Encyclopædia Universalis 11
Après l’irrégularité des mises à jour des débuts, les sorties sont désormais cadencées : à la fin de chaque année paraît une nouvelle version de l’Encyclopædia Universalis. Annoncée sur le stand de l’éditeur lors de l’Apple Expo, la dernière mouture du logiciel est maintenant disponible. L’occasion pour nous d’examiner les apports de la onzième version de cette célèbre somme numérique.
Le contenant
Le logiciel est disponible en version CD-Rom ou DVD-Rom. Dans la première configuration, pas moins de six galettes doivent être copiées afin d’obtenir une installation complète de l’Encyclopédie sur le disque dur. Que les utilisateurs de Mac OS 9 se rassurent, ils continueront d’avoir accès au logiciel grâce à un installateur ad-hoc. Les possesseurs des nouveaux macs sont moins bien traités, cette version 11 n’étant pas optimisée pour l’architecture Mac Tel.
L’interface et le moteur de l’Encyclopédie changent peu. Une refonte totale avait été effectuée à l’occasion de la précédente version 10. En dépit d’atouts sérieux – le module de recherche très performant n’en est pas des moindres -, le résultat ne s’est jamais avéré pleinement satisfaisant : la stabilité de l’Encyclopédie a été mise à mal depuis la version 10 et sous Mac OS 9 comme sous Tiger, il n’est plus rare d’affronter plantages inopinés et refus de lancement. La rapidité du nouvel attelage gagnerait à être améliorée : la lecture des articles pâtie en particulier de l’absence de barres de défilement répondant aux standards de Mac OS, le défilement se révélant peu réactif sur un iMac G5.
À noter enfin que pour le plus grand malheur du contrefacteur cultivé, l’Encyclopædia reste protégée par un CD « Clef », lequel ne manquera pas de se rappeler régulièrement à votre bon souvenir.
Le contenu
Forts d’une base de 32 00 articles de synthèse, rédigés par 4 600 spécialistes, les concepteurs de l’Encyclopédie s’essayent désormais à divers regroupements thématiques : « dossiers d’initiation », « dossiers fondamentaux », « invitations » combinant textes et documents multimedia.
Universalis s’enrichit ainsi d’une nouvelle « salle thématique » dédiée au cinéma : plus de 125 analyses de chef d’œuvres du septième art sont disponibles, accompagnées de nombreux documents connexes (photographies d’affiches de films, de scènes de films).
La rubrique musicale accueille également de nouveaux extraits d’œuvres de musique savante. Seule une minorité d’entre eux font toutefois l’objet d’un véritable commentaire. De même, la sélection des interprétations est parfois discutable : il est regrettable que l’éditeur ait fait le choix systématique d’enregistrements « historiques » qui, présentant l’avantage d’être libres de droit, occultent cependant les travaux intervenus ces cinquante dernières années en matière musicologique.
Dans cette onzième version, une attention particulière a été portée sur la géographie avec l’incorporation d’une soixantaine de cartes représentant la France mais également divers regroupements économiques et politiques mondiaux. Regrettons cependant que ces derniers soient appréhendés de manière assez sommaire. Il n’en va pas de même s’agissant des drapeaux de 193 États et d’organisations internationales, fort bien commentés et analysés. Un Atlas 3D vient parachever cet ensemble en autorisant une navigation à travers plusieurs représentations cartographiques planétaires en trois dimensions. Malgré son manque de réactivité, ce nouvel outil offre une mine de renseignements et intègre selon l’éditeur près de 2 millions d’entrées toponymiques. Nous avons pu vérifier la richesse de cette base de données : force est de constater que de petits villages Français ou étrangers ne sont pas inconnus de l’Atlas.
Enfin, chaque nouvelle version de l’Encyclopédie est l’occasion d’une actualisation de la volumineuse base d’articles. Cette version 11 n’échappe pas à la règle et grâce à elle, vous n’ignorerez rien des dernières tribulations de Nicolas Sarkozy, de la Charte de l’environnement ou de l’Airbus 380.
Le verdict
Une fois encore, ce nouveau cru de l’Encyclopædia Universalis s’avère éminemment recommandable. Nos principales réserves se cantonneront donc à l’optimisation du logiciel pour notre plateforme. Elle demeure perfectible. Last but not least, rappelons que si l’Universalis avait autrefois un coût, elle est devenue très abordable : un nouvel acquéreur du produit déboursera 130 euros, le souscripteur d’une version antérieure 59 euros.
Le contenant
Le logiciel est disponible en version CD-Rom ou DVD-Rom. Dans la première configuration, pas moins de six galettes doivent être copiées afin d’obtenir une installation complète de l’Encyclopédie sur le disque dur. Que les utilisateurs de Mac OS 9 se rassurent, ils continueront d’avoir accès au logiciel grâce à un installateur ad-hoc. Les possesseurs des nouveaux macs sont moins bien traités, cette version 11 n’étant pas optimisée pour l’architecture Mac Tel.
L’interface et le moteur de l’Encyclopédie changent peu. Une refonte totale avait été effectuée à l’occasion de la précédente version 10. En dépit d’atouts sérieux – le module de recherche très performant n’en est pas des moindres -, le résultat ne s’est jamais avéré pleinement satisfaisant : la stabilité de l’Encyclopédie a été mise à mal depuis la version 10 et sous Mac OS 9 comme sous Tiger, il n’est plus rare d’affronter plantages inopinés et refus de lancement. La rapidité du nouvel attelage gagnerait à être améliorée : la lecture des articles pâtie en particulier de l’absence de barres de défilement répondant aux standards de Mac OS, le défilement se révélant peu réactif sur un iMac G5.
À noter enfin que pour le plus grand malheur du contrefacteur cultivé, l’Encyclopædia reste protégée par un CD « Clef », lequel ne manquera pas de se rappeler régulièrement à votre bon souvenir.
Le contenu
Forts d’une base de 32 00 articles de synthèse, rédigés par 4 600 spécialistes, les concepteurs de l’Encyclopédie s’essayent désormais à divers regroupements thématiques : « dossiers d’initiation », « dossiers fondamentaux », « invitations » combinant textes et documents multimedia.
Universalis s’enrichit ainsi d’une nouvelle « salle thématique » dédiée au cinéma : plus de 125 analyses de chef d’œuvres du septième art sont disponibles, accompagnées de nombreux documents connexes (photographies d’affiches de films, de scènes de films).
La rubrique musicale accueille également de nouveaux extraits d’œuvres de musique savante. Seule une minorité d’entre eux font toutefois l’objet d’un véritable commentaire. De même, la sélection des interprétations est parfois discutable : il est regrettable que l’éditeur ait fait le choix systématique d’enregistrements « historiques » qui, présentant l’avantage d’être libres de droit, occultent cependant les travaux intervenus ces cinquante dernières années en matière musicologique.
Dans cette onzième version, une attention particulière a été portée sur la géographie avec l’incorporation d’une soixantaine de cartes représentant la France mais également divers regroupements économiques et politiques mondiaux. Regrettons cependant que ces derniers soient appréhendés de manière assez sommaire. Il n’en va pas de même s’agissant des drapeaux de 193 États et d’organisations internationales, fort bien commentés et analysés. Un Atlas 3D vient parachever cet ensemble en autorisant une navigation à travers plusieurs représentations cartographiques planétaires en trois dimensions. Malgré son manque de réactivité, ce nouvel outil offre une mine de renseignements et intègre selon l’éditeur près de 2 millions d’entrées toponymiques. Nous avons pu vérifier la richesse de cette base de données : force est de constater que de petits villages Français ou étrangers ne sont pas inconnus de l’Atlas.
Enfin, chaque nouvelle version de l’Encyclopédie est l’occasion d’une actualisation de la volumineuse base d’articles. Cette version 11 n’échappe pas à la règle et grâce à elle, vous n’ignorerez rien des dernières tribulations de Nicolas Sarkozy, de la Charte de l’environnement ou de l’Airbus 380.
Le verdict
Une fois encore, ce nouveau cru de l’Encyclopædia Universalis s’avère éminemment recommandable. Nos principales réserves se cantonneront donc à l’optimisation du logiciel pour notre plateforme. Elle demeure perfectible. Last but not least, rappelons que si l’Universalis avait autrefois un coût, elle est devenue très abordable : un nouvel acquéreur du produit déboursera 130 euros, le souscripteur d’une version antérieure 59 euros.