Les développeurs de Mullvad VPN affirment qu'un bug de Sonoma empêche leur application de fonctionner dans de bonnes conditions. Celui-ci empêcherait le pare-feu de filtrer correctement, rendant l'app inutilisable. L'entreprise estime qu'il pourrait toucher d'autres programmes.
Le souci a été mis en évidence dans un billet de blog dans laquelle l'entreprise invite ses clients à attendre de voir si la version finale de Sonoma résoudra le problème. Il est apparemment présent depuis la bêta 6 et n'a pas été corrigé à l'heure actuelle.
Pendant la période de bêta de macOS 14 Sonoma, Apple a introduit un bug dans le pare-feu de macOS touchant le filtre de paquets (PF). Ce bug empêche notre application de fonctionner, et peut entraîner des fuites lorsque certains paramètres (par exemple, le partage du réseau local) sont activés.
Mullvad explique ne pas pouvoir garantir ses fonctionnalités ou la sécurité de ses utilisateurs sur la nouvelle mouture de macOS. Ce problème ne concernerait pas uniquement son app : les règles du pare-feu ne sont pas appliquées correctement au trafic réseau, et le trafic qui n'est pas censé être autorisé l'est. L'entreprise y voit un bug qu'Apple devrait résoudre.
« Nous considérons qu'il s'agit d'une faille critique dans le pare-feu, et toute personne s'appuyant sur le filtrage de paquets, ou sur des applications l'utilisant en arrière-plan sur leurs ordinateurs sous macOS, devrait être prudente lors de la mise à jour vers macOS 14 », écrit l'équipe.
PCMag a mené l'enquête et contacté plusieurs autres fournisseurs de VPN, qui n'ont rien remarqué de particulier sous Sonoma. NordVPN explique avoir observé « quelques bugs mineurs » qu'elle s'efforce de régler d'ici la sortie officielle de Sonoma, mais rien qui empêche l'app de fonctionner. Un porte-parole de ProtonVPN a également confirmé ne rien avoir remarqué d'anormal. Apple n'a pas communiqué sur le sujet.
L'Apple Watch Series 9 et l'Apple Watch Ultra 2 comprennent une nouveauté invisible aux yeux des consommateurs, mais qui a son importance : certains modèles sont neutres en carbone. Ce sont les premiers produits d'Apple qui n'émettent pas plus de gaz à effet de serre que les puits de carbone (forêts, capture industrielle…) ne peuvent en absorber.
La boîte avec le logo neutre en carbone pour les modèles concernés. Image Apple.
Pour chaque modèle d'Apple Watch neutre en carbone, Apple s'engage à ce que 100 % de l'électricité utilisée pour la fabrication ou l'utilisation du produit soit « propre », que 30 % des matériaux soit recyclés ou renouvelables en poids et que 50 % de l'expédition soit réalisée sans recours au transport aérien. Au total, ces mesures sont censées réduire d’au moins 75 % des émissions liées aux produits pour chaque modèle. Pour compenser les émissions restantes, Apple utilisera des crédits carbone.
Les Apple Watch Series 9 (ainsi que la SE) en aluminium associées à un nouveau bracelet Boucle Sport sont neutres en carbone, tout comme l'Apple Watch Ultra 2 associée à une nouvelle Boucle Trail ou Boucle Alpine. Vous ne pouvez pas les rater lors de la commande sur l'Apple Store, ces modèles sont signalés par un nouveau logo représentant une feuille verte.
Est-ce que cet aspect va vous inciter à choisir un modèle plus qu'un autre ? C'est la question de notre nouveau sondage. Pour l'heure, Apple offre seulement le choix pour sa montre, mais dans sa quête de neutralité carbone d'ici 2030, l'entreprise devrait multiplier ces produits plus respectueux de l'environnement au fil des ans.
Allez-vous privilégier les produits neutres en carbone d'Apple ?
iTunes pour Windows a droit ce soir à une petite mise à jour et passe en version 12.12.10. Pas de grosse nouveauté au programme : Apple se contente de quelques améliorations de sécurité et de stabilité, et ajoute au passage la prise en charge des iPhone 15 et 15 Pro.
iTunes sous Windows.
Apple ne met pas souvent à jour iTunes pour Windows. La dernière fois que le logiciel a eu droit à un coup de neuf, c'était pour corriger une importante faille de sécurité permettant à des pirates de s'octroyer les droits administrateur de la machine.
La mise à jour d'iTunes passe par le Microsoft Store. Si vous avez téléchargé le logiciel directement via le site d'Apple, il faudra aller dans la barre des menus située en haut de la fenêtre iTunes puis se rendre dans Aide > Rechercher les mises à jour.
Après six mois de bêtas et plus de 2 milliards de contenus déjà générés, Adobe lance officiellement Firefly. Cette IA générative est disponible à partir d'aujourd'hui dans plusieurs applications du Creative Cloud, dans Adobe Express ainsi qu'en version autonome. À cette occasion, l'éditeur dévoile un aspect jusque-là inconnu de Firefly : son coût, qui va se répercuter sur le prix de certains abonnements.
Firefly dans l'écosystème Adobe
Il y a de quoi se perdre dans le vaste catalogue d'Adobe, alors prenons le temps d'expliquer dans quels logiciels Firefly s'intègre nativement et quelle sont ses fonctions. Le logiciel le plus important, c'est Photoshop. Dans cette application qu'on ne présente plus, Firefly est capable de générer un élément à partir d'une simple instruction textuelle et de l'intégrer au mieux dans l'image originale. Entrez « petit avion blanc » et Firefly générera en une poignée de secondes un petit avion blanc (en trois versions, pour pouvoir choisir celle que vous préférez).
La fonction de remplissage génératif à l'œuvre dans Photoshop
D'après mes essais au cours de ces derniers mois, les résultats peuvent être très convaincants comme complètement à côté de la plaque. Cela dépend énormément de la commande ainsi que de l'éventuelle idée préconçue que l'on a du contenu que l'on demande. Quoi qu'il en soit, Firefly permet d'expérimenter très rapidement une idée, et les contenus générés peuvent être retouchés manuellement si besoin (ce sont des calques à part entière).
Un « petit avion blanc » (qui n'est pas si petit) généré par Firefly
Dans Photoshop toujours, l'IA générative est capable « d'étendre » les images en créant ce qui pourrait se trouver hors du cadre. Cette fonction nommée Remplissage génératif peut s'utiliser sans instruction particulière, auquel cas elle va faire en sorte d'étendre l'image de la manière la plus réaliste possible, ou alors accompagnée d'une instruction, auquel cas elle va suivre celle-ci. Comme une image vaut mille mots, voici des exemples concrets ci-dessous.
L'image originale (par Stéphane Moussie)L'image étendue par Firefly sans instruction spécialeL'image étendue par Firefly avec l'instruction « plage »
Là encore, le résultat peut être aussi bien épatant que totalement raté. Dans les scènes complexes et dans les environnements particuliers, par exemple un stade, Firefly peine à tromper son monde. Mais dans d'autres cas, le résultat peut être saisissant de réalisme.
Au sein du Creative Cloud, l'IA est également intégrée à Illustrator, où elle sert à générer des variations de couleurs sur des contenus vectoriels. Mais ce n'est pas tout, Firefly est également présent dans Adobe Express, une application de création graphique facile d'accès (où elle sert par exemple à créer des styles de polices), ainsi qu'en version autonome sur le web (où quatre fonctions sont disponibles). Et ce n'est que le début, puisqu'Adobe prévoit d'intégrer sa technologie dans d'autres logiciels ainsi que créer de nouvelles fonctionnalités.
Firefly inclus… jusqu'à un certain point
Si pendant la période de bêta les utilisateurs pouvaient utiliser Firefly sans aucune contrainte, cela va bientôt changer. À partir du 1er novembre, Adobe va mettre en place un système de crédits génératifs. Chaque utilisation de Firefly, que ce soit pour le Remplissage génératif, les Effets de texte ou les autres fonctions, va coûter 1 crédit (pour les images générées de 2 000 x 2 000 pixels maximum, sachant qu'Adobe prévoit de proposer des contenus générés plus grands à l'avenir).
Chaque formule Adobe inclura une enveloppe mensuelle de crédits génératifs. Par exemple, si vous avez l'abonnement donnant accès à toutes les applications du Creative Cloud, vous aurez chaque mois 1 000 crédits génératifs. Si vous êtes abonnés à une seule application du Creative Cloud, vous aurez 500 crédits (ou juste 100 si c'est Lightroom).
Autrement dit, avec l'abonnement complet au Creative Cloud, vous pourrez utiliser les fonctions de Firefly à 1 000 reprises par mois. Mais si vous avez dépensé tous vos crédits avant la fin du mois, qu'est-ce qu'il se passe ? Dans le cas du Creative Cloud, vous pourrez toujours utiliser Firefly, mais l'IA pourrait être alors plus lente. On ne sait pas jusqu'à quel point elle sera ralentie, ce qui est évidemment déterminant pour savoir si les crédits sont essentiels ou juste un petit bonus. Si le ralentissement vous dérange, vous pourrez dans tous les cas acheter des packs de crédits génératifs additionnels, à un prix inconnu pour l'instant.
Ce système de crédits n'est pas inédit dans le petit monde des IA génératives. Le service Midjourney, pour ne citer que lui, s'appuie également sur un système d'allocation de ressources (plus complexe) en fonction de l'abonnement de l'utilisateur.
Augmentation du prix de certains abonnements
Cet ajout de crédits génératifs dans les offres d'Adobe va avoir une répercussion : certaines d'entre elles vont coûter plus cher, que vous vouliez ces crédits ou non. Adobe vient en effet d'annoncer qu'à partir du 1er novembre le prix de la formule Creative Cloud pour les applications uniques et celle pour toutes les applications augmentera dans de nombreux pays, dont la France.
Aux États-Unis, l'abonnement complet au Creative Cloud avec engagement d'un an passera de 54,99 $ à 59,99 $/mois (actuellement 62,47 €/mois en France) et l'abonnement à une app de 20,99 $ à 22,99 $/mois (actuellement 23,99 €/mois). Nous mettrons à jour cet article avec les prix en euros dès que nous les connaitrons. Quelques formules échappent à la hausse, dont celle dédiée à la photo (Photoshop + Lightroom), celle liée à Lightroom seul et celle pour l'éducation.
Si vous êtes concerné par l'augmentation, vous devriez recevoir très prochainement une email d'Adobe, si ce n'est pas déjà fait.
Les consoles « PC » comme le Steam Deck ou la ROG Ally d'Asus sont de bons produits, mais la miniaturisation pose un problème sur un point : le stockage. Les appareils se basent en effet sur des SSD en format M.2 — le nom du connecteur — mais dans une variante particulière : le 2230. Les chiffres indiquent que les SSD mesurent 22 mm de large et 30 mm de long, ce qui est bien plus court que les 80 mm du format M.2 le plus classique, le 2280. Et grâce au succès de ces machines, les constructeurs se bougent enfin pour proposer des SSD à ce format.
Cette fois, c'est Western Digital qui rentre dans la danse, avec le SN770M. C'est un modèle M.2 2230, donc, qui a deux avantages. Le premier, c'est une capacité qui peut atteindre 2 To, alors que les concurrents sont souvent limités à 1 To, comme le Corsair MP600 Mini. Le second vient des performances : une partie des SSD M.2 2230 du marché offre des débits un peu faibles. Western Digital équipe par exemple des machines de chez Microsoft avec un autre modèle qui se limite à deux lignes PCI-Express 4.0 (soit 4 Go/s au maximum). Le nouveau SN770M, lui, emploie bien quatre lignes PCI-Express 4.0 (8 Go/s au maximum).
Western Digital ne cache pas sa cible.
Le modèle de 500 Go est annoncé à 5 Go/s en lecture et 4 Go/s en écriture, avec une endurance notée à 300 To au total (ce qui est dans la moyenne basse). Les versions de 1 et 2 To sont un peu plus rapides : 5 150 Mo/s en lecture et 4 900 et 4 850 Mo/s en écriture (respectivement). Comme souvent, l'endurance suit la multiplication de la capacité, donc 600 To (1 To) et 1 200 To (2 To).
Les prix des SSD sont assez corrects compte tenu de la rareté du format : 82 € (500 Go), 120 € (1 To) et 229 € (2 To). Notons enfin que ces SSD peuvent avoir une utilité dans un autre domaine : les fabricants asiatiques commencent à proposer des boîtiers externes USB-C très compacts pour une vingtaine d'euros, qui permettent de créer une « clé USB » performante (vers 1 Go/s) pour un coût assez faible.
À l'occasion de l'IBC, le grand salon des professionnels de l'audiovisuel, Adobe annonce plusieurs nouveautés significatives pour ses logiciels vidéo. Elles sont pour l'instant uniquement disponibles dans les versions bêta des applications.
Premiere Pro : Enhance Speech, Montage basé sur le texte…
Le logiciel de montage Premiere Pro gagne une fonction qui améliore significativement la qualité des enregistrements de paroles, en particulier ceux qui sont médiocres. Exploitant des techniques d'intelligence artificielle, l'outil Enhance Speech réduit automatiquement l'écho et les bruits de fond pour rendre la voix plus intelligible.
Fonction Enhance Speech dans Premiere Pro
Cette fonction est en fait proposée indépendamment par Adobe depuis l'année dernière. C'est en voyant les utilisateurs passer leurs extraits audio dans la moulinette Enhance Speech avant de les importer dans Premiere que l'éditeur a eu l'idée d'intégrer cette fonction à son logiciel, nous a indiqué un responsable produit lors d'un point presse.
L'enregistrement de base avec un iPhone porté à bout de bras et avec la machine à laver qui tourne en fond.L'enregistrement amélioré par la fonction Enhance Speech.
Dans Premiere, l'outil ne nécessite pas de connexion internet et gère plusieurs langues, dont le français. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de l'essayer au sein du logiciel vidéo, mais sa version indépendante produit des résultats très convaincants. Il est possible de choisir le niveau de bruit de fond que l'on veut garder, ce qui est utile pour conserver une ambiance générale. Adobe prévoit d'inclure Enhance Speech dans son logiciel audio Audition dans le futur.
On poursuit dans l'IA avec le Montage basé sur le texte, une fonction apparue en mai dernier qui s'améliore avec cette bêta. Le principe : à partir d'une transcription générée automatiquement par Premiere, on peut monter sa vidéo rien qu'en manipulant du texte. Par exemple, on peut exclure une séquence simplement en supprimant les paroles correspondantes.
Montage basé sur le texte
Cet outil est maintenant capable d'identifier automatiquement les « ums » et les « uhs » (on n'a pas encore testé avec les « euh » français) pour les supprimer ensuite très facilement. Une nouvelle option permet d'ailleurs de supprimer d'un seul coup tous les mots ou tous les silences reconnus.
Adobe annonce par ailleurs une timeline cinq fois plus performante et de nouveaux outils pour détecter les plug-ins incompatibles. Enfin, un système de restauration de projet est censé permettre de reprendre rapidement là où on en était après un plantage.
After Effects : rotoscopie améliorée, espace de travail 3D
After Effects simplifie lui aussi la vie de ses utilisateurs grâce à une technologie d'intelligence artificielle. Le logiciel d'animations et d'effets spéciaux bénéficie d'une nouvelle fonction de rotoscopie dopée à l'IA. La rotoscopie est une technique d'animation qui consiste à créer des séquences animées en dessinant image par image sur des prises de vue réelles.
Pinceau dopé à l'IA pour la rotoscopie dans After Effects
Avec le nouveau pinceau d'After Effects, l'utilisateur peut se contenter de sélectionner grossièrement le sujet dont il veut tracer les contours, l'outil va ensuite automatiquement se charger de délimiter précisément le sujet. La démonstration à laquelle nous avons assisté était réussie, quelques coups de pinceaux étaient suffisants pour détourer le sujet et appliquer ensuite les effets voulus.
En outre, After Effects obtient un véritable espace de travail 3D, ce qui ouvre la voie à de nombreuses possibilités dans ce domaine (animation de modèles 3D, éclairage de scène 3D…).
Espace de travail 3D
Frame.io : nouvelle fonction, nouveaux appareils et nouveau service
Frame.io, la plateforme de collaboration vidéo acquise il y a deux ans par Adobe, évolue elle aussi. Son outil de consultation permet maintenant de comparer côte à côte de nombreux types de documents (vidéo, audio, PDF…).
La fonction Camera to Cloud, qui sert au studio de tournage à envoyer directement les rushs au monteur, s'étend à de nouveaux appareils (Atomos Ninja et Ninja Ultra, Accsoon SeeMo et SeeMo Pro, Fuji GFX-100ii). Enfin, Frame.io proposera d'ici à la fin de l'année aux entreprises un nouveau service, Storage Connect, leur permettant de connecter leur espace de stockage AWS S3 à sa plateforme.
Vous avez digéré les annonces du keynote Apple de la rentrée ? Il est temps de nous dire ce que vous avez préféré. Côté Apple Watch, la Series 9 comprend peut-être un peu plus de nouveautés que ce que l'on attendait avec son écran plus avancé, sa nouvelle puce S9 et son nouveau geste sans toucher l'écran. L'Ultra 2 poursuit, elle, tranquillement la voie tracée par la première génération sortie l'année dernière.
Image Apple/MacGeneration
Dans le petit monde des iPhone, le 15 et le 15 Plus bénéficient de quelques caractéristiques réservées jusque-là aux Pro (Dynamic Island, capteur principal 48 Mpx), tandis que le 15 Pro et le 15 Pro Max inaugurent en particulier un nouveau matériau, le titane, une puce A17 Pro et un nouveau bouton Action. Tout ce beau monde adopte l'USB-C (mais pas à la même vitesse) et une nouvelle puce Ultra Wideband.
L'écologie a tenu une place importante dans cette conférence, un discours qui se traduit maintenant par des accessoires plus responsables et certains modèles d'Apple Watch Series 9 et Ultra 2 neutres en carbone.