Elon Musk a lancé un ultimatum aux employés de Twitter, ils ont démissionné en masse

Nicolas Furno |

En début de semaine, Elon Musk a lancé un ultimatum aux employés de Twitter qui étaient passés entre les gouttes du grand nettoyage lancé par ses soins. Le nouveau patron du réseau social a promis dans un mail interne de lancer un « Twitter 2.0 », une opération qui allait nécessiter de travailler de façon « extrêmement hardcore ». Les employés doivent s’attendre, selon le CEO, à « de longues heures à intensité élevée » et ceux qui étaient partants devaient cliquer sur un bouton dans le mail. Tous ceux qui n’avaient pas cliqué jeudi en fin de journée étaient en revanche considérés démissionnaires.

Sans trop de surprise, cette promesse d’un travail long et intense jusqu’à nouvel ordre n’a pas convaincu tous les employés restants. Après des semaines chaotiques, cet ultimatum ressemble un petit peu à la goutte d’eau qui va faire déborder le vase de Twitter. En tout cas, d’après une communication interne qu’a pu consulter The Verge, des centaines d’employés auraient décidé de partir, peut-être même plus de mille et on évoque même jusqu’à 75 % de départs. Il y avait encore autour de 2 900 employés quand Elon Musk a envoyé son mail et il est difficile de savoir combien vont rester avec Twitter.

C’est d’ailleurs si difficile de le savoir que l’entreprise a décidé à nouveau de fermer l’accès à ses bureaux jusqu’à lundi, le temps d’y voir un petit peu plus clair et par peur d’un sabotage (sic) de la part des employés restants. Le problème qui se pose pour Twitter, c’est qu’il semble que des équipes essentielles à son bon fonctionnement ont été quasiment vidées dans l’opération, ce qui pourrait menacer directement sa survie, y compris à court terme.

Par exemple, l’équipe trafic qui gère la partie réseau notamment du front-end (les sites et les apps) serait largement vide depuis hier soir. Même chose pour l’équipe en charge des composants bas niveau utilisés par tout le monde chez Twitter. Et ce n’est même pas le pire : plusieurs membres de l’équipe « Command Center » qui gère les crises les plus importantes seraient partis hier. Si un problème survient sur le réseau social, il n’y aura peut-être plus personne pour le régler.

Elon Musk a fanfaronné à plusieurs reprises, en tweetant qu’il n’était pas inquiet car les meilleurs restaient, puis que Twitter avait atteint un pic de trafic historique, avant de multiplier les mèmes sur la mort de Twitter. Malgré tout, on peut dire que la situation est critique et loin des projecteurs de son propre réseau social, le patron essaierait de mettre un petit peu d’eau dans son vin. Il se murmure notamment que sa règle inflexible sur le télétravail pourrait être assouplie pour garder des postes clés.

Les prochains jours seront probablement décisifs pour l’avenir de Twitter. Si Elon Musk ne parvient pas à conserver suffisamment d’employés, comment pourra-t-il non seulement créer la nouvelle version qu’il envisage, mais aussi simplement maintenir l’actuelle en bon fonctionnement ? Une tâche aussi simple et banale qu’un renouvellement de certificat HTTPS pourrait « casser » le site comme les apps en cas de problème, si tous les employés en charge ont démissionné.

Sans aller jusqu’à parler de la fin définitive de Twitter, le site a déjà connu de nombreuses petites pannes depuis les licenciements en masse, comme la double authentification qui a été en panne chez certains. Les départs de cette semaine ne devraient rien arranger…

avatar byte_order | 

C'est clair. La fortune personnelle de Musk est surtout en actions de SpaceX et Tesla en fait, pas des billets planqués dans son compte en banque.

Pour rembourser les 27 milliards qu'il a mis sur la table, faudra bien qu'il les "sorte" effectivement. Et la façon la plus simple et la plus évidente, c'est de vendre une partie de ses parts dans SpaceX et/ou Tesla, en effet.

Après, il n'est pas obligé de les vendre directement à ses créditeurs. Mais, eux, pourraient en profiter pour en acquérir à bon compte, par contre, même indirectement.

avatar tiagosilva | 

Ab-so-lu-ment ravi que ce “truc” soit en perdition : Twitter aura foutu un bordel sans nom dans nos démocraties. Les réparations seront longues... si elles sont encore possibles.

Maintenant, si l'oiseau tombe et meurt, qui va payer la dette ?... J'espère que ce ne sera pas encore une fois le péquin moyen qui lui, n'a rien demandé.

MUSC (définition Wikipédia) :
“Le musc est une matière première animale odorante, secrétée par la glande prépuciale abdominale des chevrotains porte-musc mâles d’Asie (Sibérie, Chine, Himalaya).”

MUSK (Elon Reeve) :
“Le musk est une matière grise animale malodorante, putride et repoussante, secrétée par les glandes anales et permettant au sujet de marquer un territoire toujours plus grand avec force, détermination et grande maladresse, tout entier tourné vers son seul égo et sa majesté (supposée). Le prototype même du milliardaire égotique, obsessionnel, prêt à tout et surtout du pire. Une race d'individu à éradiquer avant qu'elle ne nous éradique !...”

avatar Dwigt | 

Il y a quelques infos qui sont sorties depuis.

Donc, Musk avait envoyé aux employés un ultimatum, leur laissant jusqu'à hier, 17 heures, pour choisir entre se faire licencier de Twitter (avec trois mois de salaire comme indemnités) ou accepter, s'ils sont motivés, des horaires de travail infernaux dans une boîte à la réputation très écornée qu'il présente lui-même comme au bord de la faillite, tout ça pour être associés de très loin à la renaissance éventuelle de Twitter, dont il s'attribuerait alors exclusivement le mérite. Un vrai choix de Sophie…
Il avait cependant organisé hier après-midi une réunion mixte (présentiel et distanciel) pour convaincre des collaborateurs-clés de rester. Musk parle et parle encore, arrive le couperet de 17 heures… et plein de gens se déconnectent d'eux-mêmes du chat vidéo, ce qui avait toujours été leur intention. Source : le NY Times.

On peut certes reconnaître que Twitter était en sur-effectif avant l'arrivée de Musk, mais le type qui fait du Thanos et vire mécaniquement dès son arrivée la moitié des gens (au fait, on lui a expliqué que Thanos est un méchant ?), croyant avoir déterminé en quelques jours qui était un parasite, qui était un vrai talent n'a aucune chance de tomber juste.
L'idée de départ avec les programmeurs, ça avait été de leur demander d'imprimer sur papier la dernière semaine de code dont ils avaient été l'auteur, à l'occasion d'une réunion à laquelle toute l'équipe serait forcée d'assister, afin que des ingénieurs de Tesla et SpaceX passent ce code en revue et déterminent qui était productif ou non. La nouvelle équipe dirigeante a dû très vite (un ou deux jours plus tard) y renoncer pour se caler au final sur une méthode un peu moins ouvertement débile. En effet :
- Personne n'a le temps matériel d'examiner en profondeur la qualité du travail d'un type en passant deux minutes à regarder du code imprimé
- L'examen aurait surtout permis de constater l'épaisseur de la liasse. Or un développeur de talent fait du code concis, mais efficace, voire remplace un paquet épais de code pondu par d'autres mais inutile. Et c'est très facile de multiplier des commentaires sans intérêt dans le code source.
Donc le code source déjà imprimé a fini au broyeur…

avatar tiagosilva | 

@Dwigt
Merci pour ces précisions. Je suis très, très dur avec cette société et la progéniture désastreuse engendrée, mais il ne faut pas non plus oublier les employé(e)s qui, malgrè avoir choisi une entreprise pour le moins contreversée et au dessein plus que préjudiciable pour le bien commun, sont peut-être aujourd'hui dans la panade.

avatar Furious Angel | 

@Dwigt

Wow c’est une masterclass de mauvaise gestion en fait. Dingue.

avatar Dwigt | 

Tesla et SpaceX sont des boîtes mieux gérées, parce qu'il y passe moins de temps, qu'il y a des "lieutenants" efficaces qui mettent en application ses préceptes dans des versions filtrées, moins extrêmes, et que quand il a commencé à s'en occuper, il n'avait pas encore ce melon qui lui fait croire qu'il est infaillible quant à sa vision sur le long terme.
Ce qui se passe avec lui, c'est que les gens qui acceptent de bosser à ses côtés et qui tiennent le coup vont être très bien payés, mieux que la moyenne, et vont tenir quelque chose comme quatre ou cinq ans, puis vont monter leur propre boîte avec ce qu'ils ont déjà pu gagner. Le turnover était donc déjà plus élevé que dans les entreprises équivalentes. Mais c'est aussi plus facile de convaincre des gens de concevoir des fusées et des voitures futuristes que de fournir les infrastructures pour des conversations de cours de récré où pointent des nazillons ou des pédophiles.

Ce que Musk applique, ce sont des méthodes sorties tout droit d'un cours en école de commerce ou d'un bouquin qui se veut radical. Ça peut marcher sur une petite équipe qui bosse sur un projet bien précis (cf. Jobs et le développement du premier Macintosh) mais ça se révèle totalement contre-productif dès qu'on ne peut pas faire du micro-management.
C'était par exemple ce que l'on avait vu chez Microsoft sous Ballmer, et ce qui avait provoqué la décennie perdue là-bas avant l'arrivée de Nadella. Le système d'évaluation des employés (repris de General Electric) établissait tous les ans des groupes en fonction de leurs résultats : les meilleurs avaient une promotion, les moins bons n'avaient aucune augmentation ou pouvaient être virés.
Résultat :
- aucun manager ne voulait s'entourer de gens brillants, qui risquaient d'être dans un meilleur décile qu'eux.
- ces managers avaient au contraire intérêt à embaucher un volant de gens médiocres, qui pouvaient être virés sans rien déstabiliser, histoire de consolider le bas du tableau
- les développeurs n'allaient pas se lancer dans des projets prometteurs, mais ambitieux, parce qu'il y avait un risque d'échec et donc d'évaluation négative par ce système.

Dans le cas de Twitter, ce qui peut convaincre les employés de rester, c'est qu'aujourd'hui pas mal de géants du web, comme Meta (11 000 collaborateurs), Amazon (10 000) ou Microsoft (1 000 employés), ont engagé des plans sociaux après des résultats trimestriels jugés décevants, donc qu'ils ne trouveraient pas forcément aussi bien à côté.

avatar Furious Angel | 

@Dwigt

L’autre différence que je vois avec Tesla et SpaceX, c’est l’absence totale de vision. L’histoire des comptes certifiés à 20€, puis 8€ parce que Stephen King trouve ça trop cher, puis le bordel d’usurpation d’identité… ça montre très clairement qu’on navigue à vue.

avatar Dwigt | 

Surtout que c'était le changement inaugural mis en place par Musk quelques jours après son arrivée. Pas forcément la première étape d'un vaste plan de relance de l'entreprise, mais une mesure emblématique censée montrer au monde que Musk avait compris ce que les gens voulaient et qu'il allait le leur donner.

Au lieu de ça, on se retrouve avec une vague intuition tentée au petit bonheur la chance, annoncée de façon désastreuse, revue en catastrophe, et où les objections raisonnables que l'on pouvait faire sur Twitter Blue en amont (et balayées du revers de la manche par Musk) ont été bien en dessous de ce qui s'est passé dans la pratique quand ça a été déployé, au point que ça a tenu quelque chose comme 48 heures…
Au passage, je note qu'un des trucs géniaux promis par l'abonnement Blue à 8 dollars, c'était la fin des limites de durée sur les vidéos (aujourd'hui deux minutes). Bah, je vous laisse deviner ce qui coûte le plus cher en bande passante pour une boîte qui doit faire de grosses économies…

avatar Furious Angel | 

@Dwigt

Et pour un créateur de contenu, il faut payer 8 euros pour pouvoir publier une vidéo… alors qu’en faisant la même chose sur YouTube il a de quoi gagner sa vie. C’est absurde.

avatar Furious Angel | 

@Dwigt

Et pour un créateur de contenu, il faut payer 8 euros pour pouvoir publier une vidéo… alors qu’en faisant la même chose sur YouTube il a de quoi gagner sa vie. C’est absurde.

avatar byte_order | 

@Dwigt

Cette histoire d'évaluation de la productivité des developpeurs en regardant le volume de code produit me rappelle une approche similaire tentée un temps chez IBM (de mémoire) : une prime à la découverte et résolution de chaque bug.

Très rapidement les développeurs se sont concertés pour se répartir la prime, l'un générant le bug, l'autre la découvrant et la résolvant, chacun son tour.

:-)

avatar Furious Angel | 

Je comprends vraiment pourquoi Tim Cook n’a même pas voulu le recevoir…

avatar Theduck | 

Je sais pas quoi en penser, mais il rate pas grande chose ce gars.
Pay-pal, tesla, Space -x.
Et on verra plus tard pour hyperloop et Neuralink mais une chose est sûr, quand il fait quelque chose, il y va à fond quelque soit la manière.
Et je ne pense pas qu’il ai dépensé 40 milliard pour s’amuser .

avatar Rez2a | 

@Theduck

Musk a surtout bénéficié d’une réputation de « Iron Man IRL » et d’une horde de fanboys qui lui ont construit une histoire qu’il n’a pas. Dans les trois succès que vous citez, Musk n’est à l’origine « que » de SpaceX, mais il est souvent considéré à tort comme « le mec de PayPal et de Tesla qui s’est construit à partir de rien », ce qui est complètement faux aussi.

En fait, ces derniers jours résument parfaitement qui il est. En business man de génie, on aurait pu croire qu’il allait travailler dur, faire un audit de la boîte, prendre des décisions réfléchies… et non, le mec passe son temps à troller jour et nuit sur Twitter et à dire et faire de la merde. Au moins, on peut pas lui enlever qu’il est à l’image du réseau qu’il a racheté.

avatar Dwigt | 

Musk n'est pas le fondateur de PayPal, c'est l'un des fondateurs, mais pas forcément le plus important du lot.
Il a fondé une autre boîte, x.com, qui s'occupait de sécuriser les transactions en ligne, et qui intéressait les dirigeants de Confinity, une autre start-up, comme elles avaient des compétences complémentaires. Les deux ont fusionné. Musk est resté brièvement à la tête du CA et comme directeur général en 2000, mais il a été débarqué par son propre conseil au bout de sept mois, pour être remplacé par Peter Thiel, qui venait de Confinity. Quelques mois plus tard, Confinity était rebaptisée PayPal.
Je dirais que Thiel, un libertarien enragé qui œuvre aujourd'hui beaucoup en coulisses pour les intérêts républicains, a joué un rôle bien plus crucial dans la fondation de PayPal que Musk. Musk, cependant a souvent eu le nez creux pour être dans des bons coups, et avait d'ailleurs eu les fonds pour X.com en ayant revendu une autre start-up à Compaq au moment de la bulle internet.

avatar Theduck | 

@Dwigt

Un peu comme Steve jobs non ?
Il a eu le nez creux pour la souris, l’interface, Next .
Et il s’est aussi faire virer d’Apple mais ça empêche rien, tu ne réussi jamais quelque chose en créant une boîte tout seul et si je me trompe pas, aucune entreprise ne réussi grâce à une seule personne et le génie de c’est gars la, Jobs, Elon, Billou, jeff etc…, c’est qu’ils savent quoi insvestir, quand, ou et avec qui

avatar Dwigt | 

Jobs avait le nez creux, mais il n'était pas obsédé comme Musk l'est visiblement par la célébrité ou un besoin de donner son opinion sur tous les sujets. Sa parole était rare, mais d'autant plus précieuse.

Au fond, le problème de Musk, c'est qu'il pense être le nouveau Steve Jobs, alors qu'il n'a jamais connu la traversée du désert qui a donné à Jobs la maturité qui s'imposait pour être le patron d'une des plus grosses entreprises au monde, avec la nécessité de s'appuyer sur des gens de confiance, de retenir les talents, et de changer de braquet par rapport à une start-up.
Musk connaît une réussite incontestable avec SpaceX, mais tout ça fonctionne grâce à des contrats très généreux avec la NASA, et donc l'État fédéral américain. Tesla s'est également développé avec de très grosses subventions attribuées sous Obama et risque de voir sa success story s'interrompre quand les gros acteurs du système auront avancé dans leur transition vers l'électrique.
Par ailleurs, je note que Jobs savait que son domaine de compétence était l'informatique et la technologie, plus les négociations.
Quand les gens de Pixar sont parvenus à lui faire comprendre que le moteur de rendu 3D allait surtout leur permettre de faire de super dessins animés et que ça n'avait pas trop de sens de vouloir vendre un Postscript pour la 3D comme c'était son idée de départ en rachetant à George Lucas cette division d'ILM, il a été assez intelligent pour ne pas exprimer son avis sur tous les aspects de la production (il a simplement redouté que les chansons de Toy Story ne soient jugées sinistres, l'équipe est passée outre, elles ont été très appréciées par le public et ça a valu au film une nomination aux Oscars, et il n'a plus jamais fait de mémo par la suite).
En revanche, il s'est battu pour que Pixar ne se fasse pas plumer par Disney quand Eisner était PDG puis conserve son autonomie artistique quand Iger a proposé de racheter la boîte. Soit dit en passant, le contrat de rachat de Pixar a servi ensuite de modèle pour Marvel et Lucasfilm, donc ça a aussi vraiment profité à Disney…

Et Jobs n'était pas non plus du genre à se lancer dans dix projets différents parfois loin de son domaine de compétence, ou de faire dans l'esbroufe. Le projet Hyperloop est par exemple du vent : Musk voulait bloquer tout développement de LGV en Californie, histoire aussi de soutenir les ventes de Tesla et en raison de sa défiance foncière envers le transport collectif public, donc il a monté un projet en apparence bien plus intéressant que les autres, mais destiné à se révéler infaisable après x études menées au niveau de l'État.

avatar Theduck | 

@Dwigt

Pas faux ton argumentation sur Jobs.
Pour Musk, avant qu’il soit détrôné par les constructeurs traditionnels, c’est pas encore le cas et encore pour un petit peu de temps, le temps que les autres sortes de leurs zone de confort
Pour la navette, la NASA ne veut plus se faire chier à la faire et plus rentable de passer par Space-X qui a faillit échouer dans son système de retour des booster.
Dans tout les cas, il faut des gars comme eux, abruti de la tête ou charismatique,jobs, billou etc…. Pour faire avancer les choses, sinon on aurait encore des tél à clapet, des ordi en 360 nuances de gris, des charrues pour se déplacer et on enverrai notre courrier par pigeon .

avatar 3RIC | 

Ben quoi ?
1. Il achète une boite qui ne faisait pas de fric,
2. Il entend la restructurer,
3. Il envoie un mail pour dire qu’il va falloir se retrousser les manches (ce qui est plutôt correct de l’annoncer et de donner le Choix, plutôt qu’en zoum zoum..).
🤷🏼‍♂️

avatar iJoke | 

Twitter, c’est le jouet cassé le plus cher de l’histoire

avatar jul69 | 

Quel flot de haine 🤯 on se croirait sur Twitter… pour un Mark Zuckergerg je pourrais comprendre 😂 mais pour Musk je ne comprends pas. C’est sûrement pas un ange, il est peut être debile (je ne pense pas) brutal avec ses employés (sûrement, comme un certain jobs) mais autant de haine… c’est assez impressionnant… j’ai du louper un épisode…

avatar Spinaker | 

@jul69

Oui j’en ai peur.
Être riche et soit-disant célèbre ne sont pas des indicateurs suffisants pour déterminer la qualité d’un homme.

avatar Theduck | 

@jul69

Ok aime pas trop ceux qui réussissent en France .
Après c’est sur qu’il est très tranché comme personnage et dis tout ce qu’il pense, pas trop top au yeux du public, mais ça n’a pas gêner la NASA pour lui confier des satellites à envoyer en orbite et qui est crain par Ariane.
Voir les journaux spécialisés dans le spatial pour s’en convaincre.

avatar Dwigt | 

Même au temps de sa splendeur, Steve Jobs ne multipliait pas à tout bout de champ les prises de position sur tous les sujet ou les interventions médiatiques, alors que c'était un communicant avec énormément de bagout. Il aimait l'argent, mais il ne s'est pas non plus arrogé des sommes délirantes (comme les 50 milliards de dollars en stock options que Musk est censé toucher l'année prochaine), et il avait en particulier une règle d'or, qui était de ne faire d'annonce que pour un produit concret prêt à sortir (ou en tout cas quasiment finalisé dans leur développement comme l'iPhone ou l'iPad), histoire de ne pas tomber dans le piège du "concept" et du "vaporware". Sur tous ces points, Jobs est en complète opposition avec Musk.

Mais la principale différence, c'est du côté de leurs fans. Il y a eu quelques "fanboys" prêts à défendre Jobs bec et ongles, mais ça n'a rien à voir avec l'armée d'adulateurs qui s'est constituée autour de Musk en particulier sur Twitter. Et une armée composée de pas mal de trolls, souvent très à droite, qui voient en Musk une sorte de modèle à suivre, comme s'il suffisait d'être une grande gueule qui en veut au politiquement correct (au nom de la liberté d'expression, qu'ils confondent avec celle d'insulter) et aux réglementations pour être un esprit fort qui va fatalement rencontrer le succès. C'est toute cette communauté, très toxique, que Musk fédère autour de lui qui est au fond horripilante. Il y a beaucoup d'aigris, qui seraient de plus les premières victimes si l'ultra-libéralisme et le darwinisme social que Musk prône étaient appliqués, qui souhaitent la suppression de tous les garde-fous, y compris ceux de simple bon sens.
D'où la joie mauvaise (que je reconnais partager quelque part) de voir Musk se planter visiblement dans les grandes largeurs, après des années à subir des propos en boucle comme quoi cet homme va révolutionner le monde et l'humanité. Le type a des atouts, mais ça reste très amusant de le voir être complètement à la masse sur Twitter et d'avoir aussitôt des dizaines de défenseurs qui nous expliquent que Twitter Blue est une idée de génie, que les licenciements dans les conditions qu'on a pu constater étaient indispensables, etc. tout cela juste avant un nouveau développement calamiteux.
Je ne m'étais jamais vraiment intéressé à Musk, je ne postais qu'occasionnellement sur Twitter, mais par pitié, c'est peut-être le moment pour certains de la mettre en veilleuse avant le prochain développement calamiteux de sa gestion.

avatar zearno | 

Au delà des réactions rapides et convenues, je pense très improbable que 44 milliards de $ soient dépensés pour, en gros les mettre à la poubelle. Les enthousiastes de la convenance devrons, à mon avis, attendre encore un peu avant de voir l'oiseau bleu définitivement cloué au sol.

avatar oomu | 

@zearno

le montage financier est complexe. donc c'est pas simplement 44 miYards brulés

mais oui, il est peu probable que le truc coule totalement. par contre ,là, la gestion est calamiteuse et c'est une occasion pour remplacer twitter.

avatar zearno | 

@oomu

Ne connaissant les détails de cette affaire, je me garderai bien de juger hâtivement. J’attends de voir, mais je vais surtout pas participer à cette vindicte populaire nourrie d’information, parcellaire dans les meilleurs des cas, et qui n’a d’autre objectif de viser l’homme car un peu trop « libre penseur ».

avatar sebnutt | 

Et pendant ce temps, ce même Elon Musk envoit des vaisseaux dans l'espace...

avatar Nicolas Furno | 

@sebnutt

En effet, et il le fait tout seul !

avatar marenostrum | 

Napoléon disait que c’est Cesar qui avait défait la Gaule et pas les romains. Lui pareil, sans lui les gars de ses boites auraient travaillés ailleurs, chez NASA, ou maçons, mais ce qui est sur et certain qu’ils n’envoyaient des navettes spatiales. Sinon ils auraient fait sans lui.

avatar backfromcharly | 

@marenostrum

Elon Musk était encore un petit garçon sur le banc de l’école que la NASA avait déjà envoyée une navette spatiale qui, rappelons le, était réutilisable et ramenée de l’espace des hommes et femmes après plusieurs jours en orbite.

avatar marenostrum | 

Mon message parlait d’autre chose, de l’importance de Musk, par rapport à ses employés qui auraient pu travailler n’importe où mais jamais ne seraient capable de faire la même chose. Et puis NASA n’a jamais fait ce qu’il fait. Lui dépose des gens dans la station orbitale et les prends plus tard avec un autre voyage. Il fait la même chose que les russes. Tandis que NASA envoyait le même engin sans déposer personne. Et tout ça le fait pour beaucoup moins cher.

avatar backfromcharly | 

@marenostrum

C’est faux, ceux qui partent sur crew dragon reviennent avec le même crew dragon.

avatar Theduck | 

@nicolasf

Je crois pas qu’il ai dit ça, mais bon

avatar marenostrum | 

Démarche honnête. Il pouvait les virer par d’autres critères mais il a choisi la motivation.

avatar Paquito06 | 

J’ai un pote qui passe le weekend a la maison, il a demissionné hier. Il m’a raconté tous les emails, c’est vraiment n’importe quoi 😂 On en rigole tellement c’est absurde. Les ingés Tweeter retrouvent vite du taff heureusement. Quel stress pour certains cependant 🤯

avatar marenostrum | 

Il va couler une autre boîte ton pote. D’ailleurs toi aussi on te voit ici dans l’horaire de travail. C’est pas bien.

avatar Paquito06 | 

@marenostrum

😅

avatar headoverheel | 

@Paquito06

Je ne comprends pas la démarche de cet esprit différent. Normalement c’est pas les plus mauvais qui devraient quitter le navire. Il restera peut être des bons éléments qui ont besoin d’un gourou.
On verra lundi avec quel effectif il compte gagner la coupe du monde.

avatar Paquito06 | 

@headoverheel

“Je ne comprends pas la démarche de cet esprit différent. Normalement c’est pas les plus mauvais qui devraient quitter le navire. Il restera peut être des bons éléments qui ont besoin d’un gourou.
On verra lundi avec quel effectif il compte gagner la coupe du monde.”

C’est juste insupportable de travailler dans cet environnement où tu ne peux pas prendre de decision, mais tu es dans l’attente, et a chaque matin au reveil depuis deux semaines tu as des emails contradictoires et tu sais pas où tu vas atterrir niveau projets, carriere. Les ingé Twitter sont accueillis ailleurs a bras ouverts, avec de bien meilleures conditions, puisque ces dernieres disparaissent petit a petit. Y a eu aucune concertation, dialogue, toute mesure est prise a la va vite, c’est n’importe quoi. J’ai dit a mon pote que j’aurais deja quitté il y a 6 mois quand Musk parlait du rachat pour la premiere fois (ma femme a travaillé avec Musk il est dingue), il hesitait et pensait que la restructuration prendrait plus de temps, en redefinissant des objectifs claires, une ligne de conduite a adopter, mais rien de tout ca au final.

avatar byte_order | 

> il n’était pas inquiet car les meilleurs restaient

C'est rarement le cas. Les meilleurs savent souvent qu'ils sont pas les plus pires, et donc qu'ils ont plus de chance de (re)trouver rapidement un autre emploi ailleurs.

D'ailleurs l'adage est bien connu : ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier.
Bon, il parle plutôt de décès, mais dans le contexte d'un possible décès de Twitter, ça passe
;-)

avatar byte_order | 

Mince, sur quel réseau social la prochaine IA de Microsoft va devenir néonazi en moins de 24h si Twitter venait à disparaître !?!

avatar 2-fre | 

Twit is dead !

avatar Greg 57 | 

Je pense qu'il a payé cher, et que son objectif est de détruire Twitter, pour je ne sais quelle raison mégalomane. Il se paie le réseau social dans tous les sens du terme.

avatar lolo140769 | 

Sans faire le communiste moyen traité les gens comme des merdes il ne mérite que ça

avatar garba50 | 

Ça me fait penser au CTO de CDiscount. Une merde du même genre.

avatar lepoulpebaleine | 

Mais quel connard !
Et dire que j’admirais ce mec pour son côté innovant.

avatar Alex Giannelli | 

Heureusement que Twitter n’est plus cotée en bourse…

avatar clarksebat | 

Une bonne chose que ces ex-salariés n'aient pas négocié avec le terroriste économique.

avatar roquebrune | 

Il est chez lui il fait ce qu’il veut je vois pas où est le problème

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