Virus Barrier

bferran |
Le marché des anti-virus n'a jamais connu, sur Mac, un succès aussi important que sur PC - où les solutions luttant contre les poisons de l'informatique sont nombreuses -, et il s'agit peut-être de la seule catégorie de logiciels que nous n'envions pas aux ordinateurs tournant sous Windows. Des solutions existent malgré tout, et l'on retrouve sur Mac la plupart des acteurs de la sécurité informatique grand public : Norton, McAfee, et Intego. C'est à cette dernière société que nous devons Virus Barrier 10.0.1, un anti-virus simple d'accès, qui tente de reprendre les recettes du succès de Net Barrier.


Installation

La procédure d'installation de Net Barrier est évidente : il suffit de cliquer sur un simple bouton, puis de suivre les instructions d'installation classiques de Mac OS X (énoncé de la licence, choix du disque et du type d'installation). Dans sa procédure standard, Virus Barrier propose d'installe Net Update 2, en plus du logiciel anti-virus. Cette application, qui viendra se loger dans les Préférences Système, permet d'une part d'être averti des mises à jour mineures de Virus Barrier et de les télécharger, et bien sûr aussi de rapatrier tous les mois les nouvelles définitions de virus publiées par Intego. Cette action peut-être programmée simplement : tous les jours ou toutes les semaines, à une heure précise. Lors de l'achat du logiciel, l'utilisateur a le droit à un an de mises à jour des définitions des virus de Virus Barrier gratuites par Net Update, et il sera possible de prolonger cela par abonnement. Pour l'instant, si vous souhaitez passer outre Net Update, les définitions mensuelles peuvent aussi être téléchargées sur VersionTracker. À la fin de l'installation, le redémarrage est nécessaire.







Utilisation

Intego ne souhaite pas révolutionner le marché des anti-virus, et les utilisateurs habitués à cette famille de logiciels ne seront donc pas dépaysés. Cependant, l'éditeur a souhaité rendre Virus Barrier le plus accessible possible, en clarifiant les options disponibles, et en proposant une interface unique et épurée, dans le style de Mac OS X. Tout tourne autour d'une simple barre verticale qui permet de déployer élégamment quatre fenêtres principales qui ne peuvent cependant pas être redimensionnées. La première fenêtre permet de choisir la zone d'analyse. Par défaut, Virus Barrier s'attaquera au disque de démarrage, mais il est possible de travailler aussi sur un disque externe ou sur un support amovible. Bien sûr, le logiciel permet aussi de choisir n'importe quel dossier ou n’importe quel fichier, qu'il soit visible ou invisible (pour pouvoir analyser un fichier invisible, il faut cocher une option dans les préférences).





Avant de lancer l'analyse, il est d'ailleurs conseillé de passer quelques minutes dans les préférences du logiciel. Tous les choix classiques des anti-virus sont bien là, mais il ne faudra pas s'attendre à un surplus d'options : sélection de la réparation manuelle ou automatique (sans demande de confirmation), analyse des fichiers compressés (d’ailleurs bien plus table dans cette nouvelle version), mode turbo (les fichiers qui ne sont pas modifiés entre deux analyses ne sont pas analysés), et choix du jeu de son. C'est tout.









Vous avez un nouveau virus

Vous êtes donc prêt à vous lancer dans votre première analyse. Lors de la première utilisation de Virus Barrier, on ne passera sans doute pas à côté de la vérification générale de son disque dur (le mode Turbo ne fonctionne donc pas encore). D'abord, le logiciel va compter tous les fichiers qu’il doit analyser sur votre disque dur, ce qui prendra une bonne minute sur un disque dur contenant 17 Go de données (200 000 fichiers). Puis, Virus Barrier se lancera dans l'analyse, et affichera le pourcentage des fichiers qu'il doit encore traiter. Toujours pour 200 000 fichiers, comptez une vingtaine de minutes. Le mode Turbo pourra diviser ce temps par deux. À noter que pendant l’analyse, Virus Barrier ne bloquera pas votre système, même si le logiciel n'hésitera pas à mobiliser entre 35 et 75 % de ressources processeur.





Bien sûr, ces grandes vérifications ne sont pas la mission première de Virus Barrier. On préférera en effet laisser tourner le logiciel en tâche de fond, en masquant même l'application au démarrage. Virus Barrier se chargera alors, seul, d'analyser les nouveaux fichiers que vous placez sur votre disque. Contrairement à d'autres anti-virus (on pense bien sûr à Norton), le logiciel reste passif, et ne vous mettra pas en garde lorsque vous effectuerez une action "dangereuse". Vous n'entendrez en fait parler de lui que lorsqu'il aura détecté un nouveau virus : une nouvelle fenêtre s'ouvrira alors dans Virus Barrier qui vous conseillera de réparer le fichier, et vous proposera aussi de l’afficher dans le Finder. Les virus trouvés resteront consignés dans un rapport qu’il sera possible d’archiver.







Le revers de la médaille

Certes, le logiciel est souple, discret, et efficace, et il ne lui manque en fait que quelques options de gestion des analyses (la programmation des tâches, notamment, ou encore la présence d'un menu contextuel permettant d'analyser directement les fichiers depuis le Finder), mais on en viendrait hélas à regretter de travailler sur Macintosh, et de ne pouvoir trouver avec ce logiciel que quelques Virus dédiés à cette plate-forme. Il suffit de consulter la maigre encyclopédie des virus recensés sur Mac (qui de plus, datent souvent du début des années 1990), pour se demander à quoi peut réellement servir ce genre de logiciel pour Mac OS X. Certes, on pourra nous rétorquer qu'il s'agit d'une assurance : mais à 72 € l'assurance, cela fait tout de même un peu cher. Pour ce prix, on aura au moins la chance de trouver parfois des Virus PC, bien sûr inoffensif sur Mac, qui peuplent parfois les pièces jointes de nos Mac. Nous ne connaîtrons décidément jamais les mêmes plaisirs que les utilisateurs de Windows.

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La Cie fait dans la saisie

c-66 |
LaCie, bien connu dans le monde des arts graphiques pour ses produits d'excellente qualité (périphériques de stockage, écrans, calibrateur, ...), vient d'annoncer aujourd'hui son entrée dans le monde des scanners, un projet qui met fin à plusieurs mois de travail de la part du fabricant.


Avec Le Bluescan48 U&I, la société française se positionne immédiatement dans un marché qui lui a toujours réussi. En effet, ce scanner haute précision qui embarque une connectique USB et FireWire offre une résolution optique de 2400 x 1200 dpi en une seule passe pour une densité optique de 3.5 Dmax et un codage des couleurs sur 48 bits. L'appareil, qui n'est pas sans rappeler le DuoScan d'Agfa, offre un système de double plateau qui permet de scanner les documents opaques de manière traditionnelle sur le plateau supérieur et les documents transparents grâce à un plateau à tiroir "sans glace" qui évite les effets de distorsion.


Au niveau logiciel, le fabricant ne déçoit pas puisque le Bluescan48 est livré avec le pilote Silverfast réputé pour être le logiciel de numérisation le plus complet du marché. L'appareil permet de numériser directement en mode RVB, CMJN, en nuances de gris ou en mode bitmap et comprend les cibles IT8 pour générer des profils Colorsync ce qui ne sera pas pour déplaire aux professionnels. Notons encore que Photoshop Element 2 complète cette offre.


En attendant les premiers tests de ce scanner qui semble offrir, du moins sur le papier, un rapport qualité/prix très intéressant (garantie sur site de 3 ans), vous pourrez découvrir dès aujourd'hui chez votre revendeur le Bluescan 48 qui est vendu au prix public constaté de 911 euros HT.

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La nuit du refurb

c-66 |
Comme à son habitude, Apple proposera dans quelques minutes sur son magasin en ligne une série de matériel reconditionné avec des réductions pouvant atteindre jusqu'à -45 %. N'oubliez pas que les premiers arrivés sont les premiers servis : donc si vous voulez avoir plus de chance de profiter de ces offres qui seront disponibles dès la première seconde de mercredi, nous vous conseillons de vous ouvrir un compte "One Click".

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TMO : Quand le PC innove

bferran |
The Mac Observer pointe, avec beaucoup d'humour, un article de PCWorld.com consacré à la nouvelle série d'ordinateurs portables de Sharp. La nouveauté : la possibilité de se servir de son portable comme d'un disque dur externe, en le faisant monter au démarrage sur le bureau d'un autre ordinateur grâce à une connexion USB 2.0. "Utiliser un ordinateur portable comme disque dur externe est novateur, et les consommateurs choisissent les séries MM1-1 à cause de cela", déclare un attaché de presse de Sharp. Bien sûr, cette fonction existe depuis plusieurs années sur Mac, grâce à la connexion FireWire. Après la norme 802.11b reprise par Dell, MovieMaker lancé comme un produit innovant par Microsoft (et iMovie ?), voici donc la dernière trouvaille du monde PC.

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Pilotes CanoScan pour Mac OS X

La redaction |
Canon vient de publier une nouvelle génération de pilotes natifs pour Mac OS X assurant le fonctionnement de sa gamme de scanners CanoScan sous le nouveau système d'Apple. Après de nombreux reports concernant la disponibilité de ces pilotes, ceux-ci sont déclinés sous la forme d'un plug-in Photoshop et Photoshop Elements, ou de l'application CanoScan Toolbox.

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Supersonique !

La redaction |
LaCie profite de ce que les yeux de tout ce que la planète compte d'adeptes des nouvelles technologies soient braqués vers Apple pour révéler son nouveau graveur d2 affichant les performances frémissantes de 52x24x52x, capable d'expédier un CD d'une heure en moins de deux minutes. Ce graveur carrossé d'aluminium est décliné entre les deux interfaces haut débit du moment, à savoir FireWire et USB 2.0, ou les deux réunies pour plus de compatibilité. Ce graveur utilise par ailleurs la technologie "Buffer Under-Run" pour garantir une bonne qualité de gravure même lorsque l'ordinateur est sollicité pour d'autres tâches. Concernant les prix, le LaCie d2 CDRW 52x est proposé à 223 euros en FireWire, 209 euros en USB 2.0 et 282 euros pour le combiné, en disponibilité immédiate auprès des revendeurs.

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DRM, la gestion des droits numériques

La redaction |
On entend de plus en plus parler de "DRM" (Digital Rights Management, gestion des droits numériques) ce derniers temps. Du Palladium de Microsoft à la décision récente de Radio France d’émettre en ligne uniquement au format Windows Media Player, en passant par la sortie d’albums illisibles sur les ordinateurs, la question des droits numériques occupe aujourd’hui une place centrale dans l’évolution de l’informatique, et est l’objet de nombreuses fausses idées, qui tendent à dénaturer le débat. Benjamin Rondeau nous livre son opinion sur ce sujet délicat.

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