Mise à jour le 28 novembre à 4:30 : Si certaines réductions Amazon sont terminées, Darty affiche ce matin -25 % de remise sur trois modèles de Magic Keyboard. Le clavier simple sans Touch ID passe à 89,25 €, celui avec pavé numérique et Touch ID à 149,25 € et sa déclinaison noire à 171,75 €. Il faut entrer le code DARTY25 pour en profiter, mais attention, l’offre est valable uniquement jusqu’à 10 h de matin.
Article original : Le Magic Keyboard avec capteur Touch ID et pavé numérique bénéficie d’une remise de 19,90 € sur Amazon en ce moment. Son prix passe ainsi à 180 €. Cela reste élevé, mais les réductions sur ce clavier de dernière génération avec port USB-C sont rares. Notez que le tarif affiché sur Amazon est de 199 €, la réduction de 19,90 € s’applique automatiquement au moment de la commande.
Magic Keyboard avec Touch ID et pavé numérique
Ce clavier étendu est unique au monde, car c’est le seul à avoir un capteur Touch ID intégré à une touche. Et quand on a pris l’habitude de déverrouiller son Mac et ses apps avec son empreinte digitale, impossible de revenir en arrière. Les fans de tableurs apprécieront le pavé numérique pour taper plein de chiffres à la vitesse de la lumière.
Pas de réduction pour l’instant sur le Magic Keyboard Touch ID en version courte (169 €), mais cela changera peut-être à l’approche du vrai vendredi du Black Friday. Quant au modèle sans Touch ID, il est en promo à 91 € au lieu de 119 € chez Apple.
Puisqu’on est dans les périphériques Apple, on peut aussi relever des rabais sur les souris de dernière génération avec port USB-C. Toujours sur Amazon, la Magic Mouse blanche est à 65 € au lieu de 85 € et la Magic Mouse noire à 85 € au lieu de 119 € — ce n’est pas une erreur, la noire coûte plus cher.
Si vous attendiez le Black Friday d’Apple pour vous offrir les dernières pépites de la marque à prix cassé, vous risquez de déchanter. Comme à son habitude, la Pomme vient de lancer son « événement shopping » de ce vendredi 28 novembre au lundi 1er décembre, mais les conditions tiennent davantage du service minimum que de la braderie.
Soyons clairs : Apple ne pratique aucune remise immédiate sur le prix de ses produits. Vous paierez votre matériel au prix fort. En échange, Apple vous glissera une carte cadeau Apple à dépenser lors d’un prochain achat. Une mécanique bien rodée pour vous faire revenir à la caisse. Le seul intérêt de cette offre, c’est que vous pouvez utiliser cette somme pour financer vos dépenses sur l’App Store ou un abonnement Apple.
Les nouveautés ? Circulez, il n'y a rien à voir
C’est le point noir de l’opération. Si Apple est avare en remises directes, elle l’est encore plus sur la sélection. Cupertino a soigneusement exclu tout ce qui suscite l’intérêt en cette fin d’année 2025.
Ne comptez pas récupérer le moindre centime sur les tout derniers iPhone, ni sur les nouveaux iPad Pro. Même régime sec pour l’Apple Watch Ultra 3 ou le récent MacBook Pro M5. Pour Apple, ces produits n'ont visiblement pas besoin de coup de pouce pour trouver preneur.
Des miettes pour les anciens modèles
Pour espérer obtenir ce crédit, il faut se rabattre sur les générations précédentes ou le milieu de gamme. Et les montants, honnêtement, ne cassent pas trois pattes à un canard :
Mac (jusqu’à 150 € en bon d’achat) : C’est le maximum, valable pour le MacBook Air, l’iMac, le Mac mini et les MacBook Pro M4 Pro/Max. Si vous visez la puce M5, vous repartez bredouille.
iPad (jusqu’à 80 € en bon d’achat) : Valable sur l’iPad Air, l’iPad mini et l’iPad d’entrée de gamme (A16).
iPhone (jusqu’à 60 € en bon d’achat) : Il faut se contenter de l’iPhone 16 ou de l’iPhone 16e pour obtenir ce crédit. Un peu chiche.
Apple Watch (jusqu’à 40 € en bon d’achat) : Uniquement sur la Series 11 ou la SE 3.
Audio et Maison : On récupère jusqu’à 60 € sur les AirPods (4, Pro 3, Max) et 40 € sur une sélection de produits Beats, l’Apple TV 4K ou le HomePod.
Dans l’ensemble, on trouvera mieux ailleurs. À titre de comparaison, on peut acheter un MacBook Air M4 à moins de 900 € sur la Fnac et repartir avec 80 € de chèques cadeaux. Reste que, dans le cas des AirPods Pro 3, l’offre d’Apple n’est pas inintéressante.
Rappelons enfin que ce « cadeau » n’est pas cumulable avec les tarifs éducation. Si vous êtes éligible, la remise étudiante reste bien plus intéressante. Bref, une offre qui a le mérite d'exister, mais pour Apple, on a surtout l'impression dans cette histoire que l'essentiel, c'est de participer.
La Fnac joue les prolongations et remet le couvert pour une poignée d'heures. L’enseigne au trèfle relance son opération « 10 € offerts tous les 100 € d’achat », cumulable avec plusieurs remises immédiates.
C'est la dernière ligne droite pour en profiter : l'opération se termine demain, vendredi, à 9 h précises. Comme toujours, l'offre est réservée aux adhérents, mais la carte Fnac+ peut s’acquérir directement lors de la commande pour 4,99 €. D’autre part, il ne faut pas oublier lors de la commande de saisir le code BLACKFD10.
Voici les meilleures optimisations à saisir avant la fermeture des portes.
MacBook Air M4 : le prix est (toujours) imbattable
Si vous avez raté le coche la première fois, c'est le moment de vous rattraper. Le MacBook Air M4 13 pouces profite d'une double lame promotionnelle assez rare sur une machine aussi récente.
D'une part, son prix chute de 1 099 € à 899 € (-18 % de remise immédiate). D'autre part, en utilisant le code BLACKFD10, vous récupérez 80 € sur votre compte fidélité. De quoi financer l’achat de deux trois accessoires pour son Mac.
À noter que le code fonctionne aussi sur le MacBook Pro, le Mac mini, l'iMac et le Mac Studio, qui profitent eux aussi de quelques remises immédiates selon les configurations. Evidemment, plus la configuration est chère, plus l’opération est intéressante…
iPhone 17 / 17 Pro Pro Max et "Air" : visez les paliers
L'offre est particulièrement pertinente sur les iPhone, car Apple ne propose aucune remise directe. C'est ici que la mécanique des chèques-cadeaux prend tout son sens, à condition de bien calculer son coup pour franchir les paliers de 100 €.
Le code BLACKFD10 est valable sur toute la nouvelle gamme :
iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : C'est sur ces modèles que la cagnotte grimpe le plus vite. Sur un modèle Pro Max, vous pouvez récupérer jusqu'à 240 €.
iPhone 17 : Le modèle standard vous permet de récupérer 120 €. Dans certains cas, il peut être intéressant d’ajouter une coque ou un câble pour faire passer le panier à la centaine supérieure.
* iPhone Air : Le petit nouveau de la gamme, très fin, est lui aussi éligible.
Les "anciens" : L'offre fonctionne aussi sur l'iPhone 16e (déjà en promo) et l'iPhone 16 classique.
C'est le gros morceau de cette nouvelle vague de promotions. La Fnac a décidé d'ouvrir les vannes sur les tablettes d'Apple, avec des remises immédiates qui se cumulent au crédit adhérent (toujours avec le code BLACKFD10).
Voici les configurations les plus intéressantes :
iPad Pro M5 : Sachant que la tablette est toute neuve, il y a peu de promotions en cours. Mais, vu son prix, cela peut vite devenir intéressant en chèques-cadeaux.
iPad mini : Toute la gamme est vendue avec une remise de 70 €. Si on ajoute les chèques cadeaux, cela commence à devenir très intéressant.
iPad A16 : L'entrée de gamme n'est pas oubliée avec 30 € de rabais immédiat et 30 € sur votre compte à dépenser lors des 30 prochains jours.
Apple Watch et Audio : n'oubliez pas le code BF2025
Attention, changement de crèmerie pour les accessoires et l'audio : il faudra parfois utiliser le code BF2025.
Du côté des montres, l'offre est valable sur :
L'**Apple Watch Ultra 3 (toujours 80 € à récupérer). Et même un peu plus, si vous achetez une petite bricole supplémentaires comme un chargeur.
Enfin, une mention spéciale pour les AirPods Pro 3 : vendus 249 €, ils sont compatibles avec l'offre. Dans tous les cas, pensez à saisir le code BLACKF10 lors de la commande !
ChatGPT et les autres LLM ont inclus récemment une fonction qui manquait étonnamment à ces chatbots : étrangement, ils étaient totalement incapables de donner correctement l’heure qu’il était avec précision. L’ajout de cette fonction temporelle, si elle paraît mineure, engage pourtant des changements et évolutions bien plus importants qu’on ne le pense à première vue.
Pas forcément besoin d’une montre de luxe pour ça, mais ironiquement, une bonne vieille montre mécanique est plus fiable qu’un LLM pour donner l’heure... Image Grand Seiko.
À force d’en parler comme d’un « assistant intelligent », on finissait presque par oublier un détail embarrassant : jusqu’à récemment, ChatGPT ne savait pas quel jour on était. Il pouvait disserter sur la théorie de la relativité, mais était incapable de dire si votre rendez‑vous de demain avait déjà eu lieu. L’illusion tenait tant qu’on restait dans les généralités. Dès que la conversation se rapprochait un peu trop du réel, elle se fissurait : l’IA vivait dans un passé figé, et vous dans le présent.
L’ajout de la date et de l’heure en temps réel vient colmater cette fissure apparente, comme rappelé par TheVerge. Tout à coup, le chatbot peut répondre à « on est quel jour ? » sans partir en vol plané. Il peut vous aider à organiser votre soirée sans confondre hier, aujourd’hui et demain. Techniquement, ce n’est qu’un signal de plus qu’on lui injecte. Symboliquement, c’est autre chose : on ne discute plus seulement avec un modèle statistique, mais avec un système branché sur un flux, même minuscule, de réalité. Au final, sans ce petit ajout qui paraît insignifiant, pas de Siri vous aidant à organiser tous vos rendez-vous, vos trajets, vos appels... rien de ce que propose la démonstration de la WWDC 2024 depuis supprimée par Apple n’est possible sans un repère temporel exact dans l’IA, chose qui n’était pas vraiment implémentée jusqu’à récemment.
Ce petit branchement ouvre des portes très banales, donc essentielles. La to‑do list du matin, le mail à envoyer « avant ce soir », le rappel pour ne pas rater le train de 18 h 12 : tout ce qui suppose un minimum de synchronisation avec le temps devient soudain crédible. Avant, le modèle simulait la compréhension de ces contraintes ; maintenant, il peut les ancrer dans une horloge commune avec l’utilisateur. Le gain n’est pas spectaculaire comme une démo vidéo, mais il change la texture du quotidien: moins de réponses hors‑sol, moins de dialogues où l’on se surprend à expliquer le calendrier à son « assistant ».
Évidemment, ce réveil temporel a ses limites. Connaître l’heure ne donne pas magiquement accès au monde. Savoir qu’il est 21 h 35 ne dit rien de l’état d’une élection en cours ou de la météo dehors. Le risque, c’est que la précision sur le temps donne l’illusion d’une précision sur tout le reste. Si le chatbot sait que l’on est jeudi soir, pourquoi ne saurait‑il pas aussi ce qui vient de se passer « à l’instant » ? La tentation de surinterpréter cette petite capacité est forte, alors qu’elle repose toujours sur la même mécanique: un modèle doué pour la langue, pas pour la perception.
Ce qui se joue derrière cette mise à jour, c’est le contrat implicite entre l’IA et son utilisateur. Pendant des années, le discours officiel expliquait qu’un modèle était « figé » à une date de coupe de données, comme un livre dont on connaît la dernière page. En lui donnant accès à l’heure, puis à d’autres signaux, on fabrique peu à peu une créature hybride : un texte figé, augmenté par des bribes de présent. L’assistant devient moins un oracle enfermé dans ses archives qu’un logiciel qui improvise à partir d’un décor mis à jour en temps réel, et peut venir en aide à son utilisateur en proposant des solutions adaptées à l’instant « t ».
Preuve de la complexité de la chose, Google dans les pages de programmation liées à Gemini conseille fortement aux développeurs de rechercher l’heure système locale, plutôt que de la récupérer en interne sur les serveurs du LLM. Procéder ainsi limite les erreurs temporelles dues à des interprétations erronées du LLM, en allant chercher l’information sûre sur des serveurs ou dans des fonctions qui sont faites précisément pour une chose et une seule : donner l’heure exacte.
On peut se réjouir de ce mouvement : pour une fois, la nouveauté ne tient pas à un score de benchmark, mais à quelque chose de concret pour les gens qui n’ont jamais prononcé le mot « paramètre ». On peut aussi y voir un avant‑goût de ce qui attend l’IA grand public : des modèles reliés à l’heure, puis au calendrier, puis au compte bancaire, puis aux appareils domestiques, jusqu’à ce qu’il devienne difficile de dire où s’arrête la simple commodité et où commence la délégation massive. Pour l’instant, ChatGPT sait seulement que le temps passe. C’est déjà beaucoup, parce que c’est exactement ce que les plateformes passent leur temps à oublier, et probablement ce qui rend si difficile la création de ce Siri omniscient qu’Apple a vanté un peu trop vite dans sa présentation il y a un an et demi.
L’effervescence de la rentrée est retombée, tout comme les premiers émois autour de la sortie de macOS Tahoe. Cela fait désormais plusieurs semaines que le nouveau système d’exploitation est disponible pour le grand public. macOS 26.1 a déjà corrigé un premier lot de bugs, et une prochaine mise à jour attendue d’ici une quinzaine de jours devrait finir de stabiliser l’ensemble.
Dans les grandes lignes, macOS Tahoe se distingue par une interface modernisée, qui fait la part belle — parfois un peu trop — à la transparence. C’est aussi un Spotlight largement revu, qui gagne en puissance et commence à marcher sur les plates-bandes d’outils comme LaunchBar ou Alfred. Cette version marque également l’arrivée de trois nouvelles apps : Téléphone, Journal et Jeux, ainsi qu’une intégration plus poussée d’Apple Intelligence dans le système.
Comme évoqué plus haut, en termes de stabilité, macOS Tahoe 26 n’est sans doute pas parfait, mais ce n’est pas forcément un mauvais cru. Cependant, si l’on met de côté les fonctions liées à l’intelligence artificielle, il semble qu’Apple ait décidé de se focaliser sur la stabilité et la cohérence des systèmes. On sera fixé sur tout cela en juin prochain.
Mais en attendant, utilisez-vous au quotidien macOS Tahoe 26 sur votre machine principale ?