Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

Windows 11 choisit le pire moment pour se planter

Christophe Laporte

mardi 21 octobre à 07:30

Ailleurs

Niveau timing : Microsoft ne pouvait pas plus mal s'y prendre. Alors que le géant du logiciel vient péniblement de refermer le chapitre Windows 10, voilà que Windows 11 fait des siennes. 

10 ans après, c

10 ans après, c'est la fin du support de Windows 10

Sorti il y a plus de quatre ans, le système a atteint un âge où la stabilité devrait être acquise. Mais la mise à jour d’octobre 2025, censée corriger plusieurs failles de sécurité, amène surtout une avalanche de nouveaux problèmes.

Une mise à jour de Windows 11 qui fait plus de mal que de bien

Le plus gênant ? Windows 11 rend tout simplement inaccessible “localhost”, l’adresse (127.0.0.1) utilisée par les développeurs pour tester leurs sites et applications en local. Résultat : impossible de faire tourner certains outils ou d’accéder à des services internes. Et le souci ne se limite pas aux développeurs.

Plusieurs utilisateurs signalent aussi des périphériques Logitech qui ne répondent plus correctement après l’installation du correctif. Les souris et claviers fonctionnent toujours pour les tâches de base, mais les raccourcis programmés via Logitech Options ou Options+ cessent de fonctionner, comme si Windows avait oublié leur existence.

Autre bug, tout aussi agaçant : l’Explorateur de fichiers refuse désormais d’afficher les aperçus de documents (PDF, images, fichiers Office…). À la place, une alerte de sécurité s’affiche, prévenant que « le fichier que vous tentez d’afficher pourrait endommager votre ordinateur ». Le message vise en réalité les fichiers téléchargés depuis OneDrive, Google Drive ou un réseau d’entreprise, que Windows considère à tort comme suspects.

WinRE : l’outil de secours… en panne

Et ce n’est pas tout. La mise à jour d’octobre a également mis à mal WinRE, l’environnement de récupération censé permettre de réparer le système en cas de panne. Problème : ni le clavier ni la souris ne fonctionnent plus à l’intérieur de cet outil, rendant toute navigation impossible. On peut bien démarrer sur WinRE, mais pas y faire quoi que ce soit. Pour les utilisateurs confrontés à un échec de démarrage, la situation est pour le moins paradoxale : l’outil censé sauver le système devient inutilisable.

Image : Microsoft

Enfin, certains ont presque eu de la chance : la mise à jour refuse carrément de s’installer sur certains postes. À côté, la sortie de macOS Tahoe 26 ressemble à un long fleuve tranquille. Certes, tout n’est pas parfait — la nouvelle interface divise, et quelques problèmes de gestion de mémoire ou d’apps Electron traînent — mais rien qui empêche d’allumer sa machine le matin. Ce qui, en ce moment, est déjà presqu'un avantage concurrentiel pour Apple.

macOS 26 peut surconsommer la mémoire vive chez certains utilisateurs, y compris sur macOS 26.0.1

macOS 26 peut surconsommer la mémoire vive chez certains utilisateurs, y compris sur macOS 26.0.1

Linux en embuscade

Cette mauvaise publicité pour Windows 11 tombe au plus mauvais moment. Plutôt que de migrer vers le nouveau système de Microsoft, un nombre croissant d’utilisateurs se tournent vers Linux.

Basée sur Ubuntu, la nouvelle version de Zorin OS 18 fait à son échelle un véritable carton : plus de 100 000 téléchargements en deux jours, un record pour l’éditeur irlandais. Selon Zorin Group, près de 72 % des téléchargements proviennent d’anciens utilisateurs de Windows.

Zorin OS 18

Le succès s’explique assez simplement : Zorin OS 18 soigne son apparence et joue la carte de la familiarité. Son interface modernisée rappelle beaucoup Windows 10, tandis que certaines nouveautés, comme la gestion améliorée des fenêtres, empruntent directement à Windows 11. Mais le vrai argument de Zorin reste ailleurs : la distribution intègre Wine, la couche de compatibilité qui permet d’installer et de lancer la plupart des applications Windows sans quitter Linux. De quoi faciliter la transition pour tous ceux qui veulent tourner la page sans perdre leurs repères.

Pour inciter les gens à switcher, Zorin fait aussi la promotion des Web Apps

Il faudra voir si cet engouement se traduit par une progression réelle : la part de marché de Linux sur le web oscille toujours entre 4 % et 5 %.

Le passage à Windows 11 est une aubaine pour Apple

Et puis, il y a Apple, bien décidé à profiter de la situation. Alors que l’architecture Apple Silicon fêtera son cinquième anniversaire le mois prochain, la concurrence peine toujours à combler l’écart. Apple cherche à s'attirer les faveurs aussi bien des professionnels que du grand public. Ce n'est sans doute pas un hasard si Apple et ses partenaires proposent quasiment en permanence des MacBook Air vendus à des prix très agressifs. La machine à switch doit tourner à plein régime !

Quand l’iPhone va, tout va : Apple retrouve des sommets en bourse

Christophe Laporte

mardi 21 octobre à 06:19

AAPL

Le dicton est bien connu dans les couloirs de Cupertino : quand l’iPhone va, tout va. En trois mois, le titre Apple s’est envolé de 22 %, atteignant hier 262,24 $, soit un nouveau record historique.

L’iPhone 17 cartonnerait en Chine et aurait fait mieux que l’iPhone 16 sur ses 10 premiers jours

L’iPhone 17 cartonnerait en Chine et aurait fait mieux que l’iPhone 16 sur ses 10 premiers jours

Les rapports se suivent et se ressemblent : mis à part l’iPhone Air, les nouveaux modèles d’iPhone font un véritable tabac. D’après la dernière étude de Counterpoint, les ventes auraient progressé de 14 % en Chine et aux États-Unis durant les dix premiers jours de commercialisation, par rapport à l’iPhone 16.

Image : Apple

Un bilan annuel encore en demi-teinte

Même si la Chine s'y met ! Il n’en fallait pas plus pour redonner des couleurs au titre Apple. Reste que le bilan 2025 n'est pas pour l'heure très folichon pour l'action Apple, qui ne progresse que de 7,5 % depuis le début de l'année. Comparaison n'est pas raison, mais, malgré tous les déboires de ces derniers mois, l'action Tesla connait une progression de 17 % sur la même période.

Avec une capitalisation boursière de 3 892 milliards de dollars, Apple a dépassé Microsoft et se rapproche du seuil symbolique des 4 000 milliards. À ce jour, seul Nvidia fait mieux avec une capitalisation boursière de 4 461 milliards de dollars.

La prochaine échéance pour Apple, c'est le 30 octobre. Tim Cook et son directeur financier présenteront à cette occasion les résultats du quatrième trimestre fiscal 2025. Leurs commentaires sur les ventes de la nouvelle gamme d’iPhone sont déjà très attendus

Navigateur web : Servo distribue une première version pas encore vraiment utilisable

Nicolas Furno

lundi 20 octobre à 22:15

Logiciels

Servo devait être le tout nouveau moteur de rendu web de la fondation Mozilla, mais ce projet a été abandonné en 2020 après plusieurs années de développement. Firefox ne changera pas de moteur, ce qui ne veut pas dire que le projet Servo lui-même est mort, c’est tout l’intérêt de l’open-source. Une équipe continue de le faire avancer depuis plusieurs années sous l’égide de la Linux Foundation et on en voit les premiers bénéfices. Ne vous précipitez pas pour jeter Safari, Chrome ou Firefox à la corbeille, on est encore loin, très loin, d’un navigateur utilisable.

Malgré tout, les développeurs de Servo annoncent sur le blog du projet la sortie d’une toute première version. Son numéro devrait vous mettre la puce à l’oreille sur l’avancée technique de l’app : Servo 0.0.1 n’est pas une bêta, à peine une alpha, c’est plus une preuve de concept qu’un navigateur exploitable. Vous pouvez l’installer sur votre Mac, je l’ai fait, et vous pouvez afficher des pages web, j’ai tenté de le faire.

Servo 0.0.1 consomme tellement de mémoire vive sur mon Mac Studio qu’il ne parvient même pas à charger une page de MacG avant d’être bloqué par le système. Image MacGeneration.

J’imagine qu’un bug s’est glissé dans cette 0.0.1, mais l’app est inutilisable pour moi. Elle consomme rapidement toute la mémoire vive à sa portée et même bien plus que cela, avant d’être mise en pause par macOS pour éviter de compromettre la stabilité de tout le système. Cette fuite de mémoire est si rapide que j’ai à peine le temps de charger une page web, avant de devoir forcer Servo à quitter. Dans l’intervalle, j’ai pu noter que l’interface était encore très rudimentaire.

Une barre d’URL qui fait aussi office de lien vers un moteur de recherche (DuckDuckGo par défaut et faute de réglage, c’est la seule option), des onglets et c’est à peu près tout. Il n’y a en réalité quasiment pas d’interface, la barre des menus de macOS est laissée vide, il n’y a pas de préférences ni d’inspecteur web et encore moins d’extensions. Tout le travail reste à faire et il faut se rappeler que la finalité principale n’est même pas de créer un nouveau navigateur web. Servo est un moteur de rendu, la couche sous-jacente, celle qui permet d’afficher les pages web. L’objectif premier des développeurs est de proposer un moteur moderne, codé en Rust, et très performant pour afficher du contenu web dans des apps.

Créer un moteur de rendu est une tâche extrêmement longue et complexe, à tel point qu’Apple elle-même n’était pas partie de zéro quand l’entreprise a créé Safari dans les années 2000. Ce qui est devenu WebKit, son moteur de rendu maison, était en réalité dérivé de KHTML, un moteur open-source qui existait dans le monde Linux.

15 ans de WebKit : les origines "machiavéliques" de Safari

15 ans de WebKit : les origines "machiavéliques" de Safari

Il va falloir ainsi faire preuve de patience pour que Servo, développé sans l’aide d’une grosse entreprise, soit plus qu’une curiosité technique. Ce qui n’empêche pas de tester dès aujourd’hui si vous le souhaitez, grâce à cette première version distribuée sur GitHub. Selon votre Mac, choisissez le fichier servo-aarch64-apple-darwin.dmg (Apple Silicon) ou bien servo-x86_64-apple-darwin.dmg (Intel). L’app est signée, si bien qu’elle s’ouvre sans difficulté sous macOS.

Les développeurs promettent des versions mensuelles de ce navigateur web qui repose sur Servo. Comme avant, des versions quotidiennes « nightlies », sont aussi proposées sur cette page, mais cette fois sans notarisation côté Apple et surtout avec encore moins de garantie d’un bon fonctionnement.

En fin de carrière, le MacBook Pro M4 est à son prix le plus bas : 1 659 €

Stéphane Moussie

lundi 20 octobre à 18:53

Mac

Le MacBook Pro 14" M4 est actuellement en vente à 1 659 € à la Fnac et chez Boulanger, son prix le plus bas à jour. Malgré l’arrivée imminente de la génération M5, cette offre mérite qu’on s’y attarde. Si vous vous souciez peu des améliorations de performances, ce MacBook Pro M4 vous fera économiser 140 €, et même un peu plus car il inclut un chargeur 70 W, contrairement à son successeur.

MacBook Pro M4. Image MacGeneration.

À 1 659 €, le MacBook Pro M4 est une machine redoutable : il jouit d’un superbe écran mini-LED, d’une autonomie monstrueuse, d’une connectique assez fournie (Thunderbolt 4, HDMI, lecteur de carte SD…) et d’un ventilateur pour assurer des performances stables sur la durée. La version de base comprend 16 Go de RAM et 512 Go de stockage. Si ce SSD est trop petit pour vous, la version 1 To est en promo à 1 909 €.

Si vous êtes intéressé, ne tardez pas : le stock en ligne de la Fnac est épuisé pour le coloris noir sidéral et Boulanger prévient que ce sont ses dernières pièces en magasin.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

« Les grandes idées naissent sur Mac » : la nouvelle pub touchante d’Apple

Stéphane Moussie

lundi 20 octobre à 17:11

Video

Après le court-métrage délirant qui se moquait de Windows, Apple change complètement de ton dans sa nouvelle publicité pour le Mac. Tandis que la caméra zoome sur une page blanche ouverte dans Pages, la voix de Jane Goodall, la grande primatologue récemment disparue, résonne :

Chaque histoire que vous aimez, chaque invention qui vous touche, chaque idée que vous auriez aimé avoir, tout a commencé à partir de rien. Juste un scintillement sur un écran, posant une simple question : que voyez-vous ?

Jane Goodall avait déjà été mise à l’honneur dans une campagne Apple, et pas n’importe laquelle : elle figurait sur une des affiches emblématiques Think Different à la fin des années 1990. Tim Cook lui a rendu hommage dès l’annonce de son décès.

La nouvelle campagne a été conçue par TBWA\Media Arts Lab, l’agence de pub à laquelle Apple fait régulièrement appel. « Cette campagne célèbre l'aspect le plus complexe et le plus mystérieux d'une grande idée, son origine. Comment quelque chose naît de rien, d'une page blanche, explique Tor Myhren, le responsable du marketing d'Apple, à Ad Age. Il est remarquable de constater combien de grandes idées ont vu le jour sur un Mac. Cette campagne rend hommage à ces idées et à tous ceux qui tentent de les concrétiser. »

Parmi les œuvres et projets mis brièvement en avant dans la pub, nous avons identifié la première image d’un trou noir, le film Flow, le jeu Monument Valley ou encore le script du film Anora, Palme d’or à Cannes en 2024.