La disparition de Jerome York, et sa place laissée vacante au conseil d'administration d'Apple, relance les questions autour de la composition de celui-ci et de sa toute relative indépendance vis-à-vis de Steve Jobs.
Un article du Wall Street Journal souligne que le conseil d'Apple est l'un des plus restreints parmi les 500 plus grandes entreprises américaines. Ils ne sont maintenant plus que six, Steve Jobs inclus. A titre de comparaison, ils sont huit chez Microsoft, neuf chez Google et pas moins de onze chez Dell, Intel ou encore HP.
Jerome York, qui fut appelé par Jobs au moment de son retour chez Apple, fut une voix critique lorsque furent révélés les problèmes de santé du PDG. Il est rappelé qu'il avait expliqué, lors d'une interview, avoir envisagé de démissionner du conseil au vu de la manière dont Steve Jobs avait communiqué autour de sa maladie en 2009, et sur le degré de gravité de celle-ci. À son goût le patron d'Apple aurait dû rendre les choses publiques trois semaines en amont de l'annonce surprise de son absence à la Macworld Expo le 5 janvier 2009.
Ayant été "dégoûté" par ce qu'il estimait être une dissimulation, il ne serait resté que pour éviter que son départ, et ses motivations, ne provoque un tumulte "Franchement, j'aurai aimé démissionner à ce moment-là"a-t-il révélé plus tard.
Jerome "Jerry" York dirigeait le comité d'audit du conseil d'administration. Composée de trois membres de ce même conseil - Bill Campbell (ancien patron d'Intuit et l'un des mentors de Steve Jobs) et Arthur Levinson (patron de Genentch ; biotechnologies) - cette structure veille par exemple à l'exactitude des documents financiers transmis aux actionnaires ou à l'évaluation des risques présentés par la direction. York est présenté comme quelqu'un qui était sérieux sur les questions supervisées par le comité mais qui en marge de cela ne donnait que très peu son avis sur les sujets abordés pendant les réunions du conseil.
Aucun des autres membres de ce conseil d'administration ne paraît avoir les qualifications requises pour succéder à York ajoute le quotidien. D'où la curiosité autour du profil de celui ou celle qui pourrait être invité(e) à rejoindre cette équipe. D'aucuns souhaitent un individu dont la stature permettrait de rééquilibrer le conseil vers une position plus indépendante vis-à-vis de Steve Jobs, plus à même aussi de défendre les intérêts des actionnaires. Même si ces derniers - à part l'absence de versement de tout dividende depuis 1995 - n'ont pas été spécialement malmenés depuis le retour de Jobs… De même, le remplaçant de York devra être prêt à rendre son tablier si certaines choses n'étaient pas faites correctement.
Il apparaît toutefois qu'un repositionnement du conseil sur une orbite plus éloignée de Steve Jobs est une tâche ardue. Les membres actuels ayant pour la plupart été choisis par lui. Millard Drexler (patron de J.Crew et ancien PDG de Gap) est décrit comme un admirateur de Jobs, Al Gore n'a qu'une faible expérience en gérance d'entreprise, Arthur Levinson était déjà, avant son arrivée en 2000, un fan des produits Apple tandis qu'Andrea Jung, la dernière promue en 2008, assurerait le strict minimum, parlant et agissant peu, partagée qu'elle est entre son poste de PDG d'Avon et sa présence à d'autres conseils.
À ce jour, Apple n'a pas entrepris de démarches pour trouver un remplaçant à Jerry York. Mais il semble qu'elle ait pour coutume de chercher par elle-même la bonne personne plutôt que d'en passer par les voies plus classiques des firmes de recrutement.
Un article du Wall Street Journal souligne que le conseil d'Apple est l'un des plus restreints parmi les 500 plus grandes entreprises américaines. Ils ne sont maintenant plus que six, Steve Jobs inclus. A titre de comparaison, ils sont huit chez Microsoft, neuf chez Google et pas moins de onze chez Dell, Intel ou encore HP.
Jerome York, qui fut appelé par Jobs au moment de son retour chez Apple, fut une voix critique lorsque furent révélés les problèmes de santé du PDG. Il est rappelé qu'il avait expliqué, lors d'une interview, avoir envisagé de démissionner du conseil au vu de la manière dont Steve Jobs avait communiqué autour de sa maladie en 2009, et sur le degré de gravité de celle-ci. À son goût le patron d'Apple aurait dû rendre les choses publiques trois semaines en amont de l'annonce surprise de son absence à la Macworld Expo le 5 janvier 2009.
Ayant été "dégoûté" par ce qu'il estimait être une dissimulation, il ne serait resté que pour éviter que son départ, et ses motivations, ne provoque un tumulte "Franchement, j'aurai aimé démissionner à ce moment-là"a-t-il révélé plus tard.
Jerome "Jerry" York dirigeait le comité d'audit du conseil d'administration. Composée de trois membres de ce même conseil - Bill Campbell (ancien patron d'Intuit et l'un des mentors de Steve Jobs) et Arthur Levinson (patron de Genentch ; biotechnologies) - cette structure veille par exemple à l'exactitude des documents financiers transmis aux actionnaires ou à l'évaluation des risques présentés par la direction. York est présenté comme quelqu'un qui était sérieux sur les questions supervisées par le comité mais qui en marge de cela ne donnait que très peu son avis sur les sujets abordés pendant les réunions du conseil.
Aucun des autres membres de ce conseil d'administration ne paraît avoir les qualifications requises pour succéder à York ajoute le quotidien. D'où la curiosité autour du profil de celui ou celle qui pourrait être invité(e) à rejoindre cette équipe. D'aucuns souhaitent un individu dont la stature permettrait de rééquilibrer le conseil vers une position plus indépendante vis-à-vis de Steve Jobs, plus à même aussi de défendre les intérêts des actionnaires. Même si ces derniers - à part l'absence de versement de tout dividende depuis 1995 - n'ont pas été spécialement malmenés depuis le retour de Jobs… De même, le remplaçant de York devra être prêt à rendre son tablier si certaines choses n'étaient pas faites correctement.
Il apparaît toutefois qu'un repositionnement du conseil sur une orbite plus éloignée de Steve Jobs est une tâche ardue. Les membres actuels ayant pour la plupart été choisis par lui. Millard Drexler (patron de J.Crew et ancien PDG de Gap) est décrit comme un admirateur de Jobs, Al Gore n'a qu'une faible expérience en gérance d'entreprise, Arthur Levinson était déjà, avant son arrivée en 2000, un fan des produits Apple tandis qu'Andrea Jung, la dernière promue en 2008, assurerait le strict minimum, parlant et agissant peu, partagée qu'elle est entre son poste de PDG d'Avon et sa présence à d'autres conseils.
À ce jour, Apple n'a pas entrepris de démarches pour trouver un remplaçant à Jerry York. Mais il semble qu'elle ait pour coutume de chercher par elle-même la bonne personne plutôt que d'en passer par les voies plus classiques des firmes de recrutement.
