Les créateurs de SoftRAID recommandent fortement à leurs clients de passer à macOS Sequoia, voilà qui est original. Cette application spécialisée dans la création puis la gestion d’un volume de stockage en RAID (plusieurs modules en parallèle pour améliorer la fiabilité ou la vitesse du stockage) dépend en effet de briques de bas niveau au cœur du système d’Apple et ses concepteurs tombent parfois sur des bugs qui sont du côté de macOS. Ils les remontent alors à Apple et des mises à jour du système dédié aux Mac peuvent améliorer SoftRAID, comme cela a déjà été le cas par le passé.
Avec macOS 15, il y a notamment deux bugs qui dépassent le cadre de SoftRAID. Le premier touche spécifiquement les Mac Apple Silicon, qui souffraient d’un bug de bas niveau dans DART, un module de macOS qui est essentiel dans la communication entre un ordinateur et un périphérique PCI, comme les baies RAID en Thunderbolt d’OWC à qui appartient SoftRAID. Le bug devait aussi toucher d’autres catégories d’appareils et si vous utilisez un périphérique externe avec un Mac Apple Silicon, la mise à jour sera aussi utile pour vous.
Sequoia corrige aussi un problème lié cette fois à l’éjection d’un volume de stockage externe. Un très vieux bug de macOS pouvait parfois empêcher cette éjection sous prétexte que le volume était encore utilisé, alors même que toutes les apps étaient fermées. Comme l’ont réalisé les créateurs de SoftRAID, le bug impliquait en réalité Spotlight : le moteur de recherche de macOS pouvait empêcher l’éjection s’il était en train d’indexer du contenu sur le stockage en question. Avec macOS 15, cela ne devrait plus être le cas, si bien qu’il ne sera pas nécessaire de forcer l’éjection.
Outre ces deux bugs génériques, SoftRAID 8.3 améliore ses performances et améliore les protections en place, notamment si l’app quitte inopinément ou si le câble Thunderbolt du stockage est débranché brutalement. L’app gère aussi mieux les SSD et disques durs avec des secteurs de 4 KB et corrige plusieurs bugs potentiels de corruption des données dans quelques cas bien précis. Cette nouvelle version des pilotes nécessite macOS Sequoia.
Apple n’aura pas attendu la fin de l’automne : macOS Sequoia est disponible en même temps qu’iOS 18, avec lequel il partage de nombreuses nouveautés… que vous avez peut-être oublié. Comment votre Mac va-t-il changer avec macOS Sequoia ? Suivez le guide !
Les fenêtres se tiennent à carreau
Après les fenêtres magnétiques de macOS Sierra et le Stage Manager de macOS Ventura, Apple continue de chercher des moyens de simplifier la gestion des fenêtres. Sequoia s’inspire de la fonctionnalité « Aero Snap » de Windows 7 en permettant de glisser une fenêtre au bord de l’écran pour la redimensionner. Pour ne rien gâcher, le Finder peut désormais ajuster la taille de ses colonnes au contenu.
Officiellement, la fonctionnalité de recopie de l’iPhone n’est pas disponible au sein de l’Union européenne. Officieusement, il ne faut pas bidouiller longtemps pour afficher l’écran de son iPhone sur celui de son Mac. C’est le paroxysme des fonctionnalités de Continuité, au point que vous pouvez maintenant recevoir les notifications de votre iPhone sur votre Mac ou modifier l’écran d’accueil de votre téléphone avec la souris de votre ordinateur !
Alors qu’il faudra attendre de longs mois avant de pouvoir l’utiliser sur iPhone et iPad, Apple Intelligence est d’ores et déjà disponible sur Mac, mais seulement pour (ré)écrire du texte. Le système de prédiction textuelle est maintenant disponible en français, mais si vous préférez écrire par vous-même, vous apprécierez sans doute de pouvoir ouvrir le menu secondaire sans lever les mains du clavier.
La meilleure preuve que macOS Sequoia est une bonne édition ? Safari n’arrive qu’en quatrième position de notre récapitulatif, avec une liste de nouveautés d’autant plus réduite que finalement, Apple a abandonné son idée de bloquer toutes les publicités. En contrepartie, le mode “Lecteur” nettoie plus efficacement les pages web pour vous permettre de vous concentrer sur le contenu. Comme Arc, Safari ouvre immédiatement une fenêtre de lecture picture in picture lorsque vous faites passer une vidéo au second plan.
Cela va finir par devenir une habitude : cette année encore, Messages justifie la mise à jour à lui seul, en traitant les messages instantanés comme… des courriers électroniques. Vous pouvez ainsi formater le texte des messages, mais aussi et surtout programmer l’envoi à la date et l’heure de votre choix. Mais puisque les petits messages sont censés être plus amusants que les gros e-mails, vous pouvez maintenant réagir avec n’importe quel émoji et animer le texte des messages.
FaceTime a longtemps souffert d’être la cible d’un procès inane, mais maintenant que cette mauvaise affaire est résolue, l’application de téléconférence reprend des couleurs. Apple a rattrapé le gros du retard qu’elle avait accumulé face à Microsoft et Zoom, mais n’avait pas encore intégré de fonctionnalité de remplacement de l’arrière-plan par des fonds colorés ou des photographies. C’est désormais chose faite et vous pourrez même vous téléporter à l’Apple Park !
Contacts, Dictaphone, Photos, Messages, Musique, Plans, Podcasts… Les applications d’Apple portent le nom de leur principale fonctionnalité, ce qui ne simplifie pas la tâche des journalistes de MacGeneration, qui doivent déployer des trésors d’inventivité pour éviter les répétitions, mais facilite celle des utilisateurs. Sauf qu’avec la nouvelle fonctionnalité de « notes mathématiques », Notes peut faire des additions et Calculette prendre des notes ! Plus étonnant encore, mais plus pratique aussi, Calendrier intègre maintenant les rappels.
En matière de sécurité, Apple est capable du meilleur comme du pire, parfois pour les mêmes raisons. Le meilleur, c’est l’application Mots de passe qui fait enfin sortir le trousseau iCloud des Réglages Système. Le pire, ce sont les alertes incessantes pour un oui ou pour un non, notamment pour les applications qui enregistrent l’écran. Sequoia donne parfois l’impression qu’il devrait s’appeler Vista…
Ne gâchons toutefois pas notre plaisir : Apple a réglé quantité de bugs pénibles, à commencer par la consommation du processus WindowServer , enfin capable de libérer rapidement la mémoire après la fermeture d’une fenêtre. La liste des nouveautés comporte une douzaine de points qui feront peut-être hausser les épaules, mais résolvent des points de frustration qui vont soulager des groupes précis d’utilisateurs. Les joueurs, par exemple, seront heureux de pouvoir télécharger des jeux depuis le Mac App Store directement sur un volume externe.
Amazon organisera deux journées de promotions particulières les 8 et 9 octobre à l'occasion de son « Prime Big Deal Days ». Ces « Jours Flash Prime » seront deux journées de prix réduits, révélés au fil des heures et réservés aux adhérents Prime. C'est le pendant automnal des Prime Days de juillet. L'année dernière il y avait eu des remises intéressantes sur nombre d'accessoires et quelques produits d'Apple.
L'opération aura lieu également en Belgique, au Luxembourg, Royaume-Uni, en Autriche, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en Espagne et Suède pour ce qui est du continent européen.
L'abonnement Amazon Prime coûte 6,99 €/mois ou bien 69 €/an. Il comprend la livraison prioritaire, le service Prime Video, le catalogue entier d’Amazon Music, ainsi que d'autres avantages. Un essai gratuit de 30 jours est disponible.
Quelques jours après avoir publié les listes exhaustives des nouveautés d’iOS 18 et iPadOS 18, Apple fait de même avec macOS Sequoia. Vous pouvez découvrir les plus de 150 nouveautés de macOS 15 dans un fichier PDF uniquement en anglais.
En réalité, et vous vous en apercevrez vite après avoir installé la version finale de Sequoia, il n’y a pas tant de nouveautés que cela. Dans sa liste, Apple recense les fonctionnalités liées à Apple Intelligence qui ne sont pas encore disponibles et fractionne certaines nouveautés en plusieurs morceaux.
À l’inverse, le PDF oublie quelques améliorations pourtant notables, comme l’allégement de l’installation des mises à jour du Mac App Store. Bref, cette liste n’est pas parfaite, mais elle offre tout de même une vue globale des changements apportés par Sequoia.
C’est un indice de plus en faveur d’un Mac mini revu de fond en comble et bientôt disponible. Le fin limier Aaron Perris a déniché dans le code d’un système d’Apple la mention suivante : Apple silicon Mac mini (5 Port). Cela colle avec une indiscrétion récente de Mark Gurman.
Selon le journaliste de Bloomberg, le futur Mac mini M4 aura cinq ports USB-C (sans doute compatibles Thunderbolt 4) et plus aucun USB-A. Actuellement, le Mac mini M2 a deux ports USB-A et deux Thunderbolt 4 (ou quatre dans sa version M2 Pro).
Parmi les cinq ports USB-C du nouvel ordinateur de bureau, deux seraient en façade, comme sur le Mac Studio. Le Mac mini M4 conserverait au passage un port Ethernet, une sortie HDMI et une prise casque. Cette machine modernisée, qui s’approcherait de la taille d’une Apple TV, pourrait être annoncée en octobre.
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