Il est difficile de ne pas qualifier d'exceptionnels les résultats fiscaux du premier trimestre 2012 d'Apple. Son chiffre d'affaires de 46,3 milliards de dollars est un nouveau record pour la société, mais aussi un nouveau record pour la totalité de l'industrie informatique. Le bénéfice net de 13,06 milliards de dollars est quant à lui le deuxième meilleur résultat trimestriel de l'histoire, seulement dépassé par le 14,8 milliards de dollars d'Exxon à l'automne 2008.
La marge moyenne d'Apple a atteint entre septembre et décembre 2011 44,7 %, un niveau jamais atteint ces quinze dernières années (lire : Résultats Apple T1 2012 : tout ce qu'il faut savoir).
Ces chiffres sont la conséquence de l'excellente performance réalisée par l'iPhone, après un T4 2011 en (rare) repli. Apple a ainsi écoulé 37,04 millions d'iPhone, un chiffre qui devrait lui permettre d'être couronné numéro un mondial du secteur (lire : Résultats Apple T1 2012 : iPhone et iPad battent des records). Le panier moyen est remonté à 660 $ : bien que l'iPhone 3GS soit la plupart du temps gratuit avec un forfait et que l'iPhone 4 est désormais très abordable, c'est bien l'iPhone 4S qui réalise l'essentiel des ventes, notamment dans sa version 64 Go. Ce modèle, le plus cher de la gamme, est si demandé qu'il est régulièrement en rupture de stock.
L'iPhone pèse désormais 24,42 milliards de dollars, soit 52,7 % du chiffre d'affaires d'Apple. Ce chiffre est énorme et pourrait jeter le doute sur la viabilité à long terme de l'équilibre d'Apple, mais il ne faut pas oublier que ce trimestre, celui des fêtes, est toujours un peu particulier. À son sommet en 2008, l'iPod représentait lui aussi la moitié du CA d'Apple : tant que la firme de Cupertino sera capable de concurrencer elle-même ses produits phares, elle devrait conserver une santé de fer. La tendance est néanmoins clairement à l'accroissement de la part d'iOS dans les résultats d'Apple : les 62 millions d'appareils iOS vendus ces trois derniers mois représentent près de 76 % de l'activité d'Apple.
L'iPod touch, seul iPod utilisant iOS, a d'ailleurs repris du poil de la bête : alors que ses ventes baissaient régulièrement depuis neuf mois, elles ont repris à Noël. Cadeau semble-t-il très apprécié, l'iPod touch représente 62 % des ventes d'iPod, soit environ 9,5 millions d'unités.
L'iPad pèse désormais plus lourd que le Mac, 9,15 milliards de dollars contre 6,6 milliards ; il s'est vendu 15,43 millions d'iPad contre 5,198 millions de Mac. Dire que le Mac est mort — comme certains le répètent avec une lueur dans les yeux à chaque annonce de résultats, peu importe leur teneur — serait cependant bien faux : il est en croissance de 25 % sur un an dans un marché de l'ordinateur personnel bien morose… et est la plateforme de développement par défaut pour les 315 millions d'appareils iOS en circulation.
Tim Cook accorde traditionnellement une place particulière à la Chine dans ses commentaires ; il a cette fois été moins disert que d'habitude, l'iPhone 4S n'ayant pas été disponible dans le pays au premier trimestre fiscal 2012. Il a néanmoins eu l'occasion de s'exprimer au sujet d'autres marchés faisant figure de réservoirs de croissance pour Apple, comme la Russie, l'Inde ou le Brésil. La zone Asie-Pacifique représente 16,6 % de l'activité d'Apple.
Le marché américain a été particulièrement dynamique entre septembre et décembre 2011 : traditionnellement en recul face à l'international, il a rebondi à 42 % du chiffre d'affaires. Le directeur financier d'Apple, Peter Oppenheimer, a consacré une large partie de son intervention aux 361 Apple Store désormais gérés par la société. Eux qui ont vu passé 110 millions de visiteurs en trois mois (contre 76 millions au T4 2011) sont responsables de 13,2 % du chiffre d'affaires d'Apple.
Conséquence de cette internationalisation, 64 des 97,6 milliards de dollars de cash possédés par Apple sont localisés à l'étranger. La firme de Cupertino ne souhaitant pas les rapatrier pour des raisons fiscales, ils sont utilisés pour financer le déploiement des Apple Store hors des États-Unis et des acquisitions, comme récemment celle d'Anobit à Israël. Pour la première fois, les dirigeants de la société ont évoqué une utilisation plus conséquente de cette réserve, qui atteint des niveaux rarement vus.
La marge moyenne d'Apple a atteint entre septembre et décembre 2011 44,7 %, un niveau jamais atteint ces quinze dernières années (lire : Résultats Apple T1 2012 : tout ce qu'il faut savoir).
Ces chiffres sont la conséquence de l'excellente performance réalisée par l'iPhone, après un T4 2011 en (rare) repli. Apple a ainsi écoulé 37,04 millions d'iPhone, un chiffre qui devrait lui permettre d'être couronné numéro un mondial du secteur (lire : Résultats Apple T1 2012 : iPhone et iPad battent des records). Le panier moyen est remonté à 660 $ : bien que l'iPhone 3GS soit la plupart du temps gratuit avec un forfait et que l'iPhone 4 est désormais très abordable, c'est bien l'iPhone 4S qui réalise l'essentiel des ventes, notamment dans sa version 64 Go. Ce modèle, le plus cher de la gamme, est si demandé qu'il est régulièrement en rupture de stock.
L'iPhone pèse désormais 24,42 milliards de dollars, soit 52,7 % du chiffre d'affaires d'Apple. Ce chiffre est énorme et pourrait jeter le doute sur la viabilité à long terme de l'équilibre d'Apple, mais il ne faut pas oublier que ce trimestre, celui des fêtes, est toujours un peu particulier. À son sommet en 2008, l'iPod représentait lui aussi la moitié du CA d'Apple : tant que la firme de Cupertino sera capable de concurrencer elle-même ses produits phares, elle devrait conserver une santé de fer. La tendance est néanmoins clairement à l'accroissement de la part d'iOS dans les résultats d'Apple : les 62 millions d'appareils iOS vendus ces trois derniers mois représentent près de 76 % de l'activité d'Apple.
L'iPod touch, seul iPod utilisant iOS, a d'ailleurs repris du poil de la bête : alors que ses ventes baissaient régulièrement depuis neuf mois, elles ont repris à Noël. Cadeau semble-t-il très apprécié, l'iPod touch représente 62 % des ventes d'iPod, soit environ 9,5 millions d'unités.
L'iPad pèse désormais plus lourd que le Mac, 9,15 milliards de dollars contre 6,6 milliards ; il s'est vendu 15,43 millions d'iPad contre 5,198 millions de Mac. Dire que le Mac est mort — comme certains le répètent avec une lueur dans les yeux à chaque annonce de résultats, peu importe leur teneur — serait cependant bien faux : il est en croissance de 25 % sur un an dans un marché de l'ordinateur personnel bien morose… et est la plateforme de développement par défaut pour les 315 millions d'appareils iOS en circulation.
Tim Cook accorde traditionnellement une place particulière à la Chine dans ses commentaires ; il a cette fois été moins disert que d'habitude, l'iPhone 4S n'ayant pas été disponible dans le pays au premier trimestre fiscal 2012. Il a néanmoins eu l'occasion de s'exprimer au sujet d'autres marchés faisant figure de réservoirs de croissance pour Apple, comme la Russie, l'Inde ou le Brésil. La zone Asie-Pacifique représente 16,6 % de l'activité d'Apple.
Le marché américain a été particulièrement dynamique entre septembre et décembre 2011 : traditionnellement en recul face à l'international, il a rebondi à 42 % du chiffre d'affaires. Le directeur financier d'Apple, Peter Oppenheimer, a consacré une large partie de son intervention aux 361 Apple Store désormais gérés par la société. Eux qui ont vu passé 110 millions de visiteurs en trois mois (contre 76 millions au T4 2011) sont responsables de 13,2 % du chiffre d'affaires d'Apple.
Conséquence de cette internationalisation, 64 des 97,6 milliards de dollars de cash possédés par Apple sont localisés à l'étranger. La firme de Cupertino ne souhaitant pas les rapatrier pour des raisons fiscales, ils sont utilisés pour financer le déploiement des Apple Store hors des États-Unis et des acquisitions, comme récemment celle d'Anobit à Israël. Pour la première fois, les dirigeants de la société ont évoqué une utilisation plus conséquente de cette réserve, qui atteint des niveaux rarement vus.