Une coalition de grands patrons, dont Tim Cook, contre Donald Trump
Les grands patrons de la Silicon Valley ne sont pas les plus grands fans du tonitruant Donald Trump. Le discours protectionniste et anti-immigration du prétendant à la nomination du parti Républicain est aux antipodes de ce que peuvent penser ces capitaines d’industrie, qui penchent plutôt de l’autre côté de la balance politique américaine.
Le parti lui-même est déchiré face à la menace que fait planer The Donald sur les élections présidentielles américaines. Une réunion au sommet a été organisée durant le forum mondial de l’American Enterprise Institute, sur une île tranquille au large de la Géorgie. Ce raout, censé demeurer secret, a été dévoilé par le HuffingtonPost ; il s’agissait visiblement de créer les conditions d’un rassemblement des opposants à Donald Trump : on y trouvait non seulement des membres du parti Républicain, mais aussi du parti Démocrate et plusieurs CEO.
Parmi ces derniers, le cofondateur de Google Larry Page, Sean Parker le créateur de Napster, Elon Musk de Tesla et SpaceX, ainsi que Tim Cook. Les indiscrétions sont maigres concernant le résultat de cet étrange aréopage, mais d’après une source, il a surtout été question de la manière dont s’était déroulée l’ascension de Trump, plutôt que la façon de s’opposer à lui. La nomination du candidat du parti Républicain se déroulera en juillet ; peut-être qu’on verra d’ici là des spots de pubs anti-Trump financés par les patrons de l’industrie des technologies.
Donald Trump n’a pas été tendre avec Apple. Le candidat aux primaires a promis qu’il allait forcer le constructeur à faire produire ses « foutus gadgets » aux États-Unis (lire : Apple en Chine : pourquoi Donald se Trump). Et il a initié un boycott de l’iPhone suite à la volonté d’Apple de ne pas déverrouiller le smartphone du terroriste de San Bernardino.
Tim Cook s’est aussi écharpé avec Tom Cotton, sénateur républicain de l’Arkansas, concernant le chiffrement des données et la protection de la vie privée. De ce qu’on en comprend, le ton a rapidement monté entre les deux, à tel point que c’en est devenu embarrassant pour les autres participants. Cotton s’est montré particulièrement virulent, parait-il.
Ça peut nous sembler étrange à nous Français de voir des grands patrons d'entreprise s'immiscer activement dans la vie politique mais il faut savoir que Trump fait peur jusque dans les rangs républicains. La presse américaine, de gauche comme de droite, parle carrément de la "naissance de l'autoritarisme américain" en référence directe aux dictatures européennes du siècle dernier.
Ce qu'il se dessine donc si Trump passe les primaires républicaines c'est un vote massif de contestation chez les républicains eux-mêmes en faveur des démocrates. Pas étonnant donc que les républicains s'organisent pour le faire sauter.
Comme dit plus haut, c'est les Américains qui décideront.
Pour vous donner mon humble avis :
Je ne sais pas qui est Trump, je ne le connais qu'à travers le prisme de la presse français et internationale. Je ne dis pas que c'est quelqu'un de bien ou de mauvais. Mais ce que nous sommes en train de voir fait très "oligarchie". Si on vit en démocratie on part du principe que les gens sont suffisamment intelligent pour voter qui ils veulent. Si les gens ne votent pas ce que les élites voudraient qu'ils votent, elles devraient se remettre en question au lieu de tirer à boulets rouges comme ils sont en train de le faire.
Voilà ma contribution politique. Pour ce qui en est d'Apple : quand on vend des produits à très forte valeur ajouté, je pense que l'on peut se permettre de produire en Californie et que l'on a donc en conséquence aucune leçon à donner. (Je sais que c'est déjà le cas pour le MacPro mais cela représente combien du CA d'Apple ?)
Hugualliaz
Disons qu'Apple ne brille pas par son exemplarité.
- Utilisation massive des paradis fiscaux
- Très forte délocalisation vers des pays ou la main d’œuvre se trouvent dans des complexes a l'allure quasi militaire, ou le travailleur n'a pas son mot à dire.
Donc évidement, eux et d'autres groupes financiers souhaitent que cela continue ainsi.
@rikki finefleur
Cite moi donc une multinationale qui brille par sa fiscalité et qui n'a pas massivement délocalisé sa production, juste pour voir.
T'as toujours été du genre à taper sur les doigts du premier de la classe parce qu'il a pas eu 20/20 ou c'est juste que t'es d'une mauvaise foi sans limite dès qu'il s'agit d'Apple ?
NB : Combien de personnes sont directement employées par Apple aux US et en EU d'après toi ? Et combien vivent de ses appstores partout dans le monde ?
… Flat line… :o)))
ou c'est juste que t'es d'une mauvaise foi sans limite dès qu'il s'agit d'Apple ?
Pourquoi "dès qu'il s'agit d'Apple"? La fine fleur est la mauvaise foi incarnée, en plus de s'exprimer sans arrêt sur des sujets auxquels il ne comprend strictement ni a ni b, et surtout, surtout, en mettant un point d'honneur à ne surtout jamais s'informer, pour surtout garder le discours le plus démagogique possible. Enfin si, il semblerait qu'il lise Voici.
"Mais ce que nous sommes en train de voir fait très "oligarchie"."
C'est une oligarchie, comme tout système politique dans lequel le pouvoir est concentré par une "élite dirigeante", quelque soit son mode de nomination (succession dynastique, élection, tirage au sort, coup d'état, etc.).
L'opposé de l'oligarchie, c'est la démocratie "totale", la gouvernance partagée entre tous les membres de la communauté.
On peut bien sur imaginer toutes sortes d'intermédiaires entre les deux.
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Le fait que des industriels puissants cherchent à décider qui doit être candidat et élu à la présidence n'est pas nouveau. Ça fonctionne aussi comme ça en France, depuis des années.
On nous aurait "Trumpé"?
On a beau dire ce qu'on veut sur Trump, mais il est isolationniste, ce qui nous évitera à nous peuples européens et accesoirement membres de l'OTAN, d'être attirés dans des guerres illégitimes et illégales au moyen-orient...
De toute manière que ce soi lui ou un(e) autre...tous des crapules.
Mis à part Gary Johnson je ne vois aucun candidat assez intéressant.
Et pour les "reps" qui le considèrent comme un bon entrepreneur, je crois qu'il y à de quoi rire, ce type siphonnait l'argent de ses casino pour sa pomme et derrière noyait ses actionnaires :
http://www.marketwatch.com/story/its-worse-than-you-think-trumps-business-disaster-2016-03-04?mod=mw_share_twitter
Les meilleurs soutiens de Trump.
Ils vont tous avoir la gueule de bois si Trumpie est élu…. ^_^
Le malheur de la démocratie, c'est que la Sénat, comme la Chambre des représentants, est vampirisé par les milliardaires, et que les candidats à la présidentielle sont souvent issus de ces mêmes milieux.
Comme l'avait bien souligné Michael Moore : aucun fils de sénateur américain ne s'est retrouvé à faire la guerre en Irak, sauf un, employé à des tâches administratives.
Mais les sergents recruteurs dans les banlieues défavorisées y ont trouvé la chair fraiche pour cette jolie guerre du pétrole où Bush et ses amis ont tant de billes...
De toute façon, pas un (ou une) dans cette élection pour rattraper l'autre. Spectacle pitoyable du déclin de la démocratie étasunienne.
Que les américains aillent aux urnes déjà au lieu de s'abstenir comme d'habitude.
Trump ne fait que flatter tout le monde dans le sens du poil, même les plus imbéciles; alors forcément il se retrouve à dire les pires stupidités. Un bon gros menteur, qui ne changera rien d'un système qui l'a enrichie et dans lequel il baigne.
A ma gauche :
Andy Grove (Intel, Hongrie),
Steve Jobs (Apple, Next, Pixar, Syrie)
Mark Zuckerberg (Facebook, Autriche)
Sergeï Brinn (Google, Russie)
Sundar Pinchar (Google, Inde)
Satya Nardella (Microsoft, Inde)
A ma droite :
Steve Balmer (former Microsoft, White Anglo-Saxon Protestant)
Donald Trump (même chose, élevé au maïs américain Mosanto)
Quelque part, l'immigration, ça sert parfois...
+1
Elle est belle la démocratie ;)
Là-bas, les patrons sont socialistes.
Le monde change.
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