Pour les 40 ans du Mac, Apple veut (r)assurer qu’il ne sera pas remplacé par le Vision Pro

Anthony Nelzin-Santos |

Alors qu’elle avait fêté le trentième anniversaire du Macintosh en grande pompe, Apple semble trop occupée par la promotion du casque Vision Pro pour marquer le quarantième. Qu’à cela ne tienne, une poignée de lieutenants de Tim Cook est chargée d’assurer le service minimum dans la revue américaine Wired et le magazine japonais Pen. « L’expérience du Mac est déjà sur le Vision Pro », dit Alan Dye, le vice-président d’Apple responsable de la conception des interfaces, mais « tous les salariés d’Apple aiment énormément le Mac » assure John Ternus, sa contrepartie en charge de l’ingénierie matérielle.

Image Alexander Shatov (Unsplash).

Une tension qui en dit long : Apple ne peut pas renier le Mac, mais veut ancrer l’informatique personnelle dans l’espace avec le casque Vision Pro, censé ouvrir une nouvelle ère. « Il est difficile d’imaginer une Apple sans Mac », dit Greg Joswiak, vice-président responsable du marketing mondial, « nous avons le Mac dans le sang, c’est un produit qui nous définit. » Steve Jobs disait la même chose de l’iPod, et l’on sait comment cela s’est terminé.

« Le Mac a été capable d’absorber et d’intégrer les innovations de l’industrie », ajoute Craig Federighi, le vice-président en charge de l’ingénierie logicielle, « le Mac a exploité le potentiel de chaque grande vague technologique, de l’informatique graphique à l’internet en passant par la création d’outils pour le mobile, pour en faire des outils créatifs intuitifs pour le reste d’entre nous. Avec des vagues aussi disruptives que l’informatique spatiale et l’IA, le Mac se renouvèlera encore et encore. »

« Le Mac du futur pourrait-il avoir une apparence complètement différente ? », demande le journaliste Steven Levy, qui avait été mis dans le secret de la confidence par Steve Jobs lui-même quelques semaines avant la fameuse présentation du 24 janvier 1984. « Une révolution peut toujours se produire », répond Molly Anderson, qui dirige le studio de design avec Ben Shaffer et Richard Howarth, mais « lorsque nous lançons un nouveau projet, nous ne partons pas des contraintes posées par la popularité de nos produits existants. Nous essayons toujours de concevoir le meilleur outil pour une tâche donnée. »

« Le chemin de l’enfer technologique est pavé de gens qui font des choses parce qu’ils le peuvent et non parce qu’ils le doivent », conclut Joswiak. Reste que le Mac semble à un tournant, aucun appareil n’ayant jamais autant mordu sur ses platebandes que le casque Vision Pro. « Il apporte l’expérience du Mac dans votre espace », opine Dye, « avec la liberté de placer vos fenêtres où vous le souhaitez. » Le futur se situe peut-être quelque part entre ces deux produits : le casque est présenté comme une extension du Mac, mais il ne fait aucun doute qu’il prendra son indépendance pour former un « écran infini ».

La métaphore du bureau prendra alors tout son sens, parce qu’elle s’incarnera… sur votre bureau. Ce qui ne veut pas dire que le Mac disparaitra : « de nombreuses personnes possèdent plusieurs appareils Apple », se réjouit Tom Boger, vice-président responsable de la promotion du Mac, « elles ne font pas la distinction entre le travail sur l’iPhone, le travail sur l’iPad et le travail sur le Mac. » La clé, cela ravira Tim Cook qui n’aime rien plus que les services assurant un revenu récurrent, est dans le nuage :

Nous faisons coopérer harmonieusement les appareils avec iCloud. Lorsque je rentre après avoir travaillé sur mon iPhone, je suis trop fatigué pour m’installer à mon bureau et travailler sur le grand écran de mon Mac, mais je peux me détendre sur mon canapé avec mon iPad, aller et venir librement d’un appareil à l’autre.

Le casque Vision Pro n’offrira qu’une façon supplémentaire d’accéder aux mêmes données, avec bien sûr ses capacités exclusives, mais aussi ses faiblesses spécifiques. « Quoi qu’il en soit, depuis le premier Mac annoncé il y a quarante ans jusqu’au dernier modèle que nous proposons aujourd’hui, le Mac est un ordinateur qui continue d’être aimé par les gens », conclut Boger. « Ce point n’a pas changé. »

avatar cedo | 

Pour l’instant 😉

avatar koko256 | 

Le Mac est un système qui était ouvert, bascule vers entre-ouvert depuis le M1. Le Visio Pro est un système fermé. À voir si le futur du Mac est un système fermé.

avatar fte | 

@koko256

C’est sans doute ce que Apple voudrait.

Heureusement il y a les législateurs qui ouvrent ce qui a été fermé et qui empêcheront de fermer ce qui est encore entreouvert.

avatar R-APPLE-R | 

@fte

C’est un film X ce que vous décrivez ? 😂😈

avatar occam | 

@koko256

> “Le Mac est un système qui était ouvert”

Le Mac est un sytème qui eut été ouvert.
Mais ça n’est plus.

Il serait plus exact de dire que le Mac, à ses débuts, eut à pâtir de la tension entre les instincts de verrouillage coutumiers de Steve Jobs, malgré l’expérience Lisa, et ceux de son équipe — plus tous ceux de l’extérieur — qui percevaient le potentiel, mais à condition d’ouvrir la plateforme suffisamment pour permettre son évolution. On oublie que la mise à l’écart de Jobs fut vécue comme une libération par nombre d’adeptes et sympathisants du Mac.
L’histoire se répéta après le retour de Jobs, alors que tout le monde pouvait croire qu’il avait appris sa grande leçon : le canon par mouvement rétrograde qui va de ce qui était la plateforme la plus ouverte du monde — les Mac Intel OS X — au clos muré que nous connaissons aujourd’hui.

avatar fmuser | 

Le mac n'a jamais été "ouvert".

Avec les M1, on est juste revenu à l'époque pré-intel, celle du power pc, mais avec toutes les aberrations que l'on subit depuis l'ère de Tim Cook, qui a réussi rendre Apple aussi détestable que Microsoft.

avatar koko256 | 

@fmuser @occam

Plus humblement, sans parler de l'ouverture du système d'exploitation, je voulais dire qu'au moins on peut faire tourner les programmes que l'on veut sur MacOS voire installer un autre système sur un Mac (c'était possible sur les Mac Gx au moins).

avatar killabling | 

👀

avatar occam | 

Domage. Il serait grand temps de passer au next great thing. La vache à lait Mac est traite pour de bon.

(Pour les rares lecteurs de MacG ne repérant pas la référence : « If I were running Apple, I would milk the Macintosh for all it’s worth — and get busy on the next great thing. »——Steve Jobs)

avatar Dr. Kifelkloun | 

Bin non, puisqu'il a déjà été remplacé par le iPad 🤣

avatar fmuser | 

Clairement pas, Apple bride le mac, l'iphone et l'ipad pour que l'on soit poussé à acheter les trois appareils.

avatar pocketalex | 

"Clairement pas, Apple bride le mac, l'iphone et l'ipad pour que l'on soit poussé à acheter les trois appareils."

Je doute qu'il y ait débat entre le Mac et l'iPhone. Tu pourras ouvrir l'iPhone comme tu veux, il ne sera jamais un remplaçant du Mac. Par ailleurs, l'iPhone couvre aujourd'hui tellement d'usages, même familiaux (la majorité de l'administratif que l'on faisait auparavant avec un Mac se fait aujourd'hui via du mail, des apps) que pour pas mal de monde l'ordinateur familial est devenu totalement inutile. L'iPhone, pour beaucoup, remplace déja le Mac

Professionnellement c'est une tout autre histoire, bien sur. On en revient à mon propos de deux machines totalement différentes en tout, en puissance et en possibilité, en taille, en usages.

Reste l'iPad qui, pour moi, est un entre deux bizarre mais utile, outil de consultation par excellence mais il ne va pas plus loin, et si il est capable maintenant d'un peu de productivité, la limite où un ordinateur devient infiniment plus efficace est très rapidement atteinte.
En tout cas chez moi on a un iPad, et il est utilisé tous les jours par tout le monde. Partant de là, on ne peut pas le qualifier de produit inutile, ou de doublon, car on a aussi des Mac (Mon MBP pour taffer, le MBA de ma femme) et ces appareils ne remplacent aucunement l'iPad.

Bref l'idée du "complot" j'y crois moyen. Je pense plutôt qu'Apple cherche à offrir la meilleure expérience pour chaque appareil, et commencer à faire avec l'un ce que fait l'autre est bien souvent synonyme de déception, même si on rêve tous de l'appareil ultime qui fait tout. Ce sera peut-être le Vision Pro qui sait ? ou plutot ses successeurs

avatar pat3 | 

@pocketalex

"Reste l'iPad qui, pour moi, est un entre deux bizarre mais utile, outil de consultation par excellence mais il ne va pas plus loin, et si il est capable maintenant d'un peu de productivité, la limite où un ordinateur devient infiniment plus efficace est très rapidement atteinte."

Si produire égale écrire et dessiner, lire et annoter, voire photographier, filmer et monter en mobilité, l’iPad peut remplacer voire supplanter le Mac. Si produire égale calculer et coder, y a pas photo (justement pas 🥴), le Mac est infiniment supérieur à l’iPad.

C’est et ça restera une question d’usage.

avatar pocketalex | 

Comme tout appareil "nouveau" : l'iPhone, l'iPad, des usages sont simplifiés, ou meilleurs, qu'avec un "ordinateur", du coup quelque part, ces appareils remplacent l'ordinateur

Il en sera de même pour le Vision Pro et les futurs appareils permettant "l'informatique spatiale", mais quoi qu'il en soit, aucun appareil jusqu'ici n'est aussi capable qu'un ordinateur, ce dernier étant vraiment LA machine à tout faire par excellence, il n'est pas près d'être remplacé

Mais il le sera un jour. Ou du moins il aura une autre forme. Quand l'IA sera tellement évoluée qu'elle sera capable de répondre à toutes les demandes possibles et imaginables, nous n'auront plus besoin d'un moniteur + un boitier avec une carte-mère et des composants, et un clavier + souris ou trackpad pour les interactions.
On pourra parler avec la machine, et lui demander les tâche à accomplir (pilotage par la voix, ou autre système plus discret si besoin), et les voir s'accomplir sous nos yeux (ça peut être à travers des lunettes AR, un masque AR/VR, ou un écran plus classique comme on les connait déja : de 7 à 40 pouces).
Bon je pars dans mes délires là, et en même temps on en est tellement proche de tout ça.

avatar fte | 

@pocketalex

"Bon je pars dans mes délires là, et en même temps on en est tellement proche de tout ça."

Ces délires sont je pense extrêmement importants. Je pense que tout le monde devrait se laisser aller à ces délires, et se poser la question : comment utiliser ces outils pour progresser ? Comment inclure la production de ces outils dans un grand œuvre ? Et comment éviter que la production de ces outils devienne le grand œuvre ? Parce que si tel devait être le cas, l’outil nous aura remplacé…

Et tu as raison. Certaines personnes sont tellement proches de ça, d’autres moins proches… mieux ne vaut pas être dans un groupe "très très proche".

avatar pocketalex | 

"si tel devait être le cas, l’outil nous aura remplacé…"

C'est une des options possible dans les scénarios du futur... Pas forcément à la Terminator. Juste que pour le moment, nous sommes dominants car nous sommes l'espèce la plus intelligente. Qu'en sera t'il quand l'être humain le plus intelligent sera un singe à coté d'IA 100x supérieures ? La question se pose.

avatar louisb | 

« Le casque Vision Pro n’offrira qu’une façon supplémentaire d’accéder aux mêmes données » pour seulement 3500$ et des yeux éclatés !! 😭

avatar MarcMame | 

« « elles ne font pas la distinction entre le travail sur l’iPhone, le travail sur l’iPad et le travail sur le Mac. » »
———
Bien sûr que si !

avatar CtrlMaster | 

Ils ne réussiront pas de sitôt à me convaincre d'adopter le casque. Peut-être dans 20 à 30 ans, lorsque les batteries seront éternelles, que le poids sera inférieur à celui de mes lunettes, et que la compatibilité avec les applications que je désire utiliser sera totale.

Si je ne peux pas jouer aux Sims 1 sur l'Apple Vision Pro, ils peuvent faire une croix dessus !

Plus sérieusement, en termes de santé publique le port de ce type de casque est désastreux.

avatar melen | 

@CtrlMaster
"Plus sérieusement, en termes de santé publique le port de ce type de casque est désastreux."

À cause du poids (cervicale) ou des yeux ? Je ne m'étais pas intéressé à cet aspect suite à la présentation du casque.

avatar melaure | 

Quand même dommage qu'ils ne soient pas capable de faire quelques pages spéciales et de jolis clips comme pour les 30 ans !!!

avatar vicrom | 

Je suis depuis ma jeunesse un enthousiaste de la marque.
Petit, vers 1982, j’ai découvert l’Apple II (et le zx81 et l’atari 800 quelle belle bête ). J’ai eu en 1985 à 13 ans un Apple II c, si si, rappelez vous, il y avait une promo à 9990 francs avec le moniteur :-) Déjà à l’époque j’adorais leur design et celui de leur carton. Les deux steve étaient mes héros et quand woz a eu son accident d’avion cela m’a fait quelquechose. Nos héros étaient aussi avec les copains Johny disquette et Aldo reset. Alors on passait des après midi à computer la d à Monaco a copier des jeux sur un bel Apple IIe en mettant notre nom sur les jeux avec locksmith ou fbi…Pourquoi je développe ? Et bien l’Apple II était l’architecture ouverte par excellence avec ses slots. Et quand je prenais mes cours de français le mari de la prof arrivait (il était aussi prof) et après avoir rentré les notes de ses élèves sur un Apple II e dans une base qu’il avait créé en basic il jouait à des jeux… bref je kiffais.
Garder une nostalgie de l’enfance n’est pas toujours idéal mais cette période de l’informatique était révolutionnaire.
Aujourd hui, je suis complètement d’accord avec l’analogie sur les G3… je ne vais pas disserter sur ce que Apple est devenu.
Autant j’ai était super content de dépenser un max en 2006 pour un iMac 24( bis, quelle belle bête !) autant aujourd’hui je ne me retrouve pas dans leur nouvelle architecture processeur… et à quel prix en plus!
J’ai voulu remplacer mon MacBook Pro 15 2015 par un MacBook Air m1 il y a en an. Et bien j’ai décidé de le revendre pour reprendre un compatible Mac osx 86…
Un beau mbp 15 de la génération juste avant.
Et pour finir donc, j’adhère complètement au commmentaire qui indique que la période x86 est la plus ouverte.
J’adorais basculer sur Windows même pas en rebootant mais juste avec parallels.
Parceque je suis pas un pro et que par ailleurs j’ai une tour Windows (qui va bien …);-)

avatar fredsoo | 

Il a été remplacé depuis longtemps par l’iPhone .

avatar dscreve | 

Tant qu’il faudra un Mac pour produire tout le contenu pour les autres terminaux Apple, macOS n’a aucune chance de disparaître…ironie de l’histoire : pour produire les premiers logiciels sur Mac, il fallait un Lisa…

avatar occam | 

@dscreve

> "pour produire les premiers logiciels sur Mac, il fallait un Lisa…"

L’argument n’est pas pertinent.
Les « terminaux » Apple sont en fait des machines extrêmement puissantes, qui seraient tout à fait aptes à faire tout ce qu’on fait sur Mac, si Apple ne bridait pas artificiellement leurs OS et les outils de production compatibles.

Quant à l’analogie avec Mac et Lisa, il suffit de se demander sur quelle architecture fut conçu l’OS de Lisa pour se rendre compte que ce simile est aussi fallacieux que le paradoxe de la précédence de l’œuf sur la poule ou vice-versa.

Au cas où vous ignoreriez les détails de cette histoire décisive : https://macgui.com/news/article.php?t=518
Chapitre « Lisa Monitor Development Environment »
Et arrêtez-vous un bon moment sur le détail du développement en UCSD-Pascal. C’est une clé.

avatar olgluk | 

Pas inquiet. On a actuellement y une gamme certes fermée - mais le Mac a globalement toujours été plus fermé qu’un pc - mais qui reste puissante, stable, avec un OS efficace. La révolution Apple silicon m’a rassuré plus qu’autre chose et si la période Intel a été heureuse par moments l’ADN d’Apple a toujours été de maîtriser toujours plus le matériel et logiciel. L’Apple silicon est cet aboutissement.

L’Apple vision pour moi n’est pas la mort du Mac mais peut être des écrans du Mac. Nuance. Je ne pleurerai pas sur la disparition du périphérique.

avatar yod75 | 

Article et réactions passionnants.
Hier apparaissait une sortie de consensus (bien hâtif) sur l'échec annoncé du Vision Pro. Aujourd'hui, les équipes du Mac ont peur de disparaitre à cause du Vision Pro : moralité : chez Apple on y croit au casque.
Je les comprends : au delà du masque, le Vision Pro est d'abord une Ihm novatrice (même si le concept n'est pas nouveau).

avatar marc_os | 

> Apple veut (r)assurer qu’ il ne sera pas remplacé

"Apple" c'est un nom masculin ?

> par le Vision Pro

Ce qui veut dire que "Apple" peut être remplacé per un objet.
Donc cela veut dire aussi qu'Apple est un objet. 😎
Mais pas un objet quelconque, un objet qui a une volonté, un objet qui veut nous rassurer !
Un objet conscient ?
Un humanoïde (objet conscient) ?
Alors oui, pourquoi pas au masculin vu notre monde...
🤪

avatar occam | 

@marc_os

> « "Apple" c'est un nom masculin ? »

Question intéressante.
Elle renvoie à celle du genre par défaut des catégories de noms communs dans les langues germaniques occidentales et scandinaves.
En anglo-saxon et anglais ancien, « æppel » était un nom du genre grammatical masculin. C’est toujours le cas en néerlandais, « de appel », en allemand, « der Apfel », « de Appel » en plattdeutsch, falien, et autres langues et dialectes dérivés du bas-allemand.
Dans les langues scandinaves modrnes se manifeste une « dérive du genre grammatical en direction du neutre » : « ett äpple, et æble, et eple » comportent l’article neutre « et / ett ».
En anglais moderne, si l’article unique ne permet plus de déceler le genre grammatical, il existe toujours le genre sémantique implicite. Ainsi,un navire ou un pays seront toujours féminins, désignés par le pronom « she ». « Apple » est communément perçu comme neutre, comme dans les langues scandinaves : « it ».
Cela paraît correspondre à un usage commun venu du fonds linguistique indo-européen. Le latin a conservé cette distinction : malum, la pomme, est de genre neutre, alors que malus, le pommier, est de genre grammatical féminin, malgré une désinence masculine en -us. Plus généralement, les arbres, les cours d’eau, les noms d’île ou de localité se terminant en -us sont de genre grammatical féminin, alors que leur morphologie est masculine.

avatar pocketalex | 

> Apple veut (r)assurer qu’ il ne sera pas remplacé

= Apple veut (r)assurer que le Mac ne sera pas remplacé

Ici le "il" est pour le Mac, pas pour Apple

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