
Capture One Pro 6 inaugure, à la suite de Lightroom et Aperture, des fonctions d'ajustement local non destructifs sur des zones de l'image (ci-dessous), une conversion en noir et blanc plus pointue, la correction des effets de trapèze dans les clichés (par exemple avec les bâtiments) et des fonctions d'impression plus simples d'emploi et produisant de meilleurs résultats.
À côté de la Pro il y a la version plus basique et rebaptisée Capture One Express. Ses nouveautés comprennent un support renforcé des métadonnées avec notamment la synchronisation XMP, le chargement automatique et un lien GPS vers Google Maps ; un outil loupe (ci-dessous) ; l'importation et la manipulation des vidéos ; des fonctions de tris et d'organisation des images, etc.
Les deux logiciels Pro et Expresse profitent de la compatibilité 64 bits et de l'accélération matérielle OpenCL lors de l'application de certains réglages pour en voir immédiatement le résultat et de façon fluide, même avec des images assez lourdes.
L'utilisation ou non d'OpenCL se définit dans les préférences, avec deux choix donnés à l'utilisateur : automatique ou jamais. Cette fiche technique décrit les configurations supportées, un lot de Mac Pro et de MacBook Pro.
L'éditeur promet une application gratuite pour iPad et iPhone. Baptisée Capture Pilot elle permettra de visualiser, via une liaison sans fil avec un appareil équipé pareillement ou depuis un Mac, ses photographies lors de leur prise de vue. Une solution plus maniable qu'un portable ou que l'écran d'un Mac Pro installé à proximité de l'appareil photo… Capture Pilot ne fonctionnera qu'avec Capture Pro 6.
Capture One Pro est vendu 300 € et la version Express 99 € (comparaison des fonctions). Les mises à jour sont facturées à partir de 49 €. Il faudra un Mac Intel, Leopard minimum et 2 Go de RAM.