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Elon Musk compte bien faire vivre un enfer juridique à OpenAI

Greg Onizuka

jeudi 13 février à 22:30

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Alors qu’OpenAI est en pleine opération de restructuration pour passer d’une entreprise chapeautée par une organisation à but non lucratif vers une entreprise à but totalement lucratif, la première étape d’une lutte qui promet d’être sans pitié a commencé mardi, avec la proposition d’Elon Musk de racheter OpenAI pour 97,4 milliards de dollars.

Il va falloir la jouer très fine pour Sam Altman... Image TechCrunch (CC BY 2.0).

De vieilles connaissances

Si aujourd’hui OpenAI n’a strictement rien à voir avec Elon Musk, ça n’était pas le cas à ses origines : au tout début de l’histoire, le milliardaire était l’un des premiers et des plus gros investisseurs dans la petite start-up. Voyant les choses grandir de façon intéressante, mais trop lentement à son goût, il a tenté le tout pour le tout en 2018 : indiquant au comité de direction que l’entreprise était « prometteuse, mais allait se faire doubler par Google ou d’autres concurrents », il a proposé de prendre le contrôle de la firme, et de l’accoler à Tesla.

L’opération ayant échoué, Elon Musk prit la décision de quitter son poste chez OpenAI, indiquant un « possible conflit d’intérêts » avec la création d’une intelligence artificielle chez Tesla, qui donna par la suite xAI et Grok.

Accroché comme une moule à un rocher

Les choses semblaient se calmer entre Elon Musk et Sam Altman, jusqu’à ces dernières semaines. Il y eut dans un premier temps l’annonce présidentielle américaine du projet Stargate, dont les 500 milliards de dollars d’investissement sont restés en travers de la gorge du patron de Tesla. Le 11 février, les choses sont encore montées d’un cran, avec la proposition de rachat à 97,4 milliards de dollars faite par Elon Musk et ses camarades.

La réponse de Sam Altman fut cinglante, mais Bloomberg relate que c’est loin d’être le dernier mot dans cette histoire : son offre refusée, Elon Musk va maintenant aller en justice contre OpenAI. En effet, celui-ci affirme avoir été lésé par le changement de but du créateur de ChatGPT, qui du temps de son investissement avançait vouloir rester une organisation à but non lucratif : cette modification des statuts est tout sauf anodine concernant les profits générés pour les investisseurs, et il entend recevoir compensation.

Mais ce n’est pas le seul angle d’attaque employé par Elon Musk, qui affirme que Sam Altman a refusé son offre sans en avoir référé dans un premier temps au comité de direction, qui dans le cas d’une organisation à but non lucratif a le dernier mot sur toute la gestion financière, et donc sur une possible offre de rachat. Sam Altman s’en défend, et le comité n’a pas l’air de vouloir vendre à Musk quoi qu’il en soit, pouvant arguer que les volontés de l’homme d’affaires sont incompatibles avec le but poursuivi par OpenAI.

Un souci d’estimation

Quoi qu’il en soit, la proposition de Musk et ses attaques devant la justice vont poser de gros soucis à OpenAI : la somme de 97,4 milliards de dollars est bien au-dessus des quelques 40 milliards de dollars que l’entreprise avait estimé pour racheter la partie non lucrative de la firme, et ainsi compenser les investisseurs d’origine.

Soit elle considère que les 40 milliards sont un prix correct, et elle devra alors justifier que l’offre d’Elon Musk est irréaliste. Soit elle revoit ses estimations pour approcher celles de l’offre de rachat, et perd ainsi 50 milliards de dollars dans l’opération.

Dernière possibilité, OpenAI renonce à se transformer en entreprise à but lucratif. C’est la pire option possible pour Sam Altman et sa firme : la dernière levée de fonds stipulait en toutes lettres qu’elle était faite sous réserve qu’OpenAI change de statut d'ici 2 ans maximum. L’entreprise devrait alors rendre les fonds reçus, et cet échec refroidirait tout investisseur pour une possible levée de fonds dans le futur.

Si OpenAI arrive à se sortir de cette ornière, rien n’indique pour autant que le calme reviendra : Elon Musk semble vouloir aller jusqu’au bout dans cette affaire, et même s’il perd à chaque attaque, il aura fait perdre un temps considérable à OpenAI, dans un domaine si rapide chaque seconde compte.

Google Maps bloque les commentaires et modifications sur le Golfe d’Amérique

Greg Onizuka

jeudi 13 février à 21:30

Services

Alors que Google a décidé de se plier (bon gré mal gré) aux désidératas de Donald Trump qui souhaitait voir renommé le Golfe du Mexique (Gulf of Mexico) en Golfe d’Amérique (Gulf of America) et qu’Apple va suivre la même voie, la chose n’est pas passé inaperçue, et des citoyens mécontents ont décidé de le faire savoir à l’entreprise de Mountain View.

Impossible de laisser un commentaire, ou de signaler une erreur. Capture MacGeneration.

En effet, de nombreux messages sur les réseaux sociaux incitaient les personnes opposées à ce changement arbitraire à le faire savoir à Google, en laissant un commentaire négatif sur le lieu, ou tout simplement en signalant une erreur sur la carte. Il semble que l’idée ait été très suivie, au point que l’entreprise a décidé de désactiver, au moins temporairement, la possibilité de laisser un commentaire sur le lieu ou de signaler une erreur dans la dénomination.

Le système de bridage avait déjà été utilisé en 2020, suite aux élections présidentielles américaines où certains avaient utilisé le service Google Maps pour modifier les informations de localisation, de téléphone ou autres éléments utiles à se rendre dans les bureaux de vote.

Si la démarche du président des États-Unis d’Amérique peut soulever des questions et des commentaires, les entreprises de cartographie américaines telles que Google ou Apple sont dans l’obligation légale de tenir compte des modifications délivrées par le GNIS (Geographic Names Information System, ou Système d’information sur les noms géographiques), qui n’a lui-même pas d’autre choix en cas de décret présidentiel que de prendre en compte le changement.

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jeudi 13 février à 18:43

Services

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Tim Cook annonce un nouveau produit pour le 19 février

Florian Innocente

jeudi 13 février à 17:10

AAPL

Rompant avec la discrétion qui sied habituellement aux veilles d'annonces de nouveaux produits, Tim Cook donne rendez-vous sur X pour le 19 février afin de « Rencontrer le tout dernier membre de la famille ».

Tout peut arriver, mais le candidat qui a le plus de voix actuellement dans les rumeurs est le successeur à l'iPhone SE. Tantôt envisagée pour cette semaine, la fenêtre de lancement s'était, hier, ouverte jusqu'à la semaine prochaine. Nous avions, de notre côté, entendu le 18 février. On ne sera pas tombés loin. L'actuel SE avait été dévoilé le 8 mars 2022.

iPhone SE 4 : l’annonce n’est plus qu’une question de jours

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Quoi qu'elle ait prévu — le visuel utilisé fait plus penser à un AirTag qu'à un iPhone mais c'est un produit mineur — Apple s'est remise en mode lancements. Hier, on a eu droit à une version Android de l'app TV pour accéder à la programmation d'Apple TV+ et il y aurait quelque chose autour du Vision Pro de dévoilé vendredi prochain auprès de certains médias.

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L'app France Identité est acceptée dans les TGV et Intercités pour le contrôle du billet

Florian Innocente

jeudi 13 février à 17:05

Services

La SNCF accepte désormais la présentation d'une carte d'identité dématérialisée pour contrôler la possession d'un billet.

Cette nouvelle étape dans la dématérialisation des supports d'identité s'adresse à tous les voyageurs empruntant des TGV INOUI et des Intercités. Un test avait été lancé à la fin janvier pour évaluer cette nouvelle méthode, il s'est avéré concluant. Le voyageur peut maintenant montrer sa carte d'identité enregistrée dans l'app France Identité — en fait le code QR qui lui est associé — afin de prouver au contrôleur, d'une part son identité et d'autre part qu'il a bien acheté un billet.

Présentation de l'app France Identité pour prouver son identité et sa possession du billet de train. Image France Identité.

Le code QR contient uniquement le nom, le prénom et la date de naissance. Le lecteur du contrôleur va confronter ces informations avec la base de données de la SNCF et vérifier qu'une réservation est bien en cours pour cette personne. D'un seul geste, on répond à deux requêtes, il n'est plus nécessaire de montrer son billet ou de le présenter via SNCF Connect. Ça marchera même lorsque le train est au beau milieu d'une zone blanche.

Image France Identité.

Les détenteurs d’une carte Avantage SNCF et les abonnés TGV INOUI sont concernés au même titre que les voyageurs occasionnels. Cela ne fonctionne pas encore avec d'autres moyens de transport ferrés qui n'utilisent pas de billets nominatifs (les Transilien ou les TER).

D'après Anne-Gaëlle Baudouin, directrice générale de France Titres, 25 millions de personnes ont la carte d'identité au format carte bancaire qui peut être enregistrée dans France Identité. 1,5 million d'entre elles l'a dématérialisée depuis mai 2024. Cela fait encore du monde à faire basculer vers ce support. France Titres prévoit de faciliter prochainement le renouvellement de cartes d'identité d'anciennes générations vers le format adéquat.

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

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