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Mouse Jiggler, l’app qui fait bouger tout seul le curseur de votre Mac

Stéphane Moussie

mardi 18 novembre à 13:27

Logiciels

J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.

Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.

Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.

Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.

Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.

L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.

Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.

Rebecca Heineman, qui a travaillé sur Doom, Wolfenstein 3D ou Ultima, est décédée

Pierre Dandumont

mardi 18 novembre à 12:35

Logiciels

Si vous avez joué sur Mac dans les années 80 et 90, vous ne connaissez peut-être pas Rebecca Heineman, mais vous avez probablement profité de son travail. La développeuse, qui est décédée le 17 novembre 2025 d'un cancer, était en effet spécialisée dans les jeux vidéo et notamment dans les portages sur les plateformes Apple.

Rebecca Heineman en 2024. CC BY 2.0.

Surnommée Becky Burger, elle a notamment travaillé sur la version Apple IIgs du célèbre Ultima, sur la version Macintosh de Wolfenstein 3D (largement plus évoluée que la version originale sortie du PC) et sur de nombreux jeux sur Mac. Sur Mac, elle a par exemple participé au développement de Redneck Rampage, Bugdom, Nanosaur Extreme, Hexen II, etc. Elle a par ailleurs cofondé Interplay en 1983 et travaillé sur Wasteland, sans lequel vous n'auriez probablement jamais pu voir Fallout. Elle a aussi travaillé sur un portage presque légendaire : la version Mac de Half-Life, qui n'est jamais sortie.

La version Mac de Wolfenstein 3D.

Rebecca a aussi travaillé sur un portage de Doom, même si ce n'est pas le plus connu : celui pour 3DO. Elle avait été appelée en catastrophe en 1995 pour s'occuper du portage, alors que la société qui devait s'en occuper avait abandonné le projet. En quelques mois (elle a commencé en juillet 1995 pour une sortie en octobre de la même année), elle a réussi à proposer une version jouable pour la console basée sur une puce ARM, même si ce n'est pas le portage le plus réussi.

Vous verrez une caricature dans le portage Mac de Wolfenstein 3D, en pressant B quand le logo d'id Software apparaît.

Rebecca Heineman est par ailleurs une icône LGBTQ+ dans le domaine des jeux vidéo, et elle a reçu un prix en 2025. De nombreux développeurs du milieu lui ont rendu hommage, comme l'expliquent nos confrères de PC Gamers.

Kingston cache un SSD externe USB-C et USB-A dans un design de clé USB

Pierre Dandumont

mardi 18 novembre à 10:55

Matériel

Kingston est un des grands noms des SSD et de la RAM, et la société a eu une idée : une clé USB qui offre les performances d'un SSD externe. Ou un SSD externe dans le même format qu'une clé USB, selon votre point de vue. Et ce produit a un avantage : une double connectique, USB-A et USB-C.

Un SSD externe compact. Image Kingston.

Dans un volume compact — 71,85 mm x 21,1 mm x 8,6 mm, pour 13 grammes —, Kingston a donc intégré les composants d'un SSD externe classique. Il est compatible USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s et les débits annoncés sont de 1 Go/s environ (1 050 Mo/s en lecture, 950 Mo/s en écriture). Ce sont évidemment des résultats dans le cache pSLC et comme tous les constructeurs, Kingston ne donne pas les détails des performances en dehors de ce cache. Compte tenu du format, c'est probablement de la mémoire QLC (4 bits par cellules) et les débits doivent être assez faibles en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

Un des avantages mis en avant est la présence d'une prise USB-C d'un côté, pour les appareils modernes, mais aussi d'une prise USB-A. Ce n'est pas précisé, mais elle est probablement aussi compatible avec un débit de 10 Gb/s. Attention tout de même à ce point : sur les Mac, les prises USB-A n'ont jamais dépassé 5 Gb/s (même sur les derniers Mac équipés, comme le Mac Studio). Dans le monde PC, les prises USB-A à 10 Gb/s restent assez rares, et sont généralement d'une autre couleur que le bleu classique… sans que ce soit totalement standardisé.

Deux prises USB accessibles. Image Kingston.

La disponibilité devrait être très rapide, et le prix attendu est de 130 € environ en 1 To, moins de 90 € pour 512 Go et environ 215 € pour 2 To. Des prix un peu plus élevés que la moyenne, justifiés par le format compact et probablement aussi par la hausse en cours dans le monde de la mémoire flash.

Le groupe chinois JD.com lorgne sur Fnac-Darty et prépare son arrivée en France

Félix Cattafesta

mardi 18 novembre à 10:11

Ailleurs

En pleine polémique autour de Shein, voici qu’un autre acteur chinois fait parler de lui. JD.com, troisième site de vente en ligne en Chine derrière Alibaba et Pinduoduo (Temu), est suspecté de vouloir croquer l’enseigne Fnac-Darty. Il a récemment lancé le rachat de l’allemand Ceconomy, un groupe qui détient 22 % du capital de Fnac-Darty.

Une boutique Fnac. Image Chabe01

Ceconomy s’est surtout imposé dans le secteur de l’électroménager et de l’électronique. Le groupe possède près de mille boutiques physiques MediaMarkt et Saturn en Allemagne, en Espagne et en Italie. Il est présent dans un total de onze pays, et emploie 50 000 personnes à travers le monde. JD.com a fait une offre d’achat de 2,2 milliards d’euros et a déjà récupéré 39,4 % du capital.

Si le ministère de l’économie allemand donne son accord et que la démarche est finalisée, JD.com entrerait indirectement au capital de Fnac-Darty. Ceconomy est son deuxième actionnaire (21,95 %) avec le milliardaire Daniel Kretinsky (28,2 %). Le dossier a donc toute l’attention du gouvernement, d’autant plus pour des chaînes vendant des produits culturels ou des appareils made-in-France. Le groupe chinois n’a pas encore déposé de demande officielle d’investissement en France, une étape obligatoire si elle compte monter au capital de Fnac-Darty. L’opération doit également passer par le filtre de Bercy au titre du contrôle des investissements étrangers.

JD.com prépare son offensive et compte bien s’installer en France. Comme l’a remarqué Le Monde, le groupe a récemment posté un total de 78 annonces pour des postes variés, allant du graphiste à un juriste en passant par des gestionnaires d’entrepôt ou des directeurs de catégories de produits.

Le site Joybuy. Image MacGeneration

Le groupe a commencé à construire un concurrent d’Amazon appelé Joybuy en France. Comme pour Amazon, l’idée serait de vendre des produits de marques internationales dans des domaines variés, avec un abonnement pour avoir des réductions et la livraison gratuite. Une app mobile est en phase de rodage, et si aucune annonce de lancement n’a été faite, la marque s’active sur les réseaux sociaux et prépare sa logistique. Elle a déjà commencé à livrer en France via sa propre flotte de livreurs, et a loué d’importantes surfaces d’entrepôts en Île-de-France et dans la Somme. Une première tentative d’incursion dans l’Hexagone avait eu lieu en 2018, mais l’antenne française avait fermé un an plus tard.

pCloud fait dégringoler le prix de ses forfaits cloud à vie pour le Black Friday ! 📍

Article sponsorisé

mardi 18 novembre à 09:10

Services

Les promotions pCloud du Black Friday sont là !

Entre le 17 et le 29 novembre, pCloud solde ses formules à vie avec des réductions qui oscillent entre 53 et 60 %. Pour ceux qui suivent le secteur, c'est l'une des rares occasions où un stockage cloud se paie une seule fois, définitivement.

Ce que propose réellement le pack 3en1

Le pack à 599 € regroupe trois services : 5 To d'espace, le module de chiffrement Encryption, et Pass, leur gestionnaire de mots de passe. Sans la réduction, l'addition grimpe à 1 497 €. Ce n'est pas du marketing : c'est leur tarif habituel, consultable sur leur site hors promotion.

L'intérêt ? Ne plus réfléchir pendant vingt ans à renouveler un abonnement. Les 22 millions d'utilisateurs que revendique pCloud témoignent d'une certaine pérennité de l'entreprise, un critère non négligeable quand on achète quelque chose à vie.

Le chiffrement : pas juste un argument commercial

pCloud Encryption fonctionne côté client. Concrètement, vos fichiers sont verrouillés sur votre machine avant d'être envoyés. Même les employés de pCloud ne peuvent techniquement pas y accéder. La clé reste sur vos appareils. C'est ce qu'on appelle une architecture zero-knowledge.

Pourquoi ça compte ? Parce que la plupart des services cloud chiffrent vos données... mais conservent les clés. Ce qui signifie qu'une réquisition judiciaire, un piratage de leurs serveurs, ou une simple erreur humaine peut exposer vos fichiers. Avec Encryption, ce scénario devient caduc.

pCloud est domicilié en Suisse, ce qui le soustrait aux juridictions européennes et américaines plus intrusives. Vos données reposent soit au Luxembourg, soit aux États-Unis, vous choisissez. Cette latitude géographique n'est pas anodine si vous travaillez avec des informations sensibles.

L'ergonomie au quotidien

pCloud Drive monte comme un disque dur classique sur Windows, Mac ou Linux. Pas d'interface web obligatoire, pas de manipulation laborieuse. Vous glissez un fichier dans ce dossier, il se synchronise. Vous le supprimez, il disparaît du cloud. C'est transparent.

Les applications mobiles intègrent un téléversement automatique des photos, utile pour libérer l'espace d'un iPhone saturé. La fonction Souvenirs vous rappelle les clichés pris à la même date les années précédentes. Le scanner de documents transforme votre smartphone en photocopieur portable. Des détails, mais qui épargnent l'installation d'applications tierces.

pCloud Photos et l'éditeur : nouveautés incluses

Depuis peu, pCloud propose une galerie photo intelligente. Vos images s'organisent chronologiquement, vous naviguez par année, vous excluez les dossiers de travail pour ne garder que les souvenirs personnels. Rien de révolutionnaire, mais c'est intégré et ça fonctionne sans abonnement supplémentaire.

L'éditeur photo permet des retouches basiques : huit filtres (Retrofilm, Vintage, Duotone...), ajustements de luminosité, contraste, recadrage. Pas de quoi remplacer Lightroom, mais suffisant pour corriger un cliché avant de le partager. Et tout se fait dans l'interface, sans exporter vers une application externe.

Les tarifs déchiffrés

  • Pack 3en1 (5 To + Encryption + Pass) : 599 € au lieu de 1 497 €
  • 1 To seul : 199 € au lieu de 435 €
  • 2 To seul : 279 € au lieu de 595 €
  • 10 To seul : 799 € au lieu de 1 890 €

Un abonnement mensuel à 10 € pour 2 To coûte 1 200 € sur dix ans. Ici, vous déboursez 279 € une fois. L'amortissement survient avant trois ans. Après, c'est du bonus.

Les limites à connaître... et une promotion à ne pas louper !

Le chiffrement Encryption n'est pas inclus dans les formules de base, uniquement dans le pack 3en1 ou en achat séparé. Si la confidentialité totale est votre priorité, vérifiez bien ce que vous achetez.

Enfin, à vie signifie la durée de vie du service. pCloud existe depuis 2013, mais aucune entreprise n'est éternelle. Cela dit, leur modèle économique (paiements uniques, pas de frais récurrents) les rend moins dépendants d'une croissance effrénée. C'est un point en leur faveur.

Cette promotion s'adresse à ceux qui saturent de payer chaque mois pour stocker leurs fichiers. Elle convient aux indépendants qui manipulent des données clients, aux photographes qui accumulent des téraoctets de RAW, aux particuliers qui veulent centraliser photos, documents et mots de passe sans se ruiner.

Si vous hésitez entre plusieurs services cloud, pCloud ne joue pas dans la même catégorie tarifaire que les abonnements classiques. L'investissement initial est plus lourd, mais il se dilue rapidement. Et la fenêtre se referme le 29 novembre.

👉 Je fonce sur l'offe pCloud du Black Friday 2025