Apple Silicon : « les Mac resteront les Mac que vous connaissez et que vous aimez »

Anthony Nelzin-Santos |
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Pour la premiĂšre fois de l’histoire de l’informatique personnelle, une entreprise maitrise entiĂšrement la conception de ses ordinateurs, du systĂšme d’exploitation aux processeurs1. Cette entreprise, vous l’aurez compris, c’est Apple. ÉchaudĂ©e par la stagnation des processeurs PowerPC puis Intel, encouragĂ©e par le succĂšs des processeurs de l’iPhone, Apple intĂšgrera ses propres puces aux futurs Mac.

Un Mac dotĂ© d’un processeur Apple exĂ©cute un systĂšme GNU/Linux dans une machine virtuelle. Image Apple.

Le Mac devient un iPhone comme un autre

La grande entreprise de refondation de macOS parvient Ă  sa conclusion logique : aprĂšs avoir revu toutes les couches intermĂ©diaires, Apple ravale la façade avec macOS Big Sur, et reprend les fondations avec une nouvelle microarchitecture. Depuis hier, les architectures x86 et ARMv8-A sont traitĂ©es sur un pied d’égalitĂ©. Apple devrait prĂ©senter de nouvelles machines dotĂ©es d’un processeur Intel cette annĂ©e, et prendre en charge les machines existantes pendant quelques annĂ©es.

Mais in fine, tous les Mac embarqueront du « silicium Apple ». Apple utilisera le mĂȘme matĂ©riel de la plus petite montre Ă  la plus grande station de travail, mais en proposera diffĂ©rentes « expressions », correspondant Ă  diffĂ©rentes expressions d’un logiciel maintenant largement mutualisĂ©. Le Mac est un iPhone comme un autre, et l’iPad est une Apple Watch comme une autre, en quelque sorte.

La pile technologique des plateformes d’Apple. MĂȘme si quelques diffĂ©rences subsistent, les frameworks sont maintenant largement mutualisĂ©s. L’interface s’adapte au matĂ©riel, telle expĂ©rience s’appelant « macOS » et telle autre « iOS ». À gauche : aujourd’hui, les architectures x86 et ARMv8-A sont traitĂ©es sur un pied d’égalitĂ©. Au centre : dans un futur proche, la part des processeurs Intel va diminuer, et certaines nouveautĂ©s seront rĂ©servĂ©es aux puces d’Apple. À droite : Ă  terme, tous les appareils frappĂ©s d’une pomme utiliseront des puces frappĂ©es d’une pomme.

Regardez le keynote d’introduction, et vous n’entendrez pas une seule fois le mot « ARM »2. C’est que l’enjeu rĂ©side moins dans l’opposition entre les architectures x86 et ARMv8-A que dans les possibilitĂ©s offertes par les circuits conçus par l’équipe de Johny Srouji (lire : La longue liste Ă  puces d’Apple). Dans un monde oĂč les processeurs sont des « systĂšmes sur puce », Apple reprend le contrĂŽle de la destinĂ©e du Mac.

Les processeurs modernes seraient suffisamment puissants pour rĂ©aliser toutes sortes de calculs, mais l’efficacitĂ© vaut mieux que la puissance. Les algorithmes modernes peuvent rĂ©aliser des tĂąches extraordinairement pointues, mais les branches logicielles sont moins rapides que les gravures dans le silicium. Apple conçoit des circuits spĂ©cialisĂ©s parce que ceux qui prennent le logiciel au sĂ©rieux doivent fabriquer leur propre matĂ©riel.

Certains voudront commenter l’abandon des processeurs Intel, mais il vaut mieux se concentrer sur l’adoption des technologies Apple. Avec la puce A12Z, le developer transition kit hĂ©rite ainsi de la secure enclave qui maintient l’intĂ©gritĂ© des opĂ©rations cryptographiques, et du neural engine qui s’intĂ©resse Ă  l’intelligence artificielle. Surtout, c’est le premier Mac « moderne » dont les graphismes ont Ă©tĂ© conçus Ă  Cupertino.

Quelques-unes des possibilitĂ©s offertes. La technologie big.LITTLE permettra d’utiliser les cƓurs les plus puissants lorsqu’il faut accĂ©lĂ©rer les calculs intensifs, mais aussi les cƓurs les plus Ă©conomes lorsqu’il faut Ă©conomiser la batterie. Les cƓurs Ă©conomes pourront rester actifs en veille, pour maintenir une connexion avec le nuage et toujours rĂ©cupĂ©rer les derniĂšres donnĂ©es. Les nouveaux graphismes permettront d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’affichage lors de l’utilisation de Sidecar. Le contrĂŽleur d’alimentation devrait ĂȘtre capable de tirer la substantifique moelle de la batterie, grĂące Ă  l’expĂ©rience accumulĂ©e sur iPhone. Enfin parmi d’autres exemples, le processeur de traitement de l’image amĂ©liorera la qualitĂ© de la webcam sans mĂȘme changer son capteur. Image Apple/MacGeneration.

Depuis trois ans, et aprÚs avoir embauché les meilleurs spécialistes du domaine, Apple conçoit ses propres circuits graphiques. Ce petit détail, presque passé sous le radar, aura de grandes conséquences pratiques. Les futurs Mac possÚderont une banque de mémoire unifiée, partagée par le processeur et le circuit graphique, dont les communications seront ainsi accélérées.

Le « vieux » circuit graphique de l’Apple A12Z gĂšre d’ores et dĂ©jĂ  deux Ă©crans ProDisplay XDR, ses successeurs n’auront aucun mal Ă  faire oublier les circuits intĂ©grĂ©s par Intel. Reste une seule inconnue : Apple compte-t-elle rivaliser avec les cartes dĂ©diĂ©es, ou bien a-t-elle prĂ©vu d’adapter son architecture aux cartes additionnelles, pour les besoins des stations de travail ?

Une transition ordonnée

En attendant d’obtenir une rĂ©ponse Ă  cette question, Apple tient Ă  rassurer les dĂ©veloppeurs et les utilisateurs, et assurer la continuitĂ© de l’esprit du Mac. Le message est clair, « les Mac resteront les Mac que vous connaissez et que vous aimez », explique Andreas Wendker. Le vice-prĂ©sident de l’ingĂ©nierie logicielle dĂ©roule un catalogue, comme un programme pour les futurs dĂ©veloppements :

Ils feront tourner les mĂȘmes applications professionnelles puissantes, ils offriront les mĂȘmes API, ils laisseront les utilisateurs crĂ©er plusieurs volumes avec diffĂ©rentes versions du systĂšme d’exploitation, ils laisseront les utilisateurs dĂ©marrer depuis un disque externe, ils prendront en charge les pilotes de pĂ©riphĂ©riques, et ce seront de formidables machines UNIX pour les dĂ©veloppeurs et la communautĂ© scientifique qui pourront utiliser leurs logiciels favoris.

Rosetta assure que les applications actuelles, compilĂ©es pour les processeurs Intel, tourneront sur les futures machines sans la moindre modification. Avec la compilation anticipĂ©e, les applications distribuĂ©es par le biais de l’App Store ou sous la forme de paquets sont « traduites » lors de l’installation, et les autres au premier lancement. Seules les applications utilisant des systĂšmes de compilation Ă  la volĂ©e seront traduites dynamiquement.

Universal permet de concevoir des fat binaries, compilĂ©es pour les architectures x86 comme ARMv8-A, pour Ă©viter les pĂ©nalitĂ©s inhĂ©rentes au processus de « traduction » de Rosetta. Cette technique est Ă©prouvĂ©e : elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e lors de la transition des processeurs PowerPC vers les processeurs Intel, et pour le maintien de la compatibilitĂ© avec les systĂšmes 32 bits lors de l’adoption de l’architecture x86-64.

Apple assure que la plupart des applications peuvent ĂȘtre adaptĂ©es « en quelques jours », et que les projets les plus complexes demandent seulement « quelques semaines » de travail. Toutes les applications intĂ©grĂ©es au systĂšme, et les applications professionnelles comme Final Cut et Logic, ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© adaptĂ©es. Pour faciliter la transition, Apple assiste les principaux projets open source, et travaille avec Unity pour les graphismes comme Parallels pour la virtualisation.

Documents by Readdle, une application iOS tournant sous macOS Big Sur. Image Apple/MacGeneration.

Les applications natives, qu’elles aient Ă©tĂ© conçues avec AppKit ou SwiftUI, ou mĂȘme portĂ©es depuis l’iPad avec Catalyst, sont concernĂ©es. Mais les futurs Mac dotĂ©s d’une puce Apple seront capables de faire tourner les applications iOS sans le moindre changement
 et sans la moindre optimisation. Oh, Apple insiste. Les applications Mac devraient ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es avec AppKit ou SwiftUI, et les applications iOS devraient ĂȘtre adaptĂ©es avec Catalyst.

Sauf que le loup est dans la bergerie : « nous prĂ©voyons de proposer les applications iPhone et iPad dans le Mac App Store », explique Ali Özer, directeur des frameworks Cocoa. Les choix des dĂ©veloppeurs dĂ©termineront la trajectoire de la plateforme, qui pourrait bien ĂȘtre rĂ©duite au plus petit dĂ©nominateur commun.


  1. Seule IBM s’était approchĂ©e d’une telle intĂ©gration avec les ThinkPad 800, commercialisĂ©s entre 1994 et 1998, dotĂ©s d’un processeur PowerPC 603 et capables d’utiliser les systĂšmes OS/2 Warp et AIX. Mais les processeurs PowerPC Ă©taient conçus dans le cadre de l’alliance AIM avec Apple et Motorola, et ces machines Ă©taient aussi vendues avec Windows NT et Solaris. ↩

  2. Il est prononcĂ© dans le state of the union, plus particuliĂšrement dĂ©diĂ© aux dĂ©veloppeurs, mais uniquement pour parler de la « traduction » des instructions. ↩

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avatar fte | 

@reborn

"C’est ironique ?"

Non.

avatar Bigdidou | 

@fte

« Pas de changement qu’ils disent ? Boring. »

Il va bien falloir qu’il y ait une valeur ajoutĂ©e, quand mĂȘme.

Si c’est juste de faire mumuse avec des apps prĂ©vues pour l’iPad voire pour l’iPhone, ça va ĂȘtre limitĂ©, c’est sĂ»r.

AprĂšs, je comprends de l’article qu’Apple se veut rassurante en terme « d’expĂ©rience utilisateur ».
Rien ne dit qu’on n’aura pas droit Ă  un Note book avec une grande autonomie, un silence de crapaud dans le coma, une connexion cellulaire, un Ă©cran tactile SuperMegaOLED dĂ©pliable en tĂ©lĂ© gĂ©ante, et la fille de Tim.

Non, pas la fille de Tim, ni quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs.

avatar reborn | 

@Bigdidou

Tout est dit dans les premiÚres minutes de la platform state of the union, trÚs riche en infos et en démos sur le futur du Mac AS

Le message ici c’est que tout restera possible comme actuellement (sauf bootcamp 🙃), et plus encore avec les amĂ©liorations offertes par les SoC AS.

avatar fte | 

@Bigdidou

"Il va bien falloir qu’il y ait une valeur ajoutĂ©e, quand mĂȘme."

Le Mac tel qu’il est doit bien en avoir une, sinon il ne trouverait aucun client...

Plus sĂ©rieusement, j’attends Apple au tournant (pas vraiment, disons que je suis un petit peu curieux). Ce qu’il feront avec ces nouveaux Mac sera trĂšs significatif je pense. Vont-ils ne rien changer effectivement, ou vont-ils s’aventurer avec courage sur des terrains nouveaux ?

Si c’est pareil mais sans Intel, c’est sans moi. DĂ©jĂ  pareil mais avec Intel, c’est sans moi. Effectivement : boring.

J’ai deux Mac mini sur ma tour PC. Je n’en utilise aucun. L’un est pour mon bureau dans mon labo, je dois le configurer... aucune envie, c’est une corvĂ©e.

Mais il y a une opportunitĂ© pour faire quelque chose de diffĂ©rent. S’il n’est pas tactile, qu’importe, mais un Mac avec stylet, pliable, grosse autonomie, capable d’apps macOS point and click et iPad au stylet... je n’es crois pas vraiment cependant.

avatar reborn | 

@fte

Des annĂ©es de prĂ©paration d’OS X puis de macOS, et bcp d’argent investit juste pour laisser le mac en l’etat ? Difficile Ă  croire.

Perso je n’attend pas une rĂ©volution en terme de form factor, mais simplement Ă  une bien meilleure expĂ©rience utilisateur.

Le Mac avec AS c’est le meilleur du Mac et des iDevices rĂ©uni en une seule machine. C’est un Mac au sens classique, mais aussi les possibilitĂ© d’iOS dans un environnement ouvert.

Pour moi c’est la machine ultime.

avatar fte | 

@reborn

"Des annĂ©es de prĂ©paration d’OS X puis de macOS, et bcp d’argent investit juste pour laisser le mac en l’etat ? Difficile Ă  croire."

J’espùre.

avatar reborn | 
avatar SebKyz | 

@reborn

Je pense aussi que ça va ĂȘtre la machine ultime.

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

"Difficile Ă  croire."

Nous sommes dans une accroche de pubard, rien de plus.

A la limite : « Le Mac va redevenir une machine complĂštement atypique et plus un PC faisant tourner MacOS » mais c’est moins accrocheur comme formule 😝

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"« Les Mac resteront les Mac que vous connaissez »
"

C’est typiquement du bullshit marketing qui n’a aucun sens.

Heureusement que le Mac n’est pas restĂ© le Macintosh de 1984.

En c’est quoi un Mac ?

Un ordinateur personnel produit par Apple tournant sur un OS propriétaire Apple et bientÎt sur un hardware Apple.

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"C’est typiquement du bullshit marketing qui n’a aucun sens."

ConsidĂ©rant l’évolution des Mac cette derniĂšre dĂ©cennie... c’est crĂ©dible.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"ConsidĂ©rant l’évolution des Mac cette derniĂšre dĂ©cennie"

Moi je l’aime bien l’evolution du Mac c’est derniĂšre annĂ©es đŸ˜‰đŸ€ŁđŸ™ƒđŸ‘đŸ––

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"Moi je l’aime bien l’evolution du Mac c’est derniĂšre annĂ©es đŸ˜‰đŸ€ŁđŸ™ƒđŸ‘đŸ––"

J’ai deux rĂ©ponses Ă  ça :

Pour toi : j’en suis trùs heureux pour toi.

Pour moi : grglll the hell the fuck NO â˜ ïžđŸ§Ÿâ€â™‚ïžđŸŒ‹âŒđŸȘ“đŸ€ź

Il n’y a que le Mac mini. J’en ai un. Deux en fait pour l’instant. Catalina me retire tout plaisir Ă  utiliser un Mac mini que pourtant j’apprĂ©cie. Du coup j’ai une pile de Mac inutilisĂ©e. Top.

Mais ce n’est pas grave. Ça plait à plein de monde et c’est parfait comme ça. Moving on.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

C’était un clin d’oeil et je comprends parfaitement la frustration de ceux qui ne trouvent pas leur compte dans les offres actuels de Mac 😎😉

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"je comprends parfaitement la frustration"

Ce n’est pas de la frustration.

Le Mac est un outil qui m’a accompagnĂ© de 1985 Ă  2015. Il n’a jamais Ă©tĂ© l’outil parfait. Mais il a Ă©tĂ© le meilleur outil trĂšs longtemps. Jusqu’en 2010, j’y trouvais mon compte.

Je serais frustrĂ© si mes outils actuels n’étaient pas bons. Ils sont excellents. Je serais frustrĂ© si mes outils actuels Ă©taient moins bons que mes Mac en 2010. Ils sont bien meilleurs.

C’est de la nostalgie.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"C’est de la nostalgie."

Et mĂȘme la nostalgie n’est plus ce qu’elle Ă©tait 😄😉

avatar YetOneOtherGit | 

../.. doublons

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"Et mĂȘme la nostalgie n’est plus ce qu’elle Ă©tait 😄😉"

đŸ€Ł excellente

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

Cela a du sens pour ceux qui pleuraient le mac en 2016. T’inquiete pas que cette petite phrase ils l’attendaient.

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

"Cela a du sens pour ceux qui pleuraient le mac en 2016. T’inquiete pas que cette petite phrase ils l’attendaient."

Loin de moi l’idĂ©e de prĂ©tendre qu’ils ne savent pas faire du bon marketing 😉

Juste le fait que sur le fond c’est une assertion absolument flou qui veut tout dire et rien dire.

Chacun pouvant y trouver ce qu’il a envie d’entendre 😉

avatar pagaupa | 

C’est inquiĂ©tant ! Donc avec les mĂȘmes problĂšmes ?

avatar YetOneOtherGit | 

Le retour unanime des utilisateurs du kit de transition dans mon réseau est le niveau trÚs impressionnant de performance de Rosetta 2.

Un petit chef d’oeuvre de dĂ©veloppement.

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

Ils sont dans quel type de professions ? Quel sont leurs retours ? Ça m’intĂ©resse đŸ€“

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

des dev 😎

L’accĂšs leur est rĂ©servĂ©.

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

Apple pourrait en faire un mac mini d’entrĂ©e de gamme Ă  499$ avec son A12Z ou une variante de mĂȘme puissance.

Ça serait dingue

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

Le desktop est devenu une niche de marché toute plateforme confondue.

Une offre agressive sur ce segment est peu intéressante pour Apple.

S’il y a une offre « agressive » ce sera sans doute sur un positionnement de type MacBook ou MacBook Air.

Et ce ne sera sans doute pas dans ces tarifs

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

L’exercice classique : le mĂȘme source compilĂ© en natif et en x64.

La différence de performance est vraiment faible ce qui est trÚs impressionnant.

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"La différence de performance est vraiment faible ce qui est trÚs impressionnant."

La question est de savoir ce que fait ce code, integer, flottant, vecteur, branchements conditionnels, threads, changements de contexte, caches ou mémoire, sous quelle charge et combien de temps.

Avec les mĂȘmes configs matĂ©rielles comparĂ©es, on obtiendra des variations d’une magnitude ou plus selon les points ci-dessus testĂ© ou pas testĂ©s.

Vecteurs sur un dataset d’1 GB pendant 24 heures sous 50 threads. A comparer avec 1 minute d’integer 32 bits et tableau d’1 KB, 1 thread.

Ce qui comptera, ce sera les usages rĂ©els. Je n’ai aucun doute que pour les usages courants on ne verra pas la diffĂ©rence. Pour des trucs moins courants, il faudra voir.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

Test sur des usages que l’on peut qualifier de standards et reprĂ©sentatifs d’une grande proportion d’usage largement partagĂ©.

Et sur du fonctionnement passant par Rosetta 2 c’est impressionnant d’un simple point de vue technique, quelques soit les limites 😎

avatar Jinkgo (non vĂ©rifiĂ©) | 

Mince, comment vais-je faire mon futur Hackintosh alors ???
Mise a part, Apple prouve encore et encore sont savoir faire aussi bien dans le logiciel que dans le Hardware. Par contre, je ne pense pas que tous ces appareils au détriment d'un autre. L'iPad, l'iPhone et l'Apple en place avec comme certes un appareil jouant le moteur de Machine de calcul a distance via le Cloud. Imaginons mon Mac Arm est allumé, je suis en déplacement, alors mon Mac fera tous les calculs aussi bien pour iPhone, ma Watch et mon iPad, voir meme pour mes lunettes. J'économiserais ainsi de la batterie sur mes périphériques qui m'accompagne dans mon périple.
Et si mon Mac est Ă©teint, alors mon iPhone prendre le relais de super calculateur.
Je pense que c'est plutĂŽt qui se dessine depuis un certain temps.

Bon, bah du coup il va falloir mettre de l'argent de coté pour un vrai Mac à 12 000 euro pour faire ça car adieu le Hackintosh, snifffff

avatar YetOneOtherGit | 

@Jinkgo

"Mince, comment vais-je faire mon futur Hackintosh alors ??? "

S’il y a quelques choses de clair c’est la mort du hackintosh Ă ,moyen terme, mĂȘme si MacOS supportera les architectures x64 pendant quand mĂȘme pas mal d’annĂ©es.

avatar kitetrip | 

En clair le Mac sera aussi verrouillĂ© qu’un iPhone.

avatar YetOneOtherGit | 

@kitetrip

Pour l’instant rien n’indique un passage obligĂ© par le MAS.

avatar Boboss29 | 

Moi du moment qu'on peut toujours faire tourner la creative suite, faire de la PAO (mĂȘme si ça reste en amateur, ce n'est plus mon mĂ©tier depuis longtemps), utiliser des logiciels de montage vidĂ©o complexe, y brancher pleins de disques durs et pĂ©riphĂ©rique audio, je ne m'en fait pas pour le Mac ! L'ipad pro est justement limitĂ© si tu veux faire de la mise en page, traiter
des tonnes d'images, lancer des scripts etc... L'interface n'est pas adaptée et surtout les logiciels ne sont pas présent. AprÚs si le mac permet de faire tourner pleins de jeux ios en natif, c'est que du bonus ! J'ai toujours vu l'Ipad et le mac comme complétementaire, pas forcément pour remplacer l'un par l'autre. L'ipad pour dessiner, consulter ses mails, lire des bd, faire du web, du youtube dans son lit. Un peu de montage. Et le mac pour les taches lourdes, Montage avancé, retouche d'image lourde, developpement photo (raw), PAO.

avatar YetOneOtherGit | 

@Boboss29

"Moi du moment qu'on peut toujours faire tourner la creative suite, faire de la PAO (mĂȘme si ça reste en amateur, ce n'est plus mon mĂ©tier depuis longtemps), utiliser des logiciels de montage vidĂ©o complexe"

Tu met en avant un des points que beaucoup veulent ignore ici :Avec les offres d’Adobe, de MS et d’Apple tournant en natif ont couvre une part colossale des usages faits au quotidien par la base installĂ©e.

avatar darthnet | 

en parlant d'HP ,j'avais lu un article (en anglais) ou ca disait justement que c'etais une grosse erreur d'avoir arretez les proc risc HP ( il parais d'excellent proc risc Ă  l'epoque )

nb :en reponse Ă  un poste 1er page

avatar YetOneOtherGit | 

@darthnet

Les CPU Ă©taient fort intĂ©ressantes, aprĂšs de lĂ  Ă  dire que ce fĂ»t une erreur d’arrĂȘter, il y a un pas.

Toutes les trÚs intéressantes offres concurrentes des x86 ( MIPS, SPARC, POWER, PA-RISC, Alpha) on vue leur PDM inexorablement grignotée par Intel.

La fin de l’ñge d’or des stations de travail à laisser sur le carreau bien des entreprises et des offres.

avatar fte | 

@darthnet

"en parlant d'HP ,j'avais lu un article (en anglais) ou ca disait justement que c'etais une grosse erreur d'avoir arretez les proc risc HP ( il parais d'excellent proc risc Ă  l'epoque )"

Bof.

C’est facile de dire que c’était une erreur, mais sans pouvoir jeter un Ɠil dans un univers parallĂšle pour voir le rĂ©sultat d’un choix diffĂ©rent, on n’en saura rien.

Le hardware est devenu une commoditĂ©. Il n’y a plus tant de matĂ©riels qui se justifient par leurs qualitĂ©s uniques.

La tendance est similaire au niveau des OS. Les OS sont devenus une commodité. Les UNIX se sont fait bouffer par Linux, Windows 10 a été donné gratuitement longtemps...

Bref, bof.

Il y a encore de quoi s’exciter dans le calcul massivement parallùle, l’IA, les GPUs, heureusement.

avatar BeePotato | 

Vu qu’il n’est jamais trop tard pour chipoter un peu, je me lance. :-)

« Pour la premiĂšre fois de l’histoire de l’informatique personnelle, une entreprise maitrise entiĂšrement la conception de ses ordinateurs, du systĂšme d’exploitation aux processeurs. »

Outre Acorn, qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© citĂ© dans les commentaires, d’autres entreprises se sont dĂ©jĂ  retrouvĂ©es dans cette situation : Texas Instruments avec sa ligne de micro-ordinateurs Ă  la brĂšve existence au dĂ©but des annĂ©es 80 ; et Commodore Ă  la mĂȘme pĂ©riode, grĂące Ă  son rachat de MOS quelques annĂ©es plus tĂŽt.

Certes, ça date un peu, et l’OS des machines de Commodore et de TI Ă©tait trĂšs, trĂšs lĂ©ger par rapport Ă  ce qu’est MacOS maintenant (et mĂȘme par rapport Ă  ce que fut le premier MacOS, sorti Ă  peine quelques annĂ©es plus tard). Cependant je trouve intĂ©ressant de voir que ce n’est pas une nouveautĂ©, mais un retour Ă  une approche dĂ©jĂ  prĂ©sente aux dĂ©buts de l’informatique personnelle (et mĂȘme un peu aprĂšs, l’aventure de l’Archimedes et du RiscPC ayant durĂ© jusque dans les annĂ©es 90).

À noter : dans le cas de TI et de Commodore, la maĂźtrise du matĂ©riel allait mĂȘme un peu plus loin que dans la situation actuelle d’Apple, puisqu’ils ne faisaient pas appel Ă  un fondeur tiers pour la fabrication de leurs processeurs.

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