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Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Greg Onizuka

mercredi 17 septembre à 21:30

Mac

Les rumeurs s’accumulent sur la possible arrivée d’un MacBook d’entrée de gamme, embarquant un processeur venant de l’iPhone. Si cet appareil restait jusqu’à présent une hypothèse, selon Ming-Chi Kuo, la production commencerait à la fin de cette année.

Le MacBook ressuscité avec un A18 Pro ? Image MacGeneration.

Les détails se font de plus en plus précis sur cette machine se voulant abordable : l’écran devrait être aux alentours de 13 pouces, ce qui en ferait une machine de la taille d’un MacBook Air actuel. Concernant les couleurs, Apple mettrait un peu de fantaisie, le proposant en argent, bleu, rose ou jaune.

Selon DigiTimes, la machine serait vendue entre 599 et 699 dollars aux USA, ce qui peut donner un prix de vente entre 700 et 800 euros en France. Avec un tel tarif, un SoC A18 Pro repéré dans le code d’Apple Intelligence au mois de juillet), un écran de bonne facture, un poids très contenu et une autonomie confortable, la machine pourrait devenir un hit absolu pour les étudiants.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Du côté mémoire, aucune donnée ne transpire, mais il est imaginable qu’elle soit dotée d’un minimum de 8 Go, voire plus probablement 12 ou 16 Go, pour être confortable avec Apple Intelligence. Apple aurait aussi la puce toute trouvée pour une prochaine génération en 2027, avec l’A19 Pro présenté ce mois-ci dans l’iPhone 17 Pro. De la même manière, si le nombre de ports n’est pas encore précisé, il est plus que probable qu’un MacBook A18 Pro se contente de l’USB-C, et de la possibilité d’un seul moniteur externe.

Une telle configuration pourrait ressusciter le nom « MacBook », abandonné avec le MacBook 12 pouces, première machine portable moderne d’Apple à être sortie avec un refroidissement passif. Mal positionnée en tarif à l’époque, équipée d’un processeur Intel Core m chauffant trop et étant touchée par les fameux « claviers papillon », elle n’avait pas eu le succès escompté par Apple.

Reste à savoir quand Apple sortirait une telle machine. Courant du premier semestre, comme les autres ? Ou plus vers la rentrée, marquant le côté « machine pour étudiants » ? Réponse en 2026, quoi qu’il arrive.

macOS 26 ne veut pas s’installer sur les Mac Studio M3 Ultra

Greg Onizuka

mercredi 17 septembre à 20:00

macOS

Comme souvent avec les premières versions des nouveaux systèmes, quelques incompatibilités peuvent survenir. Souvent documentées par Apple elle-même (qui réagit la plupart du temps au quart de tour quand ça concerne un produit de sa propre enseigne), elles sont corrigées assez rapidement. Espérons que ce soit le cas pour celle de macOS 26, qui touche pour le coup non pas un accessoire, mais une machine spécifique d’Apple : le Mac Studio M3 Ultra.

Image Reddit.

En effet, de nombreux retours que ce soit sur Reddit ou sur les forums d’Apple font état d’une installation impossible sur les Mac Studio M3 Ultra (et ce processeur spécifiquement, pas d’inquiétude pour les autres à priori), qui ne vont pas jusqu’au bout du process et affichent une erreur bloquant l’installation.

Le souci intervient quelle que soit la précédente version de macOS installée, certains ayant tenté depuis macOS 15.7 sorti en même temps que macOS 26 avec le même résultat. La machine étant relativement peu diffusée par rapport à d’autres étant donné son tarif, le nombre de retours documentés sur Reddit ou les forums Apple montre qu’une bonne partie si ce n’est toute la série de Mac Studio M3 Ultra est touchée. En attendant une mise à jour qui ne tardera sûrement pas de la part d’Apple, si vous avez un Mac Studio M3 Ultra, il est plus sage de rester sur macOS 15.7 Sequoia.

Apple ne devrait pas avoir la primeur sur la gravure en 1,6 nm de TSMC : Nvidia passerait avant

Pierre Dandumont

mercredi 17 septembre à 18:30

Ailleurs

Depuis quelques années maintenant, Apple est un client privilégié chez TSMC pour la gravure des puces. Depuis plusieurs générations, une bonne partie des premières puces de chaque nœud de gravure — le nom donné à chaque itération — se retrouvent chez Apple, dans les iPhone, iPad ou les Mac. Mais des rumeurs indiquent que ça pourrait changer : pour la gravure en A16 (1,6 nm d'un point de vue marketing), Nvidia passerait avant Apple.

L'A19 est gravé en 3 nm. Image Apple.

Pour le moment, les puces Apple sont gravées en 3 nm, et les futures puces A20 sont attendues en 2 nm. Selon Igor's Lab, l'A16 de TSMC devrait entre en production de masse dans la seconde moitié de 2026, ce qui implique une sortie réelle des produits à la fin de l'année 2027 ou au début de 2028. Le point le plus étonnant n'est pas forcément que les montagnes de billets d'Apple ne puissent pas permettre d'obtenir la primeur (Nvidia est valorisée à 4,14 billions, Apple à 3,56) mais bien que Nvidia prenne sa place.

Les puces Blackwell de Nvidia sont gravées en 4 nm. Image Nvidia.

Tant pour ses GeForce que pour ses puces destinées au monde l'IA, Nvidia tend à passer habituellement par des processus de gravure mature, avec un rendement élevé, plutôt que d'aller vers la nouveauté. Mais dans le contexte actuel, où AMD reprend des couleurs dans le monde PC avec ses Radeon et commence (un peu) à proposer des solutions intéressantes dans le monde de l'IA, Nvidia doit se préparer à avoir de la concurrence. Passer sur un nouveau processus de gravure permet en théorie de produire des puces contenant plus de transistors avec une fréquence plus élevée, ce qui améliore directement les performances. Mais ce choix amène un risque : les rendements sont généralement moins bons sur les nouveaux processus, ce qui peut augmenter le coût des puces mécaniquement, et parfois même amener une catastrophe si la technologie ne tient pas ses promesses.

Pour le moment, il semble difficile de déterminer l'impact qu'un changement de ce type peut avoir pour Apple sur le plan technique, mais il risque a minima d'amener un souci sur le plan marketing : Tim Cook ne pourra pas annoncer qu'Apple a les premières puces en 1,6 nm avec l'A21.

Les iPhone 18 Pro auraient un A20 gravé très fin et une 5G sans Qualcomm

Les iPhone 18 Pro auraient un A20 gravé très fin et une 5G sans Qualcomm

Source :

Image d'ouverture : MacGeneration.

macOS Tahoe : plus besoin de KVM pour se connecter à un Mac après une panne de courant

Anthony Nelzin-Santos

mercredi 17 septembre à 17:15

macOS

À tant discuter du bien-fondé de Liquid Glass, on oublierait presque qu’il y a un système sous l’interface. Or macOS Tahoe continue de révéler ses petits secrets. Le développeur Miguel Arroz vient ainsi de découvrir qu’il était maintenant possible d’utiliser une connexion SSH pour déverrouiller FileVault à distance. Un soulagement pour ceux qui ont transformé leur Mac mini, leur Mac Studio ou leur Mac Pro en serveur.

La connexion à distance et le déchiffrement du volume système d’un serveur avec macOS Tahoe. Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.

L’option Démarrer automatiquement après une panne de courant de la rubrique Économiseur d’énergie des Réglages système permet, tenez-vous bien, de démarrer automatiquement une machine après une perte d’alimentation. Sauf qu’elles ne démarrent pas nécessairement sur un système complet que l’on peut contrôler à distance : si leurs données sont chiffrées avec FileVault, elles démarrent sur une sorte de présystème, qui n’est pas accessible à distance.

Jusqu’ici, donc, il fallait utiliser un commutateur KVM (ou bien brancher un clavier) pour taper le mot de passe du compte d’administrateur et déverrouiller FileVault. Vous pourriez objecter que les serveurs n’ont pas besoin d’être protégés avec FileVault, on vous répondrait que les vols de machines ne sont pas rares dans les installations en colocation… ou dans les entreprises et les logements des utilisateurs suffisamment passionnés (toqués ?) pour utiliser des Mac comme serveurs.

Disons que le problème se présente suffisamment souvent pour qu’Apple ait jugé bon d’y apporter une solution dans macOS Tahoe. Le processus qui gère le déchiffrement du volume FileVault et l’amorçage de macOS possède maintenant un petit serveur SSH. Vous pouvez donc vous connecter à distance pour entrer votre mot de passe, comme vous le feriez avec un clavier, et déverrouiller FileVault. La connexion est automatiquement suspendue, et vous pouvez dès lors vous reconnecter en SSH sur macOS, ou bien continuer avec le partage d’écran ou toute autre solution d’administration à distance.

Est-ce que mettre la TV en pause, c'est de la copie privée ? SFR pense que non, Copie France pense que si

Pierre Dandumont

mercredi 17 septembre à 16:20

Ailleurs

Copie France, la société qui collecte la taxe copie privée1, a assigné SFR devant le tribunal judiciaire de Paris. La raison ? Elle peut sembler étonnante : les ayants droit considèrent qu'une personne qui met une chaîne de télévision en pause effectue une copie privée, et que le fournisseur d'accès doit donc payer cette taxe sur toutes ses box en circulation depuis avril 2019. Pour SFR, ce ne serait pas anodin : la taxe en question peut atteindre 10 € (H.T.), soit un total probable de plusieurs millions d'euros.

La mise en pause du direct selon SFR. Image SFR.

Le média L'informé explique que le concept est simple pour les ayant-droits : cette copie provisoire n'a jamais été exclue du champ d'application de la copie privée, donc l'espace de stockage dédié à cet usage doit être taxé. Techniquement, le time shifting (le nom anglais) est en effet une copie : quand vous pressez le bouton pause, le contenu en pause continue à être lu en direct mais est enregistré en parallèle dans la mémoire du décodeur. À la seconde pression, c'est la copie qui est lue. Et à la fin du visionnage, cette copie provisoire est effacée.

Du côté de SFR, évidemment, l'interprétation n'est pas la même. Cité par nos confrères, l'avocat du fournisseur d'accès considère qu'une mise en pause qui peut amener un décalage de quelques minutes sur le visionnage, mais qu'il n'y a pas de préjudice pour les ayants droit. Et il se pose une question : « Faudrait-il instaurer une rémunération de l’auteur parce que le téléspectateur a mis en fonction le time shifting de confort pour aller aux toilettes ? »

Pause. Image Kevin Makice. CC BY-NC-SA 2.0.

Toute la question, dans les faits, est de déterminer si la mise en pause est un acte de reproduction qui peut amener une vente ratée, ou s'il s'agit d'une copie transitoire provisoire, c'est-à-dire une mise en cache comme celle employée pour une vidéo lue en direct. Pour Copie France, la mise en pause d'un contenu n'est pas une copie technique équivalente à une mise en cache, car SFR met en avant la fonction dans sa communication, et elle a donc une valeur économique.

Une fonction pourtant généralisée

Dans les faits, cette assignation reste assez étonnante : les fournisseurs d'accès ne sont pas les seuls à proposer la mise en pause du direct, et c'est une fonction qui existe depuis de nombreuses années. De nombreux téléviseurs, décodeurs TNT ou service permettent de le faire, éventuellement en branchant un périphérique USB. Mais il semble surtout compliqué de démontrer que la mise en pause amène un préjudice pour les ayants droit.

Il faut noter que l'assignation, qui date de 2022, n'était pas la seule. Nos confrères expliquent que Copie France avait aussi assigné Orange sur le même sujet en 2020, mais que Copie France s'est désisté en juillet 2025, ce qui peut indiquer qu'un accord a été trouvé entre les deux parties.


  1. La taxe qui vous fait payer un iPhone 17 20 € de plus qu'en Allemagne, pour vous permettre de copier librement des MP3 dans sa mémoire.  ↩︎

Source :

Image d'ouverture : Disney.