tenir compte ni de l'inflation, ni de la chute de l'euro, chute considérable, avec ce qu'oublient beaucoup c'est la remontée récente des prix des composants à cause de l'énorme tension de la demande, est d'une mauvaise foi abyssale. Comment peut-on oublier dans la critique de prix qu'il y a en plus de l'augmentation très importante de la surface du trackpad (donc des capteurs et donc du prix), un écran plus cher, le coût de la TB qui est nettement supérieur à une rangée de touches non seulement à cause de l'écran OLED, mais aussi parce qu'il y a un processeur en plus (coût du composant mais aussi R&D) le développement de l'OS pour gérer TB, les nouveaux haut-parleurs, le processeur et les mémoires de très haute qualité (meilleure du marché et plus chère) avec une connectique abondante, etc. ?

avatar macbook60 | 

@Malum

????????????

avatar Dr. Kifelkloun | 

"avec une connectique abondante" ??? ?

avatar Vanton | 

@Malum

C'est marrant parce qu'à une époque Apple innovait sensiblement plus qu'aujourd'hui, avec des renouvellements de machines tous les 6/8 mois et pourtant à l'époque les prix ne cessaient de baisser...

avatar Malum | 

Ah cette légende qu'Apple ne paye pas d'impôts. Apple est le premier contributeur mondial d'impôts et paye une moyenne de 19 % et pour faire simple pour 10 000 $ de bénéfices elle en paye 1 900 soit juste 1900 fois ce que proclament les soit ignorants soit menteurs. Les entreprises françaises du CAC 40 en pourcentage, en moyenne arrivent à en payer le quart. Quant aux marges votre commerçant du coin c'est ça : il vend 24 ce qu'il achète 10, votre boulanger revend 20 ce qui lui coûte 1 et ne parlons pas du petit noir vendu au prix du diamant taillé mille facettes. Tous les hurleurs contre les marges d'Apple en toute cohérence vont lancer des pierres dans les vitrines de leur boulanger et cafetier et montrer à la foule en colère leur tête décapitée fichée en haut de pique brendie avec haine.

avatar rikki finefleur | 

Pas vraiment une histoire de boulangerie.
Mais de remboursement des services qui se te sont offerts.

Comment se fait il que cette société soit obligé de monter des sociétés fantômes , dont certaines n'ont meme pas de territoire, tout l'inverse de sa com, , celle du green et du bienfaisant.

20 000 euros de benef . 1 euro d'impots. Pas 2 euros , mais 1 euro.. 0,005% d'impots.
Conclusion
- Distorsion de concurrence. Nivellement par le bas.
- Paiement des moyens utilisés par Apple par d'autres, en gros les contribuables, la collectivité..

Depuis longtemps ces boites auraient du être sorties de l'UE.

Pour laisser place a ceux qui ne trichent pas, qui respectent les gens, qui payent leurs impots normalement, sans boites aux lettres vides, ni caimans, et autres destinations faisant office de parement à la blanchisserie.

Toi qui a peut être des enfants, tu crois qu'avec 1 euro , tu vas pouvoir payer celui qui enseigne à tes enfants?. Il en faudrait de sacrés bénéfices.

avatar macinoe | 

Tiens donc...

Notre trolleur compulsif serait donc une nouvelle fois revenu.

avatar iblossom | 

Bonjour!

Je suis très sensible à cette histoire d'impôts non payés par Apple. Le fait qu'Apple a une imposition privilégiée en Irlande et ne paye que dalle est une grosse baffe à l'Europe en sachant que c'est l'Europe qui a payé quand l'Irlande s'est retrouvée dans le merdier et sic! l'Irlande veux toujours rester dans l'Europe après Brexit.
Faut-il expliquer les raisons??

Un intervenant a remarqué que ce 15'' n'est pas beau: je le trouve vraiment moche. Tout est disproportionné dans cette machine.

La recherche de finesse chez Apple a déjà bien tourné en obsession; au point qu'ils ne se gênent pas à sortir des portables auxquels il faut une remorque d'accessoires. Je me dis que leur vision de la réalité n'est pas finalement loin de celle de Trump: discours marketing et les auto-congratulations à tout va et le tour est joué! Eux-mêmes ils finissent par y croire.

Certes, je suis pas obligé de céder à ces chants de sirènes et c'est ce que je fais depuis un moment. J'utilise des Macs depuis 1995 mais leurs dernières babioles domestiques, TouchBar & C° aux tarifs à la hauteur de leurs discours ne m'intéressent plus. Du tout.

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