Drôles de gadgets #7 : une cheminée pour Macintosh
Pas cher, efficace, malin, durable, écologique… Rarement un accessoire informatique aura autant mérité ces qualificatifs. Un bilan carbone proche de zéro, une réparabilité indiscutable, pas le moindre soupçon d'obsolescence programmée… mais un design à faire une syncope. Que voulez-vous, on n'a rien sans rien !
Cet accessoire, c'est le MacChimney, littéralement « la cheminée pour Mac », commercialisé de 1987 à 1989 par Silicon Comforts, une entreprise basée à Berkeley. L'entreprise n'y allait pas avec le dos de la cuillère pour vendre son bidule en carton, facturé 17,95 $, « un remarquable nouveau système de refroidissement sans pièces en mouvement ».

Car les premiers Mac proposés par Apple, comme les modèles 128K, 512K ou Plus, étaient dépourvus de ventilateur interne, comptant uniquement sur leur convection naturelle pour chasser l'air chaud par en haut, comme nous le rappelions à l'occasion de la sortie du dernier MacBook Air M1. Résultat : ces machines pouvaient surchauffer, entraînant parfois un vieillissement précoce de certains composants électroniques.
🤪🧐😳🤔😮
Au fur et à mesure de la lecture je me disais « non mais c’est pas vrai, c’est un fake, ils ont osé mais ça se voit, là ».
Et puis non...
Quelle pépite ! 👏
Mon dieu que c'est moche !
Mais heureusement pas cher 😎
Efficacité +60% par rapport ventilateur à +3000% 😉
Belle idée cette plongée vers le passé recent qui osait des trucs fous
@dorninem
Pas chère 😓 plus de 17 $ pour un bout de carton. A l’époque c’était énorme. C’est comme si on vendait ça 170 € aujourd’hui.
https://media0.giphy.com/media/BHsftzzCmi6n6/giphy.gif?cid=4d1e4f29b1328...
💭(... c’est... de pire en pire...🤦🏽♂️)
Il y a un côté Pif Gadget…
@Derw
Tout à fait exact !
Une idée qui a du faire un carton
J’adore cette série d’articles, merci.
Tout ça parce que Jobs ne voulait pas de ventilo sur son Mac :)
Drôle d’outil :)
Ceci dit ... Écrivaine ça me vriller. Je crois pas que ça sot reconnu comme terme 🧐
@saoullabit
Ça se dit pas mal au Canada, il parait. C’est vrai qu’actuellement, on ne sait jamais quel mot choisir. Celui-là pique un peu les yeux, mais il est dans le dictionnaire. Et puis « écrivain américaine » ca faisait bizarre...
Et encore, je n’ai pas eu à féminiser « auteur »... Auteure, autrice, auteuse ?
@j-b.leheup
Je savais pas qu’au Canada ça se disait. L’académie française avait rejeté la féminisation. Mais au Canada tu as raison de t’en foutre :-)
(C’est pas de l’ironie, au cas où)
@saoullabit
Je ne suis même pas au Canada, mais depuis qu’ils ont inventé courriel, pourriel et clavardage, je pense qu’ils sont plus malins que de notre côté de l’Atlantique...
@j-b.leheup
J'utilise autrice. L'académie n'a aucune espèce d'autorité, c'est l'usage qui décide et donc les gens. Et je dois dire que je suis bien content que les gens de mon pays aient choisi d'emprunter cette voie. Le français n'est pas une langue morte et les femmes ont droit à cette reconnaissance. Et que ceux à qui ça pique les yeux ou les oreilles se les grattent. Amicalement. 🤓
@saoullabit
Il y a une longue discussion de la question sur Wikipedia (voir « Féminisation des mots « écrivain » et « auteur » dans l’article « Femmes de lettres »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Femme_de_lettres?wprov=sfti1
Extrait :
Depuis le xxe siècle, l'usage semble osciller entre « femme de lettres », « écrivain », « écrivaine », « auteur », « auteure » et « autrice ». En France, « écrivaine » est la forme retenue par l'Institut national de la langue française en 1999[8]. Le Petit Larousse le mentionne dans son édition de 2009[9], et l'inclut sur son site en ligne[10]. L'Académie française, en 2002, considère qu'il s'agit d'un néologisme et lui préfère le terme « écrivain » : « On se gardera de même d’user de néologismes comme agente, cheffe, maîtresse de conférences, écrivaine, autrice… L’oreille autant que l’intelligence grammaticale devraient prévenir contre de telles aberrations lexicales »[11], position qu'elle modifie nettement dans son rapport de février 2019 sur la féminisation des noms de métiers[12], en validant également « autrice », qui « a la préférence de l'université » d'après l'académicienne Dominique Bona[13]. Le CNRTL ne reconnaît au xxe siècle que le terme « écrivain » et remarque qu'en règle générale il n'y a pas de féminin grammatical à « écrivain », citant la femme de lettres Colette : « D'elle, de moi, qui donc est le meilleur écrivain ? »[14],[15]. Le Littré, paru en 1863, n'a pas d'entrée pour le terme « écrivaine » ; il ajoute après un long développement consacré au mot « écrivain » (« Homme qui compose des livres ») qu'« il se dit aussi des femmes »[16].
@hdam1959
Plein de divergences... soit. Je croyais le mot épicène tel: chef, ministre, docteur... bref j’étais à côté de la plaque, ma préférence à moi va à écrivain (J. Clerc dans le texte ;-) )
Y aurait-il un spécialiste de mécanique des fluides pour confirmer le gain de performance ? À mon humble avis, l'air est accéléré à la sortie du cône par l'effet Venturi, mais est-il accéléré en entrée dans l'ordinateur ?