Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Nicolas Furno |

Les deux voitures les plus populaires de Tesla, la Model 3 comme la Model Y, ont fait le pari d’un tableau de bord minimaliste, pour ne pas dire dépouillé. En particulier, le constructeur a choisi de retirer les compteurs que l’on trouve traditionnellement derrière le volant. Il n’y a qu’un seul affichage à l’avant de la voiture et il s’agit d’un écran de 15 pouces placé au milieu du tableau de bord. Devant le conducteur et derrière le volant, il n’y a rien du tout, si bien qu’il faut décaler le regard vers la droite pour lire la vitesse, placée dans le coin en haut à gauche de l’écran central.

Il n’y a rien derrière le volant des Tesla, ce qui peut plaire ou déplaire selon les avis… (image MacGeneration).

Ce choix divise souvent les conducteurs intrigués par la voiture. Tesla est loin d’être le seul constructeur à avoir retiré les compteurs derrière son volant, mais c’est considéré comme rédhibitoire pour une partie de la clientèle qui pourrait être intéressée. Alors que l’entreprise américaine vient de présenter une mise à jour de sa Model 3 toujours dépourvue de tout compteur, il faut se faire une raison : ce choix est délibéré et le constructeur ne reviendra sans doute jamais dessus.

Les fans de Tesla fortunés peuvent toujours se rabattre sur les Model S et Model X qui intègrent bien un compteur derrière leur volant, mais ce n’est pas une option pour la majorité. Fort heureusement, il existe une solution plus simple et surtout nettement moins coûteuse pour ajouter un compte tour derrière le volant des Model 3 et Model Y. Teslogic commercialise un petit boîtier qui vient se connecter sur l’ordinateur de bord de la voiture et qui transmet ses informations en Bluetooth à une app installée sur un smartphone. En le positionnant derrière le volant, il y affiche la vitesse en cours et d’autres informations.

Grâce au module de Teslogic, un smartphone peut faire office de compteurs derrière le volant !

Je n’ai jamais été gêné par l’absence de compteurs derrière le volant, mais j’étais curieux de tester cette option. Sachant que le produit avec son chargeur MagSafe destiné aux iPhone récents est vendu environ 250 € avec les frais de port vers l’Europe (sans compter d’éventuelles taxes d’importation), est-ce une solution intéressante ? C’est ce que nous allons voir dans ce test !

Mise en place du module de Teslogic et du support pour smartphone

Tesla propose bien une API extrêmement complète que les apps tierces peuvent exploiter, mais elle ne conviendrait pas à Teslogic. D’une part, elle reste officieuse et le constructeur pourrait la désactiver ou plus probablement la modifier du jour au lendemain. D’autre part, elle nécessite de tout faire transiter par les serveurs de l’entreprise, ce qui n’est pas acceptable pour cet usage. Un compteur doit afficher au minimum la vitesse actuelle en temps réel, sans latence liée à la communication avec internet. Imaginez un compteur qui n’afficherait plus la vitesse en zone blanche !

À la découverte de l’API Tesla, pour contrôler et surveiller sa voiture à distance

À la découverte de l’API Tesla, pour contrôler et surveiller sa voiture à distance

L’idéal est de communiquer directement et localement avec l’ordinateur de bord intégré à la voiture, mais Tesla n’a rien prévu pour cela. C’est pourquoi la solution proposée par Teslogic consiste à ouvrir une petite partie du tableau de bord, pour brancher un dongle sur les canaux de communication du véhicule, lire les données qui y passent et les transmettre en Bluetooth au smartphone. Cela fait peur dit comme cela, mais pas de panique : l’opération est simple à réaliser, même pour quelqu’un de pas du tout bricoleur comme moi, et il suffit de suivre les étapes données par le concepteur du produit pour s’en sortir. Tesla utilise des clips assez simples à retirer pour tous les éléments à l’intérieur de ses voitures, si bien que le démontage reste simple.

Comment se protéger des appels indésirables et des spams téléphoniques ? 📍

Article sponsorisé |

Vous en avez marre de recevoir des appels indésirables et des spams téléphoniques ? Vous n'êtes pas seul. Selon une étude de Truecaller, la France est le pays le plus touché par ce fléau, avec une moyenne de 10 appels frauduleux par mois et par utilisateur.

Ces appels peuvent être des tentatives d'arnaque, de phishing, de démarchage commercial ou de harcèlement. Ils sont non seulement agaçants, mais aussi dangereux pour votre vie privée et votre sécurité. C'est pourquoi nous vous proposons d'utiliser Incogni pour vous en sortir.

Comment ces appels indésirables vous trouvent-ils ?

La plupart du temps, ces appels indésirables proviennent de sociétés qui achètent ou collectent vos données personnelles à votre insu. Ces sociétés sont appelées des courtiers en données, ou data brokers.

Ils parcourent le web à la recherche d'informations utiles sur les utilisateurs, comme leur nom, leur numéro de téléphone, leur adresse mail, leur historique d'achat, etc. Ils agrègent ensuite ces données et les revendent à des tiers, comme des annonceurs, des marketeurs ou des escrocs.

Ces courtiers en données agissent souvent sans votre consentement, ou en profitant de votre inattention lorsque vous acceptez les conditions d'utilisation ou les politiques de confidentialité de certains sites ou applications.

Ils contournent également les lois sur la protection des données, comme le RGPD en Europe ou la loi Bloctel en France. Ils disposent ainsi de bases de données gigantesques qui leur permettent de cibler des millions de personnes avec des appels indésirables.

Comment se protéger des appels indésirables avec Incogni ?

Incogni est un service en ligne qui vous permet de reprendre le contrôle de vos données personnelles et de vous protéger des appels indésirables. Incogni identifie les courtiers en données qui détiennent vos informations, les contacte pour exiger leur suppression, les relance si nécessaire et les signale aux autorités compétentes s'ils ne respectent pas la loi.

Incogni simplifie, accélère et automatise les demandes de suppression de données, ce qui vous fait gagner du temps et de l'énergie. Il vous suffit de créer un compte sur Incogni, de renseigner les informations que vous souhaitez supprimer (nom, numéro de téléphone, adresse mail, etc.) et de lancer le processus. Incogni s'occupe du reste.

Incogni est un service créé par Surfshark, une entreprise spécialisée dans la sécurité et la confidentialité en ligne. Il utilise un cryptage avancé pour protéger vos données et ne conserve aucun historique de vos demandes. Il respecte également les normes les plus strictes en matière de protection des données, comme le RGPD.

Incogni est disponible sur abonnement à partir de 9,99 € par mois. Vous pouvez bénéficier d'un essai gratuit de 7 jours pour tester le service sans engagement. Si vous êtes satisfait du résultat, vous pouvez choisir entre plusieurs formules adaptées à vos besoins et à votre budget.

Ne laissez pas les courtiers en données envahir votre vie privée et vous harceler avec des appels indésirables.

Prenez les devants avec Incogni et faites-les disparaître du web !

Lire les commentaires →

Special event du 12 septembre : le dernier keynote de l'année ?

Christophe Laporte |

Et si le keynote du 12 septembre était le dernier de l’année ? Mark Gurman a indiqué sur le podcast de MacRumors que le special event d’octobre pourrait tout simplement passer à la trappe. Apple n’aurait pas suffisamment de nouveautés pour organiser un tél événement.

Le journaliste de Bloomberg espère le lancement d’un nouvel iPad Air le mois prochain. À la manière de ce qu’elle a pu faire pour d’autres appareils, la marque à la pomme pourrait se contenter d’un communiqué de presse, lequel serait accompagné d’une vidéo plus ou moins longue présentant le produit sur son site.

Indirectement, cette annonce laisse entrevoir une fin d’année très calme pour le Mac. Alors que MacOS Sonoma pourrait sortir sur la pointe des pieds dès la fin du mois, l’arrivée des premiers Mac M3, longtemps attendu pour la fin de l’année, semble désormais être repoussée à 2024. Rappelons qu’on avait connu un épisode similaire avec les MacBook Pro l’année dernière. Longtemps attendus pour le dernier trimestre 2022, ils n’avaient vu le jour qu’à la mi-janvier de cette année.

Kuo : les portables M3 pas pour deM1

Kuo : les portables M3 pas pour deM1

Toutefois, si l’on prend un peu de hauteur, 2023 a d’ores et déjà été une année riche en nouveautés sur le plan matériel pour le Mac, avec notamment les commercialisations successives des MacBook Pro, Mac Studio et Mac Pro. Enfin, pour atteindre ses objectifs comme toujours très élevés pour la fin de l’année, Apple semble s’en remettre plus que jamais à l’iPhone 15.

L

L'iPhone 15 Pro de retour sous les 200 grammes ?

Lire les commentaires →

Sortie de veille : avant même le keynote, une rentrée bien occupée pour Apple

Stéphane Moussie |

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast désormais hebdomadaire de MacGeneration ! On revient sur l'actualité Apple et tech des derniers jours, avec en plus une chronique exclusive pour les abonnés du Club iGen.

Si la semaine prochaine s’annonce exceptionnelle avec le keynote Apple mardi, on ne s’est pas non plus ennuyé ces derniers jours avec de grosses annonces et quelques révélations. Réglementation européenne, nouvel accord avec Arm, dépenses dans l'IA et dernières rumeurs sur le keynote… On fait le point sur tous ces sujets liés à Apple avec Christophe.

En deuxième partie d’émission, Félix et Raoul s'intéressent à MacBeth, un film de Joel Coen disponible exclusivement sur Apple TV+. Est-ce que ce film audacieux vaut le coup de prendre un abonnement au service de streaming ? Vous aurez la réponse.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter la version gratuite de Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :

Bonne écoute et à la semaine prochaine !

Lire les commentaires →

Kuo : les portables M3 pas pour deM1

Anthony Nelzin-Santos |

L’ignorance est la paix de la vie : si vous attendez de pied ferme les premiers portables dotés d’une puce M3, fermez immédiatement cet onglet, nous nous reverrons demain matin pour de nouvelles aventures technico-journalistiques. Vous êtes toujours là ? Bien : l’analyste Ming-Chi Kuo, qui se trompe rarement, annonce laconiquement sur le réseau autrefois connu sous le nom de Twitter qu’« il semble qu’Apple ne commercialisera pas de nouveaux modèles de MacBook (dotés de puces M3) avant la fin de l’année ».

Image Apple.

Kuo contredit ainsi la plupart des rumeurs récentes, qui annonçaient les premières machines dotées de puces M3 pour le mois d’octobre, en commençant par le MacBook Pro 13″. Les MacBook Pro 14″ et 16″ auraient suivi avec leurs puces M3 Pro et M3 Max au début de l’année prochaine. Les choses étaient moins claires pour le MacBook Air, puisque le modèle 15″ à puce M2 n’a pas encore trois mois.

À quelle source se vouer ? La quantité de puces de dernière génération semble insuffisante pour couvrir les besoins d’Apple, alors même que TSMC lui fournit l’intégralité de sa production avec le processus N3. La formulation de Kuo n’exclut pas que l’iMac 24″ à puce M3 reste au programme, mais il ne fait aucun doute qu’à choisir, Apple privilégiera les circuits destinés aux iPhone et aux iPad.

Lire les commentaires →

Sécurité : NSO et Apple continuent leur jeu du chat et de la souris

Florian Innocente |

Toutes les failles de sécurité n'ont pas la même urgence et celles comblées hier par Apple étaient particulièrement graves et surtout utilisées. Tous les systèmes de la Pomme, jusqu'à celui des Apple Watch ont reçu un correctif ciblant deux défauts de sécurité signalés par le laboratoire Citizen Labs de l'Université de Toronto.

Ce dernier s'est fait une spécialité de traquer les failles dénichées par l'entreprise israélienne NSO, et c'est encore vers elle que les chercheurs pointent le doigt.

Leur découverte ne date que de la semaine dernière. On mesure l'urgence et la rapidité d'Apple à intervenir. Alors qu'ils contrôlaient un appareil d'un utilisateur travaillant pour une organisation civile basée à Washington et présente dans d'autres pays, ils ont remarqué la présence de failles activement exploitées dites « zero day » (sans correctif connu) et « zero click » (la cible n'a rien à faire pour voir son appareil infecté).

Le nom de l'organisation et son champ de compétences ne sont pas précisés, par contre le groupe NSO a été immédiatement identifié comme étant à l'origine de cette intrusion. La méthode exploitée pour y parvenir a été baptisée BLASTPASS en référence à Passkit, le framework d'Apple utilisé pour Cartes et Apple Pay.

Le Citizen Lab n'a pas encore publié les détails de la méthode utilisée, la priorité va à la diffusion rapide du correctif. À ce stade, il est simplement indiqué que l'intrusion impliquait la réception, dans Messages, d'une pièce-jointe de type Passkit contenant une image vérolée (peut-être une fausse carte ou billet). La victime n'avait même pas besoin d'interagir avec ce message pour que le malware soit planté dans son téléphone.

Une solution (contraignante) pour limiter les risques face à des failles sans correctifs connus

Le Citizen Labs ne donne pas non plus de précisions sur les contenus auxquels pouvaient accéder les responsables de cet espionnage. Précédemment les communications et échanges par messagerie pouvaient être récupérés à distance.

NSO a lancé trois nouveaux spywares contre iOS en 2022

NSO a lancé trois nouveaux spywares contre iOS en 2022

Détail important dans cette nouvelle affaire, les vulnérabilités découvertes sont inopérantes lorsque l'utilisateur a activé le "mode d'isolement" d'iOS. Il a été lancé l'année dernière pour limiter drastiquement les points d'entrée possibles sur les iPhone (iOS 16) et Mac (macOS Ventura) de personnes susceptibles, de par leurs activités et engagements, d'être la cible de ces attaques.

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

NSO n'a de toute évidence pas freiné ses efforts pour trouver des moyens de piéger des iPhone. D'autres failles avaient été mise à profit l'an passé. Et le tout en dépit d'une plainte déposée par Apple contre cette société en décembre 2021. Aucune nouvelle information sur l'avancée de cette action en justice n'a été donnée depuis.

Apple porte plainte contre NSO, le créateur du spyware Pegasus

Apple porte plainte contre NSO, le créateur du spyware Pegasus

Lire les commentaires →

Un MacBook Air low cost, est-ce bien sérieux ?

Christophe Laporte |

Si l’on en croit les rumeurs pas forcément toujours heureuses de DigiTimes, Apple travaillerait sur un MacBook low-cost, lequel pourrait voir le jour dès l’année prochaine. Faut-il prendre cette rumeur au sérieux ? Les bruits de couloir concernant les projets de Mac d’Apple n’ont jamais manqué.

En 2019, on nous avait promis par exemple l’arrivée d’un Mac dédié à l’e-sport. Quatre ans plus tard, les joueurs attendent toujours l’arrivée d’un tel ordinateur. On notera tout de même qu’entre temps, Apple a fait des efforts pour améliorer la situation des joueurs sur Mac. Mais une telle machine verra-t-elle le jour ? N’oublions pas qu’il s’est presque passé quinze ans entre la première rumeur relative à un MacBook Air 15” et sa sortie…

Digitimes : Apple développerait un MacBook anti-Chromebooks

Digitimes : Apple développerait un MacBook anti-Chromebooks

Alors, un Mac low-cost, est-ce bien croyable ? Tout d’abord, il convient de rappeler si nécessaire qu’Apple et low cost sont deux mots qui ne vont pas très bien ensemble. Dès lors, parlons plutôt de MacBook qui serait vendu à un prix un peu plus abordable que les modèles actuels, et sur lequel Apple continuerait à faire une marge intéressante.

Pages