En 2015, OS X Yosemite sera-t-il un bon système d'exploitation ?

Christophe Laporte |

Deux mois et demi après sa sortie, le soufflé Yosemite est largement retombé. Au-delà d'un ravalement de façade clivant, dont la qualité reste à évaluer selon les goûts et les couleurs de chacun, que reste-t-il ? Tout dépend si l'on juge le verre à moitié vide, ou à moitié plein.

Mais il y a des faits qui sont têtus. Il en va ainsi des finitions du système d'exploitation : de nombreux bugs sont toujours présents, tout particulièrement au sein de fonctions de base comme le Wi-Fi (ce sera peut-être amélioré avec OS X 10.10.2), des ralentissements inadmissibles sur des Mac récents, sans oublier des outils de développement largement perfectibles.

Si l'interface est toujours ouverte aux débats, le nouveau design inauguré par OS X Yosemite n'est pas tellement en cause ici : il y a certes matière à amélioration (parions que le bleu pétard de l'icône des dossiers va s'adoucir dans de futures versions), mais on n'en est plus aux polémiques sur le flat design d'iOS 7. Non, ce qui est surtout reproché à la dernière mouture de notre système d'exploitation de bureau, c'est bel et bien le manque de soin apparent dans les bases même de l'OS. Et c’est d'ailleurs bien ce qui est reproché à OS X Yosemite sur le Mac App Store, par rapport à ses prédécesseurs (lire : Popularité en baisse pour Yosemite sur le Mac App Store).

Le verre à moitié plein

Côté face, on peut trouver quelques excuses au constructeur de Cupertino. Ce dernier aurait tout aussi bien pu continuer à s'endormir sur ses lauriers et se contenter d'une mise à jour a minima. La volonté de proposer une version majeure du système chaque année pousse Apple à innover à marche forcée : la liste des nouveautés depuis la sortie d'OS X Lion, en juillet 2011, force le respect. Avec OS X Mountain Lion, on a ainsi vu le lancement de Messages et l'unification de la messagerie instantanée avec iOS, un nouveau panneau de partage, le Centre de notifications, la prise en charge en natif de Twitter et Facebook; avec OS X Mavericks, on a pu saluer l'apparition des tags et des onglets dans le Finder, le lancement des apps Plans et iBooks, la prise en charge d'OpenGL 4, la meilleure gestion de la batterie avec, entre autres, la fonction App Nap ou encore la synchronisation du trousseau avec iCloud…

La fonction Handoff entre un iPhone et un Mac (ici avec l'app Capitaine Train).

Faut-il ici rappeler les nouveautés d'OS X Yosemite ? Outre l'interface, l'utilisateur iOS peut aussi profiter des fonctions liées au bouquet Continuité, comme la réception et l'envoi de SMS et des appels depuis le Mac ou la poursuite d'une activité entamée sur un iPhone ou un iPad (Handoff), le support d'AirDrop, l'utilisation transparente d'un iPhone en partage de connexion, de nouvelles versions pour Mail et Safari (voir notre livre sur les nouveautés d'OS X Yosemite). Bref, les nouveautés comme les fonctions enthousiasmantes ne manquent pas. Et il est vrai que, lorsque tout fonctionne, OS X Yosemite est un système d'exploitation plaisant, solide et encore plus polyvalent, pour peu qu'on utilise un iPhone.

Le plus réjouissant est sans aucun doute qu'Apple continue de montrer son ambition en matière de système d'exploitation pour ses Mac, même si la Pomme n'est pas allée aussi loin dans le changement de paradigme d'interface et d'expérience utilisateur que Microsoft avec Windows 8. Ce qui n’était pas forcément la meilleure idée, d’ailleurs. Redmond n'a cessé de revenir sur ses intentions de départ et Windows 10 va consacrer le grand retour du duo souris/clavier. De son côté, Apple a toujours tenu à maintenir la spécificité Mac pour OS X, même si un plus grand rapprochement avec iOS est toujours possible (et souhaitable).

Le verre à moitié vide

Oui mais voilà, ces bonnes intentions sont gâchées par une finition pour le moins médiocre. L'impression d'un _work in progress_ permanent est désastreux non seulement pour l'image d'OS X, mais aussi pour Apple dont le discours sur la qualité globale de ses produits et services (financée par l'investissement conséquent de la clientèle, rappelons-le) ne cesse de prendre des coups sur la tête. Ce sentiment, non pas forcément d'abandon - après tout, les mises à jour mineures successives bouchent petit à petit les trous -, mais de lancements précipités s'explique évidemment par le rythme annuel des versions majeures.
OS X Mavericks.

Ce cycle de développement a ses atouts et ses défauts. Il permet tous les ans au Mac et à OS X de tirer un peu de la couverture médiatique (et visiblement, ça marche : les ordinateurs Apple ne se sont jamais aussi bien vendus). Mais le constructeur a-t-il les moyens de son ambition ? En instituant une mise à jour majeure annuelle, Apple s'oblige à tenir des délais extrêmement serrés : entre Leopard et Snow Leopard, il s'était par exemple écoulé près de deux ans… pour ce qui n'était à l'époque qu'un gros nettoyage de code. Le rythme que s'est imposé la Pomme pose aussi des problèmes à iOS, dont la version 8 continue de souffrir de bugs. C'est, plus globalement, un problème auquel sont confrontés tous les fabricants informatiques et les éditeurs de logiciels, dont le mantra est devenu « livrer d'abord, corriger après », quitte à prendre les utilisateurs pour des cobayes permanents (lire : « Ship first, fix later » : un monde en bêta).

Outre le rythme de développement, Apple s'est aussi lancé le défi d'intégrer le prix de son système d'exploitation dans celui des Mac, donnant au client l'illusion de la gratuité — illusion, car dans les faits l'utilisateur finance le développement des logiciels offerts généreusement au téléchargement « gratuit » sur le Mac App Store, qu'il s'agisse d'OS X, d'iLife ou d'iWork. Un coût qui apparait comme tel dans les comptes de l'entreprise (lire : OS X Mavericks, iLife et iWork : une gratuité à 900 millions de dollars). Pour l'utilisateur, ce tour de passe-passe est transparent : ce qu'il en retient, c'est qu'Apple lui « donne » des logiciels et des mises à jour majeures de logiciels.

Même si on peut penser que l'on est moins prompt à la critique avec un logiciel gratuit qu'avec un soft payant, il n'en reste pas moins que l'OS est le premier logiciel que l'on utilise - beaucoup se contentant des seuls logiciels pré-installés avec OS X. Les bugs et le manque de soin apporté aux finitions ont donc tendance à remonter plus facilement à la surface, ce d'autant que les Mac ne se sont jamais aussi bien vendus.

Le développement concomitant et parallèle de deux systèmes d'exploitation aussi importants et lourds qu'OS X et iOS n'est pas sans poser ses propres problèmes de gestion des ressources et du personnel. Si Apple concentre la crème de la crème mondiale en matière de développement matériel (ses produits n'ont jamais été aussi bien dessinés, conçus, finis et fabriqués qu'actuellement), c'est certainement moins le cas au rayon logiciel. D'une, parce que Tim Cook a montré la porte de sortie à Scott Forstall : l'ex-grand manitou en charge d'iOS n'était peut-être pas dans les petits papiers de ses collègues, mais son autorité au sein d'Apple, sa vision et la qualité de son travail (… du moins jusqu'à Plans) s'imposaient à tous.

Tim Cook et Scott Forstall.

Loin de nous l'idée d'implorer le retour de Forstall aux commandes, mais la réorganisation des équipes en charge du développement logiciel autour de Craig Federighi continue de faire sentir ses effets indésirables jusqu'à aujourd'hui. Si Apple avait préféré finaliser le renouveau graphique profond instauré par iOS 7 au détriment d'OS X Mavericks, OS X Yosemite a été le premier système de bureau à avoir réellement expérimenté le nouveau mode de fonctionnement interne à Cupertino. Et visiblement, il y a encore quelques courroies de transmission qui ont besoin d'huile de coude : si Apple réussit à conserver auprès d'elle les talents en matière de matériel, les forts en thème des logiciels sont moins attirés par une carrière dans une société où l'esprit de start-up s'est sans doute émoussé avec le temps.

D'autre part, cette sensation de travail mi cuit (qui s'appuie sur des constats avérés) intervient alors que les plaques tectoniques du marché sont en mouvement. La guéguerre Mac v. Windows appartient certes au passé (même si Microsoft aime bien souffler sur les braises), mais l'éditeur est loin d'avoir dit son dernier mot. Windows 8 n'est pas le succès annoncé, mais le nouveau pragmatisme de Microsoft, mené par un Satya Nadella qui donne l'impression de savoir comment mener le paquebot de Redmond, va jouer à plein avec Windows 10. Outre le retour à des mécanismes d'interface plus traditionnels, Microsoft manie aussi l'arme tarifaire, avec des licences pratiquement offertes, souvent accompagnées d'un abonnement à Office.

Le Stream 11 de HP avec son écran tactile et Windows 8 coûte moins de 200$.

C'est entendu, Microsoft mise sur le rebond de Windows sur un segment de marché — l'entrée de gamme — qui n'est pas, loin s'en faut, celui d'Apple. Et on n'ira pas jusqu'à dire que le Stream 11 low cost de HP est sérieusement de taille à concurrencer un MacBook Air. Pas de quoi, a priori, inquiéter Apple, ni d'ailleurs à pousser l'entreprise de Cupertino à se surpasser, malheureusement. Le paysage des systèmes d'exploitation pour ordinateur est doucement en train d'évoluer : la révolution ne viendra pas de Linux, qui n'a jamais réussi à s'imposer auprès du grand public malgré d'évidentes qualités (lire : Témoignage : un mois sous Linux, après des années sur Mac).

La véritable menace est sans doute ailleurs : petit à petit, Google est en train d'installer Chrome OS, son système d'exploitation dans le nuage. Le système marque des points sur le marché de l'éducation aux États-Unis, un secteur qui est pourtant dans l'ADN d'Apple. Ce succès, encore confidentiel, est toujours handicapé par la nécessité d'être toujours connecté à un réseau (ou presque, lire : Test du Chromebook C200 d'Asus : un vrai ordinateur à 200 € ?). Mais il arrivera bien un jour où un réseau sans fil, qu'il soit cellulaire ou sans fil, sera toujours accessible, Netflix l'annonce d'ailleurs dans les cinq prochaines années.

Pour un Snow Yosemite

OS X a déjà connu des passes difficiles qu'Apple a toujours su dépasser et il en ira certainement de même avec Yosemite. Les plus anciens se rappelleront des débuts difficiles du tout nouveau système d'exploitation au début des années 2000, mais les raisons étaient alors très différentes et la nécessité d'en sortir par le haut, vitale pour la survie de l'entreprise. On peut cependant rapprocher la situation actuelle d'avec Leopard.

Le lancement de Mac OS X 10.5, en octobre 2007, avait lui aussi été plombé par des bugs consécutifs aux nombreux délais et reports de la sortie — à l'époque, Apple occupait la plus grande partie de ses développeurs dans la finalisation du logiciel système de l'iPhone. Comme on l'a écrit plus tôt, il a fallu pratiquement deux ans aux ingénieurs de Cupertino pour toiletter le code de Leopard… Snow Leopard a laissé un si vif souvenir qu'il a longtemps été l'OS Mac le plus populaire, et il le reste encore aujourd'hui. Celui qu'on a pu surnommer « le Windows XP d'Apple » compte encore pour 0,68 % des requêtes chez NetMarketshare, devant Lion ou Mountain Lion, mais derrière Yosemite tout de même, qui affiche 2,66 %.

Snow Leopard.

On aimerait qu'Apple prenne le temps qu'il faut pour offrir à Yosemite un successeur aussi bien lustré que Snow Leopard en son temps. Corriger la longue liste de bugs que les développeurs et les testeurs remontent, adoucir certains points d'interface, optimiser les performances, assurer une meilleure stabilité (nous avons pu déplorer, ici à la rédaction, une certaine instabilité de nos Mac)… En bref : que la Pomme aille au fond des choses, qu'il s'agisse de fonctionnalités toutes bêtes (à l'instar du mode nuit, une bonne idée qui ne ressemble actuellement à rien) ou de technologies — le Mac Pro avait laissé entrevoir quelques idées intéressantes à ce sujet.

Un vœu pieux ? Certes. Mais après tout, les bonnes résolutions sont de saison. Sur le plan matériel, 2015 s'annonce à cet égard fort excitante : Apple va nous livrer l'Apple Watch et, sans doute, l'iPad Pro. Du côté du Mac, on attend le MacBook Air Retina 12 pouces, qui mérite - comme le reste de la gamme - un logiciel au niveau de sa future excellence matérielle. Des lendemains qui chantent pour les amateurs de belle mécanique, mais en ira t-il de même pour iOS et OS X ? La plateforme mobile souffre elle aussi de ses propres turpitudes, qui ne sont pas moins importantes que celles qui frappent OS X Yosemite.

Après le gros effort investi par Apple pour le renouveau de son système d'exploitation de bureau, le constructeur voudra t-il assurer non seulement un débuggage intensif d'OS X 10.10, et en plus rajouter un nouveau lot de fonctions ? Apple a-t-elle les ressources humaines suffisantes — la question se pose réellement — pour assurer à ses deux logiciels système un développement harmonieux et équilibré ? Quand on voit la feuille de route du constructeur pour l'année prochaine, on ne peut que croiser les doigts et espérer.

avatar Lestat1886 | 

qu'il soit cellulaire ou sans fil, sera toujours accessible, Netflix l'annonce d'ailleurs dans les cinq prochaines années"

avatar Lestat1886 | 

@Lestat1886 :
Correction:

"Mais il arrivera bien un jour où un réseau sans fil, qu'il soit cellulaire ou sans fil, sera toujours accessible, Netflix l'annonce d'ailleurs dans les cinq prochaines années"

J'en rigole encore, les gars ne doivent pas voyager beaucoup en dehors de l'hémisphère nord.... Et encore ca fait 10 ans qu'on attend un reseau dans le métro parisien lol...

Dans 5 ans on sera encore loin d'avoir accès a un réseau partout dans le monde en dehors des grandes métropoles. Je demande à voir ça !

avatar Stardustxxx | 

Fin 2013, il y avait 600 millions d'abonne en Afrique pour une population de 1 Milliard.

Ce qui veut dire que 60% de la population africaine a un portable, ce qui veut dire qu'une partie du territoire a Internet.

Mais il faut voyage un peu, et il y a du réseau dans le métro parisien ;)

avatar Ghaleon111 | 

J'utilise Yosemite et w8.1 et je trouve dommage que Yosemite est moins réactif, plus long a démarrer, a charger, ouvrir le Finder ou un logiciel fait apparaître la roue multicolore quelques secondes sur un iMac 27 2014 à 2000 euros contrairement à w8.1 ou c'est une fusée et d'une stabilite exemplaire, w10 et sa fusion avec wp10 va faire très mal et MS est vraiment ambitieux en çe moment et n'hésite pas a tout optimiser de fond en comble (w8 est ultra réactif sur un pc de plus de 5 ans, OS X est incapable d'une tel optimisation a l'heure actuel) dans quelques mois, l'écosystème devrait être enorme car c'est le meme os en different sur pc, tablette smartphone et Xbox one
J'aime les deux os mais Apple devrait penser à l'optimisation et la stabilité car il y a des petits trucs bizarre dans Yosemite que je n'ai pas connu dans les autres OS X ou Windows

avatar Florian Innocente | 
J'ai le même sentiment. Mon iMac Core i7 Quad 3,4 GHz est plus lent plein de choses (démarrage, lancement d'apps) que des PC sur disques dur aussi et à base de Dual Core avec 2 fois de moins RAM, sous Win 7. Et pourtant le nombre de merdes qu'un PC pas très entretenu peut lancer au démarrage n'est pas piqué des vers.
avatar Néoto | 

Au niveau des logiciels aussi, c'est très difficile à suivre avec un OS par an. La publication de ces nouveaux systèmes est une bonne occasion à chaque fois pour supprimer certaines choses, certaines fonctions,... à la longue ça devient plutôt énervant. Plutôt que de faire une mise à jour "cosmétique" puis une mise à jour "sous le capot" l'année qui suit, autant sortir une excellente mise à jour tous les deux ans, ça suffira largement.

avatar Moonwalker | 

Bah!

10.10.2 règlera les bugs les plus criants et 10.10.3 finira de stabiliser le tout. Une histoire de déjà vu.

Je prédis d'ailleurs le retour des mêmes geiniards à la sortie de 10.11.0.

avatar Christophe Laporte | 

@Moonwalker :
C'est tout le problème. Lorsque 10.10.3 sortira on sera a quelques encablures de 10.11. Et on sera ensuite reparti pour un tour.

Mais bon l'expérience des précédents OS nous montre bien que tout ne sera pas résolu avec 10.10.x. Un seul exemple Mail qui a rarement bien marché avec Gmail sous Mavericks. Et sur ce point même sous 10.11 tout n'est pas parfait.

avatar patrick86 | 

"Un seul exemple Mail qui a rarement bien marché avec Gmail sous Mavericks."

Marchera pas mieux tant que Google fera un machin de plus en plus éloigné de l'IMAP.

A ce stade il faut faire un choix : soit on veux Gmail, soit on veut de l'IMAP.

avatar Moonwalker | 

Certes, il restera toujours des bugs en suspens, bien que je suis d'avis comme Patrick86 que Gmail est avant tout un problème Google.

Effectivement, avec ce rythme que personne ne leur a demandé on se retrouve vite au point de départ. Je fais parti de ceux qui souhaiterais qu'Apple lève un peu le pied sur OS X.

Maintenant, on n'est pas obligé de suivre la cadence Apple. Ça n'est pas la fin du monde si on met à jour son système avec six mois de décalage par rapport à Cupertino. N'est-il pas préférable de jouir d'un OS X stable d'octobre à mai plutôt que de s'emberlificoter avec les bugs de jeunesse du suivant.

C'est un choix.

avatar Simeon | 

Sauf que ceux qui achètent de nouvelles machines ne l'ont pas ce choix!

avatar Moonwalker | 

Ben, il leur reste le choix de ne pas acheter. Sinon de profiter des 3 mois de support téléphonique pour emmerder Apple à longueur de journée.

Perso, je n'achète pas une machine à la sortie du nouvel OS X, j'attends 10.x.2 au moins.

Si Apple voyait ses courbes de vente chuter significativement à la sortie de son nouvel OS X, elle soignerait peut-être le produit.

Mais je crois que c'est tout l'inverse, que c'est à ce moment qu'elle en refourgue encore le plus.

M'enfin, n'exagérons pas. Une machine en 10.10.1 est aujourd'hui parfaitement utilisable. Il y a des Macbook qui sont sorti en décembre 2007 avec Leopard 10.5.1 pré-installé et ce fut autrement casse-couille.

avatar amiga500 | 

ton cas n'est pas une généralité… Car, si, parfois on est obligé d'acheter une/des machines pour le besoin d'un projet qui demarre dans 3 jours. Et là on se retrouve avec un OSX buggé et un mac qui refuse d'installer un OSX de la génération précédente.
C'est du vécu et ça fait chier car à la base on prend un mac entre autres pour sa simplicité et sa soit disante stabilité, pas pour beta tester un OS.

avatar joneskind | 

@Christophe Laporte

Au risque de me répéter, arrêtez de vous jeter sur le dernier OS d'Apple.

Certes, puisque c'est votre boulot, vous avez le droit de tester - sur un autre disque en SSD sur TB par exemple - pour voir où ça en est.

Si vous avez besoin d'un OS stable - et j'imagine fort bien que ce soit le cas - ATTENDEZ. Vous n'attendrez qu'une seule fois et vous aurez toujours un OS stable tous les ans - en effet, si OSX sort en septembre et sa version stable sort en mars, vous aurez bien une version stable tous les mois de mars non ? Bien.

Vous avez déjà connu un OSX stable avant la .3 ? Moi pas.

Et c'est évidemment la même chose avec iOS.

Bref, arrêtez de jouer les bêta-testeurs si c'est pas votre truc.

avatar Chanteloux | 

@joneskind :
C'est bizarre ce que vous dites. Vous me faites penser aux constructeurs américains: ils sortent des chars pas terminés, et attendent les plaintes, les accidents, voire les décès, avant d'apporter les correctifs par d'incessants rappels. Vous trouvez ça correct? Le fautif, c'est pas GM, c'est le pauvre con qui a acheté la version bêta? Il n'avait qu'à attendre, le taré? Bref, on a le droit de sortir des versions bêta, logiciels, voiture avions aussi... Bizarre, bizarre...

avatar Stardustxxx | 

Ce que tu es en train de dire, c'est que Apple fait du beta testing avec ses clients pendants 6 mois avant d'avoir une version stable.

Apple devrait rajouter BETA sur ces produits, comme Google le fait d'ailleurs ;)

Apple a peut-etre decider de d'imiter MS pour sortir des OS bancales...

avatar Jeanlucesi | 

Tu viens de le dire le mieux c'est de rester sur Mavericks.

avatar jazz678 | 

@christophe Laporte
Et c'est reparti avec ces articles complètement orientés et exemplaires dans leur partialité. Votre titre annonce déjà la couleur à savoir que Yosemite serait un mauvais OS.
Quand je me réfère aux retours faits sur votre forum, de nombreux lecteurs sous Yosemite sont quand même satisfaits, dont moi. Je n'ai observé aucun des bugs horribles ou ralentissements que vos décrivez et pourtant je suis sur un macbookpro mi 2009.
Votre approche très orientée chez macge est quelque fois assez fatigante.

avatar Ghaleon111 | 

Moi j'ai quelques soucis de réactivité et bugs avec Yosemite, c'est pas serieux, avant c'était windows qui etait lent et bugs, aujourd'hui c'est le contraire mais je l'aime malgré tout

avatar Moonwalker | 

Yosemite n'est pas mauvais, il est jeune.

Mavericks fut à mon sens le meilleur OS X à sa sortie, toute versions confondues. Difficile pour le suivant de faire aussi bien.

Il n'y a que quelques bugs mais très délicats à ignorer, comme ce WiFi aléatoire. A force, même les accrocs les plus insignifiants deviennent insupportables.

Les ralentissements sont une notion trop aléatoire pour être pertinente. Il y a trop de facteurs à prendre en compte, tant dans les configurations matérielles, dans les méthodes de mise à jour, que dans les logiciels installés. Chez moi, la réactivité de Yosemite vaut celle de Mavericks.

avatar joneskind | 

@Moonwalker

Le cycle de développement majeur se fait sur 3 ans chez Apple. Rappelle toi de Léopard à sa sortie, de Lion à sa sortie, et maintenant de Yosemite.

Apple ne part pas d'une feuille blanche tous les ans.

avatar Lawliet | 

C'est aussi fatiguant de te voir constamment défendre Apple et justifier leurs erreurs. Faut faire avec.
J'ai aussi un MBP 2009, ça rame comme pas possible avec un écran externe (juste un 1080, hein, et avec la 9600m GT), arrêtons la mauvaise fois. Obligé de retirer la transparence (ce qui occasionne des petits bug graphiques) et l'animation de mission control pour retrouver quelque chose d'utilisable.
Win8.1 tourne comme une horloge sur de veille config à côté.

avatar Moonwalker | 

Ça ne m'étonne pas. Yosemite tape beaucoup dans la Vram.

Les pilotes graphiques, notamment Nvidia, sont toujours à la ramasse lors de la sortie d'un nouvel OS X. C'est un classique.

avatar MacMarc | 

C'est bizarre quand même: en mono-écran, je trouve mon MacBook Pro 13 Mid 2012 plus réactif sous Yosémite que sous Mavericks.

avatar jazz678 | 

@Lawliet :
Mon macbookpro mi-2009 avait quelques ralentissements sous Maverick. J'ai remplacé le disque dur par un SSD. Yosemite est arrivé et il tourne comme une horloge. Pas de bug. Pas de ralentissement. Que te dire de plus? C'est la situation à laquelle j'ai été confronté autour de moi.
Au delà de ça, c'est plus l'attitude partiale et systématiquement très négative de macge qui devient exaspérante.

avatar Chanteloux | 

@jazz678 :
Pas d'accord du tout! Je salue au contraire l'objectivité courageuse de macgé. Malgré mon amour du Mac je dois reconnaître que Yosemite est une cochonnerie indigne d'Apple, que les bugs y sont divers, constants et emmerdants, et que j'ai moins de troubles en 8 heures passés sur Windows XP au bureau, qu'en trois heures sur mon iMac Retina en soirée.
Ce qui me retient à Apple c'est seulement la qualité incroyable (et la beauté, oui, pourquoi pas!) de leurs matériels. Mais les softwares, c'est la cata!

avatar Oracle | 

Je n'éprouve pas les problèmes pointés dans le verre à moitié vide sur mon MBP mi-2009 (certes passé en fusion), du coup Yosemite m'a changé la vie : l'arrivée des SMS sur mon Mac est un gain de temps phénoménal au quotidien !

avatar Rigat0n | 

@Oracle :
Cette fonction a jamais voulu s'activer entre mon iPhone et mon iPad, par exemple. On me demande sur l'iPhone un code qui n'apparait pas sur l'iPad.

avatar Giloup92 | 

Apple ( et ses utilisateurs ) semble avoir plus de problèmes avec les Mac qu'avec les iPhones / iPads. N'est-ce pas parce que Apple maîtrise plus la partie matériel des iPhone / iPad que celle des Mac? Même s'ils sont sous-traités, le design et la fabrication des composants des iphone/iPad sont sous l'étroite direction d'Apple. On ne peut pas en dire autant des Mac ( exemple la carte graphique).

avatar petergab | 

J'abonde dans ton sens, ce sont les cartes graphiques qui envoient les Macs à la déchetterie !
Apple doit bien avoir un projet de ce côté, ne serait-ce que pour gérer des écrans à 5 000 points... quand d'autres ne le peuvent pas. Les mêmes cartes "claquent" aussi bien sur "PC" que sur Mac.

avatar petergab | 

Je pense qu'à un moment, il faut arrêter de "charger" sa machine...
Sur un ordinateur un peu ancien (Core 2 Duo) Yosemite le plombe. Par contre c'est jouable en mettant un SSD à la place du disque dur. Car le système est gourmand et il peut "dégager" sur le SSD sans tout ralentir.
C'est vrai aussi qu'une version d'OS par an, c'est beaucoup, autant ralentir et essayer de ne rien laisser passer comme bugs.

avatar Ghaleon111 | 

C'est exactement ce probleme quant je parlais d'optimisation et va remplacer le DD par un ssd dans un iMac ^^ je suis pas assez bricoleur, il faudrai un ssd dans mon imac 2014 pour qu'il soit aussi réactif que mon pc 2012 en DD mécanique sous Windows 8, c'est pas normal que OS X soit aussi gourmand, Apple attend quoi ?

avatar alan1bangkok | 

lesquels bugs criants, auraient peut être pu et du être évités à la sortie non?

avatar Ghaleon111 | 

Depuis Yosemite, je ne peux plus utiliser mon imprimante wifi et je ne suis pas le seul à avoir çe probleme, l'imprimante est bien reconnue, l'imprimante reconnaît bien le réseau wifi et rien a faire alors que sous Windows aucun probleme c'est quand même grave, je faisais comment si j'avais pas Windows ?

avatar Ducletho | 

@Ghaleon111 :
As tu essayé l'Ip fixe pour ton imprimante ? Pour moi c'est ce qui a permis de résoudre le souci sur une ép son

avatar Ghaleon111 | 

je suis déjà en ip fixe mais merci quand même :)

avatar @ymeric | 

Personnellement le bug dont je suis le plus étonné n'est mas le fait que la machine ralentisse (des fois beaucoup même). Mais le fait que mon Mac fasse arrêt sur image et se rallume !
Ce n'est pas ce à quoi Apple nous a habitué jusqu'à présent..

avatar oomu | 

problème matériel.

avatar Apollo11 | 

Je crois que faire ce qu'on appelle un "clean install" de Yosemite peut régler bien des problèmes. Avoir un système bâti sur mise à jour par-dessus mise à jour, forcément on hérite parfois des bogues de l'ancien système. En tout cas, je l'ai fait sur mes deux Mac (iMac 2007 et MacBook Aur 2012) et depuis je note que les désagréments sont disparus.

avatar Armaniac | 

Pour avoir réalisé une clean install à chaque nouvelle version majeure d'OS X sur mon MacBook Air mi-2012, je peux te garantir que la majorité des bugs recensés sont présents chez moi aussi :

- ralentissements
- bugs graphiques (notamment dans le Finder, j'en vois un toutes les cinq minutes en mode colonnes, c'est dingue ! Pourtant c'est vraiment le soft de BASE d'OS X, on peut rien faire sans ; on pourrait croire qu'il est béton...)
- la barre de progression au pied du dossier téléchargements du Dock qui ne disparait pas lorsque ledit téléchargement est achevé (présent déjà dans Mavericks, ce truc là)
- le démarrage beaucoup plus long
- et j'en passe...

Pourtant j'ai 4 Go de RAM et un SSD, donc une machine franchement pas dégueu... En tous cas pour l'instant...

Tout n'est pas noir, pourtant ; notamment un bug très agaçant du launchpad lors de la réorganisation des icônes a totalement disparu, par exemple ; Mail fonctionne aussi parfaitement depuis la première version de Yosemite avec deux comptes Gmail et un Exchange...

avatar r e m y | 

Payer 200$ pour avoir un simili MacBook Air ROSE! Très peu pour moi....

avatar oomu | 

"Ce succès, encore confidentiel"

c'est un peu comme moi , je suis le PLUS CELEBRE INCONNU DU MONDE !

où alors les médias débloquent pour tenter de créer de l'événement avec du vide.

c'est au choix.

avatar iRobot 5S | 

Yosemite a un seul gros défaut, lorsque l'on ouvre plusieurs fenêtres en même temps, il bug pendant un long moment, on ne peut rien faire.

Soit c'est la RAM qui est mise en cause car plus de 3Go utilisés alors que l'on ne fait rien c'est énorme !
Soit ils ont des optimisations a faire.

avatar ovea | 

@iRobot 5S : c'est pareil pour les versions précédentes, rien de nouveau là !

Le Finder prend et garde à certains moment une activité en tâche de fond sur l'indexation, le calcule de la taille des dossiers, la pré visualisation de documents à travers des extensions QuickTime, etc … sans parler des connections à de multiples disques durs, au réseau local, etc.

Étant donné toutes ces activités plombant la réactivité, une action pour Relancer le Finder met souvent fin à cette problématique

avatar oomu | 

non.

pour l'utiliser intensivement avec Adobe CC et autres logiciels 3D (et ouvrir x images à la fois pour comparer), NON. Os X Yosemite n'a pas de blocage quand on ouvre "plusieurs fenêtres en même temps".

Vérifiez votre machine. Ce n'est pas un comportement NORMAL.

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à noter que Yosemite se comporte quasiment comme Mavericks (finder, réseau, etc). et que si le noyau à des changement c'est du coté de l'accélération matérielle comme vu avec des logiciels d'adobe qui doivent encore être adaptés ou corrigés.

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"Soit ils ont des optimisations a faire."

on a toujours des ZOptimisations à faire : c'est du logiciel, on peut toujours chercher à faire mieux. ça n'a pas de fin

un logiciel fini est un logiciel MORT (ping ?)

avatar Chanteloux | 

@oomu :
iMac Retina, 4.0 et grosse carte: ça rame avec lr5, c'est l'enfer, pas de fluidité, photos lentes à venir, dvpmt lent. C'est d'un chiant!!! Beaucoup plus lent que sur mon imac de base late 2012 core i5 2.7. Un scandale. Si Yosemite n'était pas capable d'assumer un iMac Retina, Apple aurait du avoir la décence d'attendre, au lieu de vendre un prototype! Je me sens piégé, pour qq milliers de $$$$. Pas normal, et pas honnête.

avatar doogy | 

Personnellement je me demande s'il en n'est pas de même sur iOS ? Ça beug beaucoup je me demande si iOS 8 est finalisé, quelques fois le panneau de contrôle ne veut pas monter, l'orientation reste bloquée en mode paysage par exemple. Chaque année iOS a toujours des beug a sa sortie et maintenant se sont les Macs maintenant je me demande si les rôles ne se sont pas inversés, Apple est il devenu Microsoft et Microsoft Apple ? " iOS 8 le plus grand des iOS " etc ou 'le système d'exploitation le plus avancé au monde " j'en doute par la piètre qualité des systèmes remplis de beugs

avatar Ghaleon111 | 

Tu a compris, w8.1 hyper stable et ultra réactif tout comme wp8.1, Microsoft fait çe que Apple ne fait plus

avatar Doctomac | 

Ça continue, toujours les mêmes articles bourrés de contradiction, de petits enfants gâtés qui n'arrivent plus à voir les qualités d'OS X, obnubilés par la quête improbable d'un OS 100% sans bugs.

Car dans l'article et puis précisément dans la section "verre à moitié vide", on ne comprend absolument pas ce qui est reproché à cet OS pourtant salué par d'autre critique plus habituée à voir la différence avec d'autres OS :
http://www.pcmag.com/article2/0,2817,2461387,00.asp

Donc que reprochez-vous à cette OS ? Des bugs ? Il y aura toujours des bugs, il est impossible d'éradiquer à 100%les bugs et vous en savez quelque chose avec vos applis pourtant bien mois complexes. De l'instabilité ? Là aussi, un OS peut planter dans des conditions particulières. Je n'ai jamais eu de plantage avec Yosemite, aussi vous devriez vérifier un peu l'état de vos configurations car à chaque fois vous appuyez vos articles sur des problèmes que peu de gens rencontre. En effet, à partir de problèmes confidentiels (désolé mais je n'ai pas de problème de WIFI), vous en déduisez un manque de qualité de l'OS.

- On nous dit que Forstall avait une autorité et un soucis de qualité qui s'imposait à tous mais on nous avoue aussi que dans Leopard ou d'autres OS précédents dirigés par Forstall il y avait (évidemment) aussi des bugs. Donc quelle est la conclusion ?

- On nous dit que Snow Leopard est encore bien utilisé et on conclut à sa plus grande qualité. Oui SL était de qualité mais son utilisation actuelle permanente tient plus que c'est le dernier OS à assurer le fonctionnement de Rosetta qu'autre chose.

- On nous parle de "livrer d'abord, corriger après" et pourtant VOUS MÊME vous êtes aussi dans cette perspective puisque à l'heure actuelle les bugs dans votre appli iPad (et iPhone) sont toujours d'actualité. Avant de donner des leçons aux autres, ce serait bien d'entendre vos propres critiques.
Par ailleurs, là encore votre analyse est d'un simplisme inquiétant. En effet, je vous rappelle qu'Apple a quand même proposé une Beta Public ce son OS, ce qui justement a pour but de limiter la sensation du "livrer d'abord, corriger après".

" les forts en thème des logiciels sont moins attirés par une carrière dans une société où l'esprit de start-up s'est sans doute émoussé avec le temps."

Affirmation sans fondement et ridicule. On comprend pas. L'effet startup étant émoussé, la compagnie garde et attire sûrement des talents en hardware mais pas de talent en software. Pourquoi donc cette dichotomie et sur quoi repose-t-elle ?

"La véritable menace est sans doute ailleurs : petit à petit, Google est en train d'installer Chrome OS, son système d'exploitation dans le nuage. Le système marque des points sur le marché de l'éducation aux États-Unis, un secteur qui est pourtant dans l'ADN d'Apple. Ce succès, encore confidentiel, est toujours handicapé par la nécessité d'être "

Quel est le rapport avec la qualité de Yosemite ? Le succès minime des machines sous Chrome OS est surtout lié à leur petit prix. Donc ?

avatar Ghaleon111 | 

Le probleme c'est que les bugs sont gênants et parfois lourdingue et ca fais chier quant on voit qu'ils n'y sont pas sur Windows

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