Abonnement ou mise à jour payante : y a-t-il une bonne solution ?

Christophe Laporte |

Après avoir gardé quasiment intact le modèle de ses App Store depuis leur lancement, Apple a fini par bouger. Un nouveau système d'abonnement, plus souple et plus rentable pour les éditeurs, va bientôt voir le jour.

Depuis longtemps, les développeurs réclamaient la possibilité de faire repasser les utilisateurs à la caisse (lire : Apple et les développeurs : c'est compliqué !). Un discours qui jusqu’à présent ne trouvait pas d’écho favorable à Cupertino. La polémique n’a cessé d’enfler ces derniers mois avec le départ de plusieurs logiciels majeurs du Mac App Store. On pense entre autres à Sketch, Coda ou encore BBEdit.

Mais pour l’heure, l’annonce d’Apple semble surtout faire des mécontents. Les utilisateurs, d’abord, craignent de devoir mettre la main à la poche plus souvent. On vous avait posé en 2013 la question de savoir si vous étiez favorable à un système de mise à jour payante sur les plates-formes de téléchargement d’Apple. Vous aviez répondu non à … 82 %.

Le sentiment est également très mitigé chez les développeurs. Bon nombre auraient préféré un système de mise à jour payante plus classique. Quelles sont les caractéristiques de chacune de ces formules ? Nous avons fait le tri pour vous aider à vous faire votre avis.

Les caractéristiques de chaque système

  • Mise à jour payante : le choix de faire la mise à jour ou non. S’il refuse de mettre la main au portefeuille, l'utilisateur peut toujours continuer d'utiliser l’ancienne version de l'application. Enfin en théorie, car elle peut cesser de fonctionner pour des raisons de compatibilité avec une nouvelle version d’iOS par exemple. Du point de vue d’Apple, ce n’est pas forcément une bonne chose, car l’expérience utilisateur pourrait se retrouver dégradée sans qu’elle en soit foncièrement responsable.
  • Abonnement : une période d'essai. L’une des fonctionnalités longtemps réclamées par les développeurs, c’est la possibilité d’offrir aux utilisateurs une version d’évaluation. Le nouveau système d'abonnement prévoit justement la mise en place de périodes d'essai. Dans le cas d’une souscription d’un mois, l’utilisateur pourra recevoir 7 jours ou un mois d’utilisation gratuite.
  • Abonnement : les applications coûteuses deviennent (temporairement) accessibles. Imaginez que vous avez un besoin très ponctuel d’un outil. Libre à vous de prendre un abonnement, puis de l’interrompre dès que vous avez fini votre travail. L’exemple le plus parlant est sans doute celui de Photoshop. Auparavant, pour utiliser le logiciel phare d’Adobe, il fallait payer plusieurs centaines d’euros. L’affaire était vite rentabilisée pour les utilisateurs professionnels, mais pour les utilisateurs occasionnels, acquérir Photoshop était tout simplement inenvisageable. Ce n’est pas pour rien que le logiciel d’Adobe figurait en très bonne position au hit-parade des applications les plus piratées. Aujourd'hui, si vous avez besoin de Photoshop de manière intensive pour boucler un projet sur trois mois, il vous en coûtera seulement 36 €.
  • Abonnement : une dépossession. En payant un droit d'accès temporaire plutôt qu'une licence perpétuelle, l’utilisateur a plus que jamais l’impression de ne rien posséder. C’est l’un des gros soucis de la dématérialisation. C’est le même débat qu’Apple Music contre iTunes Music Store. Aux éditeurs d’apporter des réponses cohérentes et intelligentes. L’abonnement peut également être perçu comme une manière pour Apple d’enfermer un peu plus ses utilisateurs dans son écosystème.
  • Abonnement : dans l’air du temps pour le meilleur et pour le pire. La mode est au développement continu ou presque. Les logiciels que nous utilisons au quotidien évoluent en permanence sans que l’on s'en rende vraiment compte. La plupart des navigateurs évoluent fréquemment et silencieusement, tandis que Microsoft publie régulièrement des mises à jour de Windows 10 qui est son système ultime. Il est presque fini le temps où les logiciels n’évoluaient qu’en faisant des grands pas tous les 18/24 mois. C'est l'abonnement qui convient le mieux à ce mode de distribution où les versions apportant d'un seul coup plusieurs changements majeurs ont disparu.
  • Abonnement : une application fait partie d'un tout. Une application est de moins en moins un objet isolé. Elle fonctionne souvent de concert avec une architecture serveur. Cela a un coût, qui peut être important dans le cas d’une application vendue une poignée d’euros et qui peut être utilisée des mois voire des années. Lors du développement d’Airmail sur iOS, son éditeur, Bloop, qui a des moyens beaucoup plus limités que la plupart de ses concurrents ayant levé des millions de dollars, expliquait avoir passé beaucoup de temps sur la gestion des serveurs de sorte qu'ils leur coûtent le moins cher possible. C’est d’ailleurs pour cela qu’Airmail s’appuie beaucoup sur iCloud. (lire : Pourquoi iCloud ne fait pas l’unanimité chez les développeurs)

Alors, chacun pèsera le pour et le contre de ces deux solutions. Mais avant toute chose, il conviendra à Apple de clarifier certain de ses propos sur l’abonnement. En interview, Phil Schiller affirmait que ce système pourrait s’appliquer à tout le monde, y compris les applications de productivité et celles dédiées aux marchés professionnels. Le site d’Apple se montre plus réservé.

Qu’on soit pour ou contre cette formule par abonnement, il sera également très intéressant de voir les répercussions de cette nouvelle formule sur le travail des développeurs. Pour Apple, c’est également une manière de s’assurer de leur réactivité et qu’ils adoptent toujours plus vite les nouvelles fonctionnalités de ses systèmes…

Nous vous demandons via ce sondage quelle mécanisme vous appréciez le plus (mise à jour ou abonnement)

avatar lll | 

C'est un sujet intéressant. Pour ma part, je pense que les deux systèmes (abonnement/achat) doivent cohabiter, ne serait-ce que par égard pour la situation (économique, surtout) de chaque utilisateur. Et l'idéal serait qu'il existe systématiquement un tarif pour les chômeurs et les étudiants, ce qui n'est pas toujours le cas.

Autrement, vous devriez être plus précis concernant Photoshop : c'est 36€ par mois, ce qui, ramené à trois mois, fait quand même 108 €. Ce n'est pas énorme mais c'est le prix que devrait coûter à un particulier un logiciel comme Photoshop à mon avis (quitte à en faire un tarif unique sans possibilité d'upgrade).

avatar C1rc3@0rc | 

@lll

Tu as en partie raison.

La premiere chose a prendre en compte c'est que la "mode" de l'abonnement est une solution pour contourner les lois "anti obsolescence programmée" qui sont mises en place depuis peu.

La seconde c'est que l'abonnement est une "astuce" marketing qui permet de faire payer plus cher sans le client s'en rende compte.

Partant de la, il y a effectivement des cas ou une option est plus adaptée qu'une autre pour des raisons concrètes.

L'abonnement concerne typiquement le service et pas l'acquisition. Un abonnement c'est une location pour l'usage d'une fonction, pas la propriété d'un objet. L'exploitation de l'objet (ou service) est extrêmement limités et surtout, ce qu'oublient pas mal de gens c'est que la responsabilité de l'utilisateur est restreinte dans les mêmes proportions: le propriétaire du produit ou du services reste pleinement responsable devant la loi… faut y penser lorsqu'on veut devenir bailleur plutôt que vendeur!

Cela est d'autant plus le cas lorsqu'une application est adossée a une cloud!

La vente d'un logiciel c'est le transfert de propriété avec l'usage qui va avec.
Néanmoins le vendeur reste responsable des vices cachés, et par définition, les bug et failles sont des vices cachés.

Aujourd'hui on voit que sous la pression des consommateurs et des associations de consommateurs le législateur doit enfin remettre au gout du jour les réglementations et que des pratiques abjectes et contrats de licences tout a fait abusifs qui ont permis aux firmes informatiques de faire fortunes, voient leur nature illégale confirmées et le renforcement du cadre legal va permettre de plus en plus de poursuites...

Par contre, des tarifs pour les chômeurs et étudiants…
Pour les étudiants, cela existe. Pour les chômeurs cela passe par les associations.
Mais y a pas de raisons pour une société commerciale de faire des tarifs par catégories, sinon c'est qu'il y a un bénéfice caché et c'est commercialement injuste.

avatar mimot13 | 

D'accord avec les deux premiers paragraphes : 'obsolescence programmée' et 'astuce marketing'.. C'est tout à fait ça en fait. On pourrait rajouter "optimisation commerciale" !

Il me semble que l'abonnement arrange surtout les éditeurs : rentrées récurrentes sans avoir à se poser des questions métaphysiques tous les mois. Ensuite l'éditeur sera libre d'améliorer son produit ou pas, ou "plus ou moins". L'utilisateur aura plus de mal à prendre conscience du manque de réelles innovations. Résilier l'abonnement alors ? Difficile car on achète effectivement un service qu'on pourra interrompre mais avec les logiciels pro il sera plus difficile de changer de crêmerie ? L'investissement dans la formation et l'apprentissage ne sont pas forcément négligeables.

Pour une société l'option abonnement peut être une bonne solution, notamment en cas de projet sur une période donnée. Pour un particulier je ne vois vraiment pas l'intérêt.

Autre piège : vous prenez un abonnement, avec un prix d'appel. L'année suivante l'éditeur qui vous a "ferré", augmente ses prix ostensiblement.. Vous faites quoi ?

Adobe avec CC n'a pas réussi encore à attirer la majorité des utilisateurs non professionnels et c'est bien ce qui les embête. Adobe fait tout pour décourager les utilisateurs de licences perpétuelles.. quelqu'un s'est demandé pourquoi ? La réponse est évidente non ? Ils y gagnent davantage. Qui donc va contrôler les améliorations distillées au cours du temps pour dire au bout d'un an "la R&D a bien fait ou pas son boulot cette année".

Les mises à jour avec les licences perpétuelles ont montré qu'au final le prix comparé avec la formule abonnement, sur la même période, est quasi-identique. Mais les mises à jour vous choisissez de les faire ou pas.. Si c'est non, vous continuez à utiliser la version en place chez vous.

avatar bbtom007 | 

Mise à jour payante pour l'ajout de vraies fonctionnalités et correction de l'ancienne en cas de bug. Aller sur 2 version majeure. Il faut aussi que l'app store ne bombarde pas de notif.
Abonnement ça peut être une solution qui tient la route pour une appli très souvent utilisée mais il faut pouvoir récupérer ses données dans un format universel.

avatar Rigat0n | 

Au delà du débat idéologique, les gens veulent pas d'abonnements ou de màj payantes parce qu'ils se sont habitués à payer leurs applis 3.99€ grand maximum alors que ce n'est viable pour aucun développeur qui souhaite vivre de son appli iOS, gros succès mis à part, et encore.
Arrêtons de nous voiler la face, pourquoi est-ce qu'aucun jeu AAA ne sort sur iOS alors que les capacités techniques sont là ? Parce que c'est beaucoup trop risqué de proposer un jeu à 20€ sur l'AppStore, personne n'achète. Le seul truc qui marche c'est le freemium et les mini-jeu à moins de 2€.
Qu'on aime pas s'abonner à une appli c'est une chose, moi clairement autant je suis content des évolutions que ça peut apporter pour les abonnements de contenu (type Club MacG, journaux, etc...) autant je compte pas m'abonner à une appli (suivant le modèle du Creative Cloud) sans y réfléchir à deux fois. Mais pour 90% des utilisateurs l'alternative c'est pas les màj payantes ou quoique ce soit d'innovant c'est juste payer 2€ une appli et l'utiliser "à vie", ce qui ne permet à aucun dev de proposer de la qualité.

avatar C1rc3@0rc | 

@Rigat0n

Si 2€ c'est rentable, tout dépend du temps de développement et du volume de vente.

Mais tu as raison sur les exemples que tu donnes:

Typiquement, l'abonnement est un modele adapté pour les publications: c'est typiquement un service (d'information) limité dans le temps.

Typiquement l'abonnement est un modele pervers pour Creative Cloud. Creative Cloud c'est un outil de production du quotidien, cela n'a aucune raison d'être un abonnement, c'est pas un service! La seule raison c'est d'augmenter encore plus la rentabilité et de renforcer la captivité de l'utilisateur.

Pour les jeux par contre je suis pas d'accord. Un jeu c'est comme une production cinematographique. Les films industriels sont de plus en plus rentables et leurs tarifs se situent entre 10 et 20€. Apres les jeux peuvent intégrer des achats in-app qui s'apparentent a la multivente des films (cine, diffusion TV, VOD, BD,...) et qui développent leurs rentabilité.

Ce qui fait que les gros éditeurs résistent a iOS et Android, c'est qu'ils ont construit "business model" particulièrement efficace avec les consoles et qu'ils tentent de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Mais on voit que les studio finissent par ceder, d'abord avec des basiques puis vont venir les grosses prod. C'est une question de temps et d'effondrement des consoles. Le jours, proche, ou MS va annoncer l'arrêt de la Xbox, le mouvement va prendre un gros coup d'accélérateur.

Les mini-jeux que tu évoques sont par définition le relai des supports publicitaires inventés il y a bien longtemps: journeaux gratuits, T-shirt gratuits, jouets de paquet de lessives et autres sites WEB. Typiquement c'est un truc distrayant sans grand intérêt ni valeur ajoutée qui sert uniquement de support pour la pub.

avatar Rigat0n | 

Après si c'est bien fait l'abonnement est pas forcément une mauvaise solution. Perso je suis très content de mon abonnement Office 365, il est pas exorbitant et rend plein de services. Si je me désabonne j'arrête d'utiliser Office 365 et je trouve un autre truc qui peut ouvrir les fichiers Office.
Idem pour le Creative Cloud. J'en ai pas l'utilité donc je me suis pas abonné mais pour quelqu'un qui travaille avec 20€ par mois vu la suite proposée ça me parait pas abusé. Et si tu décides d'arrêter ben tu changes de logiciel.

avatar SerArien | 

" Et si tu décides d'arrêter ben tu changes de logiciel. "

Mais si tu as beaucoup de travaux qui doivent continuer à vivre pendant plusieurs années, tu te retrouves à payer deux logiciels en même temps.
Et dans ce cas là tu n'as pas forcément besoin de la dernière mise à jour.

avatar bigga | 

A mon avis si trop de produits adoptent ce modèle ça ne va que causer la perte des plus marginaux, parce que les gens devront faire des choix.
Encore plus dans le secteur du divertissement parce qu'on n'en a pas besoin pour travailler. 10€ de Spotify, 12€ de Netflix, 22€ d'UGC, 5€ de PS Plus ; on est à près de 50 euros pour du divertissement "basique" et je ne sais par exemple si les gens mettront 10 euros en plus pour lire des livres (Kindle Unlimited).
Sans parler du fait de ne plus rien posséder quand les entreprises posséderont tout.

avatar C1rc3@0rc | 

Se pose bien évidement la question de la pérennité de l'information.
Lorsque l'entreprise disparait ou arrête le produit, l'utilisateur est dans la mélasse jusqu'au cou. Pire encore si le stockage est lie a un cloud...

Dans le cas d'Office et plus encore de Adobe, on est sur du soft a usage professionnel. Le fichier est le fruit d'heures de travail et il a un cout et doit durer... Si le fichier est sur un cloud qui devient inaccessible ou que le format n'est pas lisible par un autre soft, c'est du travail de foutu et des données de perdues.

Le principe de l'abonnement ou de la mise a jour majeure présente ce risque: l'éditeur peut décider que pour rendre plus captif le client, que le format de fichier va changer d'une version a l'autre avec juste un filtre pour importer, et un export destructif... Ça c'est déjà vu, MS est habitué aux formats de fichiers a compatibilité partielle, et le souci c'est que si ces modeles se généralisent, les dérivent qui vont avec aussi!

avatar reborn | 

pas d’inquiétude, c'est juste qu'au lieu d'avoir des in apps de partout cela sera remplacé par les abonnements. Puis il y a tellement de concurrence sur l'appstore que les prix seront tiré vers le bas

avatar 6ix | 

Le "problème" des abonnements, c'est que l'utilisateur constate chaque mois qu'il paie différents services, et par conséquent se rend compte plus facilement des coûts que s'il paie quelques fois par an un montant plus élevé.
Si un jour la personne se décide pour un logiciel et l'achète, par la suite elle n'y pense plus. Et si à ce moment-là elle ne veut pas y mettre le prix, elle y renonce et trouve une autre solution.

Comme le dit RigatOn, le vrai problème aujourd'hui est que plus personne ne veut payer pour du logiciel. Un app à 10€ est considérée comme hors de prix. Or tous les chiffres montrent que seul un tout petit nombre de développeurs peuvent vivre dans ces conditions. Les apps qui marchent bien rapportent, mais pour couvrir plusieurs mois de travail (sans parler des mises à jours futures), il faut en vendre beaucoup des apps à 1€!

Quelle que soit la solution, je reste persuadé que la population va devoir s'habituer à ce que les logiciels ou le contenu en ligne n'est pas gratuit et demande du travail. Il n'y pas forcément besoin d'avoir 1000 apps qui font la même chose, mais si seuls les grandes boîtes arrivent à produire du contenu ou éditer des logiciels sans perdre de l'argent, la diversité va vite nous manquer.

avatar lll | 

Le problème, c'est plutôt que si tu dois faire une modification sur un fichier, tu dois reprendre un abonnement, même pour utiliser le soft cinq minutes (c'est courant quand on est indépendant qu'un client vienne nous demander une retouche un mois après avoir reçu le fichier). Bref, je serais pas contre des offres à la semaine, voire des forfaits horaires (par exemple 1€ pour une heure de Photoshop), même si je n'y crois évidemment pas.

avatar Jonathan16 | 

Je préfère de loin le système d'abonnement

avatar docidoc | 

Un tarif chomeur pour une app... Y a qu en france qu on entend ca...

avatar fred-ripo | 

Ouai bon... 900€ un smartphone, 1500€ un iMac, un abonnement office, un abonnement Adobe, 2/3 abonnements app iOS, un abonnement internet, un abonnement transport en commun, un abonnement salle de réunion, un abonnement machine à café, un abonnement canal... Euh non je déconne... A un moment donné ça ne ça plus être possible... Maintenant faut arrêter de voir le pauvre dev dans sa chambre de bonne à taper du code avec ses mitaines. Ce genre de modèle économique concerne surtout les grosse machines... Ils y voient là une façon de faire plus de fric en économisant justement sur le développement de vrai nouveauté justifiant d'acheter une nouvelle version de logiciel. Maintenant sérieux vous vous voyez payer 2€ par mois pour jouer à un jeu iOS ou une app calendrier ? 5€ pour 1h de jeu je trouve ça déjà bien cher payé !
Et plus sérieusement certain n'on pas joué depuis longtemps sur une console... La mort des consoles... Au profit de quoi ? D'un iPad ?

avatar bugman | 

Les mises à jour payantes sont bien plus interessantes pour l'utilisateur (nous) et l'abonnement pour l'entreprise louant ses produits (ou plutôt services). Il ne faut pas chercher plus loin, faites les calculs.

avatar ledoc66 (non vérifié) | 

Désolé si je suis un peu hors-sujet.

J'espère qu'ils n'auront pas la mauvaise idée d'appliquer des abonnements à l'ibookstore comme le fait amazon sur le kindle store sur lesquels les éditeurs ne ramassent que des cacahuettes.

avatar Le docteur | 

En même temps, les éditeurs, du coup, c'est Apple ?
Les auteurs, par contre, ça me semble plutôt l'essentiel.

avatar Mike Mac | 

GRATUIT AVEC UPDATES PAYANTES

Moi, j'aime bien le modèle économique appliqué par Hitfilm :

On peut acheter pour moins de 400 Euros la version complète de leur logiciel de montage vidéo qui inclut un moteur de trucage vidéo type After Effects (Hitfilm 4 Pro)....

Ou disposer d'une version gratuite de leur logiciel de montage vidéo avec une partie plus réduite des effets spéciaux - mais complète sur l'édition vidéo - et acheter des effets à la carte par update inteme du logiciel (Hiitfim 4 Express).

Voilà un modèle intelligent pour une solution de montage qui a en plus la bonne idée d'être compatible 0SX et Windows

https://hitfilm.com/express

Bon vu que c'est pas estampillé Apple, on vous en parle pas trop dans ces contrées. Silence radio sur les deux dernières versions... Ne pas faire d'ombre à Final Cut X...

GRATUIT ET OPEN SOURCE

Pas plus qu'on ne vous a parlé dans ces colonnes de l'outil de compositing vidéo gratuit et open source de l'INRIA (Cocorico !). Pas besoin d'Apple Store et cela tourne sous OSX, Windows et même Linux...

http://natron.fr/features/

Les vrais journalistes sont les lecteurs curieux... Et cela ne coûte rien !

avatar Vouzemoi | 

Des abonnements qui permettraient de pouvoir aussi utiliser l'application sur d'autres plateformes ne serait pas un luxe. Ils ont refusé ce modèle dès le départ l'un pour gagner un peu plus, l'autre pour éviter la fuite de clients vers d'autres plateformes. Pourtant quoi de plus rageant de devoir acheter à minima 2 fois la même application que l'on soit sur IOS, Android ou autres.
et que dire de ces applications qui ne fonctionnent plus quand la version d'IOS évolue. Je ne compte plus le nombre d'applis qui tournaient sans problème sur IOS5, 6 ou 7 qui aujourd'hui ne sont plus disponibles dans leurs versions compatibles, rendant ainsi un matériel qui "tourne" encore en simple dessous de verre. Alors c'est sur je vais être heureux de payer un abonnement pour des applis qui inéluctablement disparaitront un jour. On me dira rachète un autre matériel et surtout continu de payer ton abonnement, jusqu'à qu'on décide de recommencer.
A trop en vouloir, faudra pas s'étonner de voir les utilisateurs trouver d'autres solutions plus économiquement viables pour eux.

avatar Le docteur | 

Mise à jour payante.
Non merci au rançonnement.

avatar Steel07 | 

Non mais vous vous écoutez pour certains. Payer un abonnement ou des mises à jours payante c'est vraiment du n'importe quoi. Comme ci on ne payait pas déjà assez. Vous croyez que un Dev qui vends 500000 apps à 2€ ne peux pas gagné ça vie ? + la publicité déguisé que certains rajoute dans les apps pour augmenter leur bénéfice. Moi je veux acheter une app à un prix défini et avoir le droit gratuitement à vie à toutes les futures mises à jours et correction de bug. Et si le Dev crée d'autre applications qui sont intéressantes j'en saurais peut être un des acquéreurs. Mais je n'ai aucune envie de payer un abonnement ou des mis à jours, et vu le nombre de mise à jour de certaines apps je serais vite sur la paille. Il faut être réaliste vous aurez beau dire ce que vous voudrez il n'y a aucune avantage pour les clients. Cela ne fait que nous transformer encore plus en vache à lait.

avatar AirForceTwo | 

"Vous croyez que un Dev qui vends 500000 apps à 2€ ne peux pas gagné ça vie ?"

Ça dépend de combien de personnes sont derrière cette app. Il ne faut pas être impressionné par les gros chiffres. Il y a déjà 20% de TVA à reverser, Apple prend sa commission, les employés prennent leur salaire et l'URSSAF se charge de couler la boîte en prenant ce qui reste.

Je suis contre les abonnements, mais je pense que les apps ne sont pas assez chères.

avatar Abd Salam | 

@AirForceTwo :
Stop à la propagande libérale...

L'URSSAF ne se charge pas de couler une boite...

On peut rajouter que les salariés travaillent pour faire un profit... logique. Y'a pas que les patrons qui bossent pour s'enrichir.

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