Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

Amazon répète que les frais de port obligatoires nuisent à la lecture en France

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 18:00

Ailleurs

Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’Amazon n’aime pas la loi Darcos, qui l’oblige depuis 2023 à facturer 3 € de frais de port sur toute commande de livres inférieure à 35 €. Cette législation française vise à protéger les libraires indépendants face au géant du commerce américain, mais elle n’a pas eu les effets escomptés selon Frédéric Duval, le directeur général d’Amazon France. Il détaille ses arguments dans un article publié sur le site institutionnel de l’entreprise et s’il défend évidemment son employeur, il a des arguments intéressants à faire valoir.

Un carton peut-être plein de livres. Image Amazon.

Il base son analyse sur une enquête d’opinion effectuée en 2024 par l’Ifop à la demande d’Amazon France, ce qui n’est peut-être pas la source la plus objective qui soit, pour indiquer que plus de la moitié des Français ont réduit leurs achats de livres, spécifiquement à cause de la hausse des frais de ports. C’est assez logique au fond, ce qui était jusque-là (quasiment1) gratuit est devenu payant, et pas qu’un peu. Trois euros de frais de port sous la barre de 35 €, c’est un pourcentage potentiellement élevé de la commande et une hausse très nette du prix d’un livre.

Après tout, c’est l’objectif de la loi, qui voulait inciter les Français à acheter dans les librairies autour de chez eux au lieu de passer commande chez Amazon. Pour autant, la réalité est moins belle si l’on en croit le directeur général, qui évoque notamment une baisse générale du marché du livre, à hauteur de 3 % en volume pour 2024 selon GFK, un cabinet d’études spécialisé sur le sujet. Plus gênant pour la législation française, cette baisse est bien une exception locale, puisque c’est la pire baisse en Europe.

Non seulement on achète moins de livres, mais les libraires ne profitent pas de la loi, toujours selon Amazon. Sans donner ses sources cette fois (on peut supposer que c’est encore GFK), Frédéric Duval indique que les clients privilégient en réalité majoritairement les hypermarchés et grandes chaînes culturelles aux acteurs indépendants quand ils se déplacent pour acheter un livre. Seuls 26 % des lecteurs choisissent un petit libraire selon l’entreprise, ce qui s’explique sans doute par l’absence de petits acteurs de proximité sur une bonne partie du territoire, et notamment hors des grandes villes. De ce fait, les librairies ont vu leurs ventes diminuer en 2024 et alors qu’il y avait eu une forte croissance des ouvertures de nouveaux lieux en 2022 et 2023, la situation était moins positive l’an dernier.

C’est un exemple un petit peu extrême, mais la législation oblige Amazon à quasiment doubler le prix de base de ce livre. Image MacGeneration.

Si ces arguments ne suffisent pas à vous convaincre, la firme américaine en a encore sous le pied. La commune de Paris accueille 20 % des librairies françaises pour seulement 3 % de la population. À l’inverse, près de la moitié des commandes de livres effectuées sur Amazon sont destinées à des petites villes et des zones rurales, qui sont aussi les lieux moins bien desservis par les libraires indépendants. Depuis la mise en œuvre de la loi, le site estime que plus de cent millions d’euros de frais de port ont été dépensés par les clients français pour recevoir des livres.

Amazon a tout fait pour éviter les effets négatifs de la loi Darcos, notamment en utilisant les casiers de retrait proches des points de vente de livres, une idée combattue par le gouvernement. L’entreprise a tout intérêt de supprimer ces 3 € de frais de port obligatoires pour vendre davantage, il ne faut pas se leurrer sur ses réels motifs. Néanmoins, on peut aussi reconnaître qu’Amazon a de solides arguments et je sais à titre personnel que je fais moins d’achats impulsifs de livres depuis l’application de la loi. J’essaie de combiner plusieurs commandes pour atteindre 35 € et j’en oublie au passage ou le temps de réflexion m’amène à reconsidérer un achat. Tant mieux pour mon compte bancaire, tant pis pour la culture (et le compte bancaire de Jeff Bezos).


  1. Amazon demandait un centime symbolique lorsqu’il envoyait un livre, puisqu’une précédente loi interdisait déjà les livraisons gratuites.  ↩︎

Ford choisit Renault plutôt que Volkswagen pour proposer des citadines électriques en Europe

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 16:24

Mobilités

Si Ford reste un géant de l’automobile, le constructeur américain a beaucoup de mal à négocier le passage à l’électrique, au point de faire appel à d’autres constructeurs pour concevoir des véhicules adaptés à l’Europe. La Mustang Mach-E sortie à la fin des années 2010 est bien une voiture entièrement conçue en interne, mais elle vise davantage le marché américain. Pour notre continent, le constructeur a sorti l’Explorer puis le Capri, deux SUV plus compacts qui sont en réalité des variantes des ID.4 et ID.5 de Volkswagen.

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Cette stratégie semble convenir à Ford, puisque le constructeur a annoncé l’arrivée de voitures plus petites sur les marchés européens à l’aide d’un acteur local. Sauf que ce n’est pas Volkswagen qui a retenu son attention cette fois, mais Renault, comme l’annonce l’entreprise américaine sur son site. La plateforme Ampère1 créée par le groupe français et notamment exploitée par ses Renault 5 et Renault 4 servira de base à deux futures Ford qui seront elles aussi entièrement électriques et sans doute proches en termes de format.

Ceci n’est pas la future Ford 5. Image Renault/MacGeneration.

La communication du jour se concentre sur l’annonce de l’accord, il n’est pas question de montrer des images de ces futures voitures et encore moins d’évoquer la fiche technique ou le prix. Tout ce que l’on sait, c’est que Ford compte prendre son temps : leur commercialisation n’est pas prévue avant 2028. Contrairement à ce que Nissan a fait avec sa nouvelle Micra, qui n’est qu’une version légèrement modifiée à l’extérieur et quasiment identique à l’intérieur de la Renault 5, le groupe américain compte ainsi changer en profondeur la base fournie par son homologue français. Il l’avait déjà prouvé avec ses deux véhicules basés sur la plateforme de Volkswagen d’ailleurs, avec un style bien différent dedans comme dehors et surtout un logiciel spécifique.

C’est vraisemblablement cet aspect qui demandera le plus de travail, même si le choix de Renault en faveur du système d’exploitation de Google pourrait simplifier la tâche de Ford, qui l’utilise aussi depuis 2021. Malgré tout, il faudra modifier de larges pans du logiciel américain pour l’adapter au matériel français et les deux entreprises vont ainsi travailler ensemble sur l’élaboration de ces deux futurs véhicules électriques.

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d'Android Auto

Le choix de Renault est une belle victoire pour le groupe français, qui a été privilégié à Volkswagen, évidemment dans la course lui aussi. Ford travaillait déjà avec le constructeur allemand et ce dernier a prévu une plateforme MEB+, plus petite pour sa future Polo électrique qui devrait arriver en concession l’année prochaine. On imagine que c’était la solution la plus évidente pour proposer un petit véhicule européen, mais ce n’est pas celle qui a été retenue.

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 € 🆕

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 € 🆕

Jim Farley, CEO de Ford, a expliqué devant la presse sans détour pourquoi Renault a été choisi et non Volkswagen, comme le rapportent nos confrères des Échos :

Nous connaissons très bien Volkswagen, sa supply chain et ses coûts. Nous avons fait une analyse très poussée, et c'est Renault qui est sorti en tête, pour de nombreuses raisons, dont le prix.

Un coup dur pour Volkswagen, même si Ford reste associé au constructeur allemand pour ses deux voitures actuelles et des véhicules utilitaires, et une réussite pour Renault, qui restera impliqué dans le processus et qui pourra même utiliser sa propre capacité de production pour les besoins de son nouveau partenaire. Les deux véhicules prévus par Ford seront en effet produits à Douai, dans le nord de la France, sur le même site que la Renault 5 et bien d’autres véhicules du groupe. Le groupe se félicitait la semaine dernière d’avoir produit 100 000 Renault 5 sur ces chaînes de production, signe du succès de la citadine électrique et de l’usine par la même occasion.

Une Renault 5 flambant neuve en sortie de la chaîne de production de Douai, à côté de son illustre ancêtre. Image Renault.

Si c’est moins concret pour le moment, les deux constructeurs ont aussi prévu de coopérer dans le cadre de leur accord sur de futurs véhicules utilitaires légers, également destinés au marché européen.


  1. Le communiqué ne le dit pas explicitement, mais il s’agit très probablement d’AmpR Small, pas d’AmpR Medium qui sert de base au Scenic E-Tech et qui concurrence directement la plateforme MEB de Volkswagen que Ford a utilisée pour ses deux SUV européens.  ↩︎

QuickNetStats surveille l’état de votre connexion à internet depuis la barre des menus de macOS

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 14:49

Logiciels

QuickNetStats (gratuit) est un utilitaire qui vient se loger dans la barre des menus de macOS et dont le rôle principal est de surveiller votre connexion à internet. Il sera surtout utile si vous perdez régulièrement votre accès à internet, puisqu’il pourra alors vous prévenir clairement et instantanément qu’il y a un problème. Il affiche aussi quelques informations supplémentaires, comme vos IPv4 publique et locale, et évalue en arrière-plan la qualité de la connexion à internet.

QuickNetStats en action en haut, avec ses réglages en bas. Image MacGeneration.

Cet utilitaire est loin d’être le premier sur ce segment, il existe déjà de nombreuses options dans le même esprit, à commencer par une app complète comme iStat Menus qui propose cette exacte fonctionnalité depuis bien longtemps. Néanmoins, QuickNetStats est une app gratuite et même open-source, l’intégralité de son code en Swift étant distribuée sur GitHub. Vous pouvez contribuer au projet si vous avez les compétences nécessaires, de quoi ajouter la gestion des modernes IPv6 en plus des antiques IPv4, par exemple.

Même si son interface est très simple, l’app propose déjà de multiples fonctionnalités. QuickNetStats distingue les différents types de connexion (Ethernet, Wi-Fi ou partage de connexion) et peut afficher des informations supplémentaires, comme le mode économie de données de macOS s’il est activé pour un réseau sans fil. La qualité de la connexion est mesurée sur trois niveaux et le développeur explique que sa priorité a été d’avoir un résultat aussi rapide que possible. C’est donc une estimation et non pas un test de débits en bonne et due forme, mais cela peut être suffisant à l’usage.

Les deux adresses IP peuvent être ajoutées au presse-papier d’un clic et l’app peut afficher le statut de la connexion directement dans la barre des menus (comme sur ma capture ci-dessous) ou bien se contenter d’une icône. Si QuickNetStats n’est pas traduite en français pour le moment, c’est typiquement une tâche qui pourrait être accomplie grâce à son code ouvert. Si vous voulez tester l’app, vous pouvez récupérer la dernière version depuis cette page ou bien passer par le gestionnaire de paquets Homebrew avec cette commande :

brew tap FI-153/tap && brew install quicknetstats

L’avantage de cette méthode, c’est que vous pourrez installer les mises à jour de l’app via Homebrew également. Il n’y a pas de dispositif de mise à jour intégré à QuickNetStats pour le moment. macOS 13 est nécessaire au minimum, même si le développeur recommande macOS 26 pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

MacBook Air M2 : le modèle 16 Go revient à 750 € ! 🆕

Pierre Dandumont

mardi 09 décembre à 12:44

Mac

Mise à jour 09/12 — Depuis le Black Friday, les prix ont tendance à repartir à la hausse sur certaines configurations de Mac. Il reste toutefois de bonnes affaires à saisir ! Après avoir été proposé pendant quelques jours à 799 €, le MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage est de nouveau affiché à 775 €. Mais la vraie surprise vient de Cdiscount, qui ne s’est pas contenté de s’aligner : le site dégaine une contre-offensive encore plus agressive. Avec le code MBA25, le même MacBook Air M2 tombe à 750 €, tout simplement l’un des meilleurs prix jamais vus pour ce modèle.

Le MacBook Air M4, lui, est proposé à 942,11 €. Il était resté longtemps à 899 €.

Mise à jour 3/12 — Amazon vient de baisser à nouveau le prix du MacBook Air M2 16 Go. Il est proposé au prix de 748 € !

Mise à jour 26/11 — Chaque jour, le MacBook Air M2 abandonne quelques euros. Le voilà disponible pour 773 € sur Amazon ! Pour l’avoir à ce prix, il vous faut activer le coupon qui est proposé !

Mise à jour 21/11 — Le prix du MacBook Air M2 repart à la baisse sur Amazon. Il est affiché ce jour à 798 €, mais Amazon lui retranche 15 € au moment de passer la commande. Ce qui nous ramène le MacBook Air M2 à 783 € !

Mise à jour le 14 novembre 14:10 : Le prix du MacBook Air M2 continue de dégringoler : on peut l’obtenir pour 773 € en ce moment chez Cdiscount. Il faudra pour cela entrer le code POMME25 à l’étape du paiement. Il s’agit de la version 256 Go et avec 16 Go de RAM. La machine est vendue et expédiée par Cdiscount. Ne traînez pas trop, car rien n’indique jusqu’à quand l’offre restera en ligne.

Article original : Si Apple a diminué récemment le prix du MacBook Air M4 13 pouces, qui est passé à 1 099 €, il n'y a pas encore de Mac portable réellement low cost dans la gamme… du moins pas chez Apple directement. En effet, de nombreux revendeurs proposent encore le MacBook Air M2 à la vente, dans sa variante dotée de 16 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Et Amazon propose même une (petite) réduction : il est à 798 €, son prix le plus bas chez Amazon1.

Le MacBook Air M2 en version Minuit. Image MacGeneration

La machine a été lancée en 2022 à 1 500 € (avec 8 Go de RAM), et c'est un ordinateur portable toujours performant, très autonome et silencieux, contrairement aux MacBook Pro M5, par exemple. Le MacBook Air M4 a évidemment un système sur puce plus moderne et plus performant, mais la puce M2 ne démérite pas. C'est la version noire (Minuit) qui est proposée à ce prix, et elle n'a qu'un défaut : elle est (très) sensible aux traces de doigts. Mais pour le reste, le MacBook Air M2 reste un excellent appareil, surtout à ce prix.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne


  1. Soyons honnêtes : il est depuis quelques semaines à 799 €, mais ça reste une bonne affaire souvent méconnue.  ↩︎

Euria : Infomaniak lance un concurrent à ChatGPT, une IA hébergée en Suisse qui chauffe aussi des logements

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 12:15

Intelligence artificielle

Infomaniak annonce le lancement d’Euria, un chatbot basé sur un grand modèle de langage qui peut répondre à n’importe quelles questions et réaliser des tâches pour vous. C’est une intelligence artificielle générative qui vient directement concurrencer ChatGPT ou Gemini, avec toutefois l’approche spécifique de l’hébergeur suisse. L’entreprise n’a pas entraîné ses propres modèles de langage, elle utilise des LLM ouverts, dont Qwen 3, même si le communiqué de presse se contente d’indiquer que le système « s’appuie sur plusieurs modèles d’IA open source en fonction de la demande de l’utilisateur », sans préciser lesquels.

Euria en action, ici dans Safari. Image MacGeneration.

C’est assez logique au fond, Euria est un produit destiné au grand public, qui cherche à effacer toute la complexité liée à la sélection du bon modèle en fonction de la tâche. On se retrouve avec un champ de texte et on peut poser n’importe quelle question et obtenir une réponse. Comme dans toutes les solutions de ce type, il est possible de faire appel à une recherche sur le web et Infomaniak a prévu un mode automatique, assez similaire à celui de ses concurrents. Si l’utilisateur peut forcer le chatbot à faire une recherche sur internet, le système décidera en fonction de votre requête si elle est nécessaire.

Euria est accessible gratuitement et sans même avoir à créer de compte à cette adresse. S’il n’y a pas encore d’app pour desktop, on peut en revanche installer une app pour iOS et Android. Infomaniak met en avant la rapidité et la générosité de son offre gratuite et il lui faut en effet moins de dix secondes pour répondre à ma question avec demande de liens, pour forcer une recherche sur le web. Ce n’est pas nécessairement mieux que ChatGPT d’après mes tests, mais on ne parle pas des mêmes moyens mis en œuvre entre l’hébergeur suisse et le géant qu’est devenu OpenAI.

Exécution d’une demande à Euria avec une recherche sur le web. Image MacGeneration.

La générosité promise m’a moins impressionné. Après quatre ou cinq requêtes, Euria refuse de répondre à mes questions et me demande de créer un compte ou alors d’attendre un jour. S’il faut payer pour un usage plus intensif, Infomaniak n’a pas créé d’abonnement spécifique et l’accès à son chatbot repose sur ses offres my kSuite qui intègrent aussi une boîte mail, du stockage en ligne et des services annexes, comme un calendrier ou une solution de visioconférence. L’offre gratuite permet d’utiliser davantage Euria et l’option payante, facturée 1,9 € par mois ou 19 € par an, offre un accès encore étendu à l’IA. La version destinée aux entreprises kSuite Pro inclut elle aussi un accès à Euria.

Le choix de modèles ouverts permet à Infomaniak de les faire tourner sur ses propres infrastructures en Suisse. L’hébergeur met en avant le respect des données de ses clients, en notant que les échanges sont chiffrés et surtout que les données des utilisateurs ne seront pas utilisées pour entraîner des modèles de langage. Un mode éphémère est prévu pour les besoins encore plus sensibles : dans ce cas, tous les échanges sont immédiatement supprimés et les serveurs n’en garderont aucune trace. Enfin, Infomaniak met en avant ses arguments écologiques, en rappelant que ses centres de données servent à chauffer des logements, un sujet que l’entreprise connaît bien.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Ce sera d’autant plus le cas avec les gourmandes cartes graphiques qui sont indispensables pour faire tourner les grands modèles de langage qui servent de fondation à toutes les IA génératives. Le centre de données situé à Genève qui héberge Euria devrait ainsi permettre de chauffer jusqu’à 6 000 logements en hiver.

Infomaniak promet plusieurs évolutions de son offre à l’avenir : génération d’images, ajout d’une mémoire globale ou encore des agents pour réaliser des tâches spécifiques. L’intégration d’Euria au sein des offres kSuite devrait aussi être plus profonde, on imagine par exemple pour chercher des éléments dans une boîte mail ou dans les fichiers stockés dans le cloud.