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Remind Me Faster 6 devient une véritable app pour tous les Mac

Nicolas Furno

vendredi 19 septembre à 09:24

Logiciels

Remind Me Faster (gratuit), cette excellente app qui simplifie l’ajout de tâches à Rappels, a droit à une mise à jour majeure avec plusieurs grosses nouveautés. Pour les utilisateurs de Mac Intel, la bonne nouvelle c’est qu’il s’agit désormais d’une « vraie » app sous macOS. Jusque-là, on pouvait utiliser la version iOS sur le Mac et cela fonctionnait d’ailleurs plutôt bien, même s’il fallait une puce Apple Silicon pour en bénéficier. Le développeur a utilisé Catalyst pour créer une version dédiée aux Mac, ce qui veut dire que tous les ordinateurs d’Apple compatibles avec macOS 15 peuvent désormais l’installer.

Remind Me Faster sous macOS, y compris pour les Mac Intel. Image MacGeneration.

Pour l’occasion, le développeur a aussi amélioré la gestion du clavier, si bien que l’on peut tout faire sans toucher à une souris, sur le Mac aussi bien que sur un iPad équipé d’un trackpad ou d’une souris. Parmi les nouveautés, on peut notamment utiliser la touche pour valider une suggestion, comme le changement de la liste de rappels sur ma capture d’écran ci-dessus. Remind Me Faster gagne aussi une icône pour le lancer rapidement depuis le Centre de contrôle de macOS Tahoe, ce qui veut aussi dire que l’on peut ajouter l’icône de l’app dans la barre de menus.

Pour le reste, la saisie des tâches en langage naturel s’améliore encore avec cette mise à jour, qui sait notamment gérer les dates répétitives. Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles lundi soir toutes les 2 semaines » et Remind Me Faster configurera le bon rappel avec la répétition correcte, par exemple. Dans les réglages internes de l’app, on peut aussi choisir de proposer par défaut la date du jour pour toutes les tâches, un paramètre qui peut être général ou restreint aux listes de rappels de votre choix.

Un rappel répété régulièrement créé en langage naturel dans Remind Me Faster. Image MacGeneration.

Si Remind Me Faster est gratuite au téléchargement, il faut ajouter quelques achats in-app pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités. La saisie en langage naturel est facturée 5,99 € et c’est sûrement le plus important, l’app ayant nettement moins d’intérêt sans. Pour 4,99 €, on peut modifier les heures suggérées dans l’interface et pour 2,99 €, on active l’auto-complétion, qui se base sur les rappels ajoutés précédemment pour en suggérer de nouveaux. Ces achats sont communs à iOS et macOS.

L’app est traduite en français et elle nécessite macOS 15 ou iOS 18.

Pub Apple : l'iPhone 17 Pro aime le vent, la boue et globalement s'en prendre plein la figure

Florian Innocente

vendredi 19 septembre à 08:04

Video

Pas certain que la majorité des propriétaires du nouvel iPhone 17 Pro se reconnaisse dans la pub d'Apple mise en ligne alors que sort son dernier haut de gamme : un smartphone pour les vidéastes affrontant des conditions de tournage éprouvantes. Mais qui peut le plus, peut le moins, se diront les clients qui l'utiliseront plutôt lors des fêtes d'anniversaire.

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

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C'est ainsi qu'Apple positionne ce nouveau Pro face à l'iPhone Air et à l'iPhone 17 qui s'est bien musclé cette année en récupérant notamment ProMotion et l'écran toujours allumé. L'écart s'est resserré entre les deux gammes, le Pro gardant néanmoins l'avantage sur la photo et la vidéo, comme le souligne la pub.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

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MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

Christophe Laporte

vendredi 19 septembre à 07:24

Mac

 L’année prochaine, Apple pourrait casser les codes avec un MacBook Air animé… par une puce d’iPhone. À moins de 600 $, l’idée paraît folle, mais elle pourrait séduire un public étudiant et redonner un coup de fouet aux ventes de Mac.

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

De nombreux mystères continuent d'entourer cette hypothétique machine à commencer par son prix. L'autre point d'interrogation, c'est de savoir quel système sur puce cette machine embarquerait. Jusqu'à présent, il était plutôt question d'un système sur puce A18. C'était en tout cas l'hypothèse avancée par Ming-Chi Kuo, qui semble plutôt bien informé sur ce dossier.

Image : MacRumors

Reste que tout le monde n'est pas de cet avis. Mobile Phone Chip Expert croit savoir que ce MacBook Air serait doté d'une puce A19 Pro. Mais avec 5 core GPU comme l'iPhone Air ou 6 core GPU comme l'iPhone 17 Pro ? La question reste ouverte.

8 ou 12 Go de RAM pour ce MacBook Air ?

Si MacRumors relaie cette rumeur de ce compte Weibo qui a plutôt bonne réputation, c'est parce qu'il avait affirmé très tôt que certains iPhone 17 auraient 12 Go de RAM.

La différence peut paraitre minime, mais elle est loin d'être anodine. 12 Go de RAM, cela devrait être suffisant pour faire fonctionner Apple Intelligence dans de bonnes conditions.

Les premiers tests de l'A19 Pro montrent un gain de performance assez net, notamment au niveau du GPU. Sur le test « Metal », qui mesure les performances graphiques, le GPU grimpe à 45 657 points, contre environ 33 000 pour l’A18 Pro. Soit un bond de 37 %, très proche des 40 % annoncés lors de la keynote. Chaque cœur du GPU intègre désormais un accélérateur neuronal, de quoi muscler les usages liés à l’IA.

Image : iGeneration

Côté processeur, la progression est plus contenue : +13 à 15 % selon les mesures, avec toujours six cœurs au total, dont deux hautes performances. Apple préfère comparer l’A19 Pro au CPU du 15 Pro, histoire de mettre en avant un gain plus flatteur de 20 %.

A19 Pro : les premiers benchmarks laissent entrevoir de gros gains des performances graphiques

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L'A19 et l'A19 Pro des iPhone 17 accélèrent largement l'IA et c'est une avancée majeure

Quoiqu'il arrive, cette machine devrait afficher des performances suffisantes pour la majorité des utilisateurs. Dans notre article consacré à cette question, nous estimions qu'un Mac A18 Pro offrirait au moins des performances équivalentes à une puce M1 de 2020.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Enfin un successeur pour l'iBook ?

Quoi qu'il en soit, ces puces partagent également les mêmes défauts. Ni l’A18 Pro ni l’A19 Pro ne prennent en charge Thunderbolt. Résultat : les MacBook équipés de ces puces se contenteraient de ports USB-C classiques. Extérieurement, rien ne les distingue, mais les débits seraient limités à 10 Gbit/s. Autre restriction : un seul écran externe serait supporté nativement, même si des adaptateurs DisplayLink devraient permettre d’aller plus loin.

Montage : MacGeneration

Mais ce n'est pas le type de clientèle visée par cette machine. Outre le prix, Apple semble plus que jamais miser sur la couleur pour s'attirer les faveurs d'une clientèle jeune. Ce MacBook Air pourrait être décliné en argent, bleu, rose ou jaune. Cette machine pourrait être un joli clin d'œil à la première génération d'iBook sortie en 1999.

Bref, entre son tarif inédit et une palette de couleurs qui s’annonce plus vive que jamais, ce MacBook Air pourrait devenir l’ordinateur de référence pour les étudiants… et la nouvelle star des Apple Store

Promo : le MacBook Air M2 16/256 Go à 799 €

Florian Innocente

vendredi 19 septembre à 07:22

Mac

Le MacBook Air M2 se retrouve à seulement 799 € à la Fnac et chez Amazon dans sa configuration 13" avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. C'est uniquement pour le modèle noir.

MacBook Air M2. Image MacGeneration.

La gamme est passée sur les M3 puis le M4 (comparaison des caractéristiques) mais cette génération reste plus que apte pour des besoins très variés. Le M2 est rapide, l'autonomie est aussi bonne que sur les modèles du moment et ce MacBook Air est aussi agréable d'utilisation (clavier, trackpad…) que les autres.

Les 16 Go de RAM conviendront pour Apple Intelligence, seul le stockage peut être faible en fonction de la manière dont on utilise son portable, si on stocke beaucoup en local plutôt que de dépendre de services dans le nuage. S'il s'agit de remplacer un vieux portable Intel, jetez un œil à l'occupation de son SSD pour estimer ce qui est nécessaire.

Si vous voulez plutôt aller vers la dernière génération, le MacBook Air 13" M4 démarre à 999 € en 16/256 Go.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne

Nvidia et Intel annoncent un partenariat à 5 milliards pour concurrencer AMD

Greg Onizuka

vendredi 19 septembre à 06:30

Ailleurs

Après l’arrivée de l’État fédéral dans les comptes d’Intel, voilà maintenant Nvidia : le fabricant de GPU et NPU bien connu pour dominer le monde de l’intelligence artificielle annonce investir 5 milliards de dollars dans la firme au logo bleu, et démarre un partenariat à la fois pour les serveurs et les PC grand public.

Jensen Huang de Nvidia et Lip-Bu Tan d’Intel, en visioconférence commune. Image Nvidia/Intel.

L’une des grandes forces du concurrent de toujours d’Intel, AMD, est d’avoir il y a maintenant plusieurs années racheté le constructeur de cartes graphiques ATI, créateur des fameuses Radeon. La synergie créée par ce rachat a permis la création entre autres de puces combinées CPU/GPU, dont les célèbres Ryzen adoptées dans les consoles PlayStation 4, 5 et probablement 6, les Xbox One et Series, mais aussi dans certaines voitures pour l’infotainment.

Pour le grand public, concurrencer les Ryzen

Pour contrer cette gamme, Nvidia et Intel annoncent vouloir travailler de concert, afin d’intégrer les GPU de Nvidia avec les CPU d’Intel, le tout sur le même support, comme l’indique Jensen Huang, le CEO de Nvidia à TheVerge :

Nous allons créer un SoC qui fusionne deux processeurs. Il fusionne le CPU x86 d’Intel et le GPU RTX de Nvidia en utilisant NVLink, et il fusionne ces dies pour aboutir essentiellement à un SoC géant, qui permettrait l’éclosion d’une nouvelle catégorie d’ordinateurs portables à GPU intégré, jamais vue auparavant dans le monde. Ce segment entier du marché est vraiment très riche et très vaste, et il est sous-exploité aujourd’hui.

L’idée est intéressante, mais aura une très forte concurrence : AMD ne s’est pas endormie sur ses lauriers, et la nouvelle gamme Ryzen AI Max combine ce qu’AMD sait faire de mieux en CPU et GPU portables et puissants, avec une mémoire partagée allant jusqu’à 128 Go. Le tout permet d’utiliser de grands modèles d’IA sur un laptop léger ou une grosse tablette, selon AMD.

Pour les serveurs, combiner les forces pour contrer la montée d’AMD

L’autre raison de ce partenariat inédit, se trouve du côté des serveurs : AMD gagne de plus en plus de parts de marché dans le domaine, ayant atteint un record de 40 % cet été. Nvidia compte combiner la puissance de calcul de ses cartes H100 et autres monstres massivement parallèles avec les meilleurs CPU d’Intel, le tout relié par le système NVLink de la marque verte.

Ainsi, Intel devrait fabriquer des processeurs x86 sur-mesure intégrant le NVLink, accélérant ainsi les transferts entre CPU et GPU/NPU, et Nvidia en retour deviendrait l’un des plus gros clients d’Intel concernant les puces pour serveurs.

Cependant, chacun garde ses particularités

Toutes ces synergies semblent bien pensées, mais il ne faut pas croire pour autant que chacune de ces entreprises perdra son identité au long terme : Nvidia a annoncé que ce partenariat ne mettra pas un terme à ses avancées dans le domaine des CPU Arm pour les serveurs, MediaTek ayant même laissé entrevoir la possibilité de vendre une version destinée aux stations de travail sur la base des travaux de Nvidia.

De son côté, Intel a assuré qu’ils n’abandonneraient pas leur gamme de cartes graphiques grand public avec leurs GPU Arc, même s’il paraît difficile et peu rentable pour la firme de continuer à développer à fonds perdus des GPU maison quand Nvidia peut fournir des solutions bien plus performantes à côté.

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle alliance mérite le plus grand intérêt : si Intel paraissait à l’agonie depuis plusieurs années, l’arrivée inespérée de Nvidia pour venir l’épauler à la fois financièrement et technologiquement pourrait sonner la fin de la récréation pour AMD, et la création d’un nouveau géant du secteur.