Si vous étiez déjà un utilisateur de Macintosh au début des années 2000, il y a des chances que vous ayez connu cette époque où Apple mettait du métal brossé partout dans ses interfaces. Une habitude qui lui est passée avec le temps — fort heureusement. Ces interfaces métalliques, apparues alors que Mac OS 8 offrait encore son interface Platinum, ont survécu au passage à Mac OS X et même largement colonisé son interface Aqua.
Le terrain avait été préparé dès avril 1999 par Final Cut Pro. Un ovni dans le ciel plutôt sage d'Apple à l'époque : c'est avec circonspection que le monde accueille ce nouveau venu qui espère marcher sur les plates-bandes d'Adobe et Avid.
C'est la première fois que le généraliste Apple se lance sur un marché professionnel de niche, puisque le grand public n'a pas encore goûté aux joies de la vidéo numérique. C'est aussi la première fois qu'Apple s'autorise à s'éloigner des canons de son interface, respectés depuis la sortie du Macintosh quinze ans plus tôt. Les premières touches de métal brossé apparaissent, le gris sombre devient omniprésent et les boutons prennent du volume.
En octobre 1999, Final Cut Pro est rejoint par iMovie, premier du nom, fourni avec les iMacs DV sous Mac OS 8.6. Pour le coup, le métal …