Depuis l'arrivée des premières box Wi-Fi 7, il y a une polémique chez les opérateurs français liée à la certification Wi-Fi. Orange, Bouygues Telecom et SFR ont fait certifier leurs appareils par la Wi-Fi Alliance, alors que Free ne l'a pas fait pour ses Freebox. Un choix qui amène de petites piques, les trois premiers opérateurs affirmant que le Wi-Fi 7 n'est pas du « vrai » Wi-Fi 7, tandis que Free a déclaré que « la certification, c’est un coup de tampon » selon Univers Freebox, sous-entendant que cette certification est inutile. La réalité n'est ni toute blanche ni toute noire.
Le logo de la discorde.
Prenons les bases : ce qu'on appelle Wi-Fi 7 est un standard technique, porté par l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). Il correspond à la norme IEEE 802.11be-2024, mais ce n'est pas un nom très vendeur, alors la Wi-Fi Alliance, une organisation à but non lucratif, a décidé il y a quelques années d'employer des marques. Il y a donc le Wi-Fi 7 (802.11be), le Wi-Fi 6 (802.11ax), le Wi-Fi 5 (802.11ac), le Wi-Fi 4 (802.11n), etc. — ces deux derniers ont d’ailleurs été baptisés rétroactivement. Ce sont des marques déposées, qui dépendent en partie d'une certification (le logo Wi-Fi Certified) qui est gérée par la Wi-Fi Alliance.
Sur un plan purement technique, il est donc envisageable de vendre des produits conformes à la norme 802.11be (connue sous le nom Wi-Fi 7) sans forcément les faire certifier. C’est ce que fait Free avec la Freebox Ultra et la dernière version de la Freebox Pop. Il est aussi possible d'utiliser le nom « Wi-Fi 7 », mais pas de mettre le logo officiel sur les boîtes. Free n'est pas la seule société à ne pas faire certifier ses appareils : si vous allez sur le moteur de recherche de la Wi-Fi Alliance, vous verrez que les derniers produits Apple certifiés datent d'il y a une dizaine d'années, avec le premier iPad Air ou l'iPhone 5c.
La certification est-elle pour autant inutile ? Non. Pour obtenir la certification de la Wi-Fi Alliance, les membres doivent effectuer des tests d'interopérabilité afin de vérifier que leurs produits sont bien compatibles avec les autres accessoires Wi-Fi du marché. L'absence de certification n'implique pas que la compatibilité est en berne, mais sa présence indique par contre que des problèmes ne devraient pas survenir. C'est un argument mis en avant par Bouygues Telecom, qui a répondu à nos questions : « cette certification résulte de tests rigoureux et garantit aux clients de Bouygues Telecom de bénéficier de tout le potentiel de cette nouvelle technologie, dans tous ses usages. Pour nos clients, disposer d’une box internet certifiée Wi-Fi 7 est un gage de sérieux et de qualité, et cela leur garantie la compatibilité de tous leurs produits Wi-Fi, même ceux d’anciennes générations. »
Orange a une réponse du même acabit : la certification Wi-Fi permet « [d’]être serein vis-à-vis de tous les équipements Wi-Fi, c’est-à-dire garantir un maximum d’interopérabilité entre les équipements Wi-Fi, une bonne connexion et un bon débit dans les conditions normales. Lorsqu’un équipement Wi-Fi (smartphone par ex.) est certifié, il améliore ses chances de se connecter et bien fonctionner sur une box certifiée, un répéteur certifié. C’est donc un critère de qualité. »
Pas facile d’innover pour les fabricants de claviers : le périphérique est abouti depuis de nombreuses années, et il ne reste plus grand-chose à améliorer. On peut bien tenter des paris bizarres avec des modèles scindés en deux ou à la disposition de touches plus ergonomiques, mais encore faut-il ne pas effrayer le grand public. Avec son Slim Solar+ K980, Logitech pense avoir trouvé la solution à l’un des derniers problèmes du périphérique : son autonomie, sans pour autant le laisser branché.
Image MacGeneration
Ce n’est même pas possible de le brancher, de toute manière. Le fabricant suisse a en effet lancé un clavier avec un petit panneau solaire qui lui garantit sur le papier une autonomie éternelle. Logitech a tellement confiance en sa technologie qu’il ne s’embarrasse même pas d’un port USB-C, promettant une recharge constante grâce aux lumières naturelles comme artificielles. Est-ce une réussite ? Réponse dans notre test.
Le design
Pas de grosse surprise en ouvrant le carton, ce K980 est un clavier très classique qui ressemble de loin à un grand MX Keys. C’est un accessoire comme on en a vu tant d’autres, avec un pavé numérique séparé du reste par une grappe de touches avec des flèches. Le coloris gris n’aide pas à le sortir du lot, tout comme sa disposition …
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On ne les attendait pas forcément de sitôt, mais ils sont déjà là. Apple a annoncé mercredi trois nouveaux produits qui ont un point commun : une puce M5 dernier cri. Les nouveaux MacBook Pro, iPad Pro et Vision Pro sont-ils de simples speed bump ou un peu plus que ça ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, l’alliance exceptionnelle d’Orange, Bouygues et Free pour se partager SFR et revenir à trois opérateurs sur le marché.
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Finder qui plante en plein transfert, iCloud qui exige un énième abonnement alors que le stockage déborde, iTunes devenu obsolète. Le passage à l'iPhone 17 sous iOS 26 ravive ces frustrations : comment migrer plusieurs années de photos, vidéos et messages sans risquer la catastrophe ?
Les outils natifs d'Apple fonctionnent selon leur propre calendrier, rarement le vôtre. Pendant ce temps, votre bibliothèque de 4K s'accumule, votre stockage sature, et la synchronisation patine.
Cette dépendance forcée au cloud et aux caprices de Cupertino pousse de plus en plus de monde à chercher une alternative locale, rapide et fiable. DearMob iPhone Manager propose précisément cela : reprendre possession de ses données sans compromis.
Une alternative tout-en-un à l'écosystème Apple
DearMob iPhone Manager se présente comme un remplaçant cohérent de l'écosystème Apple officiel. Plutôt que de fragmenter les opérations entre Finder, iTunes et iCloud, ce logiciel centralise sauvegarde, restauration, transfert et gestion quotidienne dans une interface unifiée.
Compatible avec iOS 26 et l'ensemble de la gamme iPhone 17, incluant les modèles Pro, Pro Max et Air, il exploite une approche locale qui redonne la maîtrise complète de ses fichiers. Rapidité, flexibilité et sécurité constituent ses trois piliers, avec une ergonomie accessible même aux personnes réfractaires à la technique.
Le logiciel bénéficie actuellement d'une promotion substantielle : la licence à vie affiche une réduction de 62%, accompagnée de trois cadeaux supplémentaires. Cette offre limitée mérite considération pour quiconque envisage une solution pérenne de gestion iPhone.
Sauvegarde et restauration intelligentes
La sauvegarde constitue le cœur du système. DearMob permet une sauvegarde intégrale en un clic, mais autorise également une approche sélective : extraire uniquement les photos d'un album précis, archiver les messages d'une période donnée, ou isoler les vidéos récentes sans embarquer l'ensemble du contenu.
La restauration s'effectue sans effacer le contenu existant, contrainte habituelle d'iTunes qui impose un retour aux réglages d'usine. Le système supporte les disques externes, les SSD et propose un chiffrement optionnel pour les données sensibles.
Transfert et gestion des photos
Concernant les photos, la bidirectionnalité s'impose naturellement : iPhone vers ordinateur, mais également ordinateur vers iPhone, avec une gestion fine par albums, dates ou dossiers personnalisés.
Les formats contemporains comme HEIC, ProRAW, JPEG et PNG transitent à leur résolution native, sans compression destructrice. L'export exhaustif d'une photothèque complète s'exécute avec la même aisance qu'une sélection ciblée.
Vidéos et musique sans limitation
Les vidéos et fichiers audio bénéficient d'une attention similaire. L'import et l'export musical opèrent sans limitation, tandis que les vidéos 4K peuvent être compressées à la volée si nécessaire.
Les formats incompatibles subissent une conversion automatique, et le système libère les fichiers de leurs verrous DRM sans frais additionnels. Les bibliothèques volumineuses migrent à vitesse soutenue, sans les attentes interminables qui caractérisent Finder.
Gestion complète de vos fichiers
Au-delà des médias, DearMob gère contacts, SMS, calendriers, livres numériques, sonneries personnalisées, mémos vocaux et podcasts. L'export et l'import fonctionnent entre iPhone, iPad et ordinateurs Mac ou Windows. L'iPhone peut également servir de clé USB, tandis que les conversions vidéo, image et livre s'effectuent pour garantir la compatibilité avec iOS. Là encore, la suppression des DRM s'intègre sans surcoût.
Sécurité, confidentialité et performances
La sécurité traverse l'ensemble des fonctionnalités. Les sauvegardes acceptent le chiffrement, le stockage reste strictement local sans obligation cloud, et l'éditeur affiche une politique explicite de non-collecte des données personnelles.
Les performances accompagnent cette approche : cent photos 4K transitent en huit secondes environ, cent morceaux musicaux en trente-cinq secondes, et un film d'un gigaoctet en cinquante secondes. La comparaison entre version gratuite et complète détaille précisément les capacités de chaque édition.
Le public visé dépasse largement les seules personnes averties. Ceux qui recherchent une sauvegarde sans complication trouveront leur compte dans la simplicité d'exécution.
Les créateurs de contenu et photographes, confrontés à des bibliothèques massives, apprécieront la vélocité des transferts et la préservation de la qualité originale. Ceux qui répugnent à confier leurs données personnelles au cloud disposeront enfin d'une alternative locale robuste. Les entreprises et administrateurs IT gérant plusieurs terminaux découvriront un outil centralisé cohérent.
Comment l'utiliser ?
L'utilisation pratique ne requiert aucune expertise particulière.
Le logiciel fonctionne sous Mac et PC avec une installation directe. Première étape : connecter l'iPhone, l'iPad ou l'iPod via USB, ou en Wi-Fi si l'appairage existe déjà.
Deuxième étape : accéder à l'ensemble des fonctions depuis une interface épurée et logique. Troisième étape : sauvegarder, restaurer, transférer ou administrer les fichiers selon les besoins, avec une courbe d'apprentissage minimale même pour les néophytes. Quelques minutes suffisent à maîtriser les opérations courantes.
Une offre limitée à saisir
La promotion actuelle représente une fenêtre d'opportunité tangible pour acquérir une licence définitive à tarif réduit avec 62% de réduction, accompagnée de trois bonus. Cette offre temporaire mérite attention avant expiration.
Questions fréquentes
Quelques interrogations légitimes méritent réponse.
DearMob iPhone Manager est-il sûr ? Absolument, l'éditeur Digiarty jouit d'une réputation établie dans l'univers logiciel multimédia.
Fonctionne-t-il avec tous les appareils ? Il requiert Windows ou macOS avec un GPU moderne pour optimiser les performances.
Supporte-t-il l'iPhone 17 et iOS 26 ? Les mises à jour suivent le rythme des sorties Apple, garantissant une compatibilité immédiate.
Risque-t-il d'écraser les données ? Non, la restauration sélective préserve le contenu existant.
Quelle est la rapidité réelle ? Les vitesses annoncées correspondent aux mesures effectuées dans des conditions optimales avec connexion USB 3.0.
Offre de licence à vie
Pendant une durée limitée, procurez-vous la licence à vie pour seulement 29,95 €, un logiciel de gestion iPhone/iPad particulièrement abordable.
Votre licence comprend :
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Une garantie de remboursement sous 30 jours
Un seul paiement pour une utilisation à perpétuité, sans le moindre abonnement.
Il y a quelques semaines, une cyberattaque a été déjouée aux États-Unis et plus de 100 000 cartes ont été saisies. Si elle semblait extraordinaire par son ampleur, un communiqué récent d'Europol (une agence européenne qui facilite l'échange d'informations entre les différents pays) montre que ce n'est pas réellement le cas. En effet, une installation du même ordre de grandeur vient d'être démantelée en Lettonie, aux confins de l'Union européenne.
Des serveurs criminels. Image Europol.
L'opération portait le nom de SIMCARTEL, et elle a permis l'arrestation de cinq personnes d'origine lettonne, ainsi que d'infrastructures complexes. Le communiqué indique que cinq serveurs ont été coupés, et que près de 1 200 dispositifs de communisations (des SIM Box) ont été saisis, avec environ 40 000 cartes SIM actives.
Les serveurs. Image Europol.
Les enquêteurs autrichiens, estoniens et lettons, avec l'aide de leurs collègues d'Europol, ont relié ce réseau criminel à près de 1 700 cas de fraudes en Autriche et 1 500 en Lettonie, pour des pertes estimées à des millions d'euros (4,5 millions en Autriche, 0,4 million en Lettonie).
Le matériel employé était visiblement assez proche de celui employé à New York, même si la finalité n'est a priori pas la même. Pendant l'assemblée générale de l’ONU, le but — selon les autorités — était de paralyser les réseaux mobiles. Dans la prise d'Europol, par contre, les cartes SIM servaient visiblement à envoyer des messages comme « Vous êtes chez-vous ? » pour tenter une arnaque.
Ces boîtiers envoient des milliers de SMS très facilement. Image Europol.
Par ailleurs, Europol indique aussi la saisie de centaines de milliers de cartes SIM inactives, de 431 000 € sur des comptes en banque, de 333 000 € en cryptomonnaies et de 4 véhicules de luxe.
Du point de vue du matériel, les appareils montrés par Europol sont similaires à ceux vus à New York : des périphériques vendus un peu moins de 4 000 $ qui contiennent l'équivalent de 64 téléphones cellulaires et acceptent 256 cartes SIM. Avec 40 000 cartes SIM actives, le nombre de messages qu'il était possible d'envoyer était donc très élevé, et Europol indique que les cartes provenaient de plus de 80 pays différents.