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Musique : Plex réinvente Winamp avec Plexamp

Nicolas Furno

mardi 19 décembre 2017 à 11:15 • 11

Logiciels

Vingt ans après sa création, Winamp reste une légende en informatique. Ce lecteur audio a été le premier à populariser le MP3 et il a été le logiciel le plus téléchargé sur Windows pendant plusieurs années d’affilée. Mort depuis longtemps, il reste une référence pour certains et notamment pour les concepteurs de Plex. Le media-center s’enrichit d’un lecteur audio nommé… Plexamp, en référence à Winamp.

Plexamp est très minimal : pendant la lecture, il n’affiche que les infos sur le morceau et la pochette (gauche) ou une animation (centre). Au cœur de son fonctionnement, son moteur de recherche (droite). Cliquer pour agrandir
Plexamp est très minimal : pendant la lecture, il n’affiche que les infos sur le morceau et la pochette (gauche) ou une animation (centre). Au cœur de son fonctionnement, son moteur de recherche (droite). Cliquer pour agrandir

La référence ne s’arrête pas à un clin d’œil, Winamp a été une inspiration pendant le développement de Plexamp et sa petite interface est un hommage à l’interface de son ancêtre. De la même manière, les développeurs ont créé une dizaine d’animations visuelles graphiques de la musique, marque de fabrique de Winamp.

La couleur de ces animations s’adapte automatiquement en fonction de la pochette et il y en a pour tous les goûts, des discrets et des plus flamboyants. Attention en revanche, utiliser ces animations implique une consommation de ressources plus élevées. Sur un MacBook Pro 13 pouces de 2014, certaines animations peuvent même réveiller les ventilateurs. Au passage, Plexamp ne s’inspire pas de son ainé sur le plan technique : c’est une app multiplateforme basée sur Electron, nettement plus gourmande que Winamp l’était…

Quelques animations proposées par Plexamp. Cliquer pour agrandir
Quelques animations proposées par Plexamp. Cliquer pour agrandir

Contrairement à Winamp, Plexamp ne propose pas (encore ?) de système de skin pour en modifier l’interface. À dire vrai, les options sont extrêmement limitées avec trois tailles différentes pour la fenêtre principale et… c’est à peu près tout. L’app opte pour une approche extrêmement minimale sur ce point, elle ne permet même pas de naviguer dans la collection musicale.

À la place, tout repose sur la recherche, disponible en permanence en bas de la fenêtre ou en utilisant le raccourci clavier utilisable depuis n’importe quelle app : ⇧⌘espace. La recherche permet de trouver facilement un artiste, un album, un morceau ou encore un genre, sans surprise. Comme iTunes, Plexamp repose sur une bibliothèque déjà formée pour fonctionner, mais cette bibliothèque est un serveur Plex, logiquement.

Plexamp joue la carte de la discrétion. L’app n’apparaît pas dans le Dock, uniquement dans la barre des menus de macOS. Par ailleurs, sa fenêtre est toute petite (ici, taille par défaut). Cliquer pour agrandir
Plexamp joue la carte de la discrétion. L’app n’apparaît pas dans le Dock, uniquement dans la barre des menus de macOS. Par ailleurs, sa fenêtre est toute petite (ici, taille par défaut). Cliquer pour agrandir

Vous ne pourrez pas utiliser Plexamp sans un serveur Plex et sans avoir indexé de la musique. Impossible de lire un morceau directement depuis les dossiers de votre Mac, il faut au préalable l’ajouter et l’indexer par le serveur. En contrepartie, ce nouveau-venu bénéficie de quelques avantages apportés par le serveur. Déjà, les métadonnées sont automatiquement trouvées, même si vos fichiers sont mal nommés et pas organisés logiquement. Plex Media Server repose sur la base de données de Gracenote pour identifier tous les morceaux et les organiser logiquement.

En outre, le serveur ne se contente pas d’indexer des métadonnées, il analyse aussi chaque fichier pour en dresser un profil sonore. Cette information sert à la fois à assurer une lecture en continue (gapless) des morceaux qui le nécessitent, mais aussi à ajuster le volume en fonction du profil du titre, pour éviter les écarts sonores trop importants. iTunes propose une option similaire et il faudra voir si Plexamp fait bien le travail, mais cette fonction n’était pas disponible pendant nos essais.

Sur ces captures fournies par l’éditeur, on voit les stations de radio générées par Plex : pour un artiste à gauche (icône à côté de l’aléatoire) et dans la recherche à droite. Cliquer pour agrandir
Sur ces captures fournies par l’éditeur, on voit les stations de radio générées par Plex : pour un artiste à gauche (icône à côté de l’aléatoire) et dans la recherche à droite. Cliquer pour agrandir

Enfin, le serveur doit apprendre en fonction de vos préférences et constituer des radios, des sortes de listes de lecture intelligentes à partir de la popularité des morceaux, pour vous et en soit. Une radio se base sur l’intégralité de votre collection, une autre permet de retracer l’histoire musicale de votre bibliothèque musicale (des titres les plus anciens aux plus récents), et chaque artiste est également associé à sa radio. Cette fonction nécessite une grosse bibliothèque musicale et des données de lecture.

Si vous utilisez déjà Plex pour indexer des vidéos et que vous disposez toujours de musique en local, Plexamp mérite un essai. C’est une alternative intéressante à iTunes, une alternative beaucoup plus minimale côté client et qui déporte la partie gestion à un serveur qui reste invisible à l’usage.

L’app est disponible pour macOS (10.9 minimum) et Windows (7 minimum), elle n’est proposée qu’en anglais et elle est gratuite. En revanche, les fonctions indispensables côté serveur sont associées à un compte Plex Pass payant, facturé 5 € par mois ou 40 € par an. Pendant trois mois, ces fonctions sont néanmoins offertes à tout le monde, le temps de tester.

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