Affinity s’attaque à la publication avec Publisher

Nicolas Furno |

Affinity Publisher est désormais finalisée et disponible sur le Mac App Store et sur le site de l’éditeur pour 43,99 € (prix de lancement). Après la photographie avec Affinity Photo, et après le dessin vectoriel avec Affinity Designer, l’entreprise complète son offre avec cet outil dédié à la PAO, la publication assistée par ordinateur.

Affinity Publisher en action.

C’était la dernière grosse brique qui manquait à Affinity pour affronter complètement Adobe. Pour 132 €, on peut acheter des licences perpétuelles des trois logiciels et obtenir une solution complète et cohérente, avec des liens entre chaque élément grâce à la fonction « StudioLink ». Vous pouvez retoucher une image dans Affinity Photo, l’intégrer à un document Affinity Publisher et tous les changements dans l’éditeur de photos seront répercutés dans l’outil de PAO. Et si vous créez une forme vectorielle dans Affinity Designer, elle pourra aussi être exploitée dans ce nouveau logiciel, vous avez compris l’idée.

Pour ne rien gâcher, Affinity ne néglige aucune plateforme. Sa nouvelle app est disponible dès aujourd’hui sur macOS et Windows, et une version iPad est prévue pour 2020. En attendant, vous pouvez utiliser les versions iPad d’Affinity Photo (17,99 €) et Affinity Designer (17,99 €) pour ouvrir et modifier des documents Affinity Publisher sur iOS.

Gestion avancée des polices.

Pour le reste, la liste de fonctions prises en charge par cette version 1.0 d’Affinity Publisher est longue et impressionnante. L’app est créée depuis trois ans et en bêta publique depuis près d’un an et les apps d’Affinity sont toutes complètes et bien pensées. Même s’il manquera sans doute quelques fonctions ou options des vétérans de la catégorie (InDesign chez Adobe, ou bien Xpress chez Quark), c’est un outil professionnel qui doit permettre de créer des affiches, notices et même magazines dès aujourd’hui.

Pour le lancement, Affinity Publisher est proposé à 43,99 € sur le Mac App Store et sur le site de l’éditeur, pour macOS et pour Windows. À terme, le logiciel sera vendu 54,99 € et une licence vous donne droit à toutes les mises à jour de la version 1.x.

Affinity Publisher nécessite un Mac sous OS X 10.9 au minimum. Un Mac équipé de 4 Go de RAM et d’un Core 2 Duo sera compatible, mais n’espérez pas des performances délirantes avec une telle configuration. À l’autre extrême, Affinity gère les eGPU et devrait être prêt pour le Mac Pro et son écran. L’interface est traduite en français.

avatar Hasgarn | 

Préco passée, j’attends de pouvoir utiliser à fond ce logiciel ?

avatar DuBrechaud | 

Bonsoir,
J'utilise la version bêta depuis un moment et c'est vraiment un super logiciel qui complète parfaitement Photo et Designer.
Merci à eux, surtout à ce prix.

avatar Lucas | 

@DuBrechaud

Est-ce que ça peut remplacer Illustrator (ou plutôt, lequel peut remplacer Illustrator au mieux) ?

Je ne l’utilise pas, mais dans mon équipe c’est le seul logiciel qui est apprécié pour la PAO (en version piratée...), et je ne veux pas devenir dépendant de Adobe... pour le moment je me contente de Pages qui permet de faire des choses géniales quand même.

Mais maintenant j’hésite entre Designer et Publisher...

Besoin principal : plaquettes et affiches pour une association très active.

Merci beaucoup ! ?

avatar gwen | 

@Lu Canneberges

Dans ton cas, c’est plutôt vers Designer que tu dois te tourner pour remplacer Illustrator.

avatar iPop | 

@Lu Canneberges
pour le moment je me contente de Pages qui permet de faire des choses géniales quand même.

Essaye Keynote, c’est mieux que Pages

avatar Lucas | 

@iPop

Je l’utilise aussi, mais il manque des fonctions de gestion du texte :/

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

Tu parles de quoi ?

avatar Lucas | 

@iPop

Il me semble qu’il m’avait manqué la possibilité de réduire l’espace entre les caractères par exemple (sur Numbers aussi)

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

Oui en effet il manque l’habillage et l’espacement des lettres actuellement. C’est pas très grave, on peut largement s’en passer.

avatar Dimemas | 

euh quand même ...

avatar Lucas | 

@iPop

Après la grande supériorité de Pages/Keynote c’est la possibilité d’avoir un document partagé en ligne avec juste un lien, sans que les destinataires n’aient besoin d’installer un logiciel ou de payer... là je ne connais aucune alternative au niveau !

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

Oui Keynote peut facilement devenir une plateforme de partage.
Et c’est très pratique à manié pour le texte.
Mais aussi sa grande force sont ses maquettes.

avatar tbr | 

@Lu Canneberges

Si tu parles de Affinity Designer, elles sont bien présentes. Je monte un gabarit d’affiche assez complexe sur mon iPad Pro histoire d’éprouver ce soft — et voir aussi ses limites... Il y en a ! — et je te confirme qu’on peut gérer le texte.

Pas testé sur la version Mac car il est dans mon sac et j’ai la flemme.
Je t’en parle (avec la version iPad) :

Si tu sélectionnes le texte que tu veux modifier, à droite, dans les menus verticaux, tu as le A (pour texte) et ses sous-menus « caractères » et « paragraphes » contiennent chacun de quoi faire ton bonheur. Par exemple, sous les différents choix de polices, de graisses, d’alignements et couleurs proposés, tu as l’option « positionnement » sous « caractères ». Dedans, tu y trouveras ton bonheur : les crénages, interlettrage (ou approchèrent), etc.

avatar gwen | 

@tbr

Je pense qu’il parlait plutôt des l’imitation de Keynote par rapport à Numbers.

avatar tbr | 

@gwen

Je pense que tu as raison.

avatar Dimemas | 

attendez là ...
vous êtes sérieux ???

avatar occam | 

@Lu Canneberges

"Besoin principal : plaquettes et affiches pour une association très active."

Dans ce cas précis, la solution à préconiser serait bien Publisher.

Designer est le logiciel d‘Affinity qui correspond à Illustrator ; mais pour des plaquettes et affiches (sauf si composées principalement de dessins originaux complexes), tant Illustrator que Designer ne sont pas la catégorie d’outil la mieux adaptée.

Avec la panoplie Affinity à -20% et les démos parfaitement fonctionnelles, pourquoi ne pas faire un essai ?

avatar Finouche | 

@occam

Je dirais l’inverse, Designer (tout comme Illustrator) sera bien plus souple et efficace pour la création d’affiche et autres documents de ce type.

Publisher (comme Indesign) est plus indiqué pour la compo de documents avec de nombreuses pages.

avatar occam | 

@Finouche

On pourrait en conclure simplement que nos habitudes, expériences, préférences et méthodes divergent, et en rester là.

Mais si l’on consulte les tutoriels Adobe, que préconisent-ils ? Pour la mise en page, indépendamment du nombre de pages, InDesign, surtout dès que le texte atteint une certaine complexité.

Y a-t-il des affiches ou plaquettes impossibles à réaliser avec l’un ou l’autre de ces outils ? À ce niveau, certainement pas. L’OP indique travailler à présent avec Pages. On peut en déduire que là où Pages suffit, tant Designer que Publisher feront l’affaire, avec brio. Au prix abordable des outils Affinity, on ne peut que conseiller à chacun de les essayer et de voir quelle approche convient le mieux.

avatar Finouche | 

@occam

" Au prix abordable des outils Affinity, on ne peut que conseiller à chacun de les essayer et de voir quelle approche convient le mieux."

Sans aucun doute.
Pour le reste ça n’était que mon avis et 30 ans d’utilisation de ces outils.
Il est bien plus facile et rapide de manipuler de courts textes et tout ce qui va autour dans Illustrator/Designer que dans Indesign (je n’ai pas testé longuement Publisher).
Une affiche ce n’est pas « du texte complexe ».

avatar Dimemas | 

@ occam :
bah si tu veux te prendre la tête et perdre un temps fou en faisant un truc simple comme bonjour, ta solution est parfaite.

Mais effectivement, chacun fait comme il veut (ou peut)
Mais en attendant, vous êtes prêt à prendre des ordinateurs qui sont vendus à des prix exhorbitants mais vous couinez pour une suite adobe... en disant que page et keynote sont une super solution ...
Avouez que c'est assez drôle

avatar iPop | 

@Dimemas
en disant que page et keynote sont une super solution ...

Je dirais Keynote peut très bien faire pour des Document a multiple page. Couplé avec une app de graphisme on peut faire vraiment de belles choses.
Keynote a la particularité de pouvoir partager, communiquer le document avec quelqu’un d’autre.
Son potentiel est sous exploité par Apple. Pages c’est pire.

avatar DuBrechaud | 

@ Lucas
Pour moi, mais je ne suis pas un spécialiste, Publisher conviendrait pour faire des plaquettes, affiches, ... si les photos, dessins, .... sont déjà prêts et qu'il suffit de les importer.
Publisher offre toute facilité pour la mise en page mais il n'y a rien pour la retouche/création d'image.
Par contre Designer est tout étudié pour travailler sur les images mais offre des options de mise en page du texte plus réduite. S'il ne s'agit que de placer du texte, avec de la mise en forme, .... Designer conviendra.
Au final, il y a la même différence entre Publisher et Designer qu'entre inDesign et Illustrator.
Je n'ai peut-être pas été très utile mais bon choix quand même.

avatar BruTal | 

@DuBrechaud, merci pour ces précisions utiles que pourront lire avec profit ceux pour qui ça semble être assez confus, du moins à ce que j'ai pu en lire…
Il apparaît en effet clairement que la suite graphique d'Affinity est structurée de manière quasi identique à celle d'Adobe, même s'il y a des différences, parfois au profit d'Infinity, mais encore hélas trop souvent au profit d'Adobe, surtout pour la mise en page d'imprimés complexes. Attendons que ça murisse ! Je reste pour ma part intéressé par son développement, mais je ne me fais pas d'illusion sur le fait que c'est pas encore demain que ça pourra remplacer un produit qui pour certains de ses composants a quasiment 30 ans d'existence !

avatar MacMarc | 

Justement, dès que l'affiche devient un peu complexe Publisher est idéal pour le document final, les images et graphiques étant créés dans Affinity Photo et Affinity Designer.

La fonction "Studiolink" étant faire pour ça: chaque modification d'un élément issu de Photo et de Designer pouvant être retouché dans ces logiciels qui comportent tous les outils "ad-hoc", la modification étant automatiquement appliquée dans le document final.

avatar pat3 | 

@Lu Canneberges

"Est-ce que ça peut remplacer Illustrator (ou plutôt, lequel peut remplacer Illustrator au mieux) ?"

C’est Designer qui est pensé comme concurrent direct d’Illustrator.
Maintenant il te faut évaluer vraiment tes besoins. Si tu dois éditer des magazines, des documents multipages avec des rappels d’une page à l’autre, alors j’imagine que c’est Affinity Publisher qu’il te faut. Pour des flyers, affiches et plaquettes, je pense qu’il vaut mieux s’en tenir à Designer.

avatar iPop | 

@Lu Canneberges

Sinon tu as ceci. Courbe d’apprentissage réduite à zéro.
https://www.swiftpublisher.com/whats-new

avatar frankm | 

@DuBrechaud

Oui merci à Serif

avatar jmdt | 

Bonsoir, savez-vous si un document créé avec publisher sous windows peut être ouvert et retravaillé avec Affinity publisher, en d'autres termes, y a t-il compatibilité entre le la version publisher windows et cette application pour mac ?
Merci d’avance !

avatar gwen | 

@jmdt

Si tu parles de Microsoft Publisher, la response est non. Si tu parles d’affinity publisher, c’est oui.

avatar L4P | 

les fichiers sont tous compatibles entre les versions MacOS, Windows, iPad.

avatar YARK | 

Microsoft Publisher est une merde sans nom : ce n'est pas un logiciel de mise en page professionnel quoi qu'en dise Microchiotte : que ce soit en fonction de la version de Windows ou de la version de ce logiciel la mise en page N'EST PAS LA MÊME !!!
A DÉCONSEILLER À TOUT GRAPHISTE.
Rien que les gris typo sont à gerber !!!
Et je ne parle pas de tout le côté technique lié à l'impression qui relève du gadget à 2 balles.

Contrairement à Affinity Publisher qui dès sa première version est prometteur.
Alors qu'un logiciel digne de ce nom puisse ouvrir Microsoft Publisher, même sans avoir essayé, je te le dis tout net : c'est forcément non.
Par contre ce serait vraiment super s'il pouvait ouvrir du InDesign ! Dans la version 2 ?

Seul regret sur Affinity Publisher : le côté homonyme avec l'excrément Microsoft suscité.

avatar Bloodwave | 

"ce n'est pas un logiciel de mise en page professionnel quoi qu'en dise Microchiotte "

Ils ne prétendent pas que c'est un outil pour professionnels, mais qu'on peut produire des documents de "qualité professionnelle", nuance marketing qui a son importance.

M'enfin, ta haine du logiciel en question ne serait elle pas liée d'avantage au nom de son éditeur ?

avatar YARK | 

https://products.office.com/fr-fr/publisher
https://fr.wikipedia.org/wiki/Microsoft_Publisher
Et j'ai encore des vieilles boîtes où c'est écrit PAO dessus. Le mot "professionnel" est aussi écrit. Pas à côté de PAO, c'est un fait. N'empêche que ça fait un peu mensonger non ?

"Créez aisément des documents soignés de qualité professionnelle
Créez des textes, images, bordures, calendriers et autres à la disposition précise et stylée. Avec Publisher, tous les documents que vous concevez restent intacts lorsqu’ils sont imprimés, mis en ligne ou envoyés par e-mail."

1 - ce n'est pas de qualité professionnelle, c'est de qualité merdique.
2 -" restent intacts lorsqu’ils sont imprimés, " Il n'y a rien d'intact : le même document ouvert avec 2 PC différents donne 2 mise en pages différentes : non respect des typos utilisées, (même si les mêmes polices sont dans le dossier polices du PC), des interlettrages, interlignages, etc. Et pour avoir - quelquefois à flasher - ce genre de daube, c'est la merde. Réellement. Ou alors faut expliquer au client comment faire un bon pdf, seule façon de réussir à avoir ce qu'il a à son écran. Et je passe sur les heure passées à expliquer les fonds perdus. Entre autres... Bref autant de temps passé à expliquer, faire, refaire, modifier, qu'on aurait passé moins de temps à le faire soi-même avec un vrai logiciel.

Je répète donc : c'est une vraie merde.

Y'aurait que moi, sur la boîte, j'aurais écrit "logiciel de mise en page merdique pour professionnel qui en en a rien à battre de la qualité des règles typographiques et des règles d'impression".
Mais c'est sûr que pour Mimile qui va faire son titre en arc de cercle 3D avec un dégradé arc-en-ciel avec une belle ombre grisée et le tout écrit en caractère Comic, ça le fait.
Mimile est peut-être, même très certainement, un plombier respectable.
Mais Mimile n'est certainement pas graphiste professionnel.

avatar Seedlers | 

Le bon côté, est qu'Adobe va revoir ses tarifs.

avatar iPop | 

@Seedlers

M’étonnerait, déjà que Quark atteint les 350 euro...
Les produits Affinity plane dans les 40 euro.
La force d’adobe est dans son service.

avatar hawker | 

La force d'Abode, c'est de faire croire aux gens qu'ils ont besoin de leur outils et que ce sont les meilleurs (ce qui est totalement faux).

avatar PowerGlove | 

La force des mecs qui écrivent sur des forums c’est de faire croire qu’ils savent de quoi ils parlent...

avatar gwen | 

@hawker

Les logiciels Adobe sont très bien dans leur domaine. Il y a des alternative ni meilleurs ni pire. Ce qui est reproché à Adobe c’est son principe d’abonnement. Ce qui est plébiscité chez Adobe, c’est son offre complète bien intégré entre les logiciels.

La suite Affinity n’est pas meilleur que ce que propose Adobe, c’est juste une approche différente qui peut convenir à ceux qui feront l’effort d’essayer de s’y habituer.

L’important au final étant la productivité et le résultat en impression. Le reste est une tambouille interne qui peut être faite plus ou moins vite avec diverses applications.

avatar BruTal | 

Hélas, Affinity Publisher (bêta) ne gère pas l'importation sélective des plans de travail et des calques Illustrator, ni des calques, masques et tracés des fichiers Photoshop. Du moins pour le moment… Mais je vois mal Adobe céder ces technologies à la concurrence.
Pour qui a un long passif de ce genre de fichiers, c'est un peu gênant.

avatar iPop | 

@BruTal

Si je me souviens bien, Graphic acceptait les Document PSD et leur masque. Le logiciel emprunte les mêmes technique il me semble.

avatar BruTal | 

Oui, mais ce n'est pas de ça que je parle. Il s'agit par exemple de la possibilité d'utiliser les tracés d'une image Photoshop pour modifier son habillage texte une fois cette image importée dans Publisher.
On peut faire des habillages d'image par du texte d'images importées avec Publisher, mais dans ma bêta je ne vois aucune possibilité d'utiliser des tracés existants dans l'image.

avatar Almux | 

Affinity Photo ouvre les documents PSD avec ses "layers". Un document Illustrator s'ouvre avec Designer. Depuis la beta de Affinity Publisher, je me passe de InDesign (dont les dossiers ne peuvent pas être ouvert par Publisher).
Par contre, pour celles et ceux qui ont suivi la présentation, les travaux effectués sur Photo et Designer peuvent être directement retraités dans Publisher. Les opérations effectuées le sont toutes en mode non destructif.
Sur ce coup là, Affinity met la fessée à Adobe!

avatar iPop | 

@Almux

Justement, ça fait pas trop pour l’application ?
Ce qu’on veut c’est un gestionnaire de pages et de son contenu. Je me souviens que Indesign empruntait à Illustrator et franchement c’était de la merde (tous les idiots qui se sont jeter dessus)

avatar BruTal | 

Je ne parle pas d'ouvrir des documents, mais de l'importation de fichiers graphiques Illustrator et de fichiers image dans Publisher (commande "Placer"). Publisher est supposé être une alternative à InDesign qui est une application de mise en page. Quand je fais un catalogue en 27 langues, Illustrator me permet de n'avoir qu'un seul fichier pour les 27 versions d'un graphique distribuées sur 27 calques et d'importer dans InDesign le calque de la bonne langue au bon endroit. Affinity est encore très loin de permettre ce genre de choses. Et je ne crois pas que les calques, masques et tracés de fichiers Photoshop pourront être importés sélectivement dans Publisher.
Maintenant, pour des travaux amateurs, c'est sûrement très bien. Mais c'est encore loin de pouvoir remplacer la suite Adobe dans un contexte professionnel, ce qui est pourtant l'ambition affichée.

avatar Hasgarn | 

@BruTal

Je ne comprends pas bien : tu reproches à Affinity de fonctionner dans son spectre de logiciel comme le fait, en fait ?
Parce que de ce que je lis, tu peux faire un gros doc Designer et importer dans Publisher puis modifier le doc Designer directement dans Publisher.

2 méthodes, 1 même résultat. C’est toute la force de la suite Affinity.

J’ai bien compris ?

avatar BruTal | 

Non, je dis qu'une fonction spécifique chez Adobe est manquante chez Affinity. Cette fonction est utilisée, par exemple, par les graphistes qui font de la mise en page de documents multilingues. Elle permet, dans ce cas, d'importer dans Publisher un fichier graphique Illustrator avec du texte (genre un graphique camembert légendé) qui contient autant de calques que de langues. On a donc un seul fichier Illustrator pour toutes les langues et on fait apparaître dans la mise en page InDesign la langue qu'on veut selon la page où se trouve ce graphique. Ca évite d'avoir plusieurs versions du même graphique. Lorsqu'on travaille sur des documents de l'Union européenne avec 27 langues, c'est quelque chose d'essentiel. Mais il y a aussi d'autres contextes où c'est pratique, comme lorsqu'on a plusieurs versions d'un logo (couleur, noir, avec ou sans baseline, etc.). Ça évite la multiplication des fichiers graphiques. Affinity ne permet pas ça, pour le moment du moins, et je crains que ça sera difficile pour eux de l'implémenter car ça suppose une license de cette technologie de la part d'Adobe (pour récupérer les fichiers existants Illustrator) ou alors de le refaire de zéro, mais avec l'inconvénient pour les graphistes utilisant cette technique de devoir refire tous leurs fichiers.

avatar Hasgarn | 

@BruTal

je viens de tester l’import d’un fichier Designer dans Publisher et j’ai désactiver un calque du fichier pour voir, comme tu le suggères.
Ça marche très bien. L’intégration est nickel.
Je verrai plus tard ce que ça donne avec un fichier Illustrator et je pense effectivement que la manœuvre ne sera pas réalisable. Mais si le document .ai est repris dans Designer, plus de problème.

Comme dit en dessous, c’est un autre Work flow, beaucoup plus imbriqué et différent d’Adobe mais pas moins bon.

Donc, je ne vois pas de problème : on peut faire ce que tu décris avec la suite Affinity.
Mais utiliser un peu de l’un dans l’autre reste bien sûr une histoire de compromis comme Quark+Adobe jadis.

avatar BruTal | 

Ok, je regarderai, mais l'idée est d'activer ou désactiver les calques directement dans Publisher (je n'ai pas bien compris si c'est le cas dans ton exemple). C'est clair qu'Affinity propose des choses intéressantes et que c'est un autre workflow. Après tout, losque j'ai acheté InDesign 1.0 à l'issue d'un showcase Adobe, je ne me doutais pas que j'abandonnerai X-Press quelques temps plus tard ! Mais je l'ai fait quand InDesign m'a permis de faire ce que je faisais déjà dans X-Press + d'autres choses nouvelles.

avatar Hasgarn | 

@BruTal

Pardon pour le manque de clarté : c’est bien un calque du fichier de Designer que j’ai désactivé dans Publisher.
En revanche, je n’ai pas réussi à trouver la palette de lien de Publisher ?

Donc, il me reste encore un peu de chemin pour trouver où bien soulever un lièvre. Mais dans ce cas, je fais un rapport de bug à Affinity.
EDIT : je viens de regarder la vidéo sur Studio Link. C'est pas un bug, ça, c'est sur :D

En l’état, faire une migration d’une suite à une autre reste dangereux. Ce système doit tenir la distance et faire la preuve de son concept très prometteur mais tellement neuf.

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