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Atlas, le navigateur d'OpenAI qui intègre ChatGPT, arrive en exclusivité sur Mac

Pierre Dandumont

mardi 21 octobre à 21:28

Intelligence artificielle

OpenAI, comme prévu, a annoncé son navigateur. Nommé Atlas, il débarque en exclusivité sous macOS dès aujourd'hui, uniquement pour les Mac Apple Silicon. C'est un navigateur basé sur Chromium (comme Chrome ou Edge) qui est compatible avec les extensions Chrome. OpenAI a annoncé des versions pour Windows, iOS et Android prochainement (Linux ne semble pas encore de la partie).

Atlas remplace Google par ChatGPT.

Une fois le navigateur téléchargé sur le site dédié, vous devrez vous connecter sur votre compte OpenAI, obligatoire ici. La seconde étape, optionnelle, est l'importation de vos données (par exemple celles de Safari, si vous utilisez le navigateur d'Apple). Atlas demande aussi la permission de mémoriser des informations sur votre navigation et présente un nouvel outil, nommé Cursor. OpenAI fait un peu le forceur avec une fenêtre qui propose de définir Atlas comme navigateur par défaut en échange de 7 jours gratuits d'une version payante de ChatGPT..

Au lancement.
ChatGPT est évidemment intégré.
Oubliez Safari.

L'interface elle-même est assez proche de celle de Chrome et de nombreux navigateurs, mais s'ouvre évidemment sur ChatGPT. Si vous avez l'habitude de Google (ou de n'importe quel autre moteur de recherches), c'est évidemment un changement assez radical. ChatGPT est globalement efficace selon nos premiers essais rapides, et l'intégration de l'assistant dans le navigateur est importante. Il propose par exemple une barre latérale Demander à ChatGPT qui affiche directement l'assistant avec quelques suggestions, comme un résumé d'un article.

ChatGPT peut vous résumer une page.

Si vous posez des questions sur une page, l'assistant peut vous proposer de la garder en mémoire, pour éventuellement revenir dessus plus tard. Il faut noter que dans certains cas, les résumés de ChatGPT sont plus longs que la page originale, ce qui est surprenant.

Vous verrez assez vite ce problème.

Le principal défaut de ce navigateur pour le moment est que vous allez probablement atteindre assez vite les limites de l'assistant sur sa dernière version en date (GPT-5) si vous ne payez pas un abonnement.

OpenAI présente GPT-5, encore plus rapide, et plus sûr

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Pour le reste, le navigateur devrait intéresser les adeptes — très nombreux — de l'assistant d'OpenAI, surtout ceux qui utilisent déjà Chrome.

OpenAI annonce son navigateur web dopé à ChatGPT qui sera présenté dès ce soir

Nicolas Furno

mardi 21 octobre à 17:57

Intelligence artificielle

OpenAI a publié sur les réseaux sociaux une très brève vidéo qui annonce la tenue d’une conférence dès ce soir, à 19 heures en France. Si la vidéo est courte avec six secondes au compteur, son contenu est assez clair : le message est diffusé sous la forme d’onglets qui évoquent fortement ceux d’un navigateur web. On n’en sait pas plus pour le moment, même s’il ne fait guère de doute que le créateur de ChatGPT va présenter son propre navigateur ce soir.

Vidéo OpenAI.

Un navigateur web qui reprendra probablement les même fondations techniques que Chrome de Google, ce n’est pas sur ce point que l’on attend des innovations de la part d’OpenAI. On verra si l’entreprise de Sam Altman a eu de bonnes idées en matière de design, après tout Jony Ive en personne a désormais un droit de regard sur toutes les interfaces produites par son nouvel employeur. Cela a commencé au printemps dernier et même si le projet de navigateur web avait certainement déjà commencé à l’époque, on peut supposer que l’ancien designer d’Apple a pu mettre son grain de sel.

Jony Ive sera le nouveau chef d

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI

Cela dit, la vraie particularité de ce navigateur sera son intégration que l’on espère approfondie avec ChatGPT et les grands modèles de langage créés par OpenAI. C’est la dernière tendance du moment, tout le monde propose son propre navigateur web associé à une intelligence artificielle générative, à la fois pour effectuer des recherches, poser des questions sur les onglets ouverts et même parfois réaliser des actions, à partir de questions écrites en langage naturel.

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Navigateur web : sans surprise, Edge de Microsoft fait une place à Copilot

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Dia : le successeur d

Dia : le successeur d'Arc mise tout sur l'IA

Qu’est-ce qui distinguera le navigateur web d’OpenAI de tous les autres déjà sur le marché ? On devrait avoir la réponse dans quelques heures.

Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

Nicolas Furno

mardi 21 octobre à 16:50

Intelligence artificielle

Claude Code a connu un gros succès, par ses aptitudes à modifier le code source de projets variés. Jusque-là, cet outil d’Anthropic devait être installé sur un ordinateur et utilisé depuis un terminal pour fonctionner correctement, même si le grand modèle de langage sous-jacent tournait déjà sur des serveurs distants. Cela change avec l’arrivée de Claude Code sur le web : au lieu de modifier les projet en local, l’outil peut manipuler les fichiers accessibles par le biais d’un dépôt Git en ligne, hébergés sur GitHub comme dans cette démonstration fournie par l’entreprise.

Comme on peut le voir, Anthropic a créé une interface web qui permet de pointer vers le code source sur lequel Claude Code doit travailler, puis de demander à l’intelligence artificielle générative de le modifier. On peut dialoguer avec le modèle pendant son travail, qui peut prendre comme toujours plusieurs minutes. On peut travailler sur plusieurs idées en parallèle, c’est un avantage de la version web, même si c’était aussi possible avec le terminal. Cette nouvelle interface invite toutefois à lancer plusieurs tâches en même temps, ce qui était plus complexe jusque-là, et surtout elle met en avant les exécutions parallèle au sein d’une vue unique.

En fin de processus, Claude Code va créer une suggestion de modification du code, ce qui passe par un pull-request pour GitHub. Cette étape intermédiaire permet de vérifier les modifications apportées par le LLM et éventuellement de les corriger, ce que la démonstration oublie totalement de faire (on espère que ce n’est que pour la démo et qu’aucune entreprise ne travaillera ainsi… 🤞). Git oblige, tous ces changements pourront aisément être annulés par la suite si nécessaire et c’est important, tant cet outil devrait être plus simple à utiliser et donc utilisé davantage. D’autant que Claude Code ne va pas se limiter au web.

En effet, Anthropic annonce l’arrivée de son outil sur iOS. L’app Claude proposée sur l’App Store intégrera un premier aperçu de la fonctionnalité et son créateur promet d’autres changements et des améliorations à venir. L’annonce insiste aussi sur les sécurités mises en place, notamment pour la communication entre Claude Code et le serveur Git utilisé, avec des garde-fous en place pour limiter l’accès du modèle aux seuls dépôts autorisés. Un système de bac à sable a été créé pour l’occasion et vous trouverez quelques détails techniques à cette adresse. Précisons que seul GitHub semble être géré pour le moment, on imagine que d’autres services similaires seront ajoutés par la suite.

Claude Code nécessite un abonnement Pro au minimum, facturé 20 $ par mois ou 200 $ par an pour un utilisateur individuel. L’usage reste malgré tout limité, y compris pour les abonnés Max qui paient 100 $ tous les mois. Comme tous ses concurrents, Anthropic a du mal à être rentable, face à des grands modèles de langage toujours plus gourmands et qui coutent ainsi toujours plus chers à faire tourner.

Anthropic ajoute des limites de temps pour tenter de réduire les coûts de fonctionnement de Claude

Anthropic ajoute des limites de temps pour tenter de réduire les coûts de fonctionnement de Claude

Cet ordinateur portable de 14 pouces de Fujitsu est deux fois plus léger que le MacBook Air

Nicolas Furno

mardi 21 octobre à 14:06

Matériel

Quand il est sorti en 2008, le MacBook Air original a bluffé tout le monde par sa finesse et sa légèreté. Malgré les défauts évidents de cette première génération, ces aspects physiques impressionnaient et c’est ce qui a fait de cet ordinateur le succès qu’il est devenu. Pour autant, si le MacBook Air actuel est un ordinateur portable excellent et si son énorme succès commercial est indéniablement justifié, la légèreté n’est clairement plus un argument en sa faveur. La preuve avec cet ordinateur portable conçu par Fujitsu, qui ne pèse que 634 g alors qu’il intègre un écran de 14 pouces.

Image Fujistu.

634 g, c’est quasiment deux fois plus léger que le MacBook Air M4 de 13 pouces, qui affiche sur la balance 1,24 kg. Fujistu annonce même que c’est un record, même si c’est un record en réalité partagé avec un autre ordinateur conçu par ses soins et vendu depuis l’an dernier. On était passé à côté à l’époque, ce qui n’enlève rien à l’exploit. Deux fois plus léger que l’ordinateur le moins lourd actuellement au catalogue d’Apple, ce n’est pas rien. C’est encore mieux que feu le MacBook Retina de 2015, qui pesait 920 g alors que son écran de 12 pouces en faisait un ordinateur nettement plus petit.

Forcément, pour atteindre un tel poids, le constructeur japonais a fait des compromis. Pas d’aluminium ici, la coque est en partie en carbone et le reste d’un alliage de magnésium-lithium (qui est aussi utilisé dans les batteries, même s’il sert ici à alléger l’alliage tout en améliorant sa résistance). La plus grosse concession est sans doute sur l’autonomie, puisque l’ordinateur portable doit se contenter d’une petite batterie d’une capacité de 31 Wh. Elle doit offrir uniquement 7 heures d’autonomie en lecture vidéo, ce qui est probablement l’utilisation la plus légère qu’on peut imaginer. À titre de comparaison, le MacBook Air de dernière génération intègre une batterie de 53,8 Wh, ce qui lui permet de tenir 18 heures sur le même test.

Fujitsu a aussi travaillé sur le chargeur fourni avec l’ordinateur, pour réduire sa taille et son poids. C’est cohérent avec la machine. Image Fujitsu.

Pour travailler quelques heures loin d’une prise, cela devrait néanmoins suffire et on profitera alors d’un ordinateur vraiment léger. Fujitsu précise que le chargeur, toujours bien fourni avec cet ordinateur destiné au marché japonais, est aussi plus compact et léger (150 g) qu’avant, ce qui correspond bien à cet ordinateur ultra discret. La prise USB-C permettra de le recharger avec n’importe quel adaptateur USB-C Power Delivery de 65 W ou plus. Si les adaptateurs d’Apple sont souvent plus gros que la moyenne, ils ne sont de toute manière plus fournis en Europe.

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur 🆕

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Cet ordinateur de Fujitsu est équipé d’un processeur Intel Core Ultra 7 255U, un modèle assez léger même s’il reste bien plus puissant que ceux que l’on avait dans le MacBook de 2015. Ce qui est intéressant, c’est de le comparer avec les puces d’Apple et en particulier celles des iPhone, étant donné que la rumeur suggère qu’un futur ordinateur portable pommé repose sur une puce A18 Pro ou A19 Pro pour baisser le prix de base.

MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

Par sécurité, prenons la moins puissante des deux et comparons le processeur Intel choisi par Fujitsu à l’A18 Pro sur les mesures théoriques des performances fournies par Geekbench 6. Si les scores côté Intel varient fortement selon l’ordinateur utilisé, ils restent dans tous les cas loin derrière ceux de la puce d’Apple sur un seul cœur. On est en général entre 2 000 et 2 500 points pour le CPU x86, contre environ 3 400 pour l’A18 Pro.

Le processeur conçu par Intel reprend un petit peu l’avantage sur le test multi-core grâce à ses 12 cœurs, c’est deux fois plus que chez Apple. Même alors, l’écart dépasse à peine les mille points, ce qui est bien léger quand on compare le nombre de cœurs et ce sera probablement imperceptible à l’usage.

Le MacBook de 2015 était une magnifique machine, incroyablement fine et légère, handicapée par son processeur Intel à la ramasse… Image MacGeneration.

Encore une fois, la comparaison se fait avec une puce conçue à l’origine pour un smartphone et pour l’iPhone de 2024, ce n’est même pas la dernière génération, Apple pourrait offrir encore mieux avec une A19 Pro. Elle ne le fera sans doute pas, tant la puissance est suffisante pour la majorité des usages, comme nous l’avions vu en la comparant avec la M1, la première puce maison destinée aux Mac.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Si Apple compte un jour alléger de nouveau ses ordinateurs portables comme elle l’a fait il y a dix ans avec le MacBook, c’est probablement grâce à l’impressionnante efficience de ses puces pour iPhone. Le processeur Intel utilisé par Fujitsu a un TDP de 15 W et même si on n’a pas la valeur officielle pour celle d’Apple, elle est forcément inférieure. Avec une batterie similaire à celle du fabricant japonais, un ordinateur équipé d’une A18 Pro pourrait ainsi offrir une bien meilleure autonomie.

Alors, est-ce que ce futur MacBook sera aussi léger que l’ordinateur japonais ? On devrait avoir la réponse l’année prochaine, si l’on en croit les rumeurs. Quant au modèle de Fujitsu, il est en précommande sur la boutique du fabricant pour l’équivalent d’environ 1 600 € et des livraisons promises à partir du mois prochain, uniquement sur le marché japonais. On ne sait pas si le constructeur a l’intention de le vendre hors de l’archipel, bien que cela semble peu probable.

Source :

macOS Tahoe : un bug empêche Touch ID de répondre au doigt et à l’œil

Stéphane Moussie

mardi 21 octobre à 11:35

macOS

macOS Tahoe oblige certains utilisateurs à se remémorer leurs mots de passe. Le nouveau système d’exploitation provoque en effet des dysfonctionnements du bouton Touch ID chez une partie des clients d’Apple. Ruben, un lecteur, nous a signalé que le capteur d’empreintes digitales de son MacBook Pro 2020 ne fonctionnait plus depuis l’installation de macOS 26. Ni la réinitialisation de son Mac ni celle de ses empreintes n’ont permis de résoudre le problème.

Bouton Touch ID sur un MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Ruben est loin d’être un cas isolé. Sur le web, de nombreux utilisateurs racontent rencontrer le même souci depuis la mise à jour vers macOS Tahoe (1, 2, 3, 4…). L’un d’eux détaille son expérience ainsi :

Touch ID fonctionne quand on verrouille puis déverrouille immédiatement le Mac. Mais quand [Touch ID] semble inactif, si l’on attend un moment sans saisir de mot de passe, il finit par se réactiver. Il suffit de regarder le message sur l’écran de verrouillage : au départ, il indique « déverrouillez avec le mot de passe », puis après un petit laps de temps, il devient « déverrouillez avec le mot de passe ou Touch ID », et là le capteur se met à fonctionner.

Les Mac Intel semblent les plus touchés, mais quelques utilisateurs de Mac Apple Silicon signalent aussi des bugs similaires. Même si cela n’a pas résolu le problème pour Ruben, certains affirment avoir retrouvé un fonctionnement normal après avoir supprimé puis réenregistré leurs empreintes dans les Réglages Système. À tenter, donc, si vous êtes concerné.