Depuis une bonne dizaine d'années maintenant, le stockage des Mac repose uniquement sur de la mémoire flash, mais Apple en utilise depuis bien plus longtemps. La société est partie de composants relativement classiques à ses débuts pour arriver en 2024 sur quelque chose de totalement propriétaire. Dans la première partie de notre analyse, nous allons nous pencher sur le passé, quand Apple restait sur de la mémoire flash standard.
Mais c'est quoi de la mémoire flash ?
Avant de parler de l'usage de la mémoire flash par Apple, il faut expliquer rapidement de quoi il s'agit. La mémoire flash NAND (usuellement nommée flash, la variante NAND étant la plus courante) est un type de mémoire non volatile employée pour le stockage, ce qui implique que les données enregistrées ne disparaissent pas quand la puce n'est plus alimentée. Cela semble évident en 2024, mais ça ne l'était pas dans les années 1980 : les mémoires électroniques, comme la RAM, nécessitent une source d'énergie en continu, contrairement aux disques durs et aux disquettes. La mémoire flash est composée de transistors qui forment des cellules, et chacune d'entre elles contient un ou plusieurs bits, en fonction de la technologie. Au fil du temps, le nombre de bits a explosé et le nombre de transistors aussi, comme dans les processeurs.
La mémoire flash a d'abord été employée dans le monde industriel puis pour des usages qui ne nécessitaient pas une grande capacité de stockage, comme les appareils photo numériques ou les premiers lecteurs MP3. Mais au fil du temps, avec l'augmentation de la capacité, elle est devenue viable pour se substituer à un disque dur (HDD) et Apple l'a compris dès 2008. Depuis, la mémoire flash a totalement remplacé le stockage magnétique dans le grand public, à l'exception du domaine des NAS et des centres de données, où la grande capacité de stockage des HDD reste un atout important.