Un keynote maxi best-of !
Ce keynote 2002 s'ouvre devant une salle presque pleine, le peu d'annonces pronostiquées par les sites d'information Macintosh n'ayant pas trop découragé les fans. Comme d'habitude, les dernières pubs "Switch" ouvrent le bal, avec la caméra récalcitrante de miss Janie Porche et une ovation réservée à Ellen Feiss.
Steve Jobs arrive sous la clameur et se présente comme "Steve Jobs, CEO"... Ovation... La conférence commence tranquillement en abordant le tout dernier iMac 17' et ses 19' d'affichage et iPod, qui fonctionnera sur PC avec MusicMatch. Steve Jobs revient sur l'architecture des Power Mac Heroe et leurs deux baies 5' 1/4. Après le hardware, la place est faite aux logiciels et notamment à Jaguar qui selon Steve Jobs "après 3 versions, est le vrai Mac OS X, le meilleur que nous n'ayons jamais fait". C'est par ailleurs, l'UNIX le plus diffusé dans le monde. Ken Beresken (Mac OS Product Marketing Director) entre en scène pour procéder à une démonstration de Mac OS X 10.2 : les dossiers à ouverture automatique, la recherche intégrée aux fenêtres du Finder, la puissance de Quartz est démontrée avec la fonction SlideShow des fonds d'écrans. La fonction zoom exercée sur un trailer des Two Towers de Lord of The Ring est très appréciée par le public.
Steve Jobs reprend sur les standards que Jaguar inclut : TCP/IP, MP3, MPEG 2 et MPEG 4. Selon lui, "des standards que tout le monde utilise... sauf Microsoft..." en allusion aux récentes annonces concernant Windows Media Player. Une démonstration de QuickTime 6 est entreprise par Franck Casanova (Product Manager pour QuickTime). Le nouveau codec audio MPEG 4 est selon lui meilleur que le MP3. Pour le prouver, il ouvre simultanément une séquence en AIFF et une séquence en MPEG 4 et passe de l'une à l'autre : aucune différence audible. Il compare ensuite deux séquences vidéo, en 6 Mbps MPEG 2 et 2 Mbps MPEG 4, et malgré la différence de flux, les deux séquences sont similaires. De plus, QuickTime ne nécessite plus de préchargement et la qualité du streaming est remarquable, comme pour un fichier ouvert en local.
C'est ensuite le tour de Sherlock 3. Steve Jobs revient sur l'amélioration des services avec le module des indices et cotations traduit en français, d'autres plug-ins en français seront bientôt disponibles. Pour l'anecdote, le gourou d'Apple interroge l'action Vivendi et reçoit dans Sherlock un communiqué Reuters. Les modules des trailers QuickTime, des pages jaunes et des enchères eBay sont aussi à l'honneur.
Il est temps maintenant d'aborder le thème favori de Steve Jobs, le hub numérique. Inkwell, qui permet d'écrire sur une tablette à partir de n'importe quelle application. Rendezvous, qui détecte toute IP, matériel ou ordinateur connecté dans un réseau, sans aucune configuration laborieuse. À cette occasion, Ken Beresken fait son retour pour présenter une nouvelle fonction de iTunes 3, disponible dans le courant du premier trimestre 2003, qui permet de partager des librairies musicales, via Rendezvous, et toujours sans le moindre réglage à effectuer. HP, Epson et Lexmark ont adopté la nouvelle norme Rendezvous et Canon et Xerox et Phillips se préparent à les rejoindre.
Ensuite, Steve Jobs s'attaque aux différentes applications qui gravitent autour de Mac OS X. Il présente les nouvelles fonctionnalités de Mail et insiste notamment sur la puissante fonction de lutte contre le courrier indésirable. Tout comme lors de Macworld NY, il revient sur les fonctionnalités avancées du Carnet d'adresses. Il montre comment celui-ci peut travailler efficacement avec Sherlock pour récupérer certaines informations ou avec iChat pour discuter directement avec une personne disposant d'un compte AIM. Dans la foulée, il fait une démonstration de iChat et rappelle que celui-ci utilise la technologie Rendezvous. Pour le patron d'Apple, l'utilisation de toutes ces technologies permet à l'utilisateur de jouir pleinement des fonctionnalités offertes par le hub numérique.
Le CEO rappelle que Jaguar est disponible depuis quelques semaines dans le commerce. Il précise également que le X "tâcheté" que l'on retrouve un peu partout sur le site d'Apple et sur la boîte d'emballage a été réalisé par une certaine entreprise qui a pour nom Pixar... Autre annonce nettement plus importante, Steve Jobs précise que les nouveaux Macintosh, à partir de 2003, ne pourront démarrer que sous Mac OS X. Toutefois, il sera possible d'utiliser les anciennes applications sur ces ordinateurs grâce à l'environnement Classic. Mac OS X a, selon lui, le vent en poupe. 4000 applications sont pour l'heure disponibles pour ce système d'exploitation et ce chiffre devrait dépasser les 5000 en janvier prochain.
Puis, c'est au tour de Richard Kerris, directeur des stratégies développeurs, d'arriver sur scène. Il réalise des démonstration de plusieurs logiciels phares dans le domaine de la 3D sous Mac OS X. Il présente en premier lieu Vue d'esprit 4, logiciel qui brille par sa simplicité pour animer des objets 3D. Après, il s'attaque à Cinema 4D XL avec lequel a été réalisé la bande annonce de Spiderman. Ensuite, il vient à discuter d'Alias Wavefront - son ancienne entreprise - et de Maya qui semble s'imposer sur notre plate-forme. D'après lui, la version Mac OS X de Maya représente près de 25 % des ventes toutes plateformes confondues. Histoire de finir sur une note "fun", il montre l'utilisation faite de la 3D dans Starwars Jedi Knight.
Le keynote avance et toujours aucune annonce d'envergure. Toutefois, c'est le moment que choisit Steve Jobs pour annoncer la disponibilité au téléchargement de iCal. Les différentes fonctions (gestion de plusieurs calendriers, partage sur Internet d'un calendrier par WebDAV ou .Mac) du logiciel sont évoquées. Steve Jobs rabâche une nouvelle fois les bienfaits du hub numérique. Il annonce que iPhoto a franchi le cap des 5 millions de copies et rappelle que iTunes 3 est compatible avec Audible.com. Bref, pour lui, le hub numérique à la sauce Apple fonctionne avec tous les périphériques sauf les téléphones et les PDA. Et c'est justement pour répondre à ce besoin qu'Apple développe actuellement iSync. Cette application, présentée à Macworld NY, permet de synchroniser vos contacts et vos différents calendriers avec iPod, les PDA et les téléphones portables grâce à Bluetooth. Steve Jobs ne peut s'empêcher de réaliser une petite démo. Il transfère tous les contacts de son Macintosh vers son téléphone portable et s'amuse à appeler Avie Tevanian qui se trouve dans la salle du Palais des Congrès. Une préversion de ce logiciel sera disponible à la fin du mois. Enfin, comme à New York, Steve Jobs ressort son slogan "Mac to portable" pour expliquer l'objectif de ce logiciel.
Selon lui, l'ensemble des iApplications doit permettre à Apple de se différencier des PC. Mais est-ce que cela sera suffisant ? C'est sans doute la question que devaient se poser les spectateurs présents qui sont restés assez calme pendant l'allocution du CEO d'Apple. En tout cas, ce keynote confirme une tendance de plus en plus nette, d'un point de vue logiciel, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais au niveau matériel, le gourou pourra t-il indéfiniment se passer d'aborder les sujets qui fâchent ?
Steve Jobs arrive sous la clameur et se présente comme "Steve Jobs, CEO"... Ovation... La conférence commence tranquillement en abordant le tout dernier iMac 17' et ses 19' d'affichage et iPod, qui fonctionnera sur PC avec MusicMatch. Steve Jobs revient sur l'architecture des Power Mac Heroe et leurs deux baies 5' 1/4. Après le hardware, la place est faite aux logiciels et notamment à Jaguar qui selon Steve Jobs "après 3 versions, est le vrai Mac OS X, le meilleur que nous n'ayons jamais fait". C'est par ailleurs, l'UNIX le plus diffusé dans le monde. Ken Beresken (Mac OS Product Marketing Director) entre en scène pour procéder à une démonstration de Mac OS X 10.2 : les dossiers à ouverture automatique, la recherche intégrée aux fenêtres du Finder, la puissance de Quartz est démontrée avec la fonction SlideShow des fonds d'écrans. La fonction zoom exercée sur un trailer des Two Towers de Lord of The Ring est très appréciée par le public.
Steve Jobs reprend sur les standards que Jaguar inclut : TCP/IP, MP3, MPEG 2 et MPEG 4. Selon lui, "des standards que tout le monde utilise... sauf Microsoft..." en allusion aux récentes annonces concernant Windows Media Player. Une démonstration de QuickTime 6 est entreprise par Franck Casanova (Product Manager pour QuickTime). Le nouveau codec audio MPEG 4 est selon lui meilleur que le MP3. Pour le prouver, il ouvre simultanément une séquence en AIFF et une séquence en MPEG 4 et passe de l'une à l'autre : aucune différence audible. Il compare ensuite deux séquences vidéo, en 6 Mbps MPEG 2 et 2 Mbps MPEG 4, et malgré la différence de flux, les deux séquences sont similaires. De plus, QuickTime ne nécessite plus de préchargement et la qualité du streaming est remarquable, comme pour un fichier ouvert en local.
C'est ensuite le tour de Sherlock 3. Steve Jobs revient sur l'amélioration des services avec le module des indices et cotations traduit en français, d'autres plug-ins en français seront bientôt disponibles. Pour l'anecdote, le gourou d'Apple interroge l'action Vivendi et reçoit dans Sherlock un communiqué Reuters. Les modules des trailers QuickTime, des pages jaunes et des enchères eBay sont aussi à l'honneur.
Il est temps maintenant d'aborder le thème favori de Steve Jobs, le hub numérique. Inkwell, qui permet d'écrire sur une tablette à partir de n'importe quelle application. Rendezvous, qui détecte toute IP, matériel ou ordinateur connecté dans un réseau, sans aucune configuration laborieuse. À cette occasion, Ken Beresken fait son retour pour présenter une nouvelle fonction de iTunes 3, disponible dans le courant du premier trimestre 2003, qui permet de partager des librairies musicales, via Rendezvous, et toujours sans le moindre réglage à effectuer. HP, Epson et Lexmark ont adopté la nouvelle norme Rendezvous et Canon et Xerox et Phillips se préparent à les rejoindre.
Ensuite, Steve Jobs s'attaque aux différentes applications qui gravitent autour de Mac OS X. Il présente les nouvelles fonctionnalités de Mail et insiste notamment sur la puissante fonction de lutte contre le courrier indésirable. Tout comme lors de Macworld NY, il revient sur les fonctionnalités avancées du Carnet d'adresses. Il montre comment celui-ci peut travailler efficacement avec Sherlock pour récupérer certaines informations ou avec iChat pour discuter directement avec une personne disposant d'un compte AIM. Dans la foulée, il fait une démonstration de iChat et rappelle que celui-ci utilise la technologie Rendezvous. Pour le patron d'Apple, l'utilisation de toutes ces technologies permet à l'utilisateur de jouir pleinement des fonctionnalités offertes par le hub numérique.
Le CEO rappelle que Jaguar est disponible depuis quelques semaines dans le commerce. Il précise également que le X "tâcheté" que l'on retrouve un peu partout sur le site d'Apple et sur la boîte d'emballage a été réalisé par une certaine entreprise qui a pour nom Pixar... Autre annonce nettement plus importante, Steve Jobs précise que les nouveaux Macintosh, à partir de 2003, ne pourront démarrer que sous Mac OS X. Toutefois, il sera possible d'utiliser les anciennes applications sur ces ordinateurs grâce à l'environnement Classic. Mac OS X a, selon lui, le vent en poupe. 4000 applications sont pour l'heure disponibles pour ce système d'exploitation et ce chiffre devrait dépasser les 5000 en janvier prochain.
Puis, c'est au tour de Richard Kerris, directeur des stratégies développeurs, d'arriver sur scène. Il réalise des démonstration de plusieurs logiciels phares dans le domaine de la 3D sous Mac OS X. Il présente en premier lieu Vue d'esprit 4, logiciel qui brille par sa simplicité pour animer des objets 3D. Après, il s'attaque à Cinema 4D XL avec lequel a été réalisé la bande annonce de Spiderman. Ensuite, il vient à discuter d'Alias Wavefront - son ancienne entreprise - et de Maya qui semble s'imposer sur notre plate-forme. D'après lui, la version Mac OS X de Maya représente près de 25 % des ventes toutes plateformes confondues. Histoire de finir sur une note "fun", il montre l'utilisation faite de la 3D dans Starwars Jedi Knight.
Le keynote avance et toujours aucune annonce d'envergure. Toutefois, c'est le moment que choisit Steve Jobs pour annoncer la disponibilité au téléchargement de iCal. Les différentes fonctions (gestion de plusieurs calendriers, partage sur Internet d'un calendrier par WebDAV ou .Mac) du logiciel sont évoquées. Steve Jobs rabâche une nouvelle fois les bienfaits du hub numérique. Il annonce que iPhoto a franchi le cap des 5 millions de copies et rappelle que iTunes 3 est compatible avec Audible.com. Bref, pour lui, le hub numérique à la sauce Apple fonctionne avec tous les périphériques sauf les téléphones et les PDA. Et c'est justement pour répondre à ce besoin qu'Apple développe actuellement iSync. Cette application, présentée à Macworld NY, permet de synchroniser vos contacts et vos différents calendriers avec iPod, les PDA et les téléphones portables grâce à Bluetooth. Steve Jobs ne peut s'empêcher de réaliser une petite démo. Il transfère tous les contacts de son Macintosh vers son téléphone portable et s'amuse à appeler Avie Tevanian qui se trouve dans la salle du Palais des Congrès. Une préversion de ce logiciel sera disponible à la fin du mois. Enfin, comme à New York, Steve Jobs ressort son slogan "Mac to portable" pour expliquer l'objectif de ce logiciel.
Selon lui, l'ensemble des iApplications doit permettre à Apple de se différencier des PC. Mais est-ce que cela sera suffisant ? C'est sans doute la question que devaient se poser les spectateurs présents qui sont restés assez calme pendant l'allocution du CEO d'Apple. En tout cas, ce keynote confirme une tendance de plus en plus nette, d'un point de vue logiciel, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais au niveau matériel, le gourou pourra t-il indéfiniment se passer d'aborder les sujets qui fâchent ?
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