Connaissez-vous les « e-dogs » ? Non, nous n'allons pas vous parler des antiques Aibo ni d'un nouveau modèle de robot, mais bien d'un nouvel ami des gendarmes, formé par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Il s'agit en effet de chiens entraînés pour détecter les circuits électroniques grâce à leur flair.

Nos confrères de BFM TV ont pu voir une démonstration des capacités de ces chiens avec Snatch, un berger malinois de 4 ans qui travaille depuis quelques mois pour la gendarmerie. Il est capable de détecter l'odeur de certains composés présents dans les circuits électroniques, comme le tantale, un métal rare. Ce n'est pas la seule possibilité, selon les gendarmes, mais l'entraînement avec le tantale permet un taux de réussite de 70 %, alors que les Américains qui passent par l'oxyde de triphénylphosphine (aussi présent dans certains composants) se limitent à 30 % de réussite.

L'entraînement ne diffère visiblement pas de celui des autres chiens, qui doivent chercher des billets de banque, de la drogue ou des armes à feu : quand Snatch trouve une clé USB, une carte microSD ou une montre connectée — des objets qui peuvent aider les enquêteurs à résoudre une enquête —, il reçoit une récompense qui est au cœur de l'entraînement. Visiblement, les chiens semblent aussi capables de détecter d'autres composants que le tantale : Snatch est capable de trouver des batteries au lithium, qui ne contiennent pas de tantale. Pour conclure de la même façon que nos confrères, « c'est la magie des chiens ».