Un échec, pouvant encore être retourné, qui s'inscrit dans une série de poursuites judiciaires contre Microsoft et Apple aux résultats défavorables pour le moment pour Google. Alors que Google jure qu'il n'intégrera pas Motorola en son sein et qu'il ne le favorisera pas par rapport aux autres constructeurs Android, la principale raison de l'acquisition de Motorola, ses brevets, n'apporte que des ennuis à Mountain View.
En parallèle, la Commission européenne mène une enquête antitrust à propos de l'entreprise qui est suspectée de favoriser ses services au détriment de la concurrence. Joaquin Almunia, vice-président de la Commission européenne et commissaire à la Concurrence, a rencontré hier Éric Schmidt, président exécutif de Google, à Bruxelles.
« Depuis l'ouverture de nos discussions préliminaires avec Google en juillet, nous avons nettement aplani nos divergences au sujet des moyens éventuels de traiter chacune des quatre préoccupations de concurrence exprimées par la Commission », a déclaré le commissaire à la Concurrence à l'issue de l'entrevue. Google pourrait présenter des propositions concrètes en janvier 2013.