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Le Studio Drive permet de changer le SSD du Mac Studio et d’augmenter sa capacité après achat

Nicolas Furno

lundi 14 octobre à 13:00

Matériel

Alors que le stockage du Mac Studio est positionné sur des petites cartes amovibles, Apple ne permet pas de remplacer le SSD fourni d’origine. Au mieux, on peut obtenir le même SSD que celui de base dans le cadre d’une réparation, mais à un tarif prohibitif et sans l’avantage de pouvoir augmenter la capacité au passage. Il faut dire que si Apple a utilisé une barrette qui ressemble à un standard sans en être un, si bien que l’on ne peut pas utiliser un SSD du commerce sur une barrette similaire. En particulier, le contrôleur n’est pas présent sur la barrette, il est intégré directement dans la puce M1 ou M2.

Si remplacer le SSD des Mac Studio n’est pas prévu par Apple, cela ne veut pas dire que c’est impossible pour autant. Gilles Auréjac de Polysoft avait trouvé comment remplacer les deux barrettes de stockage et conserver un ordinateur parfaitement fonctionnel tout en augmentant la capacité accessible depuis macOS. Ce bricolage nécessite de respecter les mêmes règles suivies par Apple sur les quantités de chaque barrette et surtout, il faut du matériel spécifique, introuvable dans le commerce… du moins jusqu’à maintenant.

Il est finalement possible de changer le SSD d

Il est finalement possible de changer le SSD d'un Mac Studio, mais avec quelques limites

Fort de cette expérience, le hacker tourangeau a décidé de créer des SSD fonctionnels destinés au Mac Studio. Le projet nommé Studio Drive est désormais lancé sur Kickstarter, où Polysoft organise des précommandes pour acheter le matériel nécessaire. Plusieurs options sont proposées, avec un SSD de 2 To (deux barrettes de 1 To) à 399 €, ou bien 4 To pour 799 €, voire 8 To pour 1 099 €. Pour les plus bricoleurs, il est même possible d’acheter la carte nue, sans puce mémoire, à 149 €. Quelle que soit l’option retenue, Gilles Auréjac promet des livraisons à partir de janvier, sachant qu’il faut ajouter 12 € pour les frais de port.

Ce prix reste assez élevé, même s’il est bien inférieur aux tarifs d’Apple, qui demande 1 380 € supplémentaires pour passer des maigres 512 Go de base à 4 To et même 2 760 € de plus pour 8 To. Polysoft n’a pas fait de compromis sur la qualité pour autant et utilise les mêmes puces NAND qu’Apple, fournies par Kioxia et Hynix. Il s’agit de puces TLC qui offrent d’excellentes performances (jusqu’à 7,4 GB/s en lecture comme en écriture) tout en bénéficiant d’une durée de vie tout aussi bonne que celle d’Apple.

Une durée de vie qui devrait même être meilleure, puisque Gilles Auréjac ne s’est pas contenté de reproduire le design d’Apple, il l’a amélioré en ajoutant une protection contre les surtensions sur sa carte. Cet équipement supplémentaire évitera un problème côté électrique qui pourrait causer la perte pure et simple du SSD et de toutes les données qu’il contient, un risque courant sur les Mac Pro, d’après le réparateur. Au bout du compte, le Studio Drive est associé à une garantie de 5 ans, de quoi rassurer les clients intéressés.

Les performances annoncées par le fabricant pour les trois variantes du Studio Drive. Image Polysoft.

Terminons en rappelant que le Mac Studio n’est pas pensé pour être ouvert, si bien que la procédure est plus complexe que dans un Mac Pro, par exemple. Il faut notamment retirer le plastique noir collé sous l’ordinateur qui fait office de pied et qui cache l’accès aux quatre premières vis à retirer1. Ce n’est pas sorcier si l’on est un minimum bricoleur et soigneux (un manuel de démontage sera par ailleurs fourni), mais il faut souligner que cela annule techniquement la garantie d’Apple. En théorie, vous pourrez toujours revenir au SSD de base en cas de problème qui nécessite un retour au SAV. En pratique, si le constructeur détecte que vous avez ouvert l’ordinateur, il pourra vous refuser une prise en charge gratuite. Autre prérequis à savoir, un deuxième Mac fonctionnel est indispensable pour la restauration de macOS.

Si cela ne vous effraie pas, vous pouvez précommander un exemplaire du Studio Drive. Sachant que plusieurs prototypes ont déjà été testés avec succès et que la production est prévue dès novembre avec des pièces en grande partie déjà en stocks, on peut dire qu’il s’agit de précommandes et non du financement d’une vague idée comme on en voit parfois sur Kickstarter. Pour le lancement, Polysoft propose aux plus rapides un prix réduit sur le modèle de 8 To : les 25 premiers clients peuvent l’acheter à 899 € au lieu des 1 099 € prévus à la base.


  1. Polysoft fournit un adhésif pour remettre proprement le pied à la fin, si vous ne l’avez pas cassé à la première étape…  ↩︎

Nouveau Mac 2024 : pourquoi et comment protéger votre nouvel appareil ? 📍

Article sponsorisé

lundi 14 octobre à 11:30

Services

Les rumeurs autour des prochains MacBook Pro en 2024 vont bon train, et si Apple suit son calendrier habituel, on peut s’attendre à une nouvelle version encore plus performante. Mais qu’il s’agisse d’une nouvelle machine ou d’un ancien modèle, un point reste essentiel : la sécurité. Peu importe la réputation de robustesse des Mac, le contexte actuel des cybermenaces nous montre qu’aucun appareil connecté n’est à l’abri.

Si vous prévoyez de vous offrir un nouveau MacBook Pro M4 en 2024 (ou pas, tous les Mac sont concernés par les questions de sécurité) il y a quelques précautions à prendre pour le protéger efficacement et garantir votre sécurité en ligne.

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Pourquoi protéger son Mac en 2024 ?

Depuis longtemps, les Mac bénéficient d’une image de fiabilité et de sécurité supérieure... Mais les temps ont changé : les menaces en ligne se multiplient, et les hackers sont de plus en plus malins pour contourner les protections intégrées à macOS.

Déjà, les Mac ne sont plus à l’abri des attaques de malware. On observe une augmentation des malwares spécifiques à macOS, notamment les ransomwares et les adwares, qui peuvent infecter un appareil même récent. Une fois qu’un malware s’installe, il peut compromettre vos données personnelles, ralentir votre appareil, ou encore demander une rançon pour déverrouiller vos fichiers.

Les connexions à des réseaux Wi-Fi publics, que ce soit dans un café, à l’aéroport ou dans un hôtel, sont toujours risquées. Sans protection adéquate, se connecter à ces réseaux expose aux attaques man-in-the-middle, où les hackers interceptent les informations envoyées et reçues sur ces réseaux. Et malheureusement, il ne faut pas beaucoup de compétences pour s’attaquer à un appareil vulnérable.

Que ce soit pour le travail ou le personnel, on utilise nos Mac pour tout, des achats en ligne à la gestion de nos comptes bancaires, en passant par les réseaux sociaux. La collecte de données est devenue omniprésente, et sans protection, les informations sensibles peuvent se retrouver à la merci des publicitaires ou même des cybercriminels.

Comment protéger efficacement un MacBook Pro ?

La protection d’un Mac ne s’arrête pas à l’installation d’un simple antivirus. Voici des mesures essentielles à adopter pour s’assurer que votre appareil reste en sécurité, que vous utilisiez un modèle récent ou que vous envisagiez de passer à la prochaine génération.

Utiliser un VPN pour sécuriser sa connexion

Utiliser un VPN est l’une des meilleures façons de protéger ses données lorsqu’on se connecte à Internet, surtout sur un réseau public. Un VPN (Virtual Private Network) masque l’adresse IP de l’utilisateur et chiffre les données de navigation, rendant ainsi l’ensemble des activités en ligne invisibles pour les hackers, les fournisseurs d’accès Internet, et même certains sites web qui collectent des données.

Parmi les options fiables, CyberGhost VPN se distingue par ses performances et son accessibilité :

  • IP dédiée : une adresse IP dédiée permet une confidentialité renforcée, essentielle pour les connexions sécurisées. 10 000 serveurs dans plus de 100 pays : Avec une couverture aussi large, il est facile de trouver un serveur rapide et fiable, peu importe où l’on se trouve.
  • Tarif compétitif : CyberGhost se positionne comme l’un des VPN les plus abordables du marché, sans sacrifier la qualité.
  • 4,8/5 sur Trustpilot : Une note presque parfaite qui témoigne de la confiance et de la satisfaction des utilisateurs.
  • 45 jours satisfait ou remboursé : Une garantie de remboursement permet de tester le service en toute tranquillité.

En ce moment, CyberGhost propose une offre spéciale : - 83 % et 4 mois offerts, soit seulement 2,03 € HT par mois pour un abonnement de 2 ans.

Activer le chiffrement avec FileVault

Apple intègre un outil de chiffrement, FileVault, directement dans macOS. Il permet de chiffrer l’ensemble des données présentes sur le disque dur. En cas de vol ou de perte du MacBook, ce chiffrement empêche l’accès aux données sans le mot de passe principal. Cette fonctionnalité se trouve dans les paramètres de sécurité et confidentialité de macOS, et il est fortement recommandé de l’activer.

Mettre à jour macOS régulièrement

Les mises à jour de macOS ne se limitent pas à apporter de nouvelles fonctionnalités. Elles corrigent également les failles de sécurité identifiées. Installer ces mises à jour dès qu’elles sont disponibles est essentiel pour garantir que le Mac bénéficie des dernières protections disponibles.

Utiliser un gestionnaire de mots de passe

Les mots de passe restent l’une des premières lignes de défense contre les attaques. Utiliser des mots de passe forts et uniques est crucial. Un gestionnaire de mots de passe peut non seulement les stocker de manière sécurisée, mais aussi générer des mots de passe complexes. Avec des outils comme 1Password ou LastPass, il devient plus simple d’avoir une sécurité renforcée sans se compliquer la vie.

Configurer l’authentification à deux facteurs (2FA)

L’authentification à deux facteurs ajoute une couche de sécurité supplémentaire aux comptes en ligne. Même si un hacker parvient à obtenir le mot de passe principal, il lui sera impossible d’accéder au compte sans le second facteur de vérification. Cette option est disponible sur de nombreux services en ligne, y compris les comptes Apple, et doit être activée dès que possible.

Profitez de CyberGhost VPN à - 83 % !

Protéger un MacBook Pro, qu’il s’agisse d’un modèle actuel ou des prochaines versions à venir, est indispensable en 2024. Entre les malwares de plus en plus agressifs, les risques liés aux réseaux Wi-Fi publics, et la surveillance des données, le mieux reste d'adopter une approche proactive. Un VPN de qualité comme CyberGhost permet de sécuriser sa connexion en toute simplicité, surtout avec une offre aussi intéressante : - 83 % et 4 mois offerts.

Pour en profiter, rendez-vous sur ce lien exclusif !

La première version de Netscape a 30 ans

Pierre Dandumont

lundi 14 octobre à 11:15

Logiciels

Il y a 30 ans (et 1 jour), la première version publique de Netscape était mise en ligne. Il s'agissait d'un navigateur qui succédait à Mosaic (un des premiers navigateurs utilisés plus ou moins en masse) et la première version en question est la 0.9, rendue disponible le 13 octobre 19941. À l'époque, le web et son langage de marquage, le HTML, n'étaient pas aussi importants qu'à notre époque et rien ne pouvait réellement indiquer que cette technologie récente — elle date de 1991 — allait prendre tant de place dans nos vies.

La version 0.9 sur un Mac, avec le site FrogFind.

Celui qui s'appelait encore Mosaic Netscape a évolué vers Netscape Navigator, le navigateur probablement le plus populaire dans les années 90, face à Internet Explorer. Il s'agit de deux géants plus ou moins disparus : si Netscape a disparu, Firefox est son successeur. En effet, le navigateur de Mozilla a été créé à partir du moteur de rendu de Netscape (Gecko) à la fin des années 90. Internet Explorer, lui, a eu un parcours différent : Microsoft l'a développé jusqu'à la version 11. Même s'il reste des traces de ce navigateur dans certaines versions de Windows 10, il a été remplacé depuis par Edge, basé d'abord sur un moteur de rendu maison puis — plus récemment — sur Blink, le moteur de rendu de Google.


  1. Une version bêta qui avait une durée de vie limitée à 1 mois, comme nous avons pu le constater en lançant le navigateur sur un Power Macintosh.  ↩︎

Dernière semaine pour Back to School : les AirPods 4 offerts pour l’achat d’un Mac

Stéphane Moussie

lundi 14 octobre à 10:30

Mac

L’opération Back to School arrive bientôt à expiration. Si vous êtes étudiant ou membre du corps enseignant, c’est la dernière semaine pour profiter des avantages de cette offre spéciale, qui se terminera le 21 octobre.

Vous pouvez acheter un Mac avec la remise étudiante habituelle (le MacBook Air M2 débute à 1 079 €, par exemple) et vous avez droit en plus à des AirPods 4 gratuits (ou une remise de 200 € sur d’autres AirPods) ainsi qu’une réduction de 20 % sur l’assurance AppleCare+. Pour l’achat d’un iPad Air ou d’un iPad Pro, un Apple Pencil Pro ou USB-C est offert.

La grille des remises. Source Apple.

Si vous n’êtes pas éligible, vous pouvez faire des économies chez les revendeurs. Le MacBook Air M1 est en promotion à 849 € chez Cdiscount et le MacBook Air M2 à 999 € sur Amazon et à la Fnac.

Même les marchés financiers ne croient plus les promesses d’Elon Musk

Nicolas Furno

lundi 14 octobre à 09:45

Mobilités

L’événement organisé par Tesla en fin de semaine dernière devait présenter les avancées de l’entreprise en matière de conduite entièrement autonome. Le constructeur exclusivement électrique a présenté deux nouveaux véhicules, dont son fameux Robotaxi conçu exclusivement pour la conduite autonome et dépourvu à cette fin de pédalier ou volant. Avec une promesse importante de la part d’Elon Musk : la conduite autonome sans supervision sera une réalité aux États-Unis dès l’année prochaine et le Robotaxi roulera sur les routes californiennes et texanes dès l’année suivante.

Le Robovan derrière le Robotaxi. Image Tesla.
Le Robovan derrière le Robotaxi. Image Tesla.

De belles promesses et une présentation sans doute visuellement convaincante, en tout cas qui en mettait plein la vue avec des prototypes rétro-futuristes inspirés par le mouvement art-déco de l’aveu du milliardaire. Même si l’idée vient probablement surtout du film I, Robot de 2004 qui était référencé explicitement par le titre de l’événement (We, Robot), ce qui n’a d’ailleurs pas échappé à son réalisateur. Qu’importe, Tesla a sans doute réussi à marquer les esprits avec son Robotaxi et son Robovan, dont les dessins sont très originaux par rapport à la production actuelle.

Sauf que la conférence devait surtout se concentrer sur la partie technique de la conduite autonome, plus que sur le travail de Franz von Holzhausen, le designer de Tesla depuis 2008. Sur ce point, il y a eu beaucoup de promesses impressionnantes de la part d’Elon Musk et peu de données concrètes. En particulier, le CEO n’a donné aucun chiffre de désengagement concernant le FSD supervisé qui est actuellement proposé aux conducteurs américains et la base du logiciel qui doit animer le Robotaxi. On parle de désengagement quand l’Autopilot ne peut plus agir et laisse la main au conducteur qui reste derrière le volant, ou bien quand le conducteur prend la main de sa propre initiative.

Le nombre de kilomètres parcourus sans désengagement est un excellent indicateur des capacités d’un système de conduite autonome : plus il est élevé, plus le véhicule est capable de se débrouiller seul. Tesla n’a jamais donné ce chiffre et cela n’a pas été plus le cas la semaine dernière. Malheureusement, si l’entreprise est aussi discrète de ce côté, c’est sans doute parce que ces données ne seraient pas à son avantage. Les seuls chiffres que l’on a sont ceux collectés par des utilisateurs sur le site teslafsdtracker.com et même si le nombre de contributeurs est assez faible (quelques centaines de conducteurs), ils semblent confirmer que le système actuel de Tesla est encore loin du compte.

Évolution de la distance parcourue avec un désengagement du FSD au fil des mises à jour. Graphique teslafsdtracker.
Évolution de la distance parcourue avec un désengagement du FSD au fil des mises à jour. Graphique teslafsdtracker.

Le dernier chiffre fait état de 122 miles (196 km environ) en moyenne avant un désengagement et plus gênant, de 70 miles (112 km) seulement en ville. D’après ces données, on peut noter que la toute dernière version du logiciel Tesla est pire que la précédente, alors soyons optimistes en partant du principe que c’est un bug que l’on peut oublier en gardant les données précédentes, soit : 195 miles (314 km) en moyenne et 120 miles (193 km) en ville. D’un côté, c’est impressionnant qu’une voiture puisse conduire près de 200 km en ville sans aucune intervention. De l’autre, un taxi autonome qui ne dispose même pas de contrôles manuels ne peut pas se contenter d’un chiffre aussi faible.

Pour qu’un véhicule soit réellement entièrement autonome, sans devoir reposer sur une cartographie détaillée préalablement établie et sans la possibilité d’une intervention à distance comme le propose Waymo depuis des années aux États-Unis, il doit pouvoir parcourir bien plus de distance sans intervention. On parle de 500 à 1 000 fois plus que la distance actuelle et c’est une amélioration si énorme qu’il n’y a aucune chance que Tesla y parvienne en un an seulement.

La bourse américaine ne s’y est pas trompée, d’autant que le dirigeant de Tesla promet la conduite autonome pour l’année suivante depuis 2016. Le cours de l’action TSLA a chuté de plus de 8 % dans la foulée de l’événement et n’est pas remonté depuis, signe que les marchés financiers n’ont pour une fois pas accepté les promesses d’Elon Musk. Dans le même temps, les actions d’Uber et de Lyft, deux géants du VTC, ont fortement augmenté, preuve supplémentaire s’il en fallait une que Wall Street ne croit pas à l’arrivée de la conduite entièrement autonome dès 2026 et que les humains derrière le volant ont encore un avenir.

Devinez quand a eu lieu la conférence de Tesla. Graphique Yahoo Finance.
Devinez quand a eu lieu la conférence de Tesla. Graphique Yahoo Finance.

La situation n’est pas meilleure pour le robot de Tesla, que l’entreprise n’a pas manqué de mettre en avant lors de son événement. Elon Musk avait promis que l’humanoïde équipé de la même base matérielle et logicielle que ses voitures allait se déplacer en toute autonomie parmi les invités et même interagir avec eux, en leur parlant ou en réalisant quelques tâches comme donner des verres ou petits paquets. Comme nous l’avions noté dans notre article, la voix semblait bien trop humaine pour ne pas être transmise par un humain à distance.

La réalité est bien pire : à part quelques déplacements contrôlés par l’IA maison, les robots Optimus amenés par Tesla étaient contrôlés à distance par des humains. C’est en particulier le cas de tous ceux qui faisaient office de serveurs pendant l’événement, il s’agissait d’employés dans des costumes spécifiques qui les contrôlaient à distance. Elon Musk voulait faire rêver avec un futur où son robot vendu moins cher qu’une voiture pouvait remplacer les humains dans de nombreuses tâches (y compris conduire ?). Il a finalement prouvé que cette promesse était encore bien éloignée et que les progrès du robot sont restés assez mesurés pour l’heure…

Source : Accroche : montage MacGeneration, photo de base Tesla.