Facebook va entrer en bourse
Facebook a déposé dans la nuit les documents nécessaires à son introduction en bourse (IPO, initial public offering). Un processus qui signe la fin d'une période d'opacité sur les détails de son activité, qui devront désormais être publics : l'occasion d'en apprendre un peu plus sur les rouages du plus grand réseau social du monde, véritable web dans le web.
Le formulaire S-1, publié par la SEC (Security and Exchange Commission, le gendarme américain de la bourse) révèle que Facebook a levé un total de 2,4 milliards de dollars. Cotée sous le symbole FB, elle cherche à lever cinq milliards de dollars supplémentaires, ce qui valoriserait la société à environ 100 milliards de dollars.
Le salaire de base de Mark Zuckerberg était en 2011 de 500 000 $, auquel il faut ajouter 1,7 million de dollars de compensations diverses. Dès 2013, son salaire sera ramené à un dollar symbolique — mais avec 533 801 850 actions, il est le plus grand actionnaire de Facebook. Les 28,2 % de la société qu'il possède valent potentiellement 30 milliards de dollars : Zuckerberg est d'ores et déjà un des hommes les plus riches des États-Unis.
Le fonds d'investissement Accel détient 11,4 % de la société, son co-fondateur Dustin Moskovitz 7,6 %, le fond DST 5,4 % et l'investisseur Peter Thiel 2,5 %. De manière générale, on retrouve beaucoup de business angels et de fonds d'investissement dans le capital de Facebook : Marc Andressen, Reid Hoffman, La-Ka Shing, Elevation Partners ou encore Goldman Sachs.
Facebook compte 845 millions d'utilisateurs actifs, 483 millions se connectant tous les jours, 425 millions avec un mobile — la croissance est régulière, et s'est effectuée au taux de 39 % en 2011. Les utilisateurs ont créé un réseau de 100 milliards d'interconnexions et ont laissé 2,7 milliards de « J'aime » et de commentaires chaque jour pendant les trois derniers mois de l'année 2011. La croissance de Facebook est globale : elle explose certes au Brésil et en Inde (respectivement + 288 et + 132 % en 2011), mais elle reste confortable aux États-Unis (+ 16 %). Le réseau social compte 179 millions d'utilisateurs en Amérique du Nord, 229 millions en Europe, 212 millions en Asie et 225 millions dans le reste du monde.
Des utilisateurs qui ont permis à Facebook de générer en 2011 un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars pour 1 milliard de dollars de bénéfices, des chiffres en hausse de respectivement 88 et 65 % en 2011. Le formulaire S-1 confirme d'ailleurs que le réseau social est bénéficiaire depuis 2009, contrairement à ce que prétendaient certaines Cassandres. Facebook dégage une marge nette de 27 %, similaire à celle des autres ténors du domaine (Google affiche 26 %), et possède un trésor de guerre de 3,9 milliards de dollars.
85 % du chiffre d'affaires de Facebook est généré par la publicité, le reste venant de la vente de biens virtuels. Les jeux de Zynga, dont le créateur Marc Pincus est d'ailleurs actionnaire de Facebook, représentent à eux seuls 12 % du chiffre d'affaires du réseau social. Les clics répétés et hébétés des utilisateurs valent donc près d'un demi-milliard de dollars. La part de la vente de biens virtuels augmente régulièrement dans l'activité de Facebook, qui dépendait à 98 % de la publicité en 2009.
Le chiffre d'affaires de Facebook signifie que chaque utilisateur vaut 5,02 $, soit 3,83 € ; une valorisation de 100 milliards de dollars rendrait chaque utilisateur responsable de 118 $ de la valeur de Facebook, soit 90,11 €.
Le formulaire S-1, publié par la SEC (Security and Exchange Commission, le gendarme américain de la bourse) révèle que Facebook a levé un total de 2,4 milliards de dollars. Cotée sous le symbole FB, elle cherche à lever cinq milliards de dollars supplémentaires, ce qui valoriserait la société à environ 100 milliards de dollars.
Le salaire de base de Mark Zuckerberg était en 2011 de 500 000 $, auquel il faut ajouter 1,7 million de dollars de compensations diverses. Dès 2013, son salaire sera ramené à un dollar symbolique — mais avec 533 801 850 actions, il est le plus grand actionnaire de Facebook. Les 28,2 % de la société qu'il possède valent potentiellement 30 milliards de dollars : Zuckerberg est d'ores et déjà un des hommes les plus riches des États-Unis.
Le fonds d'investissement Accel détient 11,4 % de la société, son co-fondateur Dustin Moskovitz 7,6 %, le fond DST 5,4 % et l'investisseur Peter Thiel 2,5 %. De manière générale, on retrouve beaucoup de business angels et de fonds d'investissement dans le capital de Facebook : Marc Andressen, Reid Hoffman, La-Ka Shing, Elevation Partners ou encore Goldman Sachs.
Facebook compte 845 millions d'utilisateurs actifs, 483 millions se connectant tous les jours, 425 millions avec un mobile — la croissance est régulière, et s'est effectuée au taux de 39 % en 2011. Les utilisateurs ont créé un réseau de 100 milliards d'interconnexions et ont laissé 2,7 milliards de « J'aime » et de commentaires chaque jour pendant les trois derniers mois de l'année 2011. La croissance de Facebook est globale : elle explose certes au Brésil et en Inde (respectivement + 288 et + 132 % en 2011), mais elle reste confortable aux États-Unis (+ 16 %). Le réseau social compte 179 millions d'utilisateurs en Amérique du Nord, 229 millions en Europe, 212 millions en Asie et 225 millions dans le reste du monde.
Des utilisateurs qui ont permis à Facebook de générer en 2011 un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars pour 1 milliard de dollars de bénéfices, des chiffres en hausse de respectivement 88 et 65 % en 2011. Le formulaire S-1 confirme d'ailleurs que le réseau social est bénéficiaire depuis 2009, contrairement à ce que prétendaient certaines Cassandres. Facebook dégage une marge nette de 27 %, similaire à celle des autres ténors du domaine (Google affiche 26 %), et possède un trésor de guerre de 3,9 milliards de dollars.
85 % du chiffre d'affaires de Facebook est généré par la publicité, le reste venant de la vente de biens virtuels. Les jeux de Zynga, dont le créateur Marc Pincus est d'ailleurs actionnaire de Facebook, représentent à eux seuls 12 % du chiffre d'affaires du réseau social. Les clics répétés et hébétés des utilisateurs valent donc près d'un demi-milliard de dollars. La part de la vente de biens virtuels augmente régulièrement dans l'activité de Facebook, qui dépendait à 98 % de la publicité en 2009.
Le chiffre d'affaires de Facebook signifie que chaque utilisateur vaut 5,02 $, soit 3,83 € ; une valorisation de 100 milliards de dollars rendrait chaque utilisateur responsable de 118 $ de la valeur de Facebook, soit 90,11 €.
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