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La nouvelle Leaf de Nissan propose plus de 600 km d’autonomie théorique à 37 000 € en France

Nicolas Furno

vendredi 05 décembre à 08:30

Mobilités

La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.

La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.
L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.

En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.

L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.

L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.
Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.

En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

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Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

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  1. Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération.  ↩︎

Promo : le MacBook Air M4 256 Go de retour à 874 € ! 🆕

Félix Cattafesta

vendredi 05 décembre à 08:30

Matériel

Mise à jour 05/12 — Le MacBook Air M4 est de retour à 874 € sur Amazon. Il s’agit de son prix le plus bas constaté sur Amazon, si l’on met de côté certaines offres faites lors du Black Friday. Pour l'obtenir à ce prix, il est peut-être nécessaire d'activer le code coupon. Un très joli cadeau de Noël !

Article original — à seulement 874 € chez Cdiscount dans sa configuration avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Pour en profiter, il faudra entrer le code 25DES249 à l’étape du paiement. Il s’agit de la meilleure offre sur ce modèle en cette journée de Black Friday. Le modèle M2 en 16/256 Go est de son côté proposé à 773 € par la plateforme avec le même code.

Image MacGeneration

C’est une excellente affaire : en comparaison, la MacBook Air M4 est affichée à 1 099 € chez Apple. Cela représente donc 225 € d’économisés ! Les nouveaux clients peuvent optimiser en récupérant 10 € de remise supplémentaire avec le code HELLO10. La configuration identique est sinon à 899 € chez Amazon ou à la Fnac, sachant que l’enseigne française ajoute 80 € de bons d’achat pour les adhérents à la carte Fnac+ utilisant le code BLACKFD10. Darty le propose à 884 € avec le code BLACK15 via Rakuten.

 Black Friday Fnac  : le MacBook Air M4 à 899 €  (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu

Black Friday Fnac : le MacBook Air M4 à 899 € (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu'à 240 € offerts sur l'iPhone 17 Pro Max

Si vous voulez du stockage en plus, la version avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est à 1 099 € chez Boulanger via Rakuten en entrant le code BLACK40 à l’étape du paiement. Il est sinon possible de le trouver à la Fnac pour 1 149 € tout en récupérant au passage 110 € de bon d’achat utilisable sur une prochaine commande avec le code BLACKFD10.

Et pour la version 15" ? Le prix est globalement tombé à 1 189 € chez les revendeurs pour l’entrée de gamme (16/256 Go). On peut cependant économiser 40 € supplémentaires chez Boulanger via Rakuten en entrant le code BLACK40 dans le panier. Cela ramène son tarif à 1 149 €.

Le MacBook Air M4 a l’avantage d’être totalement silencieux tout en offrant une puissance polyvalente suffisante pour les tâches du quotidien comme pour des usages plus avancés. Sa caméra avec Cadre centré et Desk View améliore nettement la qualité des visioconférences. Son aspect léger en fera un bon compagnon pour les étudiants comme pour ceux souhaitant le trimballer d’une pièce à l’autre dans la maison. Pas besoin d’attendre une future révision M5 : elle ne devrait pas arriver avant plusieurs mois et n’apporter qu’un gain limité pour un usage classique.

Apple projette des sapins dessinés à l’iPad sur son QG de Battersea

Félix Cattafesta

vendredi 05 décembre à 08:09

Image

C’est jour de fête à Battersea : Apple a commencé à projeter de jolis sapins de Noël sur les cheminées de son QG britannique. Ceux-là ont été dessinés sur iPad par des clients à l’occasion d’un concours lancé le mois dernier. Les 24 sapins gagnants défileront chaque soir jusqu’au 24 décembre.

Image Apple

L’évènement ne propose pas que des sapins dessinés par des amateurs, mais aussi d’autres, créés par des célébrités comme Kylie Minogue, Stephen Fry ou Maro Itoje. Apple continue sa tradition d’illuminer Battersea pour les fêtes. Elle l’avait déjà fait en 2023 avec de grands sapins signés David Hockney.

Vidéo Apple

L’année dernière, c’est une immense vidéo de Wallace et Gromit réalisée avec 6 000 photos prises à l’iPhone 16 Pro Max qui qui était diffusée sur les cheminées. Les 24 sapins de cette année peuvent être vus sur le site d’Apple dans un communiqué dédié.

Apple invite les Britanniques à dessiner un sapin sur iPad pour illuminer les cheminées de Battersea

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Une hausse des prix des Mac et des iPhone est-elle inévitable ?

Christophe Laporte

vendredi 05 décembre à 07:29

AAPL

Alors que l’industrie technologique pensait être tranquille après avoir surmonté les crises du Covid et de l’inflation, un nouveau choc secoue les chaînes d’approvisionnement : l’essor dévorant de l’intelligence artificielle. Si cette "boulimie" de composants provoque une flambée des coûts industriels, Apple semble pour l’instant nager à contre-courant en proposant des Mac à des tarifs historiquement bas. Mais jusqu'à quand ce numéro d'équilibriste peut-il durer ?

Image Vivaldi

Après avoir fait preuve d'une résilience remarquable face à la pandémie puis à la vague inflationniste mondiale, le marché de la tech vacille à nouveau. L'adversaire, cette fois, n'est pas conjoncturel mais structurel : c'est la demande explosive liée à l’intelligence artificielle.

L’IA ne se contente pas de dominer les conversations ; elle aspire littéralement les ressources matérielles. Processeurs, mémoire vive, stockage, systèmes sur puce : l'appétit des géants de l'IA crée des goulots d'étranglement inédits sur la chaîne d'approvisionnement. La conséquence directe est une hausse généralisée des prix industriels et une redéfinition brutale des priorités chez les fondeurs.

La grande pénurie : quand l'IA passe avant tout

Le symbole de ce basculement est TSMC. Le géant taïwanais, qui a annoncé des hausses de prix sensibles pour l'année prochaine, voit sa capacité de production prise d'assaut. Apple, autrefois client roi, doit désormais composer avec la montée en puissance d'acteurs comme Nvidia, dont le patron Jensen Huang multiplie les visites à Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements.

Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

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Pour d'autres acteurs, la situation n'est plus seulement chère, elle devient critique. Transcend a récemment informé ses clients qu'elle ne recevait plus de mémoire Flash depuis octobre. Plus marquant encore, Micron a décidé de sacrifier sa célèbre marque grand public Crucial (SSD et RAM), incapable de suivre la cadence dans un marché où une barrette de 64 Go de DDR5 se négocie parfois plus cher qu'une console de jeu.

N

N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Les analystes prévoient que cette pénurie pourrait durer au moins jusqu'en 2027. Pour assister à un retournement de marché, il faudra soit qu’un crash dans l’IA se matérialise, soit que les industriels accroissent significativement leur capacité de production. Tout cela prendra du temps…

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

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Le paradoxe Apple : des prix au plus « bas »

Dans ce contexte de tensions extrêmes sur les composants, la stratégie tarifaire actuelle d'Apple apparaît totalement paradoxale. Il n'a jamais été aussi abordable de s'équiper d'un Mac récent. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de pouvoir acheter un MacBook Air pour moins de 800 € !

Loin de vouloir freiner, Apple semble vouloir accélérer cette stratégie agressive. Cupertino préparerait pour 2026 un nouveau MacBook équipé d'un processeur dérivé de l'iPhone, visant un prix d'entrée situé entre 500 et 800 euros. L'objectif est clair : profiter de la fin de vie de Windows 10 pour attirer les utilisateurs de PC vers l'écosystème macOS avec un tarif inédit.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

Le spectre de la "shrinkflation" technologique

La question qui brûle les lèvres est celle de la durabilité de ce modèle. Si Apple a réussi, à la surprise générale, à maintenir les prix de sa gamme d'iPhone actuelle (profitant même de la baisse du dollar en Europe), l'avenir s'assombrit.

L'équation se complique terriblement pour les futures générations, notamment l'iPhone 18. Entre la hausse généralisée du coût des matériaux et les nouveaux procédés de gravure de TSMC — annoncés comme significativement plus onéreux —, Apple pourrait ne plus pouvoir absorber les surcoûts.

Comment la firme réagira-t-elle ? Si elle refuse d'augmenter ses prix faciaux, elle pourrait recourir à une technique bien connue de la grande distribution : la "shrinkflation". Dans le monde de la tech, cela pourrait se traduire par un retour en arrière douloureux sur les configurations de base. Le cauchemar des utilisateurs pourrait devenir réalité : revoir débarquer des Mac équipés de seulement 8 Go de RAM ou avec un stockage anémique de 128 Go, pour maintenir un prix d'appel psychologique.

L’arme secrète de Cupertino : l'intégration verticale

Face à cette tempête, Apple dispose cependant d'un atout majeur par rapport à une concurrence fragmentée : sa maîtrise quasi totale de la plateforme.

Contrairement aux constructeurs PC dépendants d'Intel, AMD, Microsoft et de multiples assembleurs, Apple conçoit ses puces, ses ordinateurs et ses logiciels. Ce contrôle vertical lui offre des leviers d'optimisation financière et technique uniques. L'exemple du Wi-Fi est parlant : en remplaçant les puces de fournisseurs tiers (comme Broadcom) par sa propre puce maison sur l'ensemble de ses terminaux, Apple réalise des économies d'échelle colossales sur chaque appareil vendu, tout en améliorant l'intégration matérielle-logicielle.

Si la crise des composants menacée par l'IA est un défi pour toute l'industrie, l'intégration verticale d'Apple reste son meilleur bouclier pour protéger ses marges... et peut-être, le portefeuille de ses clients. Mais cette stratégie a malgré tout ses limites…

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Greg Onizuka

jeudi 04 décembre à 23:07

AAPL

Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.

Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

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La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.

La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

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Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).

Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

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Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. D’un autre côté, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la composante environnementale et sociale du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement sur la voie qu’elle a tracée.